RAR :
The Werewolf : D'abord je te remercie pour tes reviews, elles m'ont faite très plaisir ! C'est la haine,einh, quand on fait une super longue review dont on est tout fière et puis pouf, l'ordi tombe en rade et on doit tout recommencer (non, non, je ne parle pas d'expérience, pas du tout !). Mais rassure toi, tes reviews sont toujours très constructives et me donnent des milliers d'idées pour la suite de l'histoire qui font leur chemin dans mon esprit tordu. C'est clair que l'histoire de Desmond m'a trop déçu, puis surtout comment ils découvrent ce que l'île est, genre allez hop on va donner les explications pendant dix minutes et on sera débarrassé pour le reste de la saison, franchement c'était beaucoup trop bateau ! Contente que tu aimes le perso de Thia, moi aussi c'est ma petite protégée maintenant…enfin c'est un bien grand mot pour ce que je vais lui faire subir, la pauvre. Tout comme Charlie et Claire…et Sawyer…De qui parlait Nikolaï ? Mais je crois que tu as deviné et la réponse sera dans ce chapitre. Locke mentir ? Quelle idée, ce n'est pas du tout le personnage :). En tout cas, la révélation ne sera peut être pas pour tout de suite mais on s'en approche et promis, Nikolaï ne va pas faire une explication de 10 minutes, je ne suis pas comme les scénaristes, moi…mieux vaut que le mystère et les faux-semblants planent… (quand je disais que j'avais l'esprit tordu…). Pour ce qui est de ton ordi, mieux vaut pas le casser parce qu'alors tu perdrais le reste de ta fic et c'est cher les ordi mais, je te conseille de l'insulter copieusement en le menaçant puis de prendre un bon gros bouquin et de sortir dans la rue pour frapper de toutes tes forces le lampadaire ou poteau devant chez toi. Je t'assure ça fait un bien fou…enfin même si après les voisins te prennent pour une grosse barge à enfermer. Bon j'arrête avec mes mauvaises idées et j'espère que ce chapitre continuera à te plaire ! Bizoo.
La ptite puce : Merci de ta review, elle me fait très plaisir et me motive encore plus pour continuer à écrire ! Merci de tes compliments, contente que l'histoire continue à te plaire ! Pareil que toi au début quand j'ai pris ce site, c'est super sympatoche d'avoir tout d'un coup mais une fois que tu suis une histoire en direct, c'est encore plus géniale je trouve. Et du coup, j'ai tendance à laisser tomber les histoires finies où il y a plus ce suspens insoutenable du lecteur qui attend la suite. En parlant de suite, là voilà et j'espère qu'elle te plaira autant que les chapitres précédents !
Chapitre 14 : Le bon choix ?
Sahid observa d'un air suspicieux l'intérieur de la trappe et finit par sauter à l'intérieur, se retrouvant avec Jack et Locke. Ils observèrent dans la pénombre la pièce vide et froide. Soudain, la lumière s'alluma, les surprenant prêts à en découdre. Ils soupirèrent d'aise en découvrant que c'était le chasseur qui avait appuyé sur un interrupteur pour leur permettre de voir ce qu'il se passait. Toutefois, cette lumière ne leur vint pas pour autant en aide puisque la pièce était aussi vide qu'elle le semblait. Peut être même qu'elle donnait encore une impression plus lugubre sur cet endroit aux murs de métal.
« Qu'est ce que c'est ? demanda Jack en inspectant les moindres recoins. D'où vient-elle ?
« A quoi sert-elle surtout ? interrogea Sahid en jetant un regard à la dérobé à Locke.
« Je n'en sais rien mais reconnaissez qu'elle nous est parfaite. Nous pourrons tous nous cacher à l'intérieur si jamais les Autres arrivaient… »
Quelques instants plus tard, le feu vert fut donné lorsqu'ils ressortirent de la cachette et certains des survivants se précipitèrent à l'intérieur. Allant à contre courant, l'irakien s'éloigna en direction des cavernes, arrêté par le médecin américain.
« Où vas-tu ?
« Je n'ai pas l'intention de me terrer sous terre.
« Claustrophobe ?
« Méfiant. Répliqua-t-il, puis voyant l'incompréhension dans les yeux du médecin, il s'expliqua : tu ne trouves pas étrange que cette cachette nous tombe tout cuite entre les mains au moment où nous en avons besoin.
« Justement, c'était le moment rêvé ! Pourquoi doutes-tu de Locke ? Il nous a déjà pas mal aidé dans le passé…
« Oui, Ethan aussi, nous a aidé à construire des abris, à nous rapporter des gibiers, à entretenir le feu avant de pendre Charlie et d'enlever Claire !
« Qu'est ce que tu vas faire ? Retourner au camp ? Torturer Locke pour savoir la vérité ? Cette fois, ce sera sans moi. Je ne suis pas de ces méthodes là.
« Parce que tu crois que j'en suis moi ? cracha l'oriental en s'approchant de Jack, la voix sourde de colère.
« En tout cas, tu ne t'en formalise pas ! »
A ce moment, Sahid le frappa d'un magistral coup de poing dans la mâchoire sous les yeux stupéfaits des autres qui poussèrent un cri de surprise tandis que le médecin se relevait en se malaxant la mâchoire. Hurley s'interposa entre eux pour éviter une effusion de sang mais Jack ne semblait pas enclin à rendre le coup et regarda droit dans les yeux son agresseur :
« Très bien, tu fais ce que tu veux mais je n'entre pas dans ton jeu. Je vais aller me réfugier à l'intérieur, non pas parce que je pense que c'est la meilleure solution mais parce que c'est la seule. Tout comme toi, je ne lui ai jamais fait vraiment confiance, surtout après ce qu'il a fait à Boone, mais je veux encore croire qu'on puisse s'en sortir vivant de cette île. Et si cette étincelle d'espoir doit provenir de Locke, je le suivrai, je lui accorderai ma confiance.Je ne vaux pas croire que ce soit la fin. Tu peux me traiter de lâche mais je préfère me terrer et avoir l'espoir de survivre que de mourir au combat.
« C'est ce qui fait la différence entre le soldat et le simple troufion, répliqua avec mépris l'irakien, puis s'adressant aux spectateurs, ajouta : Entrez à l'intérieur et vous ne vous en ressortirez jamais vivant ! Si les Autres vous trouvent, terrés au même endroit comme des brebis tremblantes, des torrents de sang couleront.
« Qu'est ce que tu nous conseilles, mec ? interrogea Hurley. Retourner à l'ancien camp ? Ils y sont déjà.
« Non, ces falaises sont peuplées de cavités qui pourraient très bien nous cacher séparément. C'est la meilleure solution. Faite votre choix, j'ai fait le mien. »
Prononçant ces paroles, il s'éloigna en direction desdites falaises, suivi du regard par la quarantaine de survivants du crash, hésitant sur leur conduite à tenir.
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L'aube se lève sur cette vieille ville charbonnière dont la gloire passée se reflète dans les façades décrépies aujourd'hui. Une ombre se dessine sur l'horizon, jouant à cache-cache avec le soleil se levant. Elle se fige soudain quand elle croise la silhouette d'une toute jeune prostituée qui vient de finir sa nuit de travail et rentrer retrouver un peu de sommeil chez papa et maman. Résistant à l'envie de l'écorcher vivre, Janus s'enfonça un peu plus profondément dans les pénombres d'une porte cochère mais son regard d'obsidienne attrapa des paires de yeux bleus, un peu trop familière. Fronçant les sourcils, il observa la silhouette filiforme du mercenaire sortir du clocher abandonné où le tueur avait élu domicile et observer un point imaginaire dans sa direction. Pas si imaginaire que ça, pensa-t-il en répondant au salut de la tête qu'Ivan lui avait prodigué en partant. Etrange que cet individu qu'il voulait tuer vienne à sa rencontre, constata le russe en jouant avec la lame aiguisée de son couteau avec lequel il jouait et qui le démangeait. Perplexe, il pénétra dans ce qui lui servait de toit provisoire et découvrit une enveloppe de papier kraft sur son matelas de paille. Intrigué, il l'ouvrit et découvrit des photographies d'instants volés de sa cousine avec un homme inconnu puis des images de ce même individu avec une jeune femme blonde pris quelques instants plus tard. Une lettre les accompagnait :
« Gregori Menchkov y khoziaitka, Alevtina…Ti znaiechtcha', tcheto delat'…
I.S » (Gregori Menchkov et sa maîtresse, Alevtina…Tu sais quoi faire…I.S)
Oui, il avait su quoi faire : cela avait été une belle orgie de sang, en vérité. Cela lui avait fait un bien fou d'attenter à la vie de celui qui était sur le point de faire de la vie de Thia une existence remplie de bonheur. Il n'aimait pas obéir aux ordres de quelqu'un, d'ailleurs il ne le faisait jamais, mais Ivan avait eu la bienséance de ne le faire que le suggérer, s'alliant avec lui pour un intérêt commun. Ce qui ne l'avait pas empêché quelques années plus tard de le saigner pour avoir récupérer l'objet commun de leur affection.
Caché dans le noir, il observait en cet instant même la quarantaine de survivants regroupés à ses pieds. Ils lui faisaient penser à une fourmilière dans laquelle il aurait donné un coup de pied et dont les habitants sortaient et couraient en tout sens, cédant à la panique, incapable de prendre une décision. Ca allait être un joli massacre !
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« De quoi tu parles ? » demanda Sawyer en allant vers le mercenaire.
Thia lui lança un regard en biais plein de reproches alors qu'elle se précipitait pour soutenir le russe, qui s'effondra presque sur elle en raison de son manque de force.
« Lui, il est avec eux. Ils l'ont convaincu que leur cause était juste et qu'il devait s'allier à eux. C'était le seul moyen de survivre.
« Nous ne comprenons rien à ce que vous raconter, fit Kate, se voulant conciliatrice.
« Cette femme, expliqua Nikolaï en se tournant vers sa camarade. Elle a dit qu'il était infecté et qu'il fallait le tuer. Je ne savais pas quoi faire. Il agissait si étrangement. Je ne comprenais rien à ce qu'il se passait jusqu'à ce qu'ils arrivent. Et là…
« Chut, calme toi, tenta de le rassurer la jeune femme en lui caressant les cheveux tandis qu'il semblait la proie d'une terreur sans nom.
« C'était horrible, pire que la mort rouge. Milles fois pire. Ils ont voulu se retourner contre moi mais je me suis enfui, la laissant là, l'abandonnant entre leurs mains avides de sang. J'ai été si lâche !
« Tu as fais ce que tu devais faire. Tu as sauvé ta peau et c'est tout ce qui compte.
« Je n'aurais pas dû. J'aurais dû tenté de les arrêter car maintenant…
« Maintenant quoi ? interrogea Kate, anxieuse de connaître la réponse.
« Maintenant, répondit-il en la fixant droit dans les yeux. Il va les leur amener et le sang coulera à nouveau, abreuvant la terre assoiffée.
« Qui ?
« Locke. »
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Sahid s'éloignait vers les cavernes dissimulées tandis que les autres survivants ne savaient que faire. Sun et Jin échangèrent un regard où chacun interrogeait l'autre mais aucun ne donnait de réponse. Finalement, elle attrapa la main de son époux et l'amena vers la trappe où ils descendirent à la suite de Jack. Voyant cela, Michael s'apprêtait à suivre ces personnes qu'il avait commencé à considérer comme ce qui se rapprocher à des amis mais il sentit la main de Walt l'empêchait de faire une pas de plus. Fronçant les sourcils, il se retourna vers lui et l'interrogea du regard. Il aurait pensé que le petit garçon aurait voulu suivre les conseils de Locke qu'il admirait mais Walt lui fit signe non de la tête et l'emmena vers les cavernes. Claire se mordilla la lèvre inférieure, ne sachant que faire.
« Qu'est-ce que tu décides ? lui demanda Charlie en s'approchant d'elle.
« Je ne sais pas. Je n'arrive pas à me décider. Qu'est-ce que tu fais, toi ?
« Je te suis.
« Ca ne m'est pas d'une grande utilité, plaisanta-t-elle avant de penser : mais ça fait très plaisir.
« La question est de savoir en qui tu as le plus confiance : Sahid ou Locke ?
« Toi. » fut sa réponse presque automatique.
L'ancien junkie souria, agréablement surpris de cet aveu, tandis que la jeune mère rougissait en baissant les yeux.
« Alors, dans ce cas, je pense que ça nous ferait du bien d'être dans un endroit avec des murs et un toit pour de vrai. » proposa l'anglais.
Claire releva ses yeux bleus sur lui et acquiesça de la tête, le suivant vers la trappe. Enfin le dernier survivant à faire son choix, Hurley, après moult hésitations, se décida à suivre les traces de Charlie mais se figea en voyant un graffiti inscrit à côté de la trappe sur le métal. Il se pencha et lut l'inscription en la suivant du doigt.
« 4.5.15.16.23.42…Oh, non les mecs, y a pas moyen que je rentre là-dedans ! »
Il s'éloigna au pas de course de cet endroit qu'il considérait maudit et transporta ses kilos derrière Sahid et les autres, leur hurlant de l'attendre.
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Kate, Sawyer et Thia étaient réunis autour du feu de camps qu'ils avaient pu raviver un tant soit peu et discutaient tranquillement de la situation tandis que Nikolaï se reposait à l'intérieur.
« Qu'est ce qu'on fait ? demanda la fugitive.
« Il faudrait prévenir les autres qui sont parti avec lui qu'ils risquent de se faire massacrer…proposa Sawyer. Enfin, quand je dis les autres, c'est pas les Autres mais les nôtres d'autres…Quelqu'un m'a compris ?
« Il faut que quelqu'un veille sur Nikolaï, on ne peut pas le laisser seul et il ne peut pas venir avec nous. Constata Thia, sans prêter la moindre attention à ce que l'arnaqueur venait de dire.
« Et qui reste ? C'est votre ami, ce serai à vous de rester…
« Le problème est que je suis un tantinet plus douée pour le combat que vous et qu'il risque d'y avoir de la bagarre. »
Sawyer qui se contentait d'écouter la conversation plutôt que d'intervenir sursauta quand les deux jeunes femmes se tournèrent vers lui, d'un air entendu.
« Pas question que je reste ici ! protesta-t-il. Moi, j'y vais.
« C'est quoi ton intérêt ? Tu n'en as aucun à les sauver, puisque personne ne t'aime.
« Oh, miss la prisonnière, votre côté de popularité n'est pas vraiment à la hausse non plus ! Et ne parlons pas de la mercenaire, là, fit-il en la pointant du pouce.
« J'y vais pas pour eux, répliqua-t-elle de son fort accent russe. Si je peux trouver Janus en cours de route, ça m'arrangerait.
« Oh, hé, un massacreur professionnel à la fois. D'abord les autres Autres et après le tien ! De toute façon, je ne sais pas pourquoi je discute, il faut que quelqu'un avec des rudiments médicaux restent avec lui et ce n'est pas mon cas ! »
Les deux femmes soupirèrent en s'avouant vaincu et ce fut au tour de Thia de s'offusquer quand les regards convergèrent vers elle :
« Excusez moi de l'expression mais je suis plus douée pour retirer les vies que pour les sauver…
« C'est de famille ?
« T'as tout compris, Ken !
« Kate, il ne reste que toi…
« Hors de question, je n'ai aucun connaissance dans…
« Oh, je t'en prie. C'est bien toi qui a soigné le Doc le lendemain du crash ? C'est pas toi non plus qui a fait accoucher Claire ? Alors ne viens pas me dire que tu peux pas veiller sur un grabataire ! »
Il reçut un violent coup de poing sur l'épaule de la part de la mercenaire et se la malaxa en marmonnant sur un ton de reproche :
« Même pas mal. »
Les yeux de Kate allèrent de la scandinave à Sawyer, restèrent fixé un long moment dessus, puis finalement s'avoua vaincu.
« D'accord je reste. Vous partez quand ?
« Tout de suite. Affirma Thia en se levant et en rangeant ses armes.
« Tout de suite ? s'inquiéta Sawyer. Il va faire nuit et il y des trucs qui rôdent dans la jungle…
« Genre sanglier qui t'en veut personnellement ? plaisanta la fugitive.
« Entre autre, répliqua-t-il, mais également ours blancs, monstre invisible, un tueur sanguinaire et d'autres tueurs sanguinaires…
« Justement, commenta Thia, tu crois sincèrement qu'ils vont attendre qu'il fasse jour pour aller les tuer ou pour marcher en forêt, je ne crois pas alors bouge tes fesses !
« J'aime quand tu te montres aussi douce ! plaisanta le jeune homme en la suivant vers la lisière mais il fut arrêté par un appel de Kate.
« Sawyer ? Fais gaffe !
« Ouais, pareil pour toi ! »
La fugitive les observa disparaître dans la masse ombre de la jungle, les engloutissant, une douleur aigue perçant son cœur, semblant être de l'inquiétude.
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La quasi-totalité des survivants du crash avait décidé d'élire domicile dans la vaste pièce aux murs froids et austères mais tellement rassurant. Locke s'occupait en découpant une pomme avec un couteau qu'il mangeait avec un plaisir qui semblait presque atteindre l'extase. Jack s'occupait des menues blessures des uns et des autres comme à son habitude tandis que Jin et Sun se reposaient, allongés dans les bras l'un de l'autre.
« Tu crois qu'on a fait le bon choix ? chuchota anxieusement Claire à Charlie tandis qu'elle nourrissait Aaron.
« Bien sûr pourquoi tu le demandes ? On a un toit, des murs, un médecin et un chasseur. Tout est parfait parce qu'en plus on est ensemble et c'est le plus important. »
La jeune femme lui prodigua un sourire lumineux et s'apprêtait à dire quelque chose quand un coup retentit sur la surface métallique. Ce faible bruit n'avait éveillé l'intérêt de peu de personne mais les coups suivants finirent d'intriguer le reste des occupants de l'installation.
« Qu'est ce que c'est ? » demanda Jack en se levant, bientôt suivi par tous les autres, ne remarquant pas que le sourire de Locke s'était encore plus élargi.
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Sahid n'arrivait pas à dormir. Il pensait à tous ceux que l'île avait pris et particulièrement à Shannon. Les premiers temps, il s'était demandé comment il pourrait continuer à respirer sans elle mais le temps guérit de toutes les blessures. Mais ce n'était pas ça qui le tenait éveillé, non, c'était l'atroce pressentiment que rien n'allait fonctionner comme c'était prévu. Il sentait au fond de lui qu'une ombre menaçante allait bientôt s'abattre sur eux. Il s'était réfugié seul dans une caverne avec une dizaine d'autres survivants qui avaient décidé de le suivre et s'étaient réparties dans les nombreuses cavernes accueillantes. N'arrivant pas à dormir, il s'avança vers l'entrée de sa caverne et observa le paysage tranquille qui s'étendait sous ses yeux, le silence apportant une sorte de perfection à cet instant. Le silence ? Soudain, cela le choqua, il n'avait jamais entendu la jungle aussi silencieuse auparavant surtout durant la nuit où elle regorgeait d'activités. Scrutant l'obscurité, il remarqua une étincelle dans le noir et parvint à en déceler l'origine. Il se figea en apercevant une dizaine de silhouettes se diriger vers la trappe où étaient regroupés la plupart des survivants du crash. L'incendie se propagea peu à peu à la forêt d'eucalyptus qui s'embrasa éclairant d'une lueur lugubre le paysage ambiant, jusque là idyllique. Sans plus réfléchir, il fit un pas en avant pour aller les aider et éviter plus de morts mais son geste fut suspendu par une lame froide se pressant sur sa gorge, faisant couler un mince filet de sang. Il leva les yeux vers son agresseur et découvrit un homme au crâne rasé et à la peau tannée. Un sourire ironique se dessina sur ses lèvres charnus tandis qu'il lui conseilla d'une voix chaude et menaçante :
« A votre place, je ne ferai pas un geste de plus ! »
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Niark ! Niark ! Je suis vache de couper là, einh ? Qui va mourir ? Qui va survivre ? Y aura-t-il des survivants ou l'auteur finira-t-elle son histoire en massacrant tout le monde ? Telle est la question mais la suite au prochain numéro ! A la semaine prochaine !
