RAR :
The Werewolf : Merci pour ta review, elle m'a faite extrêmement plaisir ! Mmmmh, des épisodes de Lost en image et son, le rêve ! Effectivement, on doit être relié psychiquement avec le même esprit tordu…Mais c'est bien les séparations de groupe, ça permet de développer les relations entre individus à l'abri des autres. Je te laisse deviner lesquels :…Kate et Nikolaï…non, je plaisante ! (soupir de soulagement de Nikolaï) Bah, oui, quand je suis vraiment passionnée par un truc, c'est dingue ce que ça avance vite : je met moins d'un après-midi pour écrire un chapitre alors que pour ce qui est de mes fiches de TD, il me faut une bonne semaine (donc 5 jours pour décider à m'y mettre) Promis, pour ton retour, tu auras d'autres chapitres, en tout cas au moins un ! Je sais pas encore ce que je vais faire subir à ce traître de Locke mais je le saurais plus tard quand j'écrirais le dernier chapitre mais ça risque de pas être joli-joli. Pour ce qui est de Thia, c'est pas toi mais moi qui explique mal et je joue beaucoup trop sur l'ambiguité. En fait, elle était une mercenaire rangée auprès d'un charmant jeune homme bien sous tout rapport et qui l'avait demandé en mariage mais ce charmant individu était en fait un grossier personnage qui la trompait avec une autre. Ivan, son ex, voulant la récupérer, a prévenu Janus de ce qui se passait et ce bon vieux Janus, toujours prêt à filer un coups de main, s'est empressé de massacrer l'opportun et sa puffe. De plus, la confusion peut être ajouté avec toujours ce Janus qui l'appelle toujours 'femme de mauvaise vie' pour être polie mais c'est affectif et de dépit également. D'accord, ce serait mieux mon trésor mais je le vois mal employer ce terme :). Quant à ce qui est de croiser Sawyer, eh pourquoi pas ? Après tout dans la série, tout le monde se croise dans leur passé…Non, je ne vais pas tuer Sahid, il est trop précieux pour le moment…mais mon but ultime est de tous les massacrer:). Je confirme ceux dans la trappe sont très très mal barrés ! Je ne donne pas chère de leur peau et j'ignore même si il y aura des survivants…enfin si 3 mais chut ! Mais oui c'est tout à fait ça la solution : King Kong versus Godzilla, round 2 (bah oui, il y a bien dû y avoir un round 1 au cinoche…) Enfin, il va me falloir de temps pour y aboutir et surtout le faire crédible aux lecteurs mais il faut garder espoir ! On y arrivera :). Mwahah, Thia et Sawyer seul dans une forêt (hormis les sangliers en voulant au monsieur, les ours blanc égarés et autres monstres invisibles), c'est parti ! j'espère que tu aimeras ce chapitre !
Chapitre 15 : Aidez nous
La nuit les enveloppait d'un manteau de velours tandis que Sawyer et Thia traversaient la densité angoissante de la jungle. Le jeune homme sursautait au moindre bruit transperçant le silence quasi-religieux nocturne. Vivre pendant des semaines sur une île mystérieuse où un monstre invisible réduisait en charpie les pilotes d'avion et des sangliers lui en voulant personnellement, ça rendait un peu paranoïaque…Alors si on rajoutait une balade en forêt à la recherche de meurtriers avec une personne à qui il ne confierait même pas une bouteille d'eau, ça ne faisait qu'empirer les choses. Un oiseau sortant des fourrés de façon soudaine sur sa droite le fit hurler de peur et il se prit les pieds dans une racine qui dépassait du sol, le faisant chuter dans une magnifique mare de boue. Thia, ayant entendu un 'boum' caractéristique suivi d'une bordée de jurons, revint sur ses pas et tenta de réprimer un sourire en observant l'abominable homme de boue.
« C'est pas vraiment le bon moment pour prendre un bain de boue, mon cher.
« Ah ! Ah ! Très drôle. Aide moi plutôt. Grogna-t-il en tentant de s'en dépêtrer mais glissant de plus en plus.
« Ouais, c'est ça…Pour que tu me tire dessus et que je tombe aussi dedans.
« Non, j'arrive pas à sortir. Je ne plaisante pas ! s'énerva-t-il pour de bon.
« Oh, ce que tu peux être puéril. »
Alors qu'elle consentit enfin à l'aider à se sortir de la mare de boue, elle fut elle-même prête à tomber dedans et, en colère, repoussa brusquement la main qu'il lui tendait pour s'en sortir.
« Ca ne me fait pas rire, Sawyer ! On a autre chose à faire que d'avoir un combat dans la boue. Il y a des personnes en danger là-bas.
« Je ne ris pas non plus, Thia ! Je m'enfonce ! »
La scandinave fronça les sourcils en découvrant qu'il ne lui mentait pas et qu'il était désormais enfoncé jusqu'aux genoux.
« Dermo…murmura-t-elle en s'éloignant le plus possible du bord. (Merde…)
« Je t'adore aussi chérie ! plaisanta-t-il en continuant à s'enfoncer. Mais c'est pas la peine de me fuir ! »
La jeune femme revint avec une énorme branche solide qu'elle posa à terre et qu'elle dirigea vers lui.
« Attrape-la ! l'invectiva-t-elle.
« Merci, j'aurais pas deviné… »
S'accrochant à ce bout de bois, comme si c'était une bouée de sauvetage, il tenta de se dépêtrer de l'emprise mortelle du sable mouvant tandis qu'elle tirait de toute ses forces vers elle, grimaçant sous l'effort. Finalement, il parvint à s'en sortir et s'effondra sur la terre ferme aux côtés de la jeune femme, haletant comme après un marathon.
« Il faudra penser à perdre des kilos. Déclara la jeune femme en observant le ciel étoilé.
« Un simple 'excuse moi de ne pas t'avoir cru que tu étais en train de mourir' aurait suffi, trésor. » répliqua-t-il, en lui souriant.
Thia se tourna son visage exténué par l'effort vers lui et ne put empêcher un sourire s'échapper de ses lèvres.
« En tout cas c'est rassurant de savoir que tu gardes toujours le bon mot quand t'es sur le point de mourir….
« Qu'y veux-tu ? Always the king, baby ! » répliqua-t-il en écrasant son accent Texan.
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Les gens enfermés dans la cachette métallique s'éveillèrent en crachant leur poumons, réveillés par les coups portés sur la paroi et la fumée âcre qui les prenait dans la gorge. Jack s'avança parmi eux et se dirigea vers l'entrée mais celle-ci était fermée et il n'avait pas la force de l'ouvrir comme si quelque chose bloquait le dessus. Jin et Sun se rapprochèrent de lui et le coréen lui prêta main forte, sans succès. Il recula alors et tenta d'aider sa femme qui s'effondrait prise par une quinte de toux. Le médecin s'approcha d'eux et déchira un morceau de sa chemise qu'il imbiba d'eau.
« Mettez ça sur votre nez et respirez à travers. » leur ordonna-t-il en joignant le geste à la parole.
Les vagissements de Aaron résonnaient et couvraient les hurlements désespérés des occupants du bunker, courant en tout sens pour tenter de trouver une échappatoire à cette mort programmée. Claire jeta un regard affolé à Charlie qui tentait de la réconforter en passant la main sur son dos.
« Qu'est ce qu'il se passe ?
« J'en sais rien, répondit-il, visiblement inquiet.
« Il nous a dit que c'était sûr. Ils ne nous auraient jamais trouvée, n'est ce pas ? N'est ce pas, Charlie ? »
Mais l'ancien junkie ne lui répondit pas, préoccupé par Jack qui tentait une nouvelle fois d'ouvrir la trappe. Apparemment, il n'y parvenait toujours pas, ses mains moites glissant sur la poignée d'acier et suffoquant dans l'air embrasé. Cependant, il ne s'avouait pas vaincu et persévérait en donnant de violents coups contre la paroi dans l'espoir de la voir s'ouvrir sous sa persévérance. Quand elle s'ouvrit d'un mouvement brusque sur l'extérieur, il resta figé tandis que l'air frais de la nuit se mêlait à l'embrassement de la forêt d'eucalyptus. Il resta bouche bée en découvrant une silhouette noire se tenant devant lui et lui bloquant la sortie. Il ne bougea pas non plus quand il distingua de la fumée sortir d'un canon juste devant son front. Il se contenta de tomber en arrière dans un vol plané, les survivants du vol oceanic 815 s'éloignant de lui et poussant des hurlements de terreur absolue, un mince filet de sang s'écoulant de la plaie par laquelle la balle était entré dans son cerveau. Tandis que les yeux du médecin devenaient vides et inexpressifs, une dizaine de leurs agresseurs pénétrèrent à l'intérieur, armes au poing et commencèrent à tous les massacrer dans une orgie de sang et de feu.
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Kate somnolait malgré l'angoisse lancinante du départ de Sawyer dans la jungle en pleine nuit et de la trahison supposée de Locke. Elle rêvait qu'elle était au milieu d'un étrange endroit, comme un cube de métal froid et inhospitalier. Des murmures se faisaient entendre tandis que des rires d'enfants résonnaient et s'entrechoquaient sur les parois glaciales. Un sifflement retentit à ses oreilles quand soudain elle se retrouva entourée de personnes agonisantes dans les flammes et que des individus sales et à l'expression neutre l'observaient.
« Aidez nous… »
Elle se réveilla en sursaut, couverte de sueur et hurlante. Tremblante, elle tentait de reprendre sa respiration et de calmer les battements effrénés de son cœur qui battait la chamade. Entendant des murmures et des cris d'angoisse émaner de sa gauche, elle se dirigea d'un pas chancelant vers Nikolaï, endormi mais faisant visiblement un mauvais rêve. Elle resta un moment à l'observer s'agiter, tentant de comprendre les murmures incompréhensibles qui émanaient de lui, puis, finalement, elle mouilla un chiffon qu'elle passa sur le front brûlant de fièvre du russe. Elle fronça les sourcils et soupira, en lui prodiguant des paroles rassurantes. Son état ne s'améliorait pas et empirait même. Alors que quand ils l'avaient découvert, il était prêt de se porter comme un charme, désormais, il était à l'article de la mort sans qu'aucune explication logique n'apparaissait.
« Jack, où es-tu ? On a besoin de toi ici… » murmura-t-elle en portant son regard sur le carré de ciel étoilé que découpait l'entrée de la grotte.
Baissant les yeux, elle sursauta en voyant la silhouette d'un petit garçon l'observer silencieusement et s'approcha de lui en fixant ses yeux bleus et ses cheveux blonds. L'enfant remuait les lèvres mais aucun son n'en sortait.
« Qu'est-ce que tu dis ? Qui es-tu ? »
Se penchant, elle parvint à comprendre enfin ce qu'il lui disait dans un murmure, comme si il s'était agi d'un secret.
« Aidez nous. »
Une explosion retentit dans les oreilles de la jeune femme et elle eut un sursaut et un choc en découvrant une vingtaine d'enfants qui l'observaient et répétaient ces mêmes mots. Ils avaient tous un air familier, elle avait l'impression de les avoir côtoyés pendant longtemps mais ne saurait dire d'où lui venait ce pressentiment. Un nouveau gémissement de Nikolaï avant qu'il ne sombre à nouveau dans un sommeil calme et paisible lui fit tourner la tête, mais quand elle reposa les yeux sur les enfants, ils avaient tous disparu.
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Hurley ronflait depuis trois bonnes heures déjà sur sa paillasse quand il passa une main devant sa figure, comme pour éloigner un insecte gênant qui lui tournerait autour.
« Non, maman, encore 5 minutes. Grogna-t-il en mettant sa veste sur sa tête pour pouvoir encore profiter de quelques instants de sommeil. Qui a allumé la lumière ? »
Il ouvrit les yeux, exaspéré, et se rendit compte qu'il n'était pas dans sa chambre d'adolescent mais dans une caverne sur une île perdue en plein milieu de l'océan. Il soupira en se frottant les yeux pendant cinq bonnes minutes.
« C'est pas possible. Il fait déjà jour ? »
Finalement, il se leva en s'étirant pour approcher de l'entrée, prêt à commencer une nouvelle journée qui commençait sous la canicule en raison de la chaleur extérieure qui commençait à pénétrer dans l'obscurité fraîche de la grotte. Il se figea cependant en découvrant la vaste plaine en feu, ne se répandant heureusement pas à la jungle grâce à la rivière. Il remarqua, touche humoristique dans cette catastrophe, que la lisière de la forêt était remplie d'animaux qui observait le feu rongeait la vallée, comme si il s'était agi du dernier spectacle à la mort. Réagissant finalement, il se mit à courir à tout vitesse en direction de la caverne de Sahid, pour prendre ses directives. Pour la seconde fois de la nuit, il se figea en découvrant son ami, menacé par un grand type baraqué.
« Tiens, fit ce dernier, je te déconseille aussi de faire un pas de plus.
« Hurley, fiche le camp ! » l'intima l'irakien mais le millionnaire refusa de bouger, pétrifié de terreur par le virage infernal que prenait la situation.
Le tueur en série jeta un coup d'œil par-dessus les épaules larges de Hurley et fit une petite moue dubitative. Allant à l'encontre de son instinct qui lui commandait de ne pas tourner le dos à cet individu, le jeune homme tourna son regard vers la cachette où s'étaient réfugiés Jack et les autres d'où il voyait des silhouettes sombres se disperser dans l'éclat lumineux des flammes rongeant les eucalyptus.
« C'est bon, vous pouvez y aller maintenant ! déclara le scandinave en relâchant un peu l'étreinte exercé sur Sahid.
« Vous ne nous tuez pas ? déglutit péniblement Hurley.
« Non, ma prochaine victime doit être une femme et vous ne ressemblez pas vraiment au sexe faible. Allez sauver vos amis, même si j'ai peur qu'il ne soit trop tard. »
En prononçant ces derniers mots, Janus disparut dans les ténèbres de la nuit et les deux rescapés du crash ne se firent pas priés pour courir vers leurs amis en danger.
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Sawyer et Thia avaient repris la marche mais pas vraiment silencieusement puisque le jeune homme ne cessait de débiter des âneries.
« Pourquoi on ne demande jamais du pain dans un resto chinois ?
« J'en sais rien mais je sens que je vais bientôt le savoir…répliqua la mercenaire en avançant.
« Parce que le riz c'est pas facile à saucer…
« J'ai pas très bien compris, c'est normal ?
« Ouais, t'es russe. Parce qu'on a déjà des baguettes.
« Ah, ah, ah, fit-elle pas vraiment convaincue.
« Et enfin, parce que même si t'en demande, t'en auras pas ! »
La jeune femme s'arrêta et le regarda droit dans les yeux, perplexe, avant d'éclater d'un rire franc, auquel se joignit l'arnaqueur.
« Tu semble finalement humaine après tout ! Je crois que je t'apprécie de plus en plus, Thia je-sais-pas-ton-nom-de-famille. Plaisanta-t-il, à moitié sérieux en raison du romantisme qui se dégageait d'une nuit étoilée dans une jungle hostile.
« C'est Kouznetski, Sawyer j'ai-jamais-su-ton-prénom.
« James, mon prénom, c'est James.
« James. Sawyer c'est ton vrai nom ? »
Un soupir fut la seule réponse qu'elle obtint et une douleur perça dans les yeux bleus du jeune homme qui reprit la route en prenant la tête. Fronçant les sourcils, il découvrit une lueur émaner devant lui, vers l'Ouest, et fit remarquer, intrigué :
« Le soleil se lève du mauvais côté.
« C'est pas le soleil. » constata la mercenaire tandis qu'une fumée âcre leur parvenait aux narines.
