RAR :

Charlita : Eh, une revenante ! Ton retour et ta review m'ont fait très plaisir et très contente de te retrouver ! Et voui, il suffit que tu t'absentes pour que je décide de massacrer tout le monde, enfin une grande partie…et n'est pas compris dans les victimes cette chère Kate toujours vivante (ça vaut également pour la saison 2, grrrrrr !)Ah, mais Sawyer, c'est l'empereur des rois, continuant à plaisanter alors qu'il est sur le point de mourir. C'est mon idole ! Charlie dans la nouvelle saison, j'ai envie de le frapper avec sa statue sur la tête. C'est pas un camé qui va venir donner des leçons de bébé à Claire, quand même, ils sont pas mariés à ce qu'on sait ! (soupir hélas) J'ai également un peu de mal à croire que j'ai tué Jack, je commence de plus en plus à l'apprécier. Je crois que je vais le ressusciter…quoi que avec une balle dans la tête, ça risque de pas être beau à voir. Mais c'est sa faute aussi : de un, il aurait dû obéir à Sahid et de deux, la curiosité est un vilain défaut…il aurait dû laissser Steve (ou Scott ?) ouvrir la trappe à sa place ! Oui, Kate est en train de complètement dérailler, en espérant qu'elle suive le même chemin que Shannon, genre se prendre une balle. Contente que la scène du trio infernal t'ait plu : heureusement que j'ai un Hurley sous la main pour désamorcer les situations, à défaut de Charlie…La suite ? La voilà ! J'espère qu'elle te plaira !

The Werewolf : Eh, une autre revenante ! Coucou, joyeux anniversaire ! (même si je suppose que c'était pas aujourd'hui…mais joyeux anniversaire quand même !) Génial comme ça tu vas pouvoir regarder les épisodes de Lost en toute quiétude et avec le son ! Bah, voui, j'ai tué Jack, et je m'en veux déjà assez, comme ça, me tue pas je t'en prie. Le resto chinois, c'est une blague carambar ! Elle m'a fait mourir de rire tant elle était stupide ! Sinon y a avait aussi : pourquoi on se laisserait pousser la barbe pendant trois jours ? Pour pouvoir caresser avec la joue un hérisson…Rien ne vaut carambar ! Sahid en danger ? Non, je vais arrêter les frais pour le moment. Pour ce qui est des survivants, tout juste Auguste ! Je ne peux pas quand même tuer tout le monde en une fois ! Non, je vais distiller, lol. Quoi que pour Jack, je vais peut être le ressusciter ou faire intervenir son fantôme, qui sait ? J'aime de plus en plus ce perso, bon peut être pas autant que Sawyer mais Charlie baisse dans mon estime, alors…Les assassins sont des vilains pas beau très laids et très sales mais on en sait pas plus parce qu'il faisait…noir et qu'ils étaient tout…noirs ! Noir sur noir, c'est pas tip-top ! Enfin, la fin approche…euh, je dis ça mais comme c'est parti là, ce sera pas avant 20 autres chapitres :).En tout cas voilà la suite, j'espère que tu apprécieras !

Chapitre 16 : Droit au paradis

Sahid entendait ses camarades courir derrière lui mais il les distança rapidement pour se rapprocher le plus vite possible de l'incendie vorace qui détruisait tout sous son joug. Avant même que les flammes ne se soient amoindries, il se précipita au milieu d'elles mais se rendit rapidement compte de sa bêtise, se retrouvant également au piège et ne pouvant ni faire machine arrière ni se rendre dans le bunker.

Hurley et Michael tentaient d'éteindre le feu en cherchant l'eau à la rivière mais ils n'avaient rien pour la contenir et seul un miracle pourrait venir à bout de ce monstre. Walt imita les autres survivants du crash et fixa le rideau de feu qui les séparaient de ceux avec qui ils avaient vécu des tragédies ces dernières semaines et qui hurlaient de douleur. Il leva les yeux vers le ciel étoilé et se mordit les lèvres, une colère sourde envahissant son être tandis que d'immenses et lourds nuages noirs se rassemblaient au-dessus d'eux. Soudain, un coup de tonnerre fit trembler le sol et un éclair vint frapper un arbre tout proche d'eux. Sezgin, un passager originaire du Kazakhstan, leva les yeux au ciel apeuré et hurla en tapant avec violence sur un tronc mort :

« Je suis Merküt ! Je suis Merküt !

« Qu'est ce que tu fous ? demanda Michael, médusé de son manège.

« Rien, une légende de mon pays. » répondit l'homme en gardant les yeux sur le ciel où commençaient à s'égrener des multiples gouttes de pluie.

Bientôt ce fut une pluie torrentielle qui s'abattit sur la clairière, amoindrissant les flammes. Walt sentit un regard inquiet posé sur lui et se tourna vers son père.

« Quoi ? s'informa-t-il de méchante humeur.

« Rien, rien. » répliqua Michael, visiblement effrayé par son fils mais tentant de le cacher.

Voyant le feu s'éteindre et les hurlements des passagers avec, Sahid courut vers la trappe dans laquelle il pénétra, se retenant de vomir en sentant l'odeur de chair brûlée et devant la vue des cadavres disséminés ici et là. Il s'arrêta un instant devant Jack et lui ferma les yeux, après avoir tenté de prendre son pouls. Il en fit de même sur quelques autres personnes mais toutes étaient mortes. Il se releva, la douleur dans le regard et hurla, dans l'immense salle :

« Est-ce qu'il y a quelqu'un de vivant ? »

Au bout de quelques secondes, il soupira, abandonnant tout espoir, quand un gémissement se fit entendre, perçant le silence lourd et horrible. L'irakien se précipita vers ce qui semblait être le corps de Charlie qui respirait toujours.

« Charlie ? Tu vas bien ?

« Claire ? » demanda le junkie, avant de s'évanouir.

Sahid releva la tête et appela les autres pour qu'il l'aide à sortir le jeune homme tandis qu'il cherchait après la jeune femme.

« Ca va aller, mec, on va te sortir de là. » rassura Hurley en soulevant l'anglais aidé par Michael.

Soudain, Sahid entendit les vagissements d'un enfant, rendant le contexte encore plus effrayant et se précipita vers leur source. Ils semblaient provenir d'une bouche d'aération où il distinguait la silhouette de Claire serrant convulsément l'enfant contre elle et sanglotant.

« Claire ? C'est Sahid. Calme toi. Tout va bien. » Lui dit-il doucement en ouvrant la grille.

Elle eut un mouvement brusque de recul quand la lumière l'atteignit, ses yeux affolés remuant en tout sens. Elle murmurait des propos incohérents d'une voix si rapide qu'on peinait à comprendre ce qu'elle racontait :

« Ils sont venus…Il était avec eux…Ils voulaient les enfants…Elle voulait me parler mais il n'a pas voulu…Ils étaient très en colère…Très en colère…

« Claire, calme toi. Chut, c'est terminé maintenant. Nous sommes là.

« Sahid ? »

Elle comprit enfin qui elle avait devant elle et se précipita dans ses bras, en éclatant en sanglot, le surprenant. Après le moment d'étonnement passé, il la prit dans ses bras et la berça en lui murmurant des paroles réconfortantes.

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Sawyer et Thia couraient dans la nuit, sautant par-dessus les troncs morts et les rochers, ne se souciant pas des écorchures à leurs bras que prodiguaient les branches des buissons qu'ils ne prenaient pas la peine d'écarter. Soudain, un bras se saisit de Thia en lui comprimant le coup, l'arrêtant d'une façon brusque et violente dans sa course effrénée tandis que le jeune homme continuait la sienne loin devant, sans se rendre compte qu'il était seul. Elle tenta de l'appeler mais seuls des gargouillis inintelligibles franchirent ses lèvres alors que ses yeux se révulsaient. Rapidement, elle sombra dans l'inconscience et son agresseur relâcha l'étreinte, la faisant tomber à ses pieds. Un inconnu sortit de l'ombre derrière lui et l'égorgea en lui murmurant dans le creux de l'oreille :

« Sombre imbécile ! Seul moi a le droit de la tuer. »

Il baissa les yeux vers le corps gisant de sa cousine, l'eau dégoulinant du ciel se mêlant à la larme qui s'écoulait de son œil droit, mais les releva quand il entendit des bruits de pas approcher. Sans demander son reste, il s'enfonça et disparut à nouveau dans la nuit qui l'engloutissait.

Sawyer avait chuté en avant quand son pied avait rencontré malencontreusement une racine dépassant du sol mais s'était rattrapé à temps. Il avait juste eu le temps de voir que plus personne ne se trouvait derrière lui. Il avait alors fait demi-tour avec la peur au ventre qui lui bouffait les entrailles comme jamais il n'avait ressenti depuis cette funeste nuit où son enfance avait pris fin prématurément. Son cœur manqua un battement quand il découvrit les deux corps sans vie enchevêtrés l'un sur l'autre. Sans plus réfléchir, il dégagea le cadavre volumineux de l'égorgé et se pencha sur celui de Thia, cherchant après un pouls, même faible. Poussant un petit gémissement de douleur et de peur, rien ne provenait de la jeune femme.

« Oh, elle va me buter mais tant pis ! se dit-il avant de commencer à lui faire du bouche à bouche et en la massant. Respire, bordel, Thia ! Me laisse pas ! »

Il continua son massage avec une rage qu'il avait du mal à contenir et il la provoqua pour qu'elle réagisse.

« Allez, debout ! Tu vas te relever ouais ? Ou bien t'es juste trop faible ? Trop lâche pour continuer à vivre ? Tu peux pas m'abandonner comme ça. J'ai besoin de… »

A cet instant précis, elle poussa une grande inspiration, revenant à la vie. Crachant ses poumons et du sang, elle se relaissa tomber en arrière, tentant de reprendre ses esprits. Cependant le jeune homme ne lui laissa pas le temps et la serra dans ses bras en embrassant ses cheveux, riant de bonheur.

« Te revoilà ! Me refait plus jamais ça.

« Promis, la prochain fois, je le ferais à Jack, réplique-t-elle en toussant. Qu'est ce qu'il s'est passé ?

« Bah, t'es morte !

« Rien que ça ? Et qui je dois me remercier pour ça ?

« Bah, moi d'abord, pour t'avoir sauver la vie. Et lui, pour te l'avoir retirer.

« C'est toi qui as fait ça ? demanda-t-elle en s'approchant à quatre pattes du macchabée.

« Non, je suis arrivé, il était déjà comme ça. »

La jeune femme se pencha dessus et entreprit de fouiller les vêtements sales de son agresseur mais ne trouva rien. Puis, elle observa la coupure caractéristique sur sa gorge et se mordilla la lèvre inférieure sous le regard intrigué de Sawyer.

« Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ?

« C'est la façon d'opérer de Janus.

« Et… ?

« Et il a changé son mode opératoire pour me sauver.

« Qu'est ce que ça nous apporte de savoir ça ?

« Rien. »

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Kate ouvrit les yeux péniblement quand le martèlement de la pluie résonna à ses oreilles. Se relevant, elle se frotta la tête, ébouriffant ses cheveux. Dehors, le soleil pointait le bout de son nez et elle décida d'aller faire chauffer de l'eau, après avoir jeté un regard sur l'état de Nikolaï paisiblement endormi. Elle frotta ses mains près du feu et observa les flammes rougeoyantes danser dans la brise matinale. Soudain, une voix douce la fit sursauter :

« Toujours aussi mélancolique ? »

Elle tourna la tête et découvrit Jack, la fixant avec tendresse, l'air plus épanoui que jamais.

« Quand es tu revenu ?

« Je ne suis jamais parti.

« Je veux dire aux cavernes. »

Le médecin éluda la question et observa le soleil se lever, par delà les arbres.

« Je n'avais jamais pris la peine de me rendre compte comme la vie est belle.

« Jack, tu me fais peur. Qu'est ce qu'il y a eu ?

« Rien, ne t'inquiète pas. Je ne me suis jamais senti aussi bien. Tu voudras bien me pardonner. Je ne voulais pas te faire souffrir.

« Je ne comprend rien à ce que tu racontes.

« Tu le sauras. Je dois y aller, excuse moi encore.

« Kate ? »

Elle se retourna vers Nikolaï qui était debout et l'observait au seuil de la caverne, de l'incompréhension dans le regard.

« Tu parles toute seule maintenant ? »

Elle ouvrit la bouche pour protester mais la referma en découvrant le vide glacial à ses côtés.

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« Qu'est ce qu'on fait ? demanda Sawyer à la jeune femme mais celle-ci resta muette. On continue ? Ou on s'arrête pour que tu reprennes des forces ?

« J'ai pas besoin de reprendre des forces. Répliqua celle-ci.

« Oh allez ! Tu es morte. »

Elle lui décocha un regard mauvais et il se hâta de préciser :

« Bon, d'accord quelques secondes mais tu es quand même morte. C'était comment au juste ? La lumière au bout du couloir ?

« J'en sais rien. Vide. J'ai pas vraiment droit au paradis…Il faut y aller. »

En disant cela, elle se leva mais elle était trop faible et donc, chuta, rattrapée à temps par Sawyer qui l'accueillit dans ses bras. Il la fit se rasseoir et se coucher, lui intimant de se reposer :

« Allez, superwoman. Ne t'inquiète pas je vais veiller sur toi et pour eux, fit-il en faisant un geste vers l'endroit où ils avaient aperçu des flammes, il est trop tard. »

Malgré son désaccord, dès qu'elle eut posé la tête, Thia s'endormit instantanément et Sawyer la recouvrit d'une couverture, avec toute la douceur dont il pouvait faire preuve pour éviter de la réveiller. L'observant en se mordillant la lèvre, il toucha sa bouche avec ses doigts, tandis qu'un sourire se dessinait sur son visage :

« Eh ! Elle m'a pas tué ! »

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La dizaine de survivants s'affairait autour de Charlie et Claire mais Sahid paraissait soucieux et faisait les cents pas dans la clairière. Hurley, qui devenait nerveux à le regarder faire, s'en inquiéta :

« Qu'est ce qu'il se passe, mec ?

« J'ai l'impression qu'ils vont revenir. Que leur soif n'a pas été assouvie…

« Mais on peut pas partir : y a Charlie dans le coma, Claire en état de choc et les autres à enterrer.

« Ils sont trop nombreux pour les enterrer.

« Quoi ? Tu déconnes ? Tu veux en faire quoi ? Des cures dents ? »

L'oriental jeta un regard significatif à Hurley qui dénia de la tête avec véhémence :

« Non, non, non. Hors de question : je refuse de brûler Jack et les autres, ce sont nos amis ! »

Sahid, après un moment de réflexion s'avoua vaincu et entreprit d'aller creuser des trous individuels. Pendant ce temps, Walt discutait avec Sezgin :

« Pourquoi tu criais 'Je suis Mercure' tout à l'heure ?

« Merküt, c'était un légendaire guerrier de mon pays qui n'avait peur que d'une chose : mourir foudroyé. Alors, pour l'éviter, il décida d'affronter le chameau d'orage, responsable des éclairs quand il tombait à terre. Le combat fut rude mais il convint d'un arrangement avec : il l'épargnerait pendant les orages. Mais pour pouvoir le reconnaître de là haut, il devait crier que c'était Merküt et ainsi il ne se faisait pas foudroyer. Depuis, ce jour, tous les hommes n'ont jamais manqué pendant les orages de s'écrier 'je suis Merküt !' Ainsi, le foudre ne les tue point…

« Un conseil, lui déclara le petit garçon, la prochaine fois contente toi de crier 'je suis Walt', c'est plus facile à prononcer. »

Le Kazakh l'observa un instant, se demandant s'il plaisantait ou pas mais les yeux de l'enfant semblaient très sûr d'eux tandis qu'il observait les restes fumants de l'arbre foudroyé.

Claire se trouvait près de Charlie et lui tenait la main, priant pour qu'il reprenne vite conscience. Les conversations s'amenuisèrent et se turent soudainement tandis que sur l'horizon du soleil levant, des silhouettes inconnues se découpaient et approchaient.