RAR :
The Werewolf : Merci pour tes reviews, elles m'ont faites énormément plaisir ! Ah, oui, là tu peux quand même pas accuser l'ordinateur qui sort de chez le réparateur quand même ! Donc, si j'ai bien compris, je ne dois jamais terminer l'histoire si je tiens à la vie…gloups. Bon, ben, je vais essayer de retarder l'échéance de ma mort ! Et voui, je suis le genre de personnes (on devient de plus en plus rares) à être pliées devant des blagues pas drôles mais j'ai lu quelque part qu'il fallait rire au moins 5 minutes par jour, enfin si tu peux évite d'affilée, j'ai testé et c'est pas géniale pour respirer et après t'as des courbatures ! Le bêtiser m'a trop fait rire, je me le suis repassé trois, quatre fois d'affilée mais je crois que j'ai pas vu la sawyer's song :(. Alors pour Matthew Fox, ok pour lost et pour haunted mais la vie à 5 franchement ! Enfin, heureusement qu'il joue dedans pour rattraper le reste. Ca y est j'ai envie de le voir dedans, c'est malin, tiens ! Tu m'étonnes : entre dominic et josh, y a pas photo, je prend le hobbit…euh, non, je veux dire mon hobby (et un jeu de mot pourrite, un !) Qu'est ce que c'est que cet épisode compromettant, je suis pas au courant. Ah, non ça va pas se passer comme ça ! Il peut aller avec tout le monde (claire , sun, ana , même rose mais pas, surtout pas kate, yeurk, yeurk.) Sawyer en médecin de l'île, ça risque d'être amusant, surtout si il laisse mourir tout le monde pour se faire des réserves de médoc rien que pour lui ! T'aimes bien le kazakh ? Tant mieux, parce qu'étant donné que j'ai tué pas mal de monde, faut trouver d'autres passagers et comme j'avais retrouvé un vieux livre sur les animaux fantastiques avec le balourd de Merküt dedans (au passage merci, le bouquin, je sais désormais l'origine des arbres qui tombent et des sangliers pas sympa envers un certain beau jeune homme blond…) La suite, bah, là voilà ! En, espérant qu'elle continue à te plaire !
La ptitepuce : Merci de ta review, elle m'a fait très plaisir ! Contente que ça t'ai plu et bluffé ! Bah voui, Jack a perdu à 'pouf-pouf-pique-nique-douille-c'est également de t'avoir surprise. Tu n'aimes pas Jack ? Non, comment peut-on ne pas aimer ce grand gringalet qui veut être le super chef mais se plaint que tout le monde se repose sur lui et qu'il pleure dès que y a truc qui lui plaît pas ? Bah, moi, je l'aime bien quand même, malgré tout. En fait j'aime tout le monde sauf kate et ethan evidémment. Locke en gros méchant pas beau qui se laisse influencer par des gens sales et mal fringués, non mais vraiment. Sahid a toujours raison, le dicton est bien connu, m'enfin. Merci pour tes compliments, ils me vont droit au cœur ! J'espère que la suite continuera à te plaire !
Charlita : Merci de ta review, un réel plaisir ! Ouais, ça va, j'ai décidé d'épargner la petite famille : je ne me résolvais pas à les tuer…pour le moment ! Là, j'ai tué Jack, Sun et Jin d'un coup, alors ça m'a déjà fichu un sale coup, donc je vais arrêter les frais pour un moment. Et puis leur couple en devenir est trop adorable pour les couper en route. J'avoue que je vais garder Kate vivante pour mieux la faire souffrir, niark, niark ! Apprendre la mort de Jack, perdre Sawyer, se trouver des ennemis, elle va s'en prendre pour son grade ! La mort serait encore trop douce pour elle ! Dans la saison 1, j'avais du mal à la supporter mais ça pouvait encore un tant soit peu passer. Par contre la saison 2 me conforte dans mon idée que c'est une véritable garce ! Sawyer, Jack, Sawyer, Jack…Eh réveille toi, pas touche à Sawyer ni à Jack. Tu commences à apprécier Jack ? Moi je l'adore de plus en plus (bon sauf quand il pleure, même si c'est 90 du temps, m'enfin bon.). Mais c'est surtout que je deviens obnubilée par le couple qu'il pourrait former avec Ana, je commence à le préférer à celui de Charlie et Claire (faut dire que le junkie est vraiment horripilant cette saison, m'enfin). Contente que tu ais aimé la légende de 'Mercure' : je l'ai trouvé dans un vieux livre sur les animaux fantastiques où j'ai découvert que la véritable cause du mystère de l'île n'est autre que le boongurunguru ! (enfin, c'est évident qui ne le connaît pas, lol). Et voui, Hurley le seul qui porte la poisse mais se préoccupe de la mémoire de ses amis. Enfin, Sahid, ça se fait pas de brûler les gens ! Voilà, la suite, j'espère qu'elle te plaira !
Chapitre 17 : Plus personne ici n'aime l'avion
Kate se précipita vers Nikolaï pour l'aider à se soutenir quand elle le vit chanceler mais il la repoussa d'un geste brusque.
« A qui tu parlais ?
« Jack mais il n'est plus là. »
Le russe observa les fourrés tout proches d'un air suspicieux et soupira :
« Il est chié ! Il aurait pu venir m'examiner au lieu de te conter fleurette. »
La jeune femme eut un sourire forcé et força l'homme à rentrer à l'intérieur mais il refusa :
« Non, j'en ais assez d'être allongé à l'intérieur. Je commence à devenir claustro ! Et puis je vais bien. »
Il se dégagea d'elle et observa les yeux dans le vague un point précis de la forêt qu'il pouvait deviner dans la végétation dense. Il se mordilla l'intérieur des joues en réfléchissant tandis que la fugitive se rapprochait de lui, intriguée de ses manigances.
« Qu'est ce que tu cherches ?
« La rédemption, comme vous tous. Répliqua-t-il sans détourner le regard de ce point inconnu. Locke…avant de devenir barge m'a parlé d'une trappe qu'il lui fallait ouvrir.
« Une trappe ? Quelle trappe ?
« Là-bas, indiqua-t-il en pointant son doigt vers le centre de la forêt. Il a essayé de l'ouvrir avec celui qui est mort, il m'a dit son nom mais j'ai pas écouté…
« Boone.
« Ouais, c'est ça. Ils ont tout essayé mais ça n'a pas marché.
« Et vous voulez l'ouvrir ? Pourquoi ?
« Pourquoi pas ? Je suis curieux de nature et quand on me dit qu'il y a une trappe métallique au milieu d'une forêt fermée de l'intérieur, ça l'attise plus que ne la réfrène.
« Mais si ils n'y sont pas parvenus, comment pensez vous y arriver ?
« Eux, ils n'avaient pas ça. Répondit-il en tapotant le long de sa jambe où se dessinaient des barrettes solides de plastique. Tout bon mercenaire se balade avec un petit tas d'explosif. On sait jamais ça peut être utile ! »
Le scandinave s'enfonça dans la forêt en boitant légèrement et la jeune femme brune après un moment d'hésitation lui emboîta le pas.
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Sahid et les autres rescapés se levèrent, ne pouvant détacher les yeux du groupe de personnes dont les silhouettes se détachaient sur l'horizon. Ils semblaient bien armés de gourdins et autres armes barbares, aussi Hurley échangea un regard avec l'oriental avant de déglutir et de se saisir d'une lourde branche d'arbre, futile moyen de défense étant donné la force titanesque qu'avait fait preuve Ethan. Ses camarades en firent de même quand leurs ennemis se rapprochèrent d'eux. Au moment où il les jugea assez proches, Sahid tira un coup de feu en l'air, les faisant se figer et leur hurla :
« Qui êtes vous ? »
Les nouveaux arrivants s'arrêtèrent et pendant un certain moment, les deux groupes se fixèrent sans mot dire. La tension était palpable et le silence pesant. Les survivants du crash étaient persuadés qu'ils étaient sur le point de mourir, que les autres allaient tous les anéantir jusqu'au dernier d'entre eux. Personne ne parlait, les autres ne semblant pas disposés à répondre à la question de l'irakien. Soudain Hurley péta, et tous ses camarades se mirent à glousser, y compris Sahid. C'était un pet si fort, si long et si inattendu et déplacé qu'il ne pouvait que permettre de crever l'abcès et la tension des rescapés. L'irakien se reprit tout de même, persuadé que les autres allaient profiter de l'occasion pour les réduire en bouillie mais rien ne se passa et il découvrit que leurs assaillants avaient du mal à contenir leur rire.
« Désolé, s'excusa le millionnaire fautif, c'est quand je suis nerveux, je ne peux pas m'en empêcher ! »
Alors qu'il prononçait ces phrases, un cri masculin où perçaient le soulagement et la joie déchira le silence pesant :
« Rose ! Mon Dieu, tu es en vie ! »
Un homme à la cinquantaine bien prononcée se rua vers la femme noire sous les regards circonspects de ses camarades et malgré l'ordre aboyé par celle qui semblait être le chef :
« Bernard ! Reviens ! »
Mais c'était trop tard, il avait fondu dans les bras de son épouse qu'il serrait frénétiquement contre lui, pleurant et murmurant des paroles d'amour éternel. Le pas franchi, les nouveaux arrivants s'approchèrent alors des rescapés du vol 815. Sahid se retrouva face à la jeune femme hispanique qui avait ordonné au vieil homme de revenir. Ils s'observèrent un instant, tentant de savoir qui ils étaient. Finalement, l'irakien engagea la conversation :
« Vous avez aussi survécu au crash ?
« Ouais, on a atterri dans l'eau. Du coup, pas mal de gens sont morts…
« Combien ont survécu ? l'interrogea-t-il.
« Nous étions 23 survivants. »
Il leva un sourcil envers les 4 autres personnes qui faisaient connaissance avec les rescapés du nez de l'appareil.
« J'ai dit 'étions', rappela-t-elle. Et vous ?
« Nous étions 42…'j'ai dit étions'. » répliqua-t-il avant qu'elle ait eu le temps de lever un sourcil interrogateur.
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Thia se réveilla en sursaut en sentant la douce chaleur du soleil inonder sa joue. Sawyer se reposant le dos contre un arbre, juste à côté de la jeune femme, hurla également et se rapprocha d'elle.
« Quoi ? Qu'est ce qu'il se passe ?
« Quelle heure il est ?
« Je sais pas à vue de nez on est en plein après-midi. Pourquoi ?
« Pourquoi tu m'as laissé dormir aussi longtemps ? grogna-t-elle en se levant.
« Bah, peut être pour pouvoir dormir également…Tu avais besoin de reprendre des forces et puis tu es si mignonne quand tu dors ! »
Elle lui jeta un regard noir en rassemblant ses affaires et en camouflant les traces de leur présence.
« Les autres, ils ont besoin de nous et tu me laisse dormir une demi-journée entière !
« Mais qu'est ce que t'en a à faire d'eux ? s'énerva-t-il pour de bon. Même moi qui les connais, je me fous complètement de ce qu'ils deviennent ! Le plus important pour moi est que tu ailles bien. »
Il se figea et se rendit compte de l'étendue de ses paroles au moment même où il les prononçait.
« C'est très noble de ta part mais j'ai un mauvais pressentiment. Il faut filer le plus vite possible d'ici.
« Tu veux dire de cet endroit ou de l'île ?
« Les deux. »
Elle s'enfonça dans les sous-bois pour reprendre le chemin qu'ils avaient emprunté la veille tandis que Sawyer resta un long moment planté là, à réfléchir. Au bout d'une minute ou deux, il se mit en marche et la suivit en marmonnant pour lui-même :
« Le problème, c'est qu'on ne sera plus seuls… »
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Charlie ouvrit péniblement les yeux et sourit devant Claire qui l'observait, anxieuse. En le voyant retrouver conscience, la jeune femme poussa un soupir de soulagement et lui prodigua un sourire en lui caressant les cheveux.
« Je suis au paradis ?
« Non, lui répondit-elle.
« Tant mieux : comme ça ce n'est pas un véritable ange que j'ai devant moi. »
La mère célibataire fit une petite moue touchée avant de l'embrasser tendrement sur le front.
« Merci.
« De quoi ?
« De m'avoir sauver la vie ! Tu ne te rappelles pas ? Tu m'as ouvert la bouche d'aération et m'a intimé de me planquer dedans dès que ça a commencé. J'ai eu si peur pour toi. Je culpabilisais de te laisser avec eux…
« Tu n'as pas à te sentir responsable. C'est à cause de moi. Je n'aurais jamais dû choisir la trappe…
« Tu as fait ce qu'il te semblait juste pour le moment. »
Ils se turent et se contentèrent de s'observer pendant un moment jusqu'à ce qu'une ombre vienne se projeter sur le junkie toujours alité. Obnubilé par sa belle, il ne s'en inquiéta pas outre mesure jusqu'à ce que finalement ses yeux tombent sur une femme blonde qui l'auscultait méticuleusement. Il hurla et la dégagea d'un coup de pied pour éviter qu'elle le touche.
« Qui êtes vous ? Que voulez vous ? Claire, va te planquer ! Je te défends.
« Du calme Charlie. Eclata de rire l'australienne. Elle est avec nous.
« Je suis Libby, se présenta-t-elle. Je suis psychologue de clinique. Ne vous inquiétez pas. Je ne fais que vérifier vos blessures.
« Oh, pardon. »
Il lui fit un sourire contrit et lui présenta à nouveau sa jambe pour qu'elle puisse l'examiner en toute quiétude. A quelques pas de eux, Sahid continuait à enterrer les corps de ses camarades morts sous ses yeux. Un certain Mr Eko l'aidait dans sa tâche mais il n'était pas très causant…Celle qui semblait avoir été le chef des rescapés de la queue de l'appareil s'approcha et engagea la conversation sur un ton plus cordial qu'auparavant.
« Ce sont les autres qui vous ont attaqués alors ?
« Ouais.
« Ils les ont tous tués ?s'étonna-t-elle.
« Non, ils les ont invités à boire le thé. Bien sûr qu'ils les ont tous massacrés !
« Tout le monde est là ?
« De quoi parlez vous ?
« Ils en ont enlevés chez nous, intervint Eko dont la voix retentissait pour la première fois. Des enfants et d'autres. Ils avaient une liste.
« Vous aviez un traître ?
« Il faisait parti des leurs. C'était également votre cas ?
« Non, ils étaient avec nous au début. Enfin, je crois.
« Les traîtres sont les pires. Constata la jeune femme. Plus acharné à vous tuer. »
Ils méditèrent un moment ces paroles et chacun retourna à ses occupations. Ana-Lucia observa les corps couverts de couverture et ses yeux se perdirent dans le vague. Enfin, elle trouva le courage de demander :
« J'aimerais savoir…»
Sahid leva des yeux interrogateurs sur elle tandis qu'elle décortiquait du bout de la chaussure une racine qui sortait de terre.
« Est-ce qu'un certain Jack a survécu ? Il avait le siège 23B si ma mémoire est bonne…
« Oui, il a survécu…au crash.
« Oh, génial. S'enthousiasma-t-elle. Il est resté là-bas ?
« Non…c'est lui qui a insisté pour entrer dans le bunker. »
Elle parut choquée un moment tandis que des larmes inondaient déjà ses yeux mais elle se détourna de l'irakien qui l'observait, ému plus qu'il ne voulait l'admettre. Elle garda le regard figé vers le tas de cadavres accumulé par là et réprima ses larmes, les forçant à revenir de là où elle venait.
« Vous vous connaissiez ?
« Non, pas vraiment. Répondit-elle en refusant obstinément de se tourner vers lui. Je l'ai rencontré au bar de l'aéroport juste avant. On devait se retrouver en vol pour boire un verre. J'aime pas l'avion…
« Je crois que plus personne ici n'aime l'avion. »
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Thia menait la marche à tambour battant à travers la jungle tandis que le soleil commençait à décliner mais elle ralentit peu à peu l'allure en jetant des coups d'œil alentours. Le jeune homme la rattrapa et lui demanda le sourire aux lèvres :
« Tu t'es perdue peut être ?
« Non. On est momentanément égaré.
« Ouais, en langage courant, ça donne que t'es paumée, mémé ! »
La jeune femme lui lança un regard noir et lui fit signe de passer devant, un sourire hypocrite sur les lèvres :
« A toi l'honneur !
« Ouais, c'est juste pour pouvoir mater mes fesses d'acier, répliqua-t-il en passant devant elle.
« Mon Dieu ! Je suis démasquée ! Il a su lire dans mes intentions les plus profondes ! » ironisa-t-elle.
Le jeune homme lui lança un sourire brillant comme pour vanter le dentifrice qui vous rend les dents les plus blanches et Thia secoua la tête de désespoir en emboîtant son pas. Tandis qu'ils s'approchaient paisiblement vers ce qui semblait être le bon chemin, il s'écroula la tête en avant en poussant des jurons. La mercenaire s'approcha au plus vite de lui et toucha le haut de son crâne qui commençait à saigner abondamment.
« Rappelle moi pourquoi on s'est engagé dans cette expédition ?
« Pour venir en aide aux autres. Répondit-elle en mouillant un linge pour le lui appliquer.
« Non, je demandais ça parce que j'ai l'impression que ce serait plutôt l'inverse avec toutes les crasses qu'on s'est coltiné !
« Imagine que eux, c'est peut être pire. » répondit-elle en se rendant vers l'endroit d'où il avait chuter.
Elle fronça les sourcils en découvrant une caisse à moitié recouverte par la végétation et à moitié enterrée. Elle parvint à l'ouvrir en utilisant un canif qu'elle traînait toujours et échangea un regard intrigué avec Sawyer qui déclara :
« Pour une surprise… »
