RAR :
The Werewolf : Merci pour tes reviews (je fais en même temps pour 'goodbye my lover'), elles me font à chaque fois extrêmement plaisir ! Pour James, la première fois que j'ai entendu 'goodbye' j'ai détesté et maintenant, elle me fait pleurer comme une madeleine, surtout que dès le début, j'imaginais le départ du radeau et l'adieu entre Sawyer et Claire (bah oui dans mon esprit dérangé James Blunt Clawyer !) Pour l'écriture, uhm, oui effectivement du côté de Lost, j'arrête pas mais pour mes autres fics, c'est le désert le plus complet (se cache sous terre). Et ça risque pas de s'arranger parce que j'ai deux autres fic en préparation mais j'attends la fin de la saison 2 et de finir 'la mort rouge' avant. Et puis mes chapitres sont tout petits ! Pas contre un clawyer ? Intéressant…Moi, étant donné que c'est mes deux perso favoris, je ne les vois que finir ensemble : tant pis pour Kate (niark !niark !) et pour Charlie (il a Marie la vierge :)). Pour 'la mort rouge', non, non, rassure toi, c'est pas que toi : Kate et Nikolaï s'entendent bien ! Enfin qui ne s'entendrait pas avec ce mec un peu (beaucoup) décalé ! Je crois qu'on va fondé l'assoc' des CSTF (Cerveaux Sans Tête Fixe), lol, avec des manuels d'explications pour les novices du décalage boite crânienne-matière grise… :). Pour le bonhomme de neige, en fait c'est à chaque fois qu'on pose une énigme, j'imagine le mec trouver la bonne réponse au pif (ça me fait rire, je sais, un rien me fait rire) et qui sait, peut être que la vraie réponse c'est 'pardon monsieur, moi pas parler votre langue', lol. J'avoue pour le coups des 'parfait', j'ai pas pu résister, faut pas me frapper…Pour ce qui est de sauver sa bien-aimée, ce serait plutôt se saouler avec :). Joyeux Noël !
Chapitre 20 : Il paraît que t'es dans les ennuis ?
« Ok, on se calme, fit Nikolaï en levant les mains. On vous veut aucun mal. On voulait juste savoir ce qu'il y avait ici et maintenant qu'on a vu, c'est joli comme tout mais on doit repartir vivre dans nos cavernes sans le moindre confort…Oh, vous avez une cuisine équipée !
« Ne bouge pas !
« Ok, ok, pas de problème, mon pote. » répliqua le russe.
Mais au lieu de revenir se poster aux côtés de Kate, il donna un violent coup au coude de l'inconnu et s'empara de son arme, le faisant tomber et la retournant contre lui.
« Bon maintenant fini, de rigoler, tu vas nous dire ce qu'il se passe ici ! déclara le mercenaire, d'un ton qui ne laissait plus présager aucun plaisanterie.
« Qui êtes vous ?
« Des personnes peu recommandables, et toi ?
« Desmond, je suis Desmond.
« Et, qu'est ce que tu fous sur cette île enfermé dans un bunker, Desmond ?
« Je… »
Au moment même où il allait répondre, un signal sonore se fit entendre et l'affola. Il se leva d'un bond, se précipitant sur un ordinateur où il tapa une série de chiffres puis le compte à rebours s'arrêta. Kate et Nikolaï qui l'avaient suivi l'observèrent agir, ne comprenant rien à ce qu'il se passait :
« Qu'est ce que tu fais ? demanda le scandinave, le fusil toujours braqué sur lui.
« Je ne fais que sauver le monde. »
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Sahid menait le restant des survivants du vol Oceanic vers l'endroit qui lui semblait le plus sûr. Il marchait en tête avec Ana, à ses côtés, observant méticuleusement les environs en silence.
« Vous étiez flic avant non ? lui demanda l'oriental. Ca se voit à votre façon de regarder autour de vous.
« Je suis toujours flic, précisa-t-elle. Dès qu'on se sera sorti de ce merdier, je reprendrai mes fonctions.
« Vous êtes une vraie flic ? Rassurez moi.
« Pourquoi vous connaissez des faux flics ?
« J'en connais des russes, plaisanta-t-il mais elle ne sembla pas comprendre. On a récupéré des naufragés de l'autre côté de l'île.
« Vous êtes sûr qu'ils ne font pas parti des autres ?
« Oui, mais je peux vous jurer qu'ils sont bien plus coriaces.
« La fille qui est restée là-bas et le mec qui est reparti avec elle ?
« La fille ouais, mais pas Sawyer. Il ne restait qu'elle et…
« Et ?
« Et leur prisonnier. Je suis contente que vous ne l'ayez pas croisé.
« Des merc' ? Je les déteste.
« Bienvenue au club. »
Ils échangèrent un regard et un sourire avant de reporter leur attention sur la marche. A l'arrière, Eko qui refermait la marche, jeta un regard interrogateur sur Cindy qui s'était arrêtée et, appuyée contre un arbre, retirait sa chaussure. Elle lui fit un geste pour lui dire de continuer :
« C'est bon, je vous rejoins dans deux secondes : le temps de retirer ce fichu caillou de ma chaussure. »
Le nigérian acquiesça de la tête et, après avoir jeté un regard aux alentours pour vérifier que tout était calme, reprit la marche. Cependant, au bout de quelques secondes, il sentit que quelque chose clochait. Il se retourna pour découvrir que l'hôtesse de l'air avait disparu et s'arrêta en l'appelant :
« Cindy ? »
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Thia inspectait les diverses cavernes pour tenter de découvrir où se planquait son cousin mais elles étaient si nombreuses qu'il lui faudrait certainement des années pour toutes les explorer. Elle choisit la plus difficile d'accès et s'enfonça dans les ténèbres dont la lumière de sa lampe torche transpercer.
« Ok, se fit-elle à elle-même, si j'étais un tueur psychopathe sanguinaire ne souhaitant que tuer sa cousine, où est-ce que je me planquerai ? »
Elle entendit un craquement derrière elle et se retourna brusquement pour découvrir que la caverne était déserte, hormis elle. Soupirant, elle voulut reprendre sa marche mais en faisant demi-tour, son pied gauche ne rencontra que le vide et elle chuta dans un profond précipice, parvenant à se retenir au bord du gouffre. Hurlante, elle pensait sa fin proche jusqu'à ce qu'une voix ironique familière transperce le silence pesant :
« Alors, il paraît que t'es dans les ennuis ? »
Apparut alors à la faveur de la lumière électrique Sawyer, reposant dans une attitude désinvolte contre la paroi de la grotte. Elle ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire et, tentant de remonter par elle-même, elle ironisa :
« Et tu es venue me sauver ? »
Le sourire aux lèvres, il s'approcha d'elle et lui tendit la main :
« Ce serait le bon jour… »
Elle acquiesça de la tête et accepta son aide pour qu'il l'aide à retrouver un sol sous ses pieds. Il l'attira vers lui et la mercenaire tomba sur lui, leurs bouches à quelques millimètres l'une de l'autre. Après quelques secondes de tension, ses yeux assombris retrouvèrent une étincelle pétillante et il lui murmura :
« Toujours là pour vous servir.
« Je me demandais combien de temps, ça allait te prendre…répliqua-t-elle en se relevant d'un bond.
« Combien de temps pour quoi ? demanda-t-il en l'imitant.
« Pour revenir, répondit-elle en se dirigeant vers la sortie. Vous ne pouvez pas vous passez de moi, James Sawyer.
« J'aimerais bien voir ça. »s'indigna-t-il en la suivant.
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« Comment ça, Bruce Willis ? interrogea Nikolaï, le fusil braqué sur cet inconnu.
« Toutes les 108 minutes, je dois taper un code sur cet ordinateur : 4, 8, 15, 16, 23, 42. Vous avez bien enregistré : 4, 8, 15, 16, 23, 42.
« Et pourquoi on devrez enregistré ?
« Pourquoi vous faites ça ? Comment êtes vous arrivé ici ? » intervint Kate.
Desmond reporta son attention sur elle, comme si il venait à peine de remarquer qu'elle était là, et voulut sortir de la pièce mais le mercenaire l'en empêcha en lui rappelant qu'il avait l'arme :
« Je ne ferais pas ça si j'étais vous. Répondez à sa question.
« Il y a 3 ans, mon navire s'est échoué ici. Kelvin est alors arrivé et m'a ramené dans cet endroit. Quand on a pénétré à l'intérieur, l'alarme avait été déclenché et il a tapé ce code. Comme par magie, elle s'est arrêtée et le compte à rebours s'est remis en marche. On a alors fait ça, chacun notre tour, mais il est mort. Alors je l'ai fait seul, jusqu'à ce que vous arriviez.
« Mais pourquoi faut-il appuyer dessus toutes les 108 minutes ? demanda la jeune femme.
« Ce n'était pas ce qui était prévu au départ, mais l'incident l'a provoqué.
« Quel incident ?
« Et qu'est ce qu'il se passe si ça arrive à zéro ?
« Si ça arrive à zéro, on ne sera plus là pour en discuter…répliqua-t-il en les poussant de son passage. Si vous ne me croyez pas, regardez la vidéo : sur l'étagère de la librairie, derrière 'Le tour d'écrou'. »
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« Cindy ? »
Ana, Eko et les autres cherchaient après leur camarade depuis une bonne demi-heure sans trouver la moindre trace de la jeune femme.
« A ton avis, elle est partie où ? demanda Claire à Charlie.
« Je sais pas. Peut être qu'elle en a eu marre de nous.
« Arrête de plaisanter.
« Mais je ne plaisante pas. Elle s'est sans doute senti gênée de m'avoir dénoncer.
« Dénoncer pourquoi ?
« D'avoir pris deux plateaux repas au lieu d'un, improvisa-t-il, ne souhaitant pas revenir sur ses problèmes de drogue.
« Comment as-tu pu faire ça ?
« Mais c'était pour toi, je te l'assure !
« Tu ne savais même pas que j'existais !
« Alors là, je démens formellement. Je t'ai tout de suite remarqué. T'étais facilement repérable avec ton gros…s'arrêta-t-il soudain en se rendant compte de ce qu'il était en train de dire.
« Mon gros quoi ?
« Bébé. Ton gros bébé dans le ventre et je me suis dit mon Dieu, ce qu'elle est mince pour une fille sur le point d'accoucher !
« Bien tenté mais raté. » lui répliqua-t-elle en lui pinçant le surplus de graisse sur ses hanches.
A l'opposé d'eux, Eko et Ana parlaient à voix basse, soucieux :
« A ton avis, elle ne serait pas juste partie quand même ?
« C'est eux. Ca ne peut être qu'eux. Il nous faut repartir au plus tôt. La nuit tombe. »
Un cri de douleur les interpella et ils accoururent près de Libby qui se tenait la cheville.
« Ca va ? demanda Hurley.
« Oui, je me suis faite piquée par une ronce, c'est tout.
« Tu peux marcher ? demanda Ana puis la voyant acquiescer, ajouta : Bien alors, on repart.
« Attendez, intervint Sahid. On ne cherche plus votre amie ?
« C'est trop tard, maintenant, pour elle. »
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« Ca va la séance de cinéma vous a plu ? demanda Desmond en faisant irruption dans le salon préparant un sac.
« Alors comme ça, cette île serait un terrain d'expérimentation ? interrogea lentement le mercenaire.
« C'est ce que j'ai cru comprendre.
« Vous ne vous êtes pas dit que vous faire taper ce code toutes les 108 minutes en faisait partie ? Pour voir jusqu'à quand vous continuerez à le faire ?
« Peut être, répondit-il, mais j'ai pas envie de tenter le coup. Et vous ? »
Kate et Nikolaï échangèrent un regard, gênés, se rendant compte qu'ils avaient aussi peur des conséquences qu'impliquerait le fait de ne pas taper le code.
« C'est bien ce que je pensais. J'ai fait ma part du boulot. N'oubliez jamais : 4, 8, 15, 16, 23, 42. Vous avez bien retenu ? Parfait. » leur dit-il avant de s'éloigner.
Ils échangèrent un regard intrigué et le suivirent pour savoir ce qu'il allait faire. Ils le retrouvèrent en train de tourner avec difficulté ce qui ressemblait à un sas puis ils se retrouvèrent à l'air libre. Il prit une grande inspiration, sentant enfin l'air frais et les rayons du soleil sur son visage.
« Où vous allez ? l'interrogea la jeune femme, intriguée.
« Aussi loin que puissent me mener mes jambes.
« Pourquoi ?
« Chacun son tour, répondit-il, énigmatique. Je vous conseille de retourner à l'intérieur : l'alarme va à nouveau se mettre en marche. »
Ces derniers mots dits, il commença à courir et s'enfonça dans la jungle qui l'engloutit et le fit disparaître à leur vue.
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Ils s'étaient réfugiés dans une des cavernes et observaient la nuit prendre la jungle, chacun pensif et se demandant ce qu'il faisait là. Finalement, décidant qu'elle était trop jeune pour agir comme un petit couple de retraités s'ennuyant dans leur maison de campagne, Thia fouilla dans son sac et en sortit, victorieuse, l'une des bouteilles d'alcool récupérées dans la jungle.
« Carpe diem ! » lança-t-elle à Sawyer qui l'observait.
Le jeune homme eut un sourire éclatant, creusant deux fossettes charmantes dans ses joues et s'ouvrit également une bouteille en trinquant à l'île. Au bout d'une demi-heure, ils étaient déjà bien imbibés, ou du moins semblait l'être, quand l'arnaqueur lança la proposition qui allait changer le cours de leur destinée :
« Ca te dirai de jouer un jeu ?
« Sawyer, gémit-elle, je crois qu'on est trop vieux, et surtout que deux, pour s'amuser au jeu de la bouteille…
« C'était pas à celui-là que je pensais, répliqua-t-il, les yeux malicieux. Mais si tu y tiens…
« Non, non, non, non ! s'empressa-t-elle de répondre. C'est quoi ton jeu ?
« Je n'ai jamais…
« Ca sert à quoi de proposer un jeu auquel t'as jamais joué !
« Non, il s'appelle comme ça. Tu dis un truc que t'aurais jamais fait, et si tu l'as fait, tu bois, sinon, tu ne bois pas !
« C'est-à-dire ? interrogea-t-elle, se demandant où il voulait en venir.
« Attends. Par exemple…je n'ai jamais porté de petite culotte rose. »
Elle l'observa la fixer, s'attendant à ce qu'elle avale une gorgée :
« Et là, t'es sensée boire.
« J'ai la tête de quelqu'un qui porte des petites culottes roses ?
« Jamais ? s'étonna-t-il avant de poursuivre sous le regard noir de la jeune femme. Bon, c'était peut être un mauvais exemple.
« Je confirme. A mon tour : je n'ai jamais tué quelqu'un, proposa-t-elle avant de boire cul sec le reste de la bouteille.
« T'as pas plus gai ? répliqua Sawyer en s'enfilant une gorgée d'alcool. Je n'ai jamais été à l'école. »
La mercenaire lança un regard, gêné en biais, et ouvrit une autre bouteille :
« Oh, c'est tristounet…fit le jeune homme.
« Je suppose que dans école, tu n'inclus pas celle de la rue ? Je n'ai jamais…chanté de Céline Dion. »
Elle le fixa du regard sans sourciller ou toucher à son alcool tandis qu'il soupira et s'enfila une rasade, sous les yeux étonnés et indignés de la russe :
« T'as pas honte !
« J'étais bourré ! tenta-t-il de se justifier.
« C'est pas une raison ! Par curiosité malsaine, c'était laquelle ?
« Martone, grommela-t-il.
« Quoi ? J'ai pas très bien compris.
« My heart will go on, voilà t'es contente ! claqua-t-il en prenant une nouvelle gorgée.
« Oooouuuhhh, double rasade !
« Oh, ça va, miss perfection ! Toi c'est quoi le pire que t'ai fait bourré ? Tu as frappé le barman en le prenant pour un martien ou un petit strip-tease peut être ?
« Jépcêtre, marmonna-t-elle.
« Quoi ? J'ai pas très bien entendu ?
« J'ai pissé par la fenêtre ! lui hurla-t-elle.
« Oh, oh, oh, éclata-t-il de rire. Comment t'as fait ton compte ?
« Peu importe, on s'éloigne du sujet. C'est à ton tour.
« D'accord : j'ai jamais pissé par la fenêtre. A la tienne ! »
Si un regard pouvait tuer, il serait mort sur place mais il se contenta de boire une gorgée en même temps qu'elle. Thia reporta son regard sur le ciel étoilé que découpait l'entrée de la caverne, sentant la baisse de moral que l'abus d'alcool impliquait toujours, et dit, mélancoliquement, avant de boire une longue rasade :
« Je n'ai jamais aimé quelqu'un. »
Reportant son attention sur Sawyer n'ayant pas touché à sa bouteille, elle mit sa tête de côté et se voulut compatissante :
« Oh, c'est tristounet…
« Non, la coupa-t-il, les yeux perdus dans une profonde réflexion. Ta conjugaison n'est pas bonne.
« Quoi ? demanda-t-elle, avant de comprendre de quoi il parlait. Oh, dommage qu'elle ne soit pas là pour l'entendre.
« Elle est juste devant moi. » répliqua-t-il en posant sa bouteille et en s'emparant de ses lèvres.
