RAR :

Jylly Brandebouc : tout d'abord merci de tes reviews, elles m'ont fait extrêmement plaisir ! (j'en profite pour te remercier de celle de 'Goodbye my lover' : merci de tes compliments et je suis vraiment contente que cette petite histoire t'es plu !). Je suis heureuse que tu ais eu envie de lire ma fic (surtout que y pas mal de chapitres déjà !). En tout cas, je suis très contente qu'elle te plaise ! J''espère qu'il en sera de même pour ce chapitre !

The Werewolf : Merci pour ta review, je me répète mais je les adore ! Alors le CSTF est officiellement formé avec déjà 4 membres à son actif : The Werewolf ; Nepenthès ; Nikolaï Dzerjinski et Phoebe Bouffet, lol. Ah ah ah, je savoure déjà le moment où Kate va apprendre la mort du médecin de son cœur: niark, niark. Qui sait j'ai peut-être influencé les scénaristes avec la mort de Shannon (croule sous les fleurs autolancées), lol, non, je plaisante mais au moins là, Sayid et Ana ne vont pas s'entretorturer ! Tu as soulevé une remarque intéressante à propos de Cindy : elle fait peut être partie des Autres, elle aussi puisqu'elle connaissait le nom de tous, contrairement à Goodwin. Mais en fait, c'est juste que pour ma part, je vais tous les faire disparaître jusqu'à ce qu'on arrive au chiffre maudit 4, alors je commence déjà la moisson, lol. J'avais envie de me défouler sur la partie des 'j'ai jamais…' et Céline Dion semblait le parfait exemple du pire souvenir bourré de Sawyer : y a pas pire je crois comme mièvrerie. (quelle idée ! Moi pas aimer Céline ?). Le bisous entre Sawyer et Thia, ça fait déjà quelques semaines que je le peaufinais et je suis contente d'y être enfin arrivé ! Mais ça ne veut pas dire que c'est partie sur des roulettes eux deux !Je suis pas gentille einh ? J'espère que ce chapitre te plaira ! Bizoo.

RAR oneshots :

Dragonia : Je te remercie pour ta review, elle m'a fait très plaisir. Je suis vraiment contente qu'unefan de Skate ait apprécié ma petite histoire sur un couple que je trouve adorable mais qui à mon avis ne verra le jour que dans l'imaginaire des fans, hélas…Toujours est-il que merci pour tes compliments qui m'ont fait rougir !

TsunadeSama : Merci de tes reviews et de tes compliments, ils m'ont fait extrêmement plaisir et je n'en méritais pas tant ! J'aime les couples un peu particulier du genre Sawyer/Claire…enfin tout ceux qui n'impliquent pas Kate en fait, lol. Non mais dès que j'ai des perso favoris, dans mon esprit tordu, ils ne peuvent que finir ensemble et si c'est pas les scénaristes qui le font, c'est moi ! Sinon, je me raccroche à leurs couples qui me plaisent : Charlie/Claire ; Jack/Ana ; Sayid/Shannon et Sun/Jin. Contente que tu aimes les OS, au départ, j'étais sceptique mais depuis j'en suis accro ! J'adore les histoires qui finissent mal, je sais pas pourquoi mais c'est comme ça. Sans doute un truc de vie antérieur là-dessous mais je préfères quand tout va mal que les fins de contes de fées : c'est plus beau, je trouve. Enfin, ce n'est qu'un avis personnel. Pour la saison 2, rassure toi, moi aussi je suis restée à l'épisode 9 de Lost puisque les acteurs ont eu droit à des petites vacances et que ça ne reprendra que milieu janvier. J'espère que tu vas tenir le coup jusque là !

SawyerUchiwa : Merci de ta review, elle m'a fait très plaisir ! Merci également de tes compliments, c'est vraiment motivant et ça fait plaisir de voir que son travail est apprécié. Je suis contente que tu n'ais pas eu à regretter de lire 'Goodbye my lover' et je suis rassurée car il faut que j'avoue que je n'étais pas entièrement satisfaite de cette histoire mais je suis contente que ça va ! Pour la prochaine, j'essaierai de faire mieux encore !

Chapitre 21 : Je connais meilleur réveil que celui-là

Sawyer grogna dans son sommeil en entendant le pépiement aigu d'un oiseau heureux de vivre apparemment…Il remua pour se mettre sur le côté et ouvrit lentement les yeux pour découvrir un visage près du sien, perdu paisiblement dans des rêves inconnus. Il cligna des yeux pour s'habituer à la vision charmante qui s'offrait à lui et un sourire attendri s'épanouit sur ses lèvres tandis qu'il se rapprochait d'elle et refermait ses doigts sur la main de la jeune femme dans la sienne. Quelques minutes plus tard, c'est au tour de la jeune femme d'émerger lentement des limbes du sommeil brumeux post-beuverie. Ses prunelles émeraudes papillonnent tandis qu'elle pose le regard sur la main qui lui entoure la sienne avec protection et a un timide sourire en sentant la chaleur humaine qui se dégage de son partenaire. Elle referme ses yeux pour se rendormir dans ce cocon bienheureux avant de les rouvrir avec stupeur en sentant la bise matinale sur sa peau à découvert. Un haut le cœur lui saisit l'estomac tandis qu'un goût âcre se répand dans sa bouche. Elle se jette de côté pour expulser le liquide répulsif de ses entrailles et en évitant qu'il vienne atterrir sur le visage de Sawyer. Le bruit réveille le jeune homme qui se frotte la tête, décoiffant ses cheveux.

« Je connais meilleur réveil que ce bruit-là, marmonne-t-il en levant des yeux ensommeillés sur la jeune femme qui continue à vomir à côté. Je croyais que les russes tenaient mieux l'alcool que n'importe qui… »

La phrase qu'il ne fallait visiblement pas dire puisque la scandinave lui jeta un regard noir, après avoir passé la main sur sa bouche où du sang souillait son menton. En une fraction de seconde, elle était sur lui en train de la frapper de ses poings tandis que le malheureux jeune homme ne comprenait rien à ce qu'il arrivait.

« Tu as abusé de moi, salop ! lui hurlait-elle en continuant la lutte et fermant les yeux pour empêcher les larmes de dépit s'écouler. Tu as profité que j'étais saoule pour me mettre dans ton lit !

« Oh, hé ! La mégère, tu te calmes ! D'abord, j'étais aussi bourré que toi et ensuite j'appellerais pas ça un lit mais juste une couverture sur des graviers. » répliqua-t-il en grimaçant et se frottant le dos.

La jeune femme eut un nouveau hoquet et cracha ce qu'il restait de vodka dans son estomac. Elle sentit que Sawyer retenait ses cheveux pour l'aider et éviter qu'elle n'en retrouve dans ses longues mèches brunes, passant sa main sur son dos.

« Et puis, avoue que c'était pas si désagréable que ça… »

Thia se releva et plaqua sa main sur ses narines pour retrouver un peu de contenance avant de planter son regard vert dans celui azur du jeune homme et de le prévenir sur un ton calme :

« Ne t'approche plus jamais de moi. »

Le sang de Sawyer se figea au ton glacial qu'elle avait employé et il eut un petit pincement au cœur en se rendant compte qu'elle pensait vraiment qu'il avait abusé d'elle. Il n'était pas ce genre d'homme, ne l'avait-elle pas encore compris ? Bien qu'il était peiné de la tournure des évènements, sa fierté en prit un coup et dans un sursaut d'orgueil, il lui lança tandis qu'elle sortait à la lumière du jour :

« Tant mieux. J'en ai plus l'intention maintenant que j'ai eu ce que je voulais ! »

N'entendant pas de réponse, il resta pendant quelques secondes à observer la portion de ciel que l'entrée de la cave découpait avant de se saisir d'une roche et de la lancer d'un ton rageur sur les parois de la cave qui frémirent sous la violence du choc. A l'extérieur, Thia se tenait le dos contre la montagne, les lèvres serrées et le regard perdu, murmurant pour elle-même :

« Tant mieux comme ça tu ne me refileras pas tes putains de MST. Une, ça suffit déjà bien assez ! »

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Claire observait d'un air attendri Rose et Bernard marchant devant eux, se tenant par la main et s'encourageant mutuellement en se murmurant dans le creux de l'oreille ou en s'embrassant dans le creux du cou.

« Oh, c'est trop mignon, gémit-elle sans les quitter du regard.

« Quoi ? Qu'est ce qui est mignon ? Moi ? s'intéressa Charlie en marchant à ses côtés.

« Non, eux.

« Tu veux dire que je suis pas mignon ? se désenthousiasma-t-il.

« Ce n'est pas ce que je voulais dire, répondit-elle comme une mère subissant les contrariétés de son petit garçon. Ils sont toujours aussi amoureux à leur âge. Ils agissent comme si ils venaient de se rencontrer. Moi aussi, j'aimerai tellement vieillir en tenant la main de l'homme de ma vie.

« Bon, je sais pas si je suis l'homme de ta vie mais je peux toujours tenir ta main maintenant ? » proposa l'ancien junkie.

La mère célibataire reporta un œil mutin sur lui et un timide sourire s'étira sur ses lèvres en voyant la main tendue du rocker. Finalement, après un petit instant d'hésitation, elle plaqua sa main droite contre Aaron dans le porte bébé et se saisit de celle de Charlie.

A quelques pas d'eux, les rescapés de la queue de l'appareil discutaient à voix basse entre eux.

« Vous êtes sûres qu'ils ne sont pas avec eux ? demanda Libby à ses compagnons.

« Comment ça ? interrogea Ana avec brusquerie, comme à son habitude.

« Qui nous dit que ce ne sont pas eux qui ont tué leurs anciens camarades ?

« Ils seraient malades si ils étaient avec les autres, se contenta de répondre l'hispanique. Et puis, pour le moment, ceux qui leur paraissent les plus suspects ce serait plutôt nous, non ? »

La psychiatre acquiesça et ralentit l'allure pour ménager sa cheville qui lui faisait de plus en plus mal depuis qu'elle avait été piquée la veille. Se faisant, elle arriva aux côtés de Michael qui discutait, ou plutôt grondait, Walt.

« Ce n'est pas la meilleur façon, lui dit-elle avant de préciser en voyant son air surpris, d'éduquer un enfant. Surtout si il a un caractère trempé comme votre fils semble avoir…

« Michael, je suis Michael et vous vous êtes Cindy, c'est ça ?

« Libby, rectifia-t-elle. Le mieux que vous puissiez faire pour qu'il vous obéisse, c'est faire semblant que les bêtises qu'il fait ne comptent pas.

«Facile à dire. Vous avez des enfants pour les connaître comme ça ?

« Non, juste un diplôme de psychiatrie. »

Ils rirent tous les deux en ne détachant pas le regard l'un de l'autre tandis que Walt leur jeta un coup d'œil dégoûté.

« Votre camp est encore loin ? demanda Ana en s'approchant de Sahid.

« Encore 5 minutes et on se retrouve aux cavernes, répondit ce dernier.

« Et elles sont sûres ?

« Oh, pour ça, il y avait un des russes qui nous avait posé un champs de mines pour nous protéger. Il va falloir bien me suivre…

« Et il n'y a pas de risque à ce que ce russe ait révélé la présence de ces mines aux autres ? »

L'irakien s'arrêta un instant et planta son regard dans le sien, la faisant regretter de sa remarque.

« Aucun risque. Il est mort, déclara-t-il d'un ton glacial en reprenant le pas.

« Ok, murmura la jeune femme. Vaut mieux pas que je demande de quoi… »

Alors qu'ils s'approchaient du camps, un léger déclic caractéristique se fit entendre derrière eux, aussitôt suivi d'un « Oh, oh… »

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« Voilà, c'est fait ! On prend les mêmes et on recommence dans 108 minutes ! »lança joyeusement Nikolaï en appuyant sur entrée.

C'était le signal d'alarme qui l'avait tiré de son sommeil paisible sur sa banquette et il s'était dirigé en titubant vers l'ordinateur où il avait insérer les chiffres martelés par ce type bizarre qui avait disparu. Il se frotta les yeux pendant une bonne dizaine de minutes quand un gémissement inquiétant se fit entendre, se répercutant sur les murs d'acier alentours. Il ouvrit brusquement les paupières et vit des tâches vertes et rouges autour de lui pendant quelques secondes.

« Kate, c'est toi ? »

Aucune réponse ne se fit entendre et il se mordilla la lèvre inférieur en s'approchant de ce qui semblait être la source du bruit. Son cœur s'accéléra et il partit chercher son revolver dans la poche de son pantalon, traînant toujours sur une chaise de la cuisine. Lentement et avec d'infinis précautions, il le chargea et avança dans les dédales sombres du bunker. Il se figea en entendant des bruits de pas se diriger vers lui.

« On ne bouge plus ! » hurla-t-il à l'intrus en pointant son arme dessus.

Ledit inconnu se figea en sursautant et le fixa avec de grands yeux étonnés.

« Oh, excuse moi, Kate, s'excusa-t-il en l'observant à moitié nue, enroulée dans une serviette de bain.

« Non, ça fait rien. C'est de ma faute, je n'aurais pas dû…répliqua-t-elle en tirant sur sa serviette pour en cachant le plus possible tout en observant le russe, seulement vêtu d'un caleçon blanc.

« Prendre de douche ? » plaisanta-t-il.

Ils éclatèrent tous les deux d'un rire qui devint de plus en plus gêné en se rendant compte de leur tenue respective et de la situation.

« Euh…fit Nikolaï en se frottant la nuque. J'ai tapé le code et on devrait encore être tranquille pendant un peu moins de deux heures. Si tu veux, je peux te préparer un petit déjeuner.

« Oui, ça pourrait être sympa de manger de la vraie nourriture.

« Ouais, j'ai repéré une réserve par là où il y a assez pour tenir un an.

« Tant mieux, je vais faire un tour dedans et j'avais pensé après aller aux cavernes pour voir si les autres ne seraient pas revenus par hasard.

« Ouais, bonne idée ! Moi, je vais peut être aller suivre ton exemple. J'espère que tu m'as laissé un peu d'eau chaude…

« Un peu… » répliqua-t-elle, un sourire mutin sur le visage.

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Thia observait le piteux reflet que lui renvoyait le miroir clair de la rivière et donna un coup rageur en voyant sa mine de déterrée. Elle se figea quelques secondes en voyant un peu de sang venir rougir le liquide translucide. Pour combien de temps en avait-elle encore ? Un mois ? 15 jours ? 3 heures ? Elle penchait plutôt pour la dernière option et passer les derniers moments de sa courte existence avec un type prétentieux ne faisait pas parti de son programme…Non, la seule chose qu'elle voulait faire, c'était s'éloigner le plus possible de lui et elle voulait que son dernier acte sur Terre soit de planter un couteau dans la gorge de Janus. Elle se releva lentement, s'essuyant le visage et jeta un dernier coup d'œil vers la caverne où Sawyer se trouvait toujours, une lueur de tristesse dans ses prunelles émeraudes. Bien sûr, elle savait qu'il n'avait pas abusé d'elle, même si elle avait un souvenir flou de la soirée. Mais valait mieux qu'il la déteste, elle ne supporterait pas qu'il s'attache à elle autant qu'elle s'était attachée à lui sans se l'avouer. Elle n'avait plus ressenti ça depuis Gregori et avec ce qu'il s'était passé, elle en était venu à s'en haïr. Elle soupira une dernière fois et plaça un couteau dans sa poche arrière avant de s'enfoncer dans la jungle à la recherche de son bien-aimé cousin.

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« Oh, oh ! »

Hurley est figé dans sa position tandis que certains s'éloignent de lui comme s'il avait la peste et que d'autres se rapprochent pour lui venir en aide.

« Qu'est ce qu'il s'est passé ? demande Sahid en arrivant à ses côtés.

« Je crois que j'ai marché là où j'aurais pas dû marché…répond-t-il. Qu'est ce que tu fous mec ? »

Il s'adresse à Sezgin qui est à quatre pattes à terre, le nez sur la mine, en étudiant les contours.

« Ne t'inquiète pas, lui réplique ce dernier en observant le mécanisme. C'est un russe qui l'a fait…

« Et alors ?

« Et alors, je suis kazakh.

« Je ne vois toujours pas le rapport.

« Bon je vais te faire un dessin. »

Ce disant, Sezgin se met à dessiner un petit bonhomme ressemblant vaguement à un enfant qui se fait exploser par une bombe.

« Et c'est sensé me rassurer ?

« Là d'où je viens, il y a des mines soviétiques disséminées dans les champs où les gosses du village jouent. Alors des fois, on arrive les en sortir de là. On a la tactique pour ça, ça devrait te rassurer, ça. Monsieur Sahid, je vous demanderai de vous éloigner par mesure de sécurité.

« Et ta tactique, elle est imparable, n'est ce pas, mec ? demande Hurley, anxieux.

« Je t'ai dit qu'on les en sortait de là des fois, non ? répond le kazakh en insérant une tige métallique à l'intérieur de la mine artisanale.

« Ouais, c'est le 'des fois' qui me turlupine en fait.

« Là, ça devrait aller. Tu peux retirer ton pied ! »

Hurley jette un coup d'œil au kazakh toujours accroupi et observant de près si le mécanisme va ou non se mettre en marche. Il déglutit et retire lentement son pied de l'objet dangereux qui soudain implose, tuant sur le coup le milliardaire et Sezgin, explosant en milliers de petits morceaux dans un concert de cris d'horreurs et de douleurs.

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A l'instant même où Kate sortait de la réserve où elle s'était enfilé une ou deux plaques de chocolat avec délice et où Nikolaï émergeait de la douche, fraîchement habillé, une explosion se fit ressentir dans le bunker, produisant un tremblement et un bruit sourd. Ils échangèrent un regard intrigué et prirent la parole au même moment d'une même voix :

« Qu'est ce que s'était ?

« Une explosion.

« Ca, c'est du travail d'Andrej…

« A ton avis, c'est les autres qui reviennent ?

« Non, ils savent où sont les pièges. Ce serait plutôt Locke et ses nouveaux petits copains…réplique le mercenaire. Suis moi. On va les accueillir comme il se doit ! »

Intriguée, elle lui emboîte le pas et se retrouve dans une armurerie complète où il rassemble le matériel nécessaire pour déclencher une troisième guerre mondiale sous l'œil époustouflé de la fugitive.

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« Stupide ! Non, mais je vous jure, quelle demeurée ! » grogne Sawyer en récupérant ses affaires éparpillées un peu partout dans la grotte et enfilant son jean avec difficulté en raison de la rage qui emplit son être et l'empêche d'avoir deux pensées cohérentes.

Il jette un coup d'œil dehors et la voit s'enfoncer seul dans la jungle. Fronçant les sourcils, il hésite sur la marche à suivre : la suivre pour se faire insulter dès l'instant où elle l'aura repérer ou rester ici et courir le risque qu'elle se fasse tuer. Après mûres réflexions, il penche pour la seconde option. Si elle ne se souvenait absolument pas de ce qui s'était passé la veille, lui avait dans la brume de sa mémoire des flash qui lui revenait, la honte avec. Le pire n'était pas l'instant où il s'était mis à chanter du Barbra Streisand mais quand il s'était penché vers elle pour l'embrasser et les paroles mièvres qu'il avait prononcé juste avant. Il fit une grimace en y repensant et prit une goulée d'eau pour la recracher, comme s'il tentait de les retirer de sa bouche. D'accord, sur le moment il les avait pensé et peut-être encore un peu aujourd'hui, mais il n'avait pas à les dire. Plutôt mourir ! Au moment où cette pensée traversait son esprit, une déflagration se fit entendre au loin et il se précipita à l'entrée de la caverne en pensant immédiatement à Thia et au pire. Il pouvait apercevoir la fumée s'élevait de la jungle et le feu la prendre mais il fut stoppé dans son élan par une silhouette massive qui lui barrait le passage. Il leva le regard vers les yeux insondables de Janus et ne put esquisser un geste quand celui-ci leva le couteau pour le frapper avec le manche, le faisant tomber dans les pommes.