Auteur: TiaKin
Genre: M
Tiré de la série: One Piece
Disclaimer: Je ne gagne pas d'argent avec cette histoire, puisque la grande majorité des personnages ne m'ont pas comme créatrice (dommage).
Les italiques sont des pensées intérieures et les OoO sont un passage dans le temps (normal: temps plus long, gras: autre moment dans la journée). Les /OoO/ annoncent un retour vers le passé.
Réponses aux reviews:
Echizen D Luffy: Normal que ça avance. Et pour les persos de l'anime (je préfèrerais parler du manga, mais c'est pareil), il y en aura encore quelques uns qui feront une brève apparition, le temps d'un ou deux chapitres.
Kao: J'ai imaginé la mère de Sandy comme ça. Elle représente en fait la mère qui fait pression sur ses enfants sans jamais s'en rendre compte (le genre de mère qui fait ch... et que l'on aimerait pas avoir °rires°). Et pour sa conduite, mieux vaut la laisser comme ça, ça nous fait rire.
Angel: MEEEEE-EUH, POURQUOI ATTAQUER NAMI? °couine couine° Moi je l'aime bien °snurf° Pour mon adresse MSN, je fais une annonce en bas.
Le QG
Ça fait trois jours que nous sommes chez mes parents, et nous n'avons plus eu la possibilité de faire quoi que ce soit. À chaque fois, il a fallu que quelqu'un apparaisse de n'importe où, nous obligeant à rester distant. Et Luffy souffre de cette situation, je le vois. Il est toujours peiné, et il est toujours le premier de nous deux à vouloir quelque chose de l'autre.
Putain de zut, pourquoi faut-il que ce séjour soit aussi chiant!
Je ne peux continuer à me morfondre sur mon sort, mon téléphone portable se mettant à sonner frénétiquement sur ma table de nuit.
-Oui?
-Hello, lance la voix de brocoli en sauce. Comment se passent ses jours de congé?
-Mal. On peut rien faire.
-Mon pauvre. Je te comprends un peu.
-Comment tu peux me comprendre? Tu sors avec une superbe femme qui doit connaître pas mal de trucs de ce côté.
-C'était le cas, mais on a cassé.
-Quoi?
-Hé oui. Elle devait partir pour l'Amérique, et elle a pensé que ça serait trop difficile pour nous de vivre un amour éloignés.
-Ben ça alors. Ça veut donc dire que t'es de nouveau célibataire?
-Exact. Mais ça me manque un peu d'avoir une présence dans mon lit pendant la nuit. J'espère me trouver rapidement une jolie fille agréable à vivre.
-Tu peux rêver mon vieux. Des femmes comme mademoiselle Robin, t'en trouveras pas dans la rue.
-Je le sais. Mais cette fois, j'ai plutôt envie d'une fille un peu plus vivante.
-Vivante, je demande avec surprise.
-Oui. Robin était trop calme à mon goût, et un peu trop chaste aussi.
-Chaste?
-J'ai envie d'une fille qui puisse vivre et qui puisse me faire voir les étoiles de la Grande Ourse.
-Tu mises haut là.
-Pas tellement. C'est avec peu de critères qu'on trouve son bonheur.
-Je te souhaite bonne chance alors.
-Merci mon vieux. Hé mais j'y pense, et notre QG alors?
-Quoi notre QG?
-Ben… il est toujours debout?
-Qu'est-c'que j'en sais moi?
-Tu pourrais allez le voir avec Luffy.
-Je vois pas vraiment à quoi ça va pouvoir servir d'aller voir le QG avec… Luffy.
-Je vois que tu viens de comprendre ma pensée, il lance joyeusement.
-Tu es… vraiment malin toi. J'avais pas pensé à ça moi, je m'exclame en serrant mon coussin avec un bras.
-C'est normal, tu n'as pas mon intelligence suprême.
-Te vante pas trop mon gars, sinon il va te falloir élever ton plafond.
-Par contre, il faudra que tu le nettoies un peu.
-Quoi, ton plafond?
-Mais non crétin, le QG!
-Ha. Bien sûr. Faudra aussi que je mette des draps propres.
-Et oublie pas les accessoires, il dit –j'imagine presque son sourire pervers.
-Putain, t'es vraiment un crétin toi!
-Oooh, te fâche pas comme ça. Faut bien que tu mettes un peu de piquant des fois.
-Luffy est encore un gamin en ce qui concerne le sexe, alors c'est pas trop le moment de lui faire peur avec ce genre de truc.
-Tu peux au moins utiliser des menottes, ou même un aphro…
Je lui raccroche aussitôt au nez. Sale pervers.
OoO
Profitant du fait que Luffy discute chiffons avec ma mère et ma sœur, je vais faire une balade pour tenter de retrouver le QG de notre jeunesse.
Heureusement pour moi, je n'ai pas l'exécrable sens de l'orientation de Zorro qui lui valu plusieurs fois de se retrouver au beau milieu des bois, à trois kilomètres du QG.
Alors que je remonte le chemin menant au QG, les souvenirs de sa découverte me reviennent en tête.
/OoO/
-Allez Pipo, on est bientôt arrivé à la rivière, je lançai de derrière un arbre.
Du haut de mes onze ans, j'étais un gamin incorrigible qui était toujours à la recherche de quelque chose à faire pour embêter mes parents ou mes voisins.
-Tu es sûr qu'on est pas perdu, me demanda Pipo en regardant autour de lui, tremblant comme une feuille.
Pipo, de trois mois mon cadet, était tout le contraire de moi. En plus d'être bête comme ses pieds, il était peureux comme tout, et la moindre menace le plongeait dans une frayeur incroyablement stupide.
-Sûr et certain. La rivière est droit devant.
J'écartai les branches qui me bouchent la vue et avançai d'un bon pas. Pouf! Je me retournai et trouvai Pipo allongé par terre, les bras en croix et le nez tordu.
-Pipo, arrête de faire le mort, c'est pas drôle.
-Ces branches m'ont attaqué.
-Pfff, t'es vraiment trop bête toi, je fis en l'aidant à se relever.
Je me suis remis à avancer, me repérant aux marques que j'avais faites le jour précédent.
-Il paraît qu'il y a un fantôme qui hante cette forêt, dit soudainement Pipo. Il paraît même qu'il mange les enfants qui s'aventurent trop loin dans la forêt.
-N'importe quoi, j'ai lancé en évitant une racine.
-Mais c'est vrai. C'est ma grand-mère qui me l'a dit avant de mourir l'année dernière.
-Tu sais pourtant que ta grand-mère était complètement gâteuse.
-Mais… et mon voisin alors?
-Quoi ton voisin?
-Ben… son fils est allé dans la forêt… et il n'est jamais revenu, il termina en affichant une mine qui se voulait effrayante.
-Je vais t'en raconter une autre. Ma mère, un jour où elle voulait chercher des champignons, a retrouvé le fils de ton voisin qui s'était perdu non loin de chez nous. Elle l'a ramené chez lui après l'avoir soigné.
-Et pourquoi on l'a plus jamais revu à l'école après ça?
-Ils ont déménagé.
-À cause du fantôme, il lança avec frayeur.
-Non, à cause du nouveau travail de son père. Il est chef de service dans un grand magasin en ville.
-Ah.
Le silence s'était installé entre nous pendant que nous avancions sur le chemin nous menant à la rivière.
-Hein?
-Quoi? Quoi? Qu'est-ce qu'il y a?
-J'ai perdu mes marques.
-AAAAAAAAAAH! ON EST PERDU!
D'un coup de pied, je l'ai fait taire.
-Ta gueule! On est pas perdu. Ma maison est derrière nous et le village est sur la gauche. Si t'as peur, tu peu aller pleurnicher dans les jupes de ta maman.
-J'ai pas peur, lança mon ami avec les genoux tremblants. Je suis le fier et brave capitaine Pipo, le plus grand guerrier du village.
Malgré son courage inexistant, Pipo était le plus grand menteur que je connaissais. Il savait inventer les meilleurs bobards mieux que quiconque, ce qui était rapidement devenu une maladie chez lui.
-C'est ça, c'est ça, j'ai lancé en écartant des branches, dévoilant une clairière tranquille possédant en son centre une table de camping en bois et une cabane qui avait perdu son toit. Oh mon dieu, Pipo, regarde ça.
-Quoi, quoi? Un monstre?
-Non. Une cabane.
-Vraiment? Fais voir.
Nous entrâmes dans la clairière et nous nous sommes dirigés vers le taudis délabré dont le toit flottait dans la rivière à deux pas.
-Woaw, avait lâché Pipo au bout de cinq minutes de contemplation.
-Tu l'as dit.
Des idées s'était mises à tourner frénétiquement dans ma petite cervelle d'enfant.
-Pipo.
-Oui?
-Et si… et si on reconstruisait la cabane, j'ai proposé avec un petit sourire.
-Pourquoi?
-On pourrait… en faire notre base secrète.
-J'en vois pas l'intérêt.
C'était la première fois que je voyais Pipo ne pas capter immédiatement mon idée.
-Putain Pipo, t'as de la merde à la place du cerveau ou quoi? Si on reconstruit cette cabane, on pourra faire ce qu'on veut ici, loin du village et de nos parents.
-Faire quoi?
-Mais tout ce qu'on veut. On pourra s'entraîner, faire des plans secrets, on pourra aussi, je sais pas moi, venir ici pendant la nuit, j'énumérais en me baladant dans la trouée.
-Je sais pas si c'est très…
-On s'en fiche des parents, je me suis exclamé, devinant la pensée de mon trouillard d'ami. Les parents, ils seront jamais au courant. Et puis, j'ajoutai en m'approchant de lui, tu n'as pas envie de te venger dignement du père Jikaï? Tu as bien été puni par sa faute.
-Oui mais…
-On pourra trouver le moyen de lui donner une bonne leçon en restant ici. Dans le village, tout se sait, même les secrets de famille.
-Tu es sûr?
-Attends. J'ai entendu mes parents parler du problème d'impuissance du maire hier soir. Ce genre de chose, ça sort pas de la famille normalement.
Voyant Pipo hésiter encore, je décidai de le prendre par son point faible: les louanges.
-Et puis aussi, je susurrai en m'approchant encore plus, on pourrait se donner des titres. Tu serais capitaine, et moi je serais ton cuisinier attitré.
À ma plus grande joie, je vis l'expression de son visage changer.
-Capitaine, moi?
-Oui. Tu donnerais les ordres, et moi je les exécuterais, je continuais, caressant la bête dans le sens du poil.
Le résultat que j'espérais vint aussitôt ma phrase finie. Pipo s'avança d'un pied ferme vers le toit de la cabane, se remontant les manches d'un air décidé.
-Qu'est-ce que tu fais, j'ai demandé subtilement.
-Je vais réparer ce toit pardi. Étant le capitaine, je dois te donner l'exemple, il ajouta en bombant le torse.
-C'est vous qui décidez, capitaine.
Le sourire que j'affichais était plus que convainquant.
/OoO/
Je retourne doucement dans le présent et vois que mes pas m'ont mené malgré moi vers le QG, qui n'a presque pas changé depuis la dernière fois. La cabane est toujours debout, son toit bien fixé, tandis que la table de camping a toujours son pied manquant. Le verre de l'unique fenêtre de la maisonnette est cassé, mais le lit à l'intérieur est encore là, ses draps plus poussiéreux que jamais.
-Un bon coup de balai s'impose, je dis en remontant mes manches, après avoir posé mon sac sur le sol.
Pendant une bonne heure, j'astique les murs, je dépoussière le sol et le lit, je répare le carreau de la fenêtre et je change les draps. En sueur, je me recule d'un pas et admire le résultat. Personne ne croirait que c'est l'intérieur d'une cabane délabrée au fond d'un bois.
C'est avec entrain que je remets mon sac sur mon épaule et que je me dirige vers ma maison.
OoO
-Sandy-chéri, où étais-tu passé? On se faisait un sang d'encre pour toi, me dit ma mère en me voyant entrer dans le salon. Où as-tu traîné pour être aussi sale? Regarde-toi, tu es couvert de poussière.
-Maman, laisse ça, je fais en repoussant sa main. J'ai simplement été me promener dans les bois et j'ai glissé en revenant. Je vais prendre un bain, je lance rapidement en disparaissant dans l'escalier, ne permettant pas à ma mère d'ajouter quoi que ce soit.
Une fois nettoyé de toute la crasse accumulée dans la forêt, je descends dans le salon et trouve Luffy qui lit un magazine sur le canapé, ma mère semblant être dans le jardin avec mon père. Tant mieux. D'un pas léger, je m'avance vers Luffy et me pose doucement à ses côtés, passant une main dans son dos pour la poser sur sa hanche. Le brun frissonne à ce contact, puis tourne vers moi un regard étonné.
-Qu'est-ce qu'il y a, je demande. Tu n'aimes pas quand je pose ma main là?
-Si, mais… j'étais pas préparé.
-On est jamais préparé à tout, je murmure en m'approchant de son visage.
D'un coup d'œil, je vérifie si ma mère est toujours dehors, puis pose lentement mes lèvres sur celles de Luffy. Mon dieu, ça m'a manqué. Le baiser est court, mais assez passionné pour laisser Luffy essoufflé après. Je n'ai pas perdu la main. Je rigole doucement, puis délaisse sa hanche pour m'appuyer contre mon accoudoir, un sourire tendre sur les lèvres.
Luffy m'accorde un dernier regard avant de replonger dans son magazine.
OoO
Il est sept heures du soir, et le dîner se termine. Luffy, comme à son habitude, est allé jouer avec les enfants après avoir avalé rapidement sa part de gâteau. Je laisse mon père et mon beau-frère dans leur fabuleuse discussion sur le nouveau ministre des armées –un certain Doflamingo– et me dirige vers la lisière du bois, me guidant aux cris des enfants.
J'arrive facilement à les trouver, jouant bruyamment au loup glacé dans la lueur du crépuscule. Je regarde silencieusement Luffy fuir Mokuba, délivrer Yuki et Mary, puis se faire toucher, prenant une pose ridicule qui me fait rire.
Je m'approche finalement de Luffy, bloqué dans sa position.
-Tâhro, Mokuba, je vous prends Luffy, je lance en attrapant le brun par le cou pour le tirer vers les bois. Si grand-mère Ella vous demande où nous sommes, dîtes simplement que nous sommes allés nous promener, et que nous risquons de rentrer tard. Jouez bien.
-D'accord, crie Tâhro alors que nous entrons sous les arbres.
Les cris reprennent derrière nous.
-Où on va, me demande Luffy avec une voix peu rassurée.
-Dans un endroit tranquille.
Le brun reste silencieux pendant un bon moment, tandis que je marche en direction de la clairière.
-Tu… tu veux dire que… que nous pourrons faire l'amour, il demande timidement.
-Oui. C'est exactement ça.
Je ressens soudainement un poids supplémentaire atterrir sur mes épaules, accompagné d'un véritable cri de joie.
-Luffy, je vais tomber si tu continues à t'agiter comme ça.
Le brun s'arrête immédiatement de crier, mais ne descend pas de mon dos. Je soupire doucement, puis continue mon chemin.
Après cinq minutes de marches, pendant lesquelles le soleil a profité de s'approcher de plus en plus de l'horizon, nous arrivons vers le QG, Luffy toujours perché sur mon dos.
-Ooooh, laisse échapper le garçon en descendant de mon dos.
-Luffy, voila notre QG, à Pipo, Zorro et moi.
-Un cu-gé, fit Luffy en penchant la tête sur le côté.
-C'est l'abréviation de quartier général.
Il se retourne vers la cabane, un air de pure joie sur le visage. J'esquisse un léger sourire, puis le prends par les épaules et le mène à l'intérieur. Aussitôt la porte refermée, il se jette à plat ventre sur le lit, reste un moment la tête enfoncée dans les coussins, puis se tourne vers moi.
-Tu viens?
-Je n'attends que ça.
D'un geste négligent, j'enlève mon pull et m'approche à quatre pattes vers Luffy, qui se met à sourire franchement, avant de m'attraper le cou et de m'embrasser.
IT'S LEMON TIME!
Lentement, et après avoir enlevé sa chemise, je m'applique à lécher la moindre parcelle de peau que peut présenter son torse et son ventre, n'oubliant pas de passer beaucoup de temps à mordiller ses tétons et à lécher son nombril, juste pour le plaisir de le faire attendre.
Il laisse échapper un gémissement qui m'indique qu'il en veut encore plus. Avec un petit sourire, je remonte doucement vers son visage et l'embrasse, lui indiquant qu'il devra attendre encore un peu avant que je ne m'attaque à ce qui se trouve plus bas. Il me répond par un grognement mécontent qui ne fait qu'agrandir mon sourire.
Avec la plus grande lenteur, j'entreprends d'ouvrir son pantalon et de l'enlever de ses fines jambes, n'oubliant pas de lui frôler les fesses au passage.
-Sandy, enlève ta chemise, m'ordonne Luffy en un grommellement.
-À tes ordres, mon cœur, j'ironise en m'exécutant.
Mais, alors que je m'occupe à déboutonner mes boutons, Luffy, trop impatient, se redresse, se rue sur ma chemise et en écarte les deux pans, faisant voler les boutons à travers la pièce.
-LUFFY, je m'exclame alors qu'il défait le bouton de mon jeans. Qu'est-ce qui t'a pris? C'était une chemise de première qualité.
-T'avais qu'à être plus rapide, il me lance en m'attrapant le cou. Et ne me dis pas que tu le fais pas exprès!
-Tu lis en moi comme dans un livre ouvert, je chuchote.
Je le repousse sur l'oreiller et obéit à son ordre de passer à la vitesse supérieure. Je caresse doucement son sexe à travers le tissu de son caleçon, le faisant rougir. Avec maintes précautions, je retire le bout de tissu, qui va rejoindre ma chemise sur le sol, puis prodigue au membre tendu de tendres caresses qui font gémir Luffy, avant de me pencher pour commencer à le lécher.
Après un court instant, j'engouffre le pénis dans ma bouche et commence à le sucer comme on suce une glace, le sentant grossir au fur et à mesure. Luffy lâche un râle rauque, et je le libère juste avant qu'il ne jouisse. Je remonte encore une fois vers ses lèvres, que j'attrape par jeu alors qu'il reprend son souffle. Il murmure mon nom, sa voix tremblant de plaisir.
-Je continue, je demande avec un sourire moqueur.
-Quelle question.
Je rigole silencieusement, puis me redresse pour ouvrir mon pantalon.
-Enlève-le, il ordonne avec un regard assuré.
-Non.
-Enlève-le ou je te l'arrache comme ta chemise!
Il veut appliquer sa menace, mais je suis plus rapide et lui bloque les bras avec mes mains.
-N'espère pas me surprendre deux fois de suite.
Il me rend mon sourire puis me frotte le mollet avec son genou. Continuant de le bloquer avec un bras, ma main libre descend doucement le long de son torse, s'attardant lentement sur les dernières côtes. Je sais que c'est ton point sensible. Il frissonne tendrement et ferme à moitié ses yeux, me priant de l'achever en un coup.
Je fais descendre ma main encore plus bas et commence à tourner autour de son anus. Luffy pousse un grognement d'impatience. D'un même coup, je l'embrasse et introduit mes doigts en lui. Je libère ensuite ses bras, et il en profite pour entourer mon cou avec. Avec une grande minutie, je chatouille les endroits érogènes, arrachant des soupirs d'envie à mon amant, qui s'est mis à me mordiller le lobe de l'oreille.
-Tu préfères dans ce sens ou dans l'autre, je demande alors qu'il se crispe un peu.
-…me tu veux.
Je l'embrasse encore un coup, puis retire mes doigts avant de tirer mon propre sexe de mon pantalon. Doucement, je m'enfonce en Luffy, qui enfonce ses doigts dans mes épaules, comme toujours. Quand j'arrive au fond, je marque une légère pause avant de commencer à bouger.
Parfois, Luffy se crispe, mais je passe outre, sachant bien qu'il va se détendre au coup suivant. Lentement mon cerveau se perd dans une masse brumeuse, laissant place entière au plaisir. Dans cette forêt, dans cette cabane, sur ce lit, plus rien ne compte, sauf mon plaisir et celui de Luffy. Mes problèmes de sincérité envers ma famille, les problèmes de l'entreprise, Nami qui me drague au-delà du nécessaire, tout a disparu. Luffy est le seul qui subsiste.
Luffy pousse un long gémissement, puis jouit dans mes bras, me précédant. Mes forces me lâchent subitement et je tombe sur le ventre de Luffy, qui continue de gémir.
-Ça va, je demande en me retirant.
-Froid, il répond en frissonnant.
Je ramasse la couverture et le couvre, stoppant ses tremblements.
-C'est mieux?
-Oua.
Le lemon est passé.
Avec tendresse, je l'entoure de mes bras, puis le lâche un instant pour enfiler ma chemise.
-Sandy?
-Oui?
-Je t'aime.
-Moi aussi.
Je dépose un baiser sur son front et nous nous endormons, serrés l'un contre l'autre sur le lit étroit, dans cette cabane au fond de la forêt.
Attention mesdames et messieurs, ça va mal tourner °rire sadique°
Dans le prochain épisode de L'homme qui vit chez moi: un malade va trouver la voie divine de l'hôpital et l'autre va se poser des questions. À la semaine prochaine °nyark nyark°
Petite annonce pour ceux qui désirent connaître mon adresse MSN (parce que vous êtes nombreux quand même): je vous demande de bien vouloir m'envoyer vos adresses MSN par mail (ou review, selon vos envies), et je me ferais un plaisir de vous insérer parmi mes contacts. TiaKin (qui n'a pas envie de divulguer son adresse MSN sur ces lignes parce qu'elle a pas que ça à faire (nan mais), et qui en a marre de donner la sienne sans recevoir de réponses en retour).
