Titre : Black Eyed

Auteur : LightofMoon

Genre : Un peu de tout : de l'amour, de la violence, du sexe...

Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi pour la plupart...

Couple : Harry Potter / Drago Malefoy

Avertissement : Contient des relations homosexuelles alors homophobes s'abstenir! Présence D'automutilation.

Bonne Lecture


Chapitre 4 : Face à Face

Le lendemain matin Dray arriva à la clinique en retard et avec une tête de déterré. Il n'avait presque pas dormit de la nuit, il n'avait fait que penser à la discussion qu'il avait eue avec Nessa et il s'était torturé les méninges pour essayer de comprendre ce qui l'attirait chez Gabriel. Il voulait comprendre pourquoi il se sentait à la fois si proche et si troublé par ce garçon, pourquoi le voir lui faisait si mal. Il n'avait plus ressenti ça depuis l'été suivant sa dernière année à Poudlard. Depuis qu'il l'avait perdu…

La seule chose qui le réconfortait était la pensée que demain il rejoindrait le terrier. Il se mit donc en mode automatique et commença sa journée en enchaînant les actes simples, sans trop faire attention. Il souriait, allait boire un café, faisait semblant d'écouter Diane, allait boire un café, revenait, souriait de nouveau, retournait boire un café….

Au début de l'après midi il avait l'air d'être monté sur ressort. Il avait avalé une dose de café qui devait avoisiner le litre. Cela avait un avantage : il n'avait plus du tout envie de dormir ! Mais par contre il n'arrêtait pas d'aller aux toilettes et donc ne cessait de passer devant les horribles miroirs traîtres qui lui rappelait à quel point sa nuit blanche lui donnait un air pathétique. Il avait des cernes énormes. Il était livide mais ça ne changeait pas beaucoup de l'habitude. Il avait peut être changé de nom mais il ne pouvais renier le sang qui coulait en lui et qui lui avait conféré ses cheveux presque blancs et cette carnation très pâle. Remarque les gens avaient tellement l'habitude de le voir blanc qu'ils n'avaient pas remarqués son état, exceptée Cassy qui avait trouvée très drôle de lui faire remarquer qu'il avait « vraiment une sale gueule ce matin ». Charmante. C'était probablement une vengeance, elle devait en avoir assez d'être ignorée par celui qu'elle poursuivait depuis un mois. En fait elle le draguait depuis le premier jour où il avait mis les pieds dans la clinique. Il faisait parfois cet effet là. Il avait remarqué dès le premier regard que son charme avait opéré et qu'elle ne le laisserait jamais tranquille. Avant il aurait adoré l'idée d'être adulé par une jolie fille. Quand il était à Poudlard il jouait énormément de son charme. Maintenant ça l'écoeurait.

Il jeta un coup d'œil à sa montre. Il n'était que 16h et il lui restait encore 2h avant de rentrer chez lui. La journée lui avait semblé interminable et il savait que les deux prochaines heures le seraient encore plus. Il avait assisté à une réunion de service qui avait durée 1h 30 et il n'en pouvait plus. De plus sa vessie lui rappelait de manière assez cruelle qu'il devait absolument aller aux toilettes pour se soulager…..

Une pause pipi et il devrait s'y remettre.

Dans sa chambre Gabriel ouvrît difficilement les yeux. Un regard furtif sur la pièce lui rappela qu'il était à la clinique. Cela signifiait qu'il s'était encore raté, ce qui ne l'enchantait pas vraiment.


Flash-back

Gabriel avait encore abusé de l'alcool. Il avait dragué un mec dans la boîte et l'avait ramené chez lui pour s'envoyer en l'air. Le mec l'avait baisé comme on baise une pute, comme il lui avait demandé de le faire : brutalement, sans tendresse aucune. Il n'embrassait jamais, n'acceptait aucun signe d'affection.

Un signe d'affection, c'est ça qui avait posé problème le matin suivant. Ils avaient continués à boire toute la nuit et avaient sniffés quelques lignes. Puis l'autre avait voulu remettre ça de manière plus tendre il l'avait repoussé. Il lui avait dit de dégager et l'autre n'avait pas apprécié. Il avait essayé de l'embrasser de force et ça, Gabriel ne le supportait pas. Il avait donc giflé son amant du soir et s'était jeté sur lui en l'insultant. Le problème c'est qu'il ne faisait pas la moitié du poids de son amant et qu'il s'était donc fait piétiner. Le mec était fou furieux et s'était acharné sur lui, lui détruisant le visage et lui cassant plusieurs côtes. Quand il l'avait jugé assez faible il avait arrêter de frapper et avait commencer à essayer de le prendre de force. Mais il avait été arrêté par une explosion. Toutes les vitres de l'appart venaient de voler en éclats. Les meubles tremblaient mais le plus effrayant s'était Gabriel qui s'agitait sous lui comme pris par une énorme crise de convulsions. L'intensité de la lumière s'était amplifiée, les ampoules frémissaient comme si elles étaient surchargées d'électricité. Puis elles éclatèrent à leur tour. Il cramponna Gabriel et le secoua, le gifla en lui demandant ce qu'il se passait mais ce dernier ne semblait pas l'entendre. Il avait donc récupéré ces fringues et s'était cassé aussi vite que possible. Après son départ les convulsions de Gabriel se calmèrent. Il repris peu à peu conscience. Toute la tension était retombée mais son appart ressemblait à un vrai champ de bataille. Il n'était pas effrayé, cela lui arrivait assez souvent, mais c'était pire quand il se sentait en danger. Il arrivait à se contenir en temps normal mais dans ses moments il perdait toute défense, il était trop faible pour refoulé les puissantes vagues de tensions et il les laissaient sortir de son corps totalement impuissant jusqu'à ce que le danger s'écarte et qu'il reprenne le contrôle. Ce soir là il se releva difficilement et avança vers la salle de bain. Il avait mal au ventre, cet enfoiré lui avait bousillé les côtes s'était sûr. Il voulait se voir dans un miroir mais ils avaient tous éclatés. Il attrapa deux ou trois boites de médocs puis il retourna au salon. Il s'assît dans un fauteuil en cuir, pris une bouteille de Vodka et commença à boire. Il se sentait vraiment mal et surtout il se sentait faible. Il n'aurait pas tenu bien longtemps encore. Merde pourquoi ce crétin n'avait pas fini le travail. Maintenant c'est lui qui devrait le faire. C'était le moment idéal. Il versa un peu de Vodka sur son visage. Ca faisait un mal de chien sur ses blessures et pourtant ça lui faisait du bien. La douleur l'aidait à se sentir vivant. On ne peut pas tuer un mort, et lui voulait mourir alors il devait se sentir vivant. Il s'arrosa une deuxième fois le visage et cria sous la brûlure. Oui ce soir il était bien vivant. Ce soir il ressentait. Ce soir il pourrait mourir. Lentement il enleva la lame de rasoir qu'il portait en pendentif autour du cou et commença à la faire courir sur ses avants bras, juste légèrement, juste pour érafler la peau, pour voir le sang couler tout doucement. Il n'était pas pressé. La couleur du sang le fascinait. En fait s'était la seule chose dont la beauté parvenait encore à le toucher depuis plusieurs années. Il avala les médicaments avec la Vodka et repassa sur les coupures en appuyant un peu plus fort. Cette fois ci le sang coula plus franchement. Il le sentait ruisseler sur son bras et l'entendait goutter sur le tapis. Ca faisait mal mais c'était tellement bon de se sentir vivre. Il resta quelques minutes comme ça, fumant une cigarette, s'affaiblissant peu à peu puis décidé qu'il était temps d'en finir pour de bon. Il pris la lame et repassa une nouvelle fois sur les coupures en appuyant de toutes ses forces. Ce fut un geyser de sang qui répondit à ce geste. Ca pissait tellement qu'il en était trempé. Il sourit en se disant que cette fois ci il y avait peu de chance qu'il s'en sorte. Puis il y eu ce cris. Merde il avait oublié que Nessa passerait le voir ce matin. Quel con. Elle se jeta sur lui et lui balança une claque monumentale. T'as pas intérêt à t'évanouir Gabriel lui avait-elle dit. Puis elle avait appelé les secours et avait mis des serviettes autour de ses blessures pour les comprimer. Elle l'enguelait sévère….il comprenait pas tout ce qu'elle disait mais elle avait l'air vraiment furieuse. Ce n'était pas la première fois qu'elle le trouvait dans cet état, même si là il fallait reconnaître qu'il y était allé un peu fort. A croire que le mardi lui avait rappelé de mauvais souvenirs.

« Tu fait chier Gabriel j'en ai vraiment marre de tes conneries ! Merde si tu peut pas t'en empêcher et bien au moins débrouille toi pour faire ça quand je suis pas là ! J'en peux plus de ces images cauchemardesques de toi au milieu d'une mare de sang ! Et ton appart ! Il est complètement détruit tu as tout casser encore t'es vraiment barge ! Oh mon dieu ton visage est en bouillie ! Tu t'es encore fait tabasser putain Gabriel tu abuse va voir un psy jette toi du haut d'un immeuble mais arrête de te massacrer comme ça ! T'es obligé de te faire du mal non parce que y'a des méthodes plus simples et plus efficaces pour se foutre en l'air ! C'est quoi ça ? Des médocs ! Ok on a le droit à la totale alors ! Gabriel je te jure que si tu ne crèves pas c'est moi qui te tue ! D'ailleurs la prochaine fois demande moi je me ferais un plaisir de t'aider ! Gabriel ? Gabriel ! »

Une seconde gifle le ramena aussitôt à la réalité.

« Nessa…suis…..désolé…. »

« Comme si j'en avait quelque chose à foutre de tes excuses ! C'est toujours pareil ! Tu m'avais promis de ne pas recommencer ! »

Il ne répondit pas. Il n'en avait pas la force. L'ambulance venait d'arriver. Les secouristes firent des commentaires assez dépréciatifs sur la scène et la plus jeune partit en courant pour aller vomir. Apparemment c'était vraiment crade. Il essaya de s'imaginer la vue d'ensemble alors que les secouristes plaçaient des compresses très serrées autour de ses bras et sur son visage. Il était torse nu, son jean déboutonné. Il était assis sur un fauteuil de cuir noir. Le tapis blanc était devenu rouge de sang, le fauteuil dégoulinait. Ses cheveux étaient collés sur son front. Il devait être livide. En effet c'était pathétique. Cette pensée le fit rire, il ne pouvait s'en empêcher, il était littéralement plié de rire. L'alcool selon les secouristes. Ils voulurent le mettre sur un brancard mais contre toute attente il pouvait encore marché et il se leva sous les yeux ébahis des secouristes qui le pensaient à demi mort. Foutue résistance. Il le savait il ne crèverait pas ce soir. Il sentait cette force au fond de lui qui le maintenait. Il en aurait pleuré de rage. Lentement il de laissa conduire jusqu'à l'ambulance puis jusqu'à la clinique. Le docteur Rice l'attendait, encore une toujours il échangea une ou deux plaisanteries avec elle. Maintenant il était définitivement hors de danger. Sa force l'abandonna d'un coup et il s'évanouit.

Fin du Flash-back


Gabriel soupira. Sa tête lui faisait un mal de chien, il n'avait aucune idée de l'heure ni même du jour, il était un peu perdu. Il se releva doucement. A coté de lui il y'avait un bouquet de fleurs qui témoignait du passage de Nessa. Nessa…la pauvre il avait encore abusé. Il était pourtant tout à fait conscient de la chance qu'il avait de l'avoir même si elle avait la fâcheuse habitude d'arriver au mauvais moment et de lui sauver la vie….Il allait devoir lui faire des excuses quand il la verrait. En attendant il n'avait pas envie de passer son week-end à la clinique. Il se leva lentement. La pièce bougeait bizarrement autour de lui. Il resta un instant assis au bord de son lit puis se mit enfin debout. Il ne portait rien d'autre qu'une blouse d'hospitalisation et un boxer noir. Heureusement son jean était posé à coté de lui. Il l'enfila et réalisa que ce dernier était maculé de sang. Tant pis. Il demanderait à Nessa de lui en emmener un propre tout à l'heure. Il ôta sa blouse et se dirigea vers les toilettes de la clinique. Un miroir enfin ! Il fut choqué de voir son visage. Il avait certes retrouvé sa forme normale mais il gardait de nombreuses traces de coups. Il cicatrisait très vite donc ça irait. Il s'aspergea d'eau. Ses cheveux étaient affreusement emmêlés et encore pleins de sang séché. La prochaine fois il essaierait de faire ça plus proprement. Après tout tant qu'à être mort autant faire un joli cadavre….. Il fut interrompu dans ses projets par l'entrée d'un jeune médecin qu'il ne connaissait pas. Attendez si il l'avait aperçu le jour de son arrivé…C'était…non il devait se tromper…


Dray ouvrît la porte des toilettes. Saleté de café pensa t'il tout haut avant de s'arrêter net. Un jeune homme venait de se retourner vivement comme si il avait été surpris par son arrivée. Grand, brun, un peu maigre. Il se tenait devant les miroirs qui reflétaient l'image d'un dos musclé sur lequel s'étendait un énorme tatouage.

« Vous êtes réveillé ! »

C'est la seule chose que Dray fut capable d'articuler. En face de lui se tenait Gabriel, l'homme qui l'obsédait depuis 3 jours. Il était beaucoup plus grand que ce que Dray avait remarqué et surtout beaucoup plus beau. Il le regardait avec une expression étrange, mélange de surprise, de haine, de peur et de tristesse que Dray ne savait pas comment interpréter. Il se sentait vraiment mal, comme si cet homme le mettait à nu avec ses magnifiques yeux verts. Il avait un regard vraiment particulier, certainement à cause de la cicatrice qui zébrait son œil droit. Dray le fixait aussi avec beaucoup d'attention. Il faut dire que s'était une scène assez particulière que de voir cet homme dans ces toilettes. Il ne portait qu'un jean couvert de sang et avait un grand besoin de prendre une douche. Ses cheveux étaient en batailles et son visage couverts de marques de coups et pourtant il était vraiment magnifique. Il dégageait quelque chose de très fort, à la fois brutal et innocent. Le regard de Dray s'égara sur le torse musclé de Gabriel puis se posèrent sur ses avants bras.

« On vas retourner dans votre chambre et je vais vérifier vos points de sutures. »

« Vous êtes qui ? »

Sa voix était glaciale. Un frisson parcouru Dray, les yeux de Gabriel étaient totalement dénués de toute émotions. Le genre de regard qui tue dont il était le spécialiste enfant.

« Oh excusez moi je ne me suis pas présentez on s'est déjà rencontré mais vous vous êtes évanoui juste après alors.. »

« Ca répond pas à ma question. »

« Je suis le docteur Black. »

« Black ! »

Un éclair de surprise puis de douleur traversa les yeux de Gabriel. Ca ne dura qu'une infime seconde mais Dray le remarqua et il en fût encore plus troublé. Puis Gabriel retrouva son regard vide.

« Oui…Dray Black… »

Nouveau frisson, mais chez Gabriel cette fois si. Il dévisageait Dray avec une expression tellement complexe qu'il était impossible de dire ce qu'il ressentait en ce moment.

« Vous êtes nouveau…vous venez d'où ? »

« D'Angleterre…je suis en stage ici pour un an »

Encore un frisson chez Gabriel. On aurait dit qu'il venait de croiser un mort. A présent c'est lui qui semblait troublé, estomaqué.

Ca aurait pu durer longtemps si Nessa n'était pas arrivée.

« Gabriel enfin tu es réveillé ! T'as une tête affreuse. Oh bonjour Dray»

« Bonjour Nessa moi aussi je suis content de te voir….heu vous vous connaissez ? »

« Je t'ai emmené des fringues propres et oui on se connaît.»

« Génial t'es un ange…Comment ça se fait que tu le connaisse ? »

« Je sais…Et je le connaît parce que j'ai dîner avec lui hier soir. Tu vois j'avais envie de passer une soirée agréable sans effusion de sang ni de cris ni de violence »

Dray préféra quitter la pièce ; La voix de Nessa était emplie de fureur, signe avant coureur d'un règlement de compte auquel il ne préférait pas assister.

« T'as dîner avec ce type tu le connaît même pas ! »

« Gabriel je fait ce que je veux ça te regarde pas. Je crois que t'es mal placé pour me faire la morale. Tu le connaissait toi le type qui t'as massacré l'autre nuit ! Non tu t'en fout tu les drague juste pour qu'ils te baisent et qu'ils t'explosent la tronche à coups de pieds ! »

« Nessa on vas pas parler de ça maintenant s'il te plaît ! Je vient de me réveiller j'ai pas envie d'écouter ta leçon de morale ! »

« Et on en parlera quand hein ! Tu as dit pareil la dernière fois et on n'a jamais eu de conversation ! J'en ai marre Gabriel ! Va falloir que ça change je vais pas te supporter comme ça encore longtemps ! »

« Mais alors me supporte plus ! Fous moi la paix et laisse moi vivre ma vie ! »

« Vivre ta vie ? T'appelle ça vivre ! »

« Ta gueule Nessa ! Je ne te permets pas de me juger ! »

«Tu me pourri la vie avec ton comportement de merde alors si je pense que j'ai le droit de juger ! »

« Mais je t'ai rien demandé ! Laisse moi crever je demande que ça ! »

« Ca il en est hors de question Gabriel ! Je dors plus la nuit ! Je suis hantée par ces putains d'images de toi dans un bain de sang ! Il est hors de question que je subisse ça pour rien ! Alors maintenant tu vas te calmer, prendre tes fringues et me suivre dans ta chambre pour que Dray puisse faire ton bon de sortie. J'ai fait nettoyer ton appart et les vitres ont été remplacées.»

Elle avait parlé d'une voix vraiment autoritaire et Gabriel n'avait pas eu d'autre choix que de lui obéir.

L'examen de sortie se passa plutôt bien malgré la nervosité de Dray. Gabriel lui semblait faire la tête. Il était pressé de se casser ce qui était totalement compréhensible. D'ailleurs aucun patient n'aurait été autorisé à sortir aussi tôt normalement mais pour lui Diane fit une exception. Elle le laissa sortir et renvoya aussi Dray qui ne ressemblait vraiment plus à rien. L'effet café était terminé, restait une énorme masse de sommeil en retard.

Les deux jeunes hommes partirent chacun de leurs cotés, tous les deux aussi songeurs l'un que l'autre. D'ailleurs ils ne le savaient pas mais ils eurent le même réflexe : arrivés chez eux ils enlevèrent leurs fringues et allèrent se noyer sous une douche bouillante jusqu'à ce que leurs peaux commencent à

montrer d'évident signe de faiblesse. Puis ils se posèrent sur un fauteuil avec un verre d'alcool fort et repensèrent à cette journée particulièrement bizarre…..Leur face à face aura été de courte durée certes mais beaucoup de choses étaient passées entre eux sans qu'ils en aient conscience. Dray ressentait une attirance encore plus forte pour Gabriel, toujours cette obsession, ce besoin de l'approcher, de comprendre. Quand à Gabriel la vue de Dray l'avait ramené loin en arrière, dans une partie de son passé qu'il avait volontairement occulté.

A suivre……


J'ai essayé de faire plus long mais je ne sais pas si tous les autres chapitres seront comme ça. Tout dépend de ce que j'ai à raconté !

Le prochain chapitre mettra peut être un peu en pause la relation Dray/Gabriel pour se consacrer aux autres…il s'appellera Week-end au Terrier !

Je suis entrain de corriger le chapitre 10…j'imaginais pas être capable d'en écrire autant ! En tout cas j'avance assez bien ce qui me permet d'updater souvent !