Desolé d'avoir mis autant de tempsà mettre en ligne ce chapitre. Ce n'était pas volontaire mais ma muse m'a fais défaut pendant un long moment (je crois qu'elle avait pris quelques vacances) et elle a décidé de ne plus travailler qu'à temps partiel ! Enfin bref après pas mal de creusement de cervelle, j'ai enfin réussi. J'espère que ça va vous plaire et n'hésitez pas à me le dire.
La Dame du Lac
PS : c'est la suite du dernier chapitre que j'avais coupé en deux parce qu'il était : de un, pas fini et de deux, suffisament long pour le séparer.
LE JOURNAL DE RELENA
Chapitre 6
23h53
Les filles viennent de partir. Elles ont été adorables.
Quand je suis rentrée, elles étaient en train de préparer à dîner. Enfin je devrais dire : Cat cuisinait. H tentait d'aider comme elle pouvait alors que Dorothy (qui ne pourrait jamais cuisiner quelque chose de comestible même si sa vie en dépendait) se contentait de regarder après avoir mis la table.
Ensuite ça s'est corsé. M'ont demandé :
- Comment ce faisait-il que je donne un fête chez moi ?
- Que je ne les pas invitées ?
- Qu'elles aient appris la nouvelle par Duo ?
- Que je ne l'ai pas prévenue que Heero était de retour ?
J'ai répondu que :
a) la fête n'était pas mon idée (enfin un peu si quand même à mon grand malheur)
b) c'était Duo qui se chargeait de tout organiser (ce qui m'a valu un "alors attend toi à ce que des strip-teaseuses sortent d'un grand gâteau de crème" de Dorothy)
c) de toute façon, elles étaient invitées cela tombait sous le sens (bah oui, il me faut bien des alliées, des boucliers, … du soutien quoi !)
d) je les aurais bien prévenue si seulement quelqu'un avait bien daigné décrocher le téléphone.
Du coup la soirée s'est transformée en réunion au sommet devant un blanquette de veau spécialitée de Cat.
Ai raconté tout ce qui s'était passé depuis le début de la semaine en n'omettant aucun détail. Evidemment, la première question posée a été : et comment est-ce qu'il est physiquement maintenant ? Suivi d'un : je me souviens qu'à quinze ans il était déjà à tomber raide, s'il a mûrit selon les espérances ça doit être une bombe sexuelle ! (mon esprit bloque le souvenir de la voix qui a prononcé ces paroles et je l'en remercie bien) mais c'est évidemment Dorothy qui a lancé le fatal : "si c'est le cas je le mets dans mon lit immédiatement et je ne le laisse pas en sortir avant deux mois".
ARGHHH ! Est-ce que personne ne comprend l'horreur de la situation ?
Ai commencé à me plaindre que je ne les verrai plus parce que je serai enfermée dans mon bureau/mon appart/ma voiture et elles continuaient à fantasmer sur le physique du psycho de service !
C'est Cat qui a remarqué la première que quelque chose clochait. Elle s'est levée de sa chaise et m'a prise dans ses bras en me disant que tout irait bien. C'est là que j'ai remarqué que je pleurais.
A partir de ce moment l'ambiance a changé.
Il y a eu une séance d'embrassades collectives, des paroles rassurantes comme les mots de H qui à dis et je cite « Ne t'inquiètes pas ma belle. Même le soldat parfait ne pourra pas résister à la pression qu'on va lui mettre. Il risque de tenir un peu plus longtemps que les autres, et alors ? La belle affaire ! A la fin il fera comme tous les autres : il craquera. C'est ça le Girl Power ! » et sur cette bonne phrase on a piquée un fou rire.
Jeudi 20 janvier
13h39
Impressionnant le nombre de fois où l'on m'a remerciée aujourd'hui.
13h42
Il y a un instant un type que je connais à peine m'a remerciée de l'avoir inviter demain soir.
13h51
Suis prise d'un affreux doute.
Si toutes les personnes qui viennent me dire merci sont invitées …
Je vais tuer Duo Maxwell !
17h04
Ai réussi à attraper Duo deux secondes pour lui toucher deux mots à propos de sa fête.
(Retranscription de la discussion:)
« Duo ! »
« Eh Princesse ! Quoi de neuf ? »
« Combien de personnes as-tu invité jusqu'à présent ? »
« Euh … eh bien … (il se met à compter sur ses doigts) … une trentaine. »
« Une trentaine ! » (m'étranglais-je)
Je savais bien que c'était une mauvaise idée.
« Mais on ne logera jamais tout ce monde dans mon appartement ? »
« Oui, je sais. »
J'ai relevé un sourcil dans ce qui signifiait clairement « réponds-vite-si-tu-tiens-à-ta-tresse »
« C'est pour ça qu'on va dans ta maison de campagne. »
Ok. Là j'avoue : j'ai failli m'étrangler.
Ai vraiment mise à profit les leçon de maîtrise de soi de Wufei sur ce coup-là mais d'un autre coté sortit de sa bouche ça paraissait tellement normal que ça se passait de commentaires.
Du coup, j'ai adopté ce qui semblait la meilleure solution : j'ai fais demi-tour et je suis repartie vers mon bureau.
Je sens que ce vendredi là va être très long.
Fin du chapitre 6
Une p'tite rewiew ?
