Auteur : Shihodo

Titre : Méandres et perdition

Disclaimer : Naruto ne m'appartient pas. (Comme ça c'est fait …)

Rating : M pour la suite ;p

Résumé : La relation d'Itachi et d'Orochimaru quand celui-ci est encore dans l'Akatsuki et après…

Bon cette fic elle est à moi toute seule (pour une fois), j'espère qu'elle vous plaira .

Sachez que j'ai galéré comme une folle pour savoir qui était le plus grand en taille XD. Ca m'a pris trop de temps, et maintenant je suis traumatisé car ils sont ridiculement petits mais bon ça ne change pas la face du monde ni de la fic donc je vous souhaite un bon chapitre .

Le couple m'est venu par cette simple reflexion: " Pourquoi pas mettre les plus stylés ensemble...? C'EST DEUX FOIS PLUS DE PLAISIR! XD "


Chapitre 1 : L'ombre aux yeux rouges

Des picotements commençaient à se faire sentir… Son corps ne semblait pas vouloir rester dans cette position plus longtemps… Ses muscles tirés à l'extrême, depuis déjà un moment, pour rester immobile le lançaient maintenant … Il s'étira un peu, bougeant malgré le risque de se faire repérer… La lourde cape le gênait dans ses mouvements et l'étouffait, comme si ça ne suffisait pas …

Il lança un regard plein de rancœur, à la silhouette près de lui, qui elle était totalement immobile et silencieuse, ne semblant même pas respirer … Seuls ses yeux rouges perçant les ténèbres, qui s'installaient peu à peu, prouvaient que l'ombre n'était pas morte …

L'attente s'éternisait et la lune était haute dans le ciel alors que le premier homme semblait prêt à exploser.

L'autre personne lui lança un regard de côté lui faisant comprendre qu'il était enfin temps de bouger et que l'on verrait plus tard pour les engueulades ; lui indiquant d'un mouvement de menton, un homme replet se dirigeant vers la villa devant leur poste d'observation, entourés de jeunes filles et de jeunes garçons faméliques qui riaient sottement à chaque remarque salace de leur « client ». Ils étaient au petit soin avec l'adulte qu'ils portaient à moitié tellement il était soul, espérant juste qu'il se souviendrait qu'elle ou lui avait été plus entreprenant et « gentil » à son réveil si l'alcool n'avait pas totalement effacé le souvenir de sa nuit dans les rues sales du quartier des plaisirs.

Les deux ombres jaillirent tuant d'une simple pression sur la carotide les adolescents, rattrapant leurs corps qui tombaient pour les poser sans bruit sur la terre battue. L'homme sembla se réveiller, ouvrant la bouche pour crier mais une main sur sa bouche l'en empêcha.

- Si tu ne veux pas mourir tu nous dis où est le rouleau.

La terreur se lisait dans les petits yeux de l'agresser. Son visage porcin suait à grosse goûtes au grand dégoût de la personne tenant sa main plaqué contre sa bouche.

- Mais si tu hurles où que tu sais essais de t'enfuir, de nous mentir où je ne sais quoi d'autre je te tue sur le champ. Suis-je clair ?

L'homme hocha vivement la tête, sans trop réfléchir… La paume se décolla de son visage, s'essuyant sur le kimono débraillé du personnage avec agacement. Il reprit sa respiration goulûment sous le regard méprisant des deux hommes cachés sous leurs capes noires et leurs chapeaux ne laissant qu'une simple fente au niveau de leurs yeux qui étaient cachés dans l'ombre. Il les regarda tour à tour essayant de deviner qui pouvait bien être ses agresseurs.

- Répond, articula la voix glaciale de la plus petite silhouette comme à un enfant un peu lent.

Le bourgeois fouilla maladroitement dans les grandes manches de sa tenue, ressortant un petit rouleau de papier scellé.

- …C'est ça le rouleau indispensable , cracha l'autre personne qui c'était tenu coin jusque là. En plus ce crétin le portait sur lui et c'est à nous qu'on a demandé ça…

- Oui…

- …

- Tu crieras plus tard, dit l'autre homme parant une crise de nerf qui semblait inévitable.

- Oui, grogna entre ses dents serrées le tueur aux yeux jaunes coupés de noir, ça vaut sûrement mieux …

Ils se tournèrent vers leur victime pétrifié, étalé sur le sol les regardant, affolé. L'un d'eux se baissa autant son chapeau, dévoilant à la pale lumière glauque d'une lampe abandonnée par terre des trais féminins, malgré de grandes cernes sous ses yeux rouges profond dans les quels dansaient des points noirs en forme de virgule. Le bourgeois porcin se laissa hypnotiser par ces yeux étonnants, qui semblaient être animé d'une vie propre.

La grande silhouette s'éloignait déjà.

La sensation du métal contre sa gorge sembla réveiller l'homme hypnotisé. Il regarda rapidement le couteau contre sa gorge, retournant au visage de son agresseur le fixant avec incompréhension. Il bégaya :

- Mais vous aviez di-dit que …

- J'ai mentis, dit la voix implacable.

Le sang gicla sur son visage impassible alors qui lui tranchait la gorge dans une gerbe de sang étouffant le cri étranglé de l'homme. Il se releva se tournant vers son associé, sortant de nulle part un mouchoir, s'essuyant le visage d'un mouchoir blanc qui jeta sans un regard sur le corps mort se vidant sur le sol.


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