Chapitre 2 : PAS SANS TOI

Dans la cour intérieure, Susan et Lucy écoutaient les enfant elfes leur expliquer qui ils étaient et ce qu'ils savaient de Calypso. Elles avaient ainsi que les marmots qui semblaient avoir entre deux et quatre ans vivaient en fait à Narnia depuis plusieurs siècles ! Lucy, qui avait lu beaucoup de livres sur les elfes était passionnée par le récit mais sa grande sœur avait plus de mal à assimiler toutes ces fantaisies. Pourtant tout collait et il semblait même que l'un des enfants soit le petit frère de la prophétesse. En tout cas, elle était pressée que cette dernière revienne pour pouvoir lui parler et comprendre le sens des dernières paroles qu'elle lui avait dites…

Pendant ce temps, on entendait depuis les couloirs du premier étage des bruits de pas précipités. Peter avait de plus en plus de mal à suivre la fille qui le traînait dans le labyrinthe du palais et commençait à s'inquiéter sérieusement pour elle face à cette soudaine panique. Bientôt, ils atteignirent les appartements du prince elfique où ils entrèrent sans même frapper.

Leur venu était apparemment attendu car on les dirigea aussitôt dans un bureau et ils se retrouvèrent devant un homme dans la force de l'age.

« Alors, ma fille, ça y est ?

Hum, répondit l'intéressée d'un ton sec.

Bien, très bien, et de quoi était-il question ?

Je…

Je ne parlais pas à toi ! cracha l'homme en regardant le roi.

Heu…bredouilla celui-ci, je ne sais pas, c'était du latin…

Oh je vois. Et vous ne parlez pas cette langue évidement. Bien, nous verrons bien en temps voulus. Puis-je parler à ma fille, mon seigneur ? finit-il avec un ton amère.

Heu…Oui, oui bine sûre. Je…A…Au revoir. »

Les deux elfes attendirent en silence que le garçon soit sorti et la jeune fille s'efforçait de garder son calme face aux yeux pétillant de son père. Il avait préparé quelque chose. Quelque chose qui n'allait pas lui faire plaisir, à coup sûr. Un second homme entra dans la pièce. Calypso le reconnu, il avait des terres près du château de la reine blanche. Château qu'il avait du prendre après la mort de cette dernière. Le rictus qu'il abordait ne rassura pas plus l'elfe que le regard de son paternel.

« Ma fille, je te présente sir Maa lad…ton futur époux.

Je me languissait de vous voir enfin. » minauda le sir.

La prophétesse accusa le coup sans broncher pour ne pas montrer à son père qu'il l'avait atteinte. Déjà, derrière la rage qui s'immisçait en elle, la pensée d'une vie normal sans trous de plusieurs siècles émergeait et avec elle, des stratagèmes de fugues… On ne vendait pas Calypso de Lorièn !

Mais déjà, le dernier arrivé lui empoignait le bras et l'entraînait avec force vers la sorti et le couloir. Elle ne se débâti pas ; mieux valait qu'il la sous-estimer, comme son père, cela rendrait son évasion encore plus facile. Les hommes ne peuvent s'imaginer ce que c'est de vivre des siècles avec comme seul lieu de promenade son esprit, on y découvre des choses effrayantes et insoupçonnées.

Le claquement de la porte contre son battant la sortie de ces pensées. La brute n'avait prêté aucune attention au jeune roi qui attendait derrière mais celui-ci ne semblait pas d'avis qu'on emporte sa prophétesse sans qu'il sache où et avec une telle violence. Prennent tout le courage qu'il avait en lui, il se lança à la poursuite des deux elfes, les dépassa et alla se planter à la hauteur de l'homme. Par chance, il n'était pas plus grand que lui et assez peu charismatique ce qui lui permit de garder son sang froid.

« Je peux savoir où vous allez ainsi ? questionna-t-il, cinglant.

Non. Et maintenant écarte toi gamin, j'ai un mariage à organiser. »

Peter fut violement repoussé contre le mur par il ne sut quelle magie avant même que l'elfe n'eut à lever le petit doigt. Calypso gronda et le griffa au visage. Cette réaction parut au souverain tellement inhabituelle qu'il resta figé un instant. Il aurait imaginé qu'elle lui lancerait un sort ou qu'elle ferait…en fait, il aurait imaginé qu'elle se battrait comme dans ses rêes, mais ce n'était que des rêves, et elle qu'une pauvre fille qu'on allait…marié ? Son cœur s'arrêta net, ses yeux se perdirent dans le noir des cheveux de la jeune enchanteresse et il se laissa glisser sur le sol froid. On la lui enlevait déjà ?

« Aah ! Mais lâchez moi gros porc ! Je…

La ferme ! tonna Maad, tu est à moi, fait ce que je te dit, avance !

Elle n'est à personne ! lança la bouche de Peter avant qu'il n'ai pu retenir les mots.

Morveux, je t'ai déjà dit de déguerpir !

Vous ne savez pas à qui vous avez à faire.

Oh ! Petit bébé va appelé son papa peut-être, railla-t-il. Le roi de Narnia peut-être ? Ts…

Je suis le roi de Narnia pauvre…

Finit ta phrase et je t'égorge, tout roitelet que tu est !

Vous…Calypso ! »

L'horrible bonhomme venait de la prendre par les cheveux et la tirait sauvagement comme une poupée de chiffon. N'y tenant plus, Peter laissa toute la rage qu'il éprouvait pour cet homme sans savoir vraiment d'où elle venait et lança, d'une voie forte et autoritaire qui cachait tant bien que mal son appréhension :

« Calypso de Lorièn, par les pouvoir qui m'ont été donnés, je vous nomme…prêtresse officiel de la cour de Narnia et interdit quiconque n'appartenant pas à la famille royale de vous approcher sans autorisation. Si vous voulez bien vous exécuter sir, je souhaiterais montrer à cette demoiselle ces nouveaux…appartements. »

Le son qui sorti de la bouche du sir en question fut un mélange de rugissement et de hennissement que le garçon ne souhaite plus jamais entendre mais le sourire lui revint dès que sa nouvelle protégée s'avança vers lui en se massant la tête. Elle lui chuchota un rapide « Merci » mais le regard amusé qu'elle affichait le déconcerta un peu.

« C'était quoi ces cris ? s'écria Lucy.

Je ne sais pas mais ça ne me dit rien qui…Lucy attend ! »

Les deux sœurs remontèrent lentement le corridor du premier étage mais se fut Edmund qui rompit leur semblant de discrétion par un grand éclat de rire.

« Edmund ! Tais toi ! Tu veux nous faire repérer, on a rien à faire ici !

Du calme Susanne, c'est que Peter. Mais tu aurait vu la tête qu'il faisait…ajouta-t-il en murmura comme l'intéressé arrivait.

Eh ben dis donc, lança gaiement une fille qu'ils n'avaient pas vu au début, c'est le rendez-vous des kids ici !

Lucy fut la première à réagir :

Cal ! On te cherchait. Tu étais passée où ?

Disons que j'ai eu un petit accident de parcours, lança-t-elle avec un clin d'œil pour Peter.

Oh…ricana son frère, un accident… »

L'hilarité fut générale devant la couleur pivoine qu'avait prisent les joues du blond. Mais il avait au moins réussit à garder la petite elfe…

« Au faite, déclara-t-il lorsque les rirent furent moins forts, nous avons une prêtresse officiel dorénavant.

Un quoi ? s'exclamèrent les trois Pevensie en cœur.

Prê-tresse officiel.

Et…c'est quoi, demanda la plus jeune, curieuse.

Oh…Je viens de l'inventer.

Eh eh ! Coucou, rie la dite prêtresse.

Et voilou, c'est finit. J'espère que ça vous a plu et encore merci pour toutes les messages, j'ai A-Do-Ré ! lol Kissou et à plus !