Chapitre 5 :

Depuis deux heures que le conseil s'était réuni, on n'avait pas avancé d'un cheveu. A l'ordre du jour, une nouvelle perturbante et assez contestée apportée par le roi Peter et sa prêtresse. Une annonce attaquant de front l'elfe princier, père de cette dernière, qui avait mystérieusement disparu deux jours auparavant.

Malgré la fermeté des propos de la jeune fille qui affirmait que le prince avait fuit, ayant comprit qu'il avait été découvert, la plupart des personnalités importantes du royaume restait septiques.

« Mais enfin, que vous faut-il pour vous convaincre ?tonna la jeune elfe.

Nous savons tous les rapports tumultueux qui existent entre votre père et vous, lança un centaure âgé, vous pourriez vouloir l'éliminer.

Vous vous méprenez monsieur, ce n'est pas parce que mon père faire à m'évincer que je veux en faire de même. C'est une erreur de me croire capable de ça !

La plupart d'entre nous vous ont déjà vu à l'action, prophétesse, et vos méthode se sont parfois avérez…

Quel est le rapport ? Je vous parle d'un complot qui rallie tout les opposant à la royauté de Narnia. Si nous ne l'arrêtons pas, la guerre pourrait détruire le pays et la magie qui y maintient l'équilibre !

Foutaises !cracha un second centaure.

Jurer ne nous avance à rien ! Ne sous-estimez pas la puissance des elfes !

Vous n'êtes que de sales humains qui nous exploitent ! »

Le silence tomba comme une pierre dans la salle. Calypso lança un regard à la dérobée au roi qui tentait de cacher sa mine déconfite.

Ce n'est pas le moment de te dégonfler Peter, se disait celui-ci. Cali a besoin de toi. Sur ce, il se leva et, en tachant de mettre autant d'autorité et de fermeté dans sa voie que la jeune fille, il lança :

« J'ai déjà discuter de ce problème avec mes frères et sœur. Ce conseil n'a pas été demander pour débattre de la véracité des faits ; nous sommes tous là pour mettre en place une tactique d'attaque capable d'éviter la destruction de Narnia. Que vous croyez ou non à cette guerre imminente ne m'importe guerre, continua-t-il sous le regard encourageant de son amie, se qui m'importe c'est comment la contrer. Maintenant, reprit-il après avoir fait une pause, nous allons devoir mettre nos savoirs en commun afin de préparer le conflit. Et cette fois, Aslan n'est pas là pour nous aider…Mais il nous a envoyer un allié fidèle, continua-t-il en désignant l'elfe, Calypso a de nombreux contacte parmi les mutin de l'armée elfique, elle saura nous créer une section puissante de magiciens indispensable si nous tenons à engager le combat avec les elfes. »

Les trois autres souverains arrivèrent devant la salle du conseil au moment même où leur frère et la prophétesse en sortaient. Ces dernier leurs firent un rapide résumé de la séance durant laquelle ils avait finalement réussit à composer une équipe de comandant pour les aider. De leur côté, les trois Pevensie avaient ramenés une troupe d'elfes venus des contrées du Sud et remirent à la brune une lettre énumérant les troupes supplémentaire que Sir Galaad pourrait encore lui concéder.

« Parfait, lança-t-elle. Tout ce passe bien pour le moment. Bon, Peter et Susan, vous allez commencer à parler stratégie avec les commandants ; mieux vaut s'attendre à un délais bref avant la bataille. Lucy, je vais te montrer quelqu'un qui va t'aider à organiser la résistance, si on peut dire. Toi Edmund, tu va faire en sorte que les troupe du royaume soient toutes parées. Bien, à ce soir alors. »

Et la jeune elfe s'éloigna à grandes enjambées vers le parc sans prêter attention aux regard surpris des Pevensie. Elle avait des choses urgentes à régler et peu de temps pour le faire. Peter n'avait pas était d'accord pour la laisser partir alors que la tension était à son comble. Elle savait que le jeune roi comptait sur ces connaissances de Narnia et des elfes mais elle lui avait promis de rentrer avant que tout ne commence. Elle espérait tenir sa promesse, même si elle savait pertinemment que rien n'était assuré ; elle ne voulait pas décevoir le jeune garçon. Sans réussir à comprendre pourquoi, elle senti les battements de son cœur s'accélérer. Plus tard, elle mettrait ça sur le compte de l'arrivée de la silhouette massive qui s'avançait vers elle.

Peter était épuisé et Susanne n'en menait pas large. Ils avait passer une bonne partie de la nuit à réfléchir au meilleur moyen de défendre Narnia mais leur combinaison ne tenait que par un fil. Et ce fil, c'était à Calypso de leur lancer. Ils ne pourraient pas gagner sans ça, leur infériorité était immense, autant par leur nombre que par leurs aptitudes magiques nulles.

Ils se séparèrent, arrivés devant la chambre de la reine et Peter termina seul, dans le noir, son chemin vers la sienne. Il s'arrêta à la salle d'eau, espérant que l'eau froide lui ferait passer l'horrible migraine qui martelait son crâne. Ce qu'il trouva dans la pièce carrelée faillit lui arracher un cris : une jeune fille apparemment nu sous la chemise dont elle essayait en vain de faire coïncider les boutons.

Calypso releva la tête et senti le rouge monter à ses joue. Son rythme cardiaque fit encore une embardée, la deuxième en une soirée, et elle s'avança dans la lueur des chandeliers.

« Désolé, murmura-t-elle plus par gêne que pour rester discrète, j'ai eu un petit problème de déloc…

Que…Cali c'est toi ?...Que…qu'est ce que tu fait ici ?

Oh, heu, il fallait que je vois ta sœur pour…quelque chose.

Et heu…pourquoi tu…porte une de mes chemises ?

C'est à toi ? Heu désolé. J'ai eu des petits soucis…

Cali, t'es sûre que ça va ? Je te trouve un peu pâle…

Je suis frigorifié, railla l'intéressée, c'est toujours aussi chauffé ici ?

Bon, j'ai l'impression que tu ne m'en dira pas plus alors…