Disclaimer: Les personnages des matricules X5-494 et X5-511 sont la propriété de leurs créateurs. Celui de la X5-319, en revanche, est ma propriété. Alors pas touche!
Note de l'auteur : Je n'ai pas écrite cette histoire toute seule, mais je suis dans l'impossibilité de me souvenir avec qui je l'avais écrite. Ça remonte à environ.. 3 ans ? Je me souviens que c'était une fille et qu'elle venait de France. Alors si cette personne se reconnaît, j'adorerais qu'elle reprenne contact avec moi. Mon adresse email est Merci! Au fait, mes pseudos sur le fameux forum de JPX furent, respectivement, Max Guevara, ensuite SkyAngel pour finalement être Rayne, puisque tout le monde me les volait.
Seconde note : En référence à ci haut; je suis à la recherche d'un(e) co-auteur(e) (de préférence une co-auteure) pour continuer cette fic. J'ai déjà pas mal d'idées, il s'agit juste de les transférer du format papier au numérique.¸
Synopsis : Gillette, Wyoming. 2016. Le passé du matricule X5.494 est à marquer au fer rouge. Découvrez le pourquoi de son irascibilité et de son apparente insensibilité… Une des raisons porte également un matricule : X5-319. Voici le second chapitre de ce voyage dans le temps.
"L'ennemi caché"
2 – Action Directe
Cour extérieure / Piste de course
Jeudi le 28 mai 2016
5h30 a.m.
Cela faisait au bas mot 45 minutes qu'ils couraient sur la piste de course.. La piste de course avait une longueur de 400 mètres et en 45 minutes, elle l'avait parcourue au moins 20 fois, ce qui faisait environ 8 kilomètres…
Le sergent-instructeur siffla trois coups rapides : c'était le signal de rassemblement. Les X5 se placèrent aussitôt en ligne, au garde-à-vous. Le sergent aboya.
« Repos, soldats ! »
Ils se placèrent en position de repos ; jambes légèrement écartées et les bras, derrière le dos.
« Soldats, j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer : nous avons perdu un de nos effectifs hier, il semblerait qu'il souffrait de déficiences et il s'est donné la mort… »
Un murmure de désolation parcourut les rangs, mais les X5 reprirent rapidement leur position. Seule 319 resta en position et regarda droit devant elle.
« Silence ! intima le sergent. Je sais que c'est malheureux, mais ceci n'est qu'un exemple pour vous prouver que vous devez toujours donner votre maximum. »
319, tout en fixant un point au loin, éleva la voix.
« M'sieur ! Je peux poser une question ? »
Le sergent revint sur ses pas et se planta devant elle. 319 se forçait pour ne pas regarder le sergent. Il la toisa d'un air furieux.
« 319 ! C'est quoi, cette fameuse question ? »
« Comment est-il mort ? »
« Ceci est une information confidentielle ! Cela ne vous regarde en aucun cas ! »
« Désolée, monsieur ! »
« Je veux bien accepter cet écart, mais uniquement parce que l'un des vôtres est décédé. »
Il lui lança un dernier regard et continua sa progression le long de la ligne formée par les X5.
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Il restait encore 45 minutes et ils les passèrent à faire des pompes, des redressements assis ainsi que des simulations de combats au corps à corps et aussi des coups de poing/pied. À 0700, elle se dirigea vers les baraquements afin de se laver et se changer. Ensuite, elle se rendit à la cafétéria afin de déjeuner. Leur menu se composait, comme toujours, d'une sorte de bouillie avec, entre autres, de l'avoine, du son et des minéraux divers, ils appelaient cette bouillasse infâme du « gruau »… Mais cela avait aussi un côté positif : ça leur permettait de manger plus rapidement !
À 0730, elle se rendit, avec les autres membres de son unité, au terrain extérieur afin de procéder à l'inspection de toutes les unités X5. Ensuite, il fallut se rendre au labo pour les examens physiques. Entre autres, 319 dut courir à une vitesse régulière, pendant 20 minutes, un tube dans la bouche, afin que les scientifiques puissent tester sa capacité pulmonaire. Et toute une batterie de tests divers et ce, jusqu'à 0930, où ils durent aller à la salle de cours X-2 pour y approfondir leur connaissances tactiques, le « METT-T », un acronyme signifiant « Mission Ennemis Terrain Troupes disponibles et Temps disponible.
« Vous êtes supposés savoir le METT-T par cœur, maintenant. 319, que signifie la lettre « M » dans cet acronyme ? »
319 poussa un soupir, inaudible pour une oreille humaine, se leva et se rendit à l'avant de la salle de classe. Le sergent se planta devant elle et cette dernière récita mécaniquement :
« Le leader considère sa mission comme la lui a donné son commandeur. Il l'analyse à la lumière des instructions reçues et transmets les tâches essentielles à son unité de manière à exécuter la mission le plus adéquatement possible tout en respectant les paramètres relatifs à cette mission. »
Le sergent parut impressionné.
« Bien, 319, vous pouvez retourner à votre place. »
Le cours continua ainsi jusqu'à 1130, où il se rendirent à l'auditorium afin de suivre un cours intitulé : « L'évolution des armes dans l'Histoire ». 319 aimait bien ce cours car elle se passionnait pour les armes à feu comme le pistolet-mitrailleur Thomson, utilisé lors de la Seconde Guerre Mondiale, de 1939 à 1945. Elle eut un test et, comme à son habitude, obtenu le plus haut score. Ensuite, elle alla, avec son unité, à l'armurerie afin de manipuler des armes ayant servies lors de cette même guerre. Ils eurent beaucoup de théorie et purent même tirer avec des armes de la Seconde Guerre Mondiale.
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Champ de tir
15h30
« En joue…feu ! »
Aussitôt, le bruit assourdissant des fusils-mitrailleurs M4 emplit l'air. 319 avait deux chargeurs pleins, soit soixante balles pour atteindre autant de cibles qui ne restaient pas plus de cinq secondes en place. Elle réussit à en atteindre cinquante-huit. Son score apparut sur le compteur, qui était relié aux senseurs dont étaient doté les cibles. Le sergent-instructeur, après avoir vérifié les données, alla voir 319.
« Et bien, 319, je vous félicite pour votre score ! »
319 parut surprise de ce compliment et eu des doutes…
« Merci monsieur ! Mais…vous me permettez de poser une question ? »
« Ouais… »
« Vous ne vous êtes sûrement pas déplacé uniquement pour me complimenter. Avec tout mon respect, monsieur, qu'avez-vous derrière la tête ? »
Il lui fit un large sourire, ce qui l'inquiéta encore davantage.
« J'ai le plaisir de vous annoncer que vous allez partir en mission ! »
319 était si abasourdie par cette nouvelle qu'elle en oublia de demander la permission de prendre la parole. Le sergent ne dit rien à propos de cet écart.
« Pourquoi moi ? »
« Parce que vous êtes la meilleure ! Venez avec moi, il faut vous préparer. »
Tout en suivant le sergent, dont elle ignorait totalement le nom, et il faut dire que les dirigeants de Manticore évitent de le divulguer, ce qui ne lui facilitait pas la tâche, elle se demanda pourquoi il l'avait l'air si heureux…sûrement parce qu'elle allait partir en mission. Il faut dire qu'étant donné sa grande facilité à tout ce qui touchait la logistique, la préparation et l'exécution des simulations de missions, elle n'était pas appréciée de ses semblables.
Quelque part à Manticore.
15h40
Depuis cinq minutes, le sergent la menait dans un dédale de couloirs. Ils arrivèrent devant une porte en acier, qu'on ne pouvait ouvrir qu'après avoir subi une analyse rétinienne et entré manuellement un code à quatorze chiffres. Pendant que le sergent s'entretenait avec le garde de faction, 319 regarda les environs. Le couloir était pourvu de la dite porte, d'un cagibi muni d'une ouverture afin de parler au garde et d'une autre porte, verrouillée par une fente où l'on passait une carte magnétique. Un chuintement sonore sortit 319 de sa torpeur.
« Venez, 319, pénétrez dans la Ruche. »
L'endroit portait bien son nom : des dizaines de chercheurs allaient et venaient d'un côté à l'autre du grand hall. On aurait dit que l'on pénétrait dans un autre monde car 319, qui ne connaissait que les couloirs de Manticore, ne s'attendaient pas à voir cela. Le hall comportait plusieurs portes verrouillées par un code et une serrure à carte magnétique. De derrière son pupitre, la « réceptionniste » les vis. Ils s'en approchèrent.
« Bonjour, je suis Brianna Forrester. Je suis responsable de la division de l'équipement des OEM.. », souri-t-elle en regardant 319
OEM… Officiers En Mission, 319 savait que quand on était rendu devant cette dame, on ne rigolait plus. Elle allait partir en mission, et pour vrai, pas pour des petites missions de reconnaissance où l'on restait des heures sans bouger à surveiller les allées et venues des gardes afin de le signaler aux autres pour qu'eux puissent exécuter la mission.
« Bonjour », crut bon de répondre 319
« Alors.. », fit Brianna en farfouillant dans les dossiers étalés devant elle « X5-319, c'est bien ça ? »
« Oui » fit le sergent « Bon, je vous laisse.. » fit-il en retournant d'ou il venait.
Une fois le sergent parti, 319 soupira de soulagement, ce que Brianna remarqua.
« Ils vous mettent la pression, hein ? », fit-elle
« Ouais... c'est pour ça qu'on est les meilleurs », répondit 319 en observant attentivement la rouquine aux yeux vert étincelants. Elle doit avoir entre 25 et 30 ans, pensa 319.
« Effectivement, je le vois a votre dossier... ma foi presque parfait.. Assez parlé, suivez-moi, je vais vous guider. Alex, viens me remplacer », demanda-t-elle a une blonde vêtue, comme elle, d'un ensemble noir.
Elle guida 319 jusqu'à une porte identifiée « Salle de Débriefing A », qu'elle ouvrit en composant le code, après avoir glissé une carte magnétique dans la fente prévue a cet effet, tout cela sous l'œil attentif d'une des nombreuses caméras disséminées ici et là..
