Voici une petite histoire qui est la suite de "Rêves, Espoirs et Détermination". L'auteur en a publié deux hier, et je me suis lancée dans la traduction sans tarder! L'autre histoire ne devrait pas trop tarder à venir. ^^ Donc, celle-ci parle de Felicity et Benji, les âmes de la patience et de la gentillesse, et de ce qu'ils sont devenus. J'espère que ça vous plaira! (Vous risquez d'être un peu confus si vous n'avez pas lu l'histoire principale, que je vous recommande vivement.)
Disclaimer: "Undertale" appartient à Toby Fox. L'histoire a été écrite en anglais par Dragonsrule18.
La petite Felicity était assise tristement sur le canapé, regardant passer ses camarades esprits avec leurs familles, parlant et riant, Violette avec sa mère et sa sœur Mira, et Andrea avec son fiancé Neil et ses parents. Elle était heureuse pour eux, contente qu'ils puissent voir leurs familles.
Mais elle était toute seule.
Sa maman, laquelle elle avait attendu si longtemps, auprès de qui elle avait tant voulu retourner, l'avait laissée sur la montagne exprès parce qu'elle ne voulait plus d'elle. Felicity avait essayé si dur d'être une bonne fille, d'être une grande fille et prendre soin d'elle-même pour que Maman soit fière, mais rien qu'elle ne faisait n'avait fonctionné. Sa maman l'avait quand même abandonnée.
Officier Emerson et Madame Marianne et Pa... - Monsieur Asgore - lui avaient dit que ce n'était pas sa faute, que sa maman était juste une mauvaise personne qui ne pouvait être responsable d'un enfant. Ils avaient essayer d'expliquer ce qu'il s'est passé aussi gentiment que possible, mais Felicity était quand même devenue très triste et avait fui pour pleurer. Papyrus, un squelette très gentil et cool, l'avait trouvée, l'avait câlinée pendant qu'elle pleurait, et avait montré de chouettes tours d'os pour lui remonter le moral, et cela avait aidé. Il lui rendait souvent visite dans le village des fantômes, et il y avait beaucoup de gens qui lui rendaient visite aussi, y compris Monsieur Asgore, qui s'asseyait avec elle et Benji et lui racontait des histoires, ou parlait juste avec elle et lui racontait comment allaient tous les autres monstres, comme il l'avait fait autrefois quand ils étaient encore juste des âmes en bocal.
Monsieur Asgore était si gentil, beaucoup plus gentil que sa maman l'avait été, et Madame Toriel l'était aussi, mais ils avaient leur propre famille.
Ils ne voudraient pas d'elle.
Felicity regarda par terre, les larmes aux yeux, n'entendant pas la porte s'ouvrir doucement et ne remarquant pas les doux pas de la personne qui était entrée jusqu'à ce qu'elle sente le canapé descendre à côté d'elle et un bras touffu chaleureux se glisser autour de ses épaules. Elle leva le regard et vit Monsieur Asgore, qui portait une chemise mauve à courtes manches et un jean bleu à la place des robes royales et la couronne qu'il portait tout le temps, la regarder avec inquiétude.
"Qu'est-ce qui ne va pas, ma petite? Pourquoi tu pleures?" il demanda inquiet.
Felicity regarda par terre avec un léger sanglot. "Je n'ai plus de famille. Maman n'a pas voulu de moi, et maintenant elle est partie..." Elle hoqueta. "Et je suis toute seule."
Elle flancha ensuite, inquiète que Monsieur Asgore serait fâché contre elle pour pleurer comme sa maman l'avait toujours été, mais quand elle regarda dans ses yeux, ceux-ci étaient aussi emplis de larmes. Il la câlina bien fort et Felicity s'est blottie contre lui, se sentant bien et au chaud dans ses bras. "Oh Felicity, je suis si désolé que tu aies dû traverser tout ça. Tu ne le méritais pas." Monsieur Asgore murmura. Il lui frotta doucement le dos. "Mais tu n'es plus seule, et tu ne le seras plus jamais. Tu nous a tous. Nous sommes tous là pour toi, et tu AS une famille." Il sourit doucement à travers ses propres larmes. "Toriel et moi aimerions beaucoup t'adopter, si tu le voudrais aussi. Nous t'aimons tous et tenons beaucoup à toi. Nous serions honorés de t'avoir comme une partie de notre famille."
Felicity l'a regardé avec choc, sa bouche grande ouverte. Monsieur Asgore et Madame Toriel voulaient d'elle? Ils voulaient vraiment d'elle? "V-Vraiment? Je peux rester avec vous?" elle murmura, osant à peine y croire.
Il lui sourit avec amour, comme sa mère ne l'avait jamais fait. "Bien sûr."
Felicity sourit grandement, si heureuse que son âme en brillait. Elle passa ses bras spectraux autour de lui, et grâce à la nourriture fantômatique et aux entraînements donnés par Napstablook et les autres monstres fantômes pour qu'elle puisse maintenir sa forme, ses bras ne l'ont pas traversé. "J-J'aimerais ça. J'aimerais beaucoup ça." elle murmura, les larmes aux yeux étant désormais celles de joie alors qu'elle s'agrippait à son nouveau papa.
Asgore la serra près de lui et lui caressa les cheveux. "Bienvenue dans la famille, Felicity."
"P-... Monsieur Asgore?" Felicity demanda timidement.
"Oui, chérie?"
Felicity eut chaud à l'âme à cela, mais s'agita nerveusement à l'énormité de ce qu'elle était sur le point de demander. "E-Est-ce que ça veut dire que je peux t'appeler "Papa"?" elle demanda doucement, puis regarda par terre, craignant qu'elle l'a fâché.
Mais quand elle releva le regard, il souriait grandement, comme si elle venait de lui faire le meilleur des cadeaux. Il lui caressa les cheveux avec rassurance. "Bien sûr, ma petite. Je serai plus qu'heureux que tu m'appelles "Papa", et ça plairait à Toriel si tu l'appelles "Maman"."
Felicity sourit, ses yeux brillants. "Merci, Papa."
...
Quelques jours plus tard, un autre petit fantôme attendait venir quelqu'un de spécial. Le petit Benji était assis calmement, regardant Mettaton enseigner à Madame Toriel et la maman de Violette comment préparer une tarte au caramel et à la cannelle que les fantômes pourraient manger aussi. Ses maman et papa étaient partis maintenant, et ils lui manquaient vraiment beaucoup, plus que tout, et il savait qu'ils n'arrêteraient jamais de lui manquer. Mais tout le monde était si gentil, et il avait plein de nouveaux amis, et ils faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour lui remonter le moral.
La porte de la cuisine s'ouvrit soudain avec fracas alors qu'une certaine femme poisson aux cheveux roux entra à grands pas. Benji bondit sur ses pieds avec joie et courut vers sa personne la plus préférée au monde entier, après ses Maman et Papa. "Undyne!"
Elle rit et le souleva. "Salut, demi-portion!"
Benji se blottit dans ses bras. Il aimait Undyne. Elle était la meilleure et la plus chouette héroïne, et elle avait même essayé de le sauver quand il s'est noyé. Elle était arrivée trop tard et n'avait pas réussi, et ça l'avait rendue triste, mais elle avait quand même essayé très dur, et elle était super gentille. Elle lui avait même dit qu'il était aussi un héros quand il lui avait raconté qu'il était venu dans l'Outremonde pour chercher une fleur magique afin de soigner le cancer de son papa.
Et depuis que la barrière a été brisée, elle était venue presque tous les jours, juste pour le voir et jouer avec lui. Ils avaient joué aux voitures, et elle lui avait appris la cuisine à la Undyne (bien que Mettaton avait été très contrarié quand elle avait failli mettre le feu au fourneau), et elle lui avait montré toutes ses attaques cools.
Benji voulait être comme elle.
Elle sourit et l'a placé sur son épaule, lui frottant la tête. "Alors comment ça va?"
"Bien! Mettaton montre à Madame Park et Madame Dreemurr comment préparer des tartes pour fantômes, et nous allons tous en manger plus tard!" Benji lui a dit joyeusement.
"C'est génial." Undyne a répondu avec son sourire habituel. "Alors, vu que Mettaton m'a injustement bannie d'utiliser le fourneau..."
"C'était pas injuste! Tu as presque mis le feu à la maison de Blooky et la mienne!" Mettaton a protesté, ayant entendu.
""Presque" est le mot-clé." a répliqué Undyne.
"Eh bien, ça n'aurait pas été "presque", si Blooky n'avait pas trouvé l'extincteur." a soupiré Mettaton. "Chérie, j'aime la présentation, mais les fausses explosions sont bien meilleures que les vraies. Tant que tu n'auras pas appris à cuisiner en toute sécurité, tu ne cuisineras pas dans ma maison. Nous ne voulons pas que quelqu'un se blesse."
Undyne baissa le regard. "...C'est assez juste. Désolée, Mettaton."
Il se détendit à cela. "C'est rien, sois juste plus prudente, d'accord?"
Undyne hocha la tête. "...Je le serai." Elle semblait honteuse et Benji l'a câlinée pour lui remonter le moral.
"Alors, pourquoi n'emmènerais-tu pas Benji jouer pendant que la tarte refroidit?" a suggéré Toriel.
"Très bien." Undyne agréa, bien que semblait un peu bizarre auprès de Toriel pour une raison quelconque. Elle s'est ensuite tournée vers Benji, souriante. "Alors que voudrais-tu faire?"
"Pouvons nous encore construire la grande piste de course?" Benji demanda avec espoir.
Undyne sourit. "Oh que oui! Allons-y!"
...
"Waou!" Benji a dit une demi-heure plus tard quand ils ont mis les touches touches finales sur leur plus grade et la plus ambitieuse piste de course jusqu'à présent. Elle allait du haut des escaliers jusqu'au milieu du salon, avec une pente géante le long des escaliers, et pas une, pas deux, mais trois boucles de loopings et une autre pente qui menait en haut de l'un des fauteuils, sur lequel était collé un papier cible. "Undyne, c'est notre plus grande piste!"
"Je sais! La Piste U & B de la Mort sera la piste la plus géniale et défiante de la mort à laquelle les pilotes invisibles dans nos petites voitures feront jamais face! Prêt à la tester?" demanda Undyne, et Benji hocha ardemment la tête. Ils coururent en haut des escaliers et ensemble, placèrent leur premier petit Hot Wheel, une voiture de course rouge vif, sur la piste. Il a filé en bas des escaliers et Undyne et Benji ont lâché des cris en courant en bas des escaliers après lui, acclamant quand il a passé les trois loopings et a filé en haut de la pente vers le fauteuil.
À cet instant précis, Toriel est entrée avec la tarte fantomatique prête dans ses mains, et Violette, Madame Park, Asgore et Felicity derrière elle. "La tarte est prête!" Toriel a dit joyeusement, juste quand la petite voiture a frappé le fauteuil à toute vitesse, a rebondi... et a immédiatement volé vers le groupe et a atterri droit dans la tarte. Tout le monde est juste resté debout là sous le choc.
"...Peut-être que nous n'aurions pas dû utiliser un fauteuil aussi rebondissant comme cible." Undyne a admis.
"UNDYNE!" a grondé Toriel.
"Oh-oh! Courons pour nos vies!" Undyne cria dramatiquement, soulevant Benji et courant hors de la maison.
Benji rit dans les bras d'Undyne tandis qu'elle a filé dans l'arrière-cour. "Je ne pense pas que Madame Toriel était si fâchée, Undyne."
"Je sais, mais j'ai pensé qu'une sortie dramatique serait drôle." Undyne dit avec un sourire en le déposant sur un banc et s'assoyant à côté de lui, tous les deux levant le regard vers les cristaux scintillants sur le plafond de la caverne.
Benji sourit à sa meilleure amie. "Même si notre piste de course a déconné, je me suis beaucoup amusé aujourd'hui." Il baissa ensuite tristement le regard. "J'aurais juste voulu que tu n'aies jamais à partir. J'aime passer du temps avec toi, Undyne."
Undyne a mis une main sur son épaule. "Eh bien... et si je n'y étais pas obligée?" Benji l'a regardée à la fois avec joie et curiosité. "J'en ai parlé à Alphys, et nous sommes toutes les deux d'accord. Et si tu venais vivre avec nous?"
Les yeux de Benji s'illuminèrent. "Vraiment?!"
Undyne sourit. "Vraiment. Tu es un enfant génial, Benji. J'aimerais t'avoir comme le mien."
Benji lui fit un gros câlin. Undyne n'était peut-être pas sa première maman, mais il l'aimait beaucoup, et il savait que ses maman et papa l'auraient aimée aussi. "Ce serait si génial! Alors je peux rester avec toi, Undyne? Pour toujours?"
"Ouaip! Pour toujours." Undyne lui dit d'une rare voix douce, le câlinant de retour avec bonheur.
Benji lui sourit. "Je t'aime, Undyne."
Elle lui froissa les cheveux et lui fit un autre gros câlin. "Je t'aime aussi, gamin."
Il s'est blotti dans son étreinte, et ce jour-là, deux âmes solitaires qui avaient traversé tant de choses ont enfin trouvé leur véritable maison avec les gens qui ne leur étaient peut-être pas apparentés par le sang, mais qui étaient quand même leur famille par l'amour.
L'histoire était peut-être terminée, mais leurs aventures, ils savaient qu'elles ne faisaient que commencer.
A/N: J'espère que cette petite histoire vous a plu. N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez, pour que je puisse transmettre les compliments à l'auteure. ;P
