Chapitre 3: Ichigo et Rukia

Il y a quinze ans de cela, j'étais âgé de cinq ans, et j'étais encore fils unique. Étant des vampires, mes parents et moi étions partis chasser dans la forêt afin de nous abreuver. La seule chose qui nous permettait de vivre : c'est le sang ! Par principe, nous ne chassons pas les humains, seulement les animaux, après tout chaque être vivant a le droit de vivre dans ce monde.

Lors de cette chasse, nous avions entendus un hurlement. Ce n'est pas rare, lors de la pleine lune, d'entendre les loups-garous hurler, seulement, celui-ci c'était arrêté aussi brusquement qu'il était apparut.

Surpris j'ai regarder dans la direction de mes parents, ils avaient graver sur leur visage, une expression de pure inquiétude qui ne me plaisait absolument pas. Et d'un coup, ils disparurent de mon champs de vision, pour se diriger vers ce qui semblait être la direction du loup, je les aient donc suivis.

Nous courions encore et encore, toujours plus vite. Puis arriver sur les lieux, ce fut le choque, là, devant nous, gisait le corps ensanglanté d'une petite fille de mon âge. Elle était inconsciente et mortellement blesser.

Nous nous sommes approchés pour vérifier si elle était encore vivante où non. Par chance et surtout par miracle, vue les blessures qu'elle à, son cœur battait, certes à un rythme faible et irrégulier, mais il battait.

On pouvait donc la soigner, seulement, elle ne survivrait pas au trajet jusqu'à notre village. Mes parents et moi commencions à désespérer de notre impossibilité à l'aider. Puis soudain, une idée m'est apparut dans la tête, et je dois dire, que c'était l'illumination de la soirée.

Je me suis approché d'elle et je me suis agenouillé à ses côtés. Elle était plutôt mignonne, malgré tout le sang qu'il y avait, cette penser m'avait fait rougir d'ailleurs.

Une fois proche de son visage, et en suivant mon instinct, je me suis couper une veine avec mon pouvoir du vent.

J'ai ensuite entrouvert ses lèvres afin d'y poser mon bras et de laisser mon sang faire le travail. Après tout si les vampires se mordaient entre eux et buvaient le sang pour guérir, ça devrait aussi fonctionner pour cette fille, du moins je l'espérais.

Après plusieurs minutes, où j'ai laisser mon sang couler dans sa bouche, j'ai retirer mon bras. Du sang coulait à la bordure de ses lèvres, et sans comprendre quoi que soit, mon cœur c'était mis à battre plus vite, comme si il était lié d'une quelconque façon à elle.

Je me suis donc éloigné le plus possible, afin de calmer les battements de mon cœur, et j'ai attendu. Comme mes parents qui avaient une expression de surprise peinte sur leur visage, dut à l'action que j'avais fait précédemment. Puis le miracle c'était de nouveau produit, les blessures de cette fille c'étaient refermés, petit à petit, comme si ils n'avaient jamais existé. Une fois le processus de guérison finit, nous l'avons ramener dans notre village.

C'est un endroit plutôt accueillant et très animé. Il y avait des arbres un peu partout, les maisons étaient fait en bois de pin, ayant une grande durabilité par rapport aux autres essences. Et un fleuve traversait le village, ce qui donnait un spectacle à couper le souffle.

Nous l'avons donc ramener chez nous, mes parents allèrent l'installer dans ma chambre, pendant que moi, je partais rejoindre mes amis à l'extérieur.

Plus tard, alors que nous venions de finir notre énième partie de cache-cache, je la vis se rapprocher de nous. Lorsque nos regards se croisèrent, se fut le coup de grâce pour mon pauvre petit cœur d'enfant.

Elle avait de courts cheveux bruns, une mèche rebelle encadrait son visage rondouillet et enfantin, le séparant en deux. Mais ce qui m'a le plus charmer, c'était ses yeux, ils étaient hors du commun. Il n'étaient n'y noirs, n'y bleues clairs, non, leur couleur étaient, et le sont toujours d'ailleurs, d'un bleu aussi profond que le fond des océans.

Et lorsque l'on se rapprochait encore plus près, on pouvait remarquer une légère nuance d'améthyste, ce qui les rendaient encore plus uniques qu'ils ne l'étaient déjà.

Lorsque je repris conscience, elle était en face de moi. J'ignorais ce qu'elle me voulais au début, puis elle pris soudain la parole.

- C'est toi Kurosaki Ichigo ?

Elle avait une voix plutôt mélodieuse pour une enfant de cinq ans, ce qui la rendait encore plus exceptionnelle.

- Oui en effet, comment le sais tu?, et pourquoi me cherchais tu ?, lui répondis-je.

- Ce sont tes parents qui me l'on dit, me répond-elle, et pour répondre à ta deuxième question, j'étais venue te remercier personnellement pour m'avoir sauver la vie. Même si pour cela, je met ma fierté de côté, murmura t-elle si bas que j'ai dut forcer sur mon ouïe pour l'entendre.

Je fis comme si je n'avais rien entendu, car c'est vrai que les loups-garous ont plutôt une fierté surdimensionner, même si je dois l'admettre, certains vampires sont comme eux.

Je lui répondis, après un petit temps silencieux.

- Ah…, je vois qu'ils t'ont tout expliquer, murmurais-je timidement avec des rougeurs apparaissant sur mes joues. D'ailleurs ce comportement m'avait surpris sur le coup.

A chaque fois qu'elle est près de moi, je rougis et j'ai le cœur qui s'emballe sans que j'en comprenne la signification. Malgré tout je continuais de l'écouter en priant intérieurement, pour que ça ne se voit pas.

- Oui, me dit-elle gênée, et soudain une queue et des oreilles de loup, apparurent, elles étaient de couleur blanches.

Mes amis silencieux jusque là et moi-même, nous nous sommes exclamés surpris d'une telle apparition, ce qui alerta les villageois jusque là plongés dans leur travail.

Bizarrement, plus aucun bruit ne se faisait entendre dans le village, qui était plutôt animé d'habitude, tout le monde c'étaient tut en voyant la semi transformation de la petite fille, en face de moi. Ils c'étaient rapprochés d'elle et murmuraient.

- C'est elle.

- La légende va pouvoir se concrétisée, c'est un miracle tomber du ciel.

- Voici donc, la réincarnation du légendaire loup blanc.

Puis mes parents sont intervenus en voyant le regard plutôt effrayé, de celle qui était devenue en quelques minutes le centre d'attention.

Mon père pris soudain la parole.

- Que tout le monde se calme.

Et le silence se fit, mon père continua.

- Comme tout le monde à put le constater, nous avons en face de nous, celle que nous attendions tous depuis des années. Grâce à sa présence ici, la paix entre nos deux peuples perdurera encore, comme le veux la légende. Seulement, il y a un petit problème, nous l'avons constater avec ma femme tout à l'heure.

Une fois son discours terminé, je pris la parole.

- Quel problème ?

- Tu en connais une partie fiston, puis il s'adressa à tout le village. Lorsque nous l'avons trouver, elle était inconsciente et mortellement blesser, si elle est encore en vie aujourd'hui, c'est grâce à mon fils Ichigo, ici présent.

Tout le monde se mit à m'applaudir, je me mis à rougir d'embarras, décidément c'était ma soirée aujourd'hui. Puis mon père repris son monologue.

- Nous l'avons donc ramener ici pour nous occuper d'elle, même si à ce moment là, on ignorait qui elle était. Mais en tant que père de famille, c'était mon devoir d'intervenir pour l'aider.

Lorsqu'elle à repris connaissance, elle à pris peur en nous voyant ma femme et moi à son chevet. Je pense que cela est dut, soit à un traumatisme, de l'agression qu'elle à subit, soit c'est dut à l'éducation qu'elle à reçut des siens.

C'est même peut-être les deux, mais une chose est sur, elle n'a pas eut qu'un seul agresseur, vue le nombre de blessures qu'elle avait, ils étaient forcement plusieurs. Je peux aussi affirmer qu'il s'agit de vampire, étant donner les marques qu'ils ont laissés sur son corps.

Une fois son récit terminé, le vacarme reprit, mon père cria le silence, qui se fit aussitôt.

En tant que chef du village, il est très respecter, malgré les idioties qu'il fait à longueur de temps, d'ailleurs, heureusement que ma mère est là, sinon on courait droit à la catastrophe.

D'ailleurs celle-ci réclama de nouveau le calme, afin de pouvoir prendre la parole.

- Sachez aussi, que ce n'est pas tout, s'exprima t-elle. Suite à l'attaque qu'elle à subit, la petite à perdu une partie de sa mémoire, la seule chose qu'elle se rappelle, c'est la soirée de la veille, lorsqu'elle était avec sa grande sœur. Ainsi que quelques brides des événements juste avant son agression.

Mon père pris la suite.

- Je vous rassure, elle sait qui elle est, dit-il avec une pointe d'humour et un regard malicieux, que lui seul savait faire, afin de détendre l'atmosphère, devenue pesante d'un seul coup.

Pour l'instant, je vous demande de la laisser tranquille, le temps qu'elle s'habitue à sa nouvelle vie parmi nous.

Puis il s'adressa à elle.

- Il est hors de question que tu retourne chez toi dans ces conditions, car on ignore où se trouve tes agresseurs, et pourquoi ils en ont après toi. Malheureusement le seul indice que nous ayons c'est que se sont des êtres comme nous tous ici présent, mais je peux te rassurer, ce n'est personne du village. Comme tu as put le constater, tout le monde avaient hâte de te rencontrer, je peux rétrécir mes recherches du côté des vampires renégats. Les espionnés ne me fera pas de mal, du moment que je reste discret, rigola t-il fière de lui.

- Qui sont-ils ?, questionna t-elle.

Cette fois, c'est ma mère qui lui répondis.

- Se sont des êtres exclus de notre village, pour plusieurs raisons. Comme par exemple, commettre des actes irréparables, où bien parce qu'ils désirent la guerre, à la paix.

Puis mon père s'adressa à moi.

- Je te la confie fiston, puis il me murmura à l'oreille, c'est ton rôle après tout.

Je lui répondis tout aussi bas.

- Je sais, pas la peine de me le rappeler, lui répondis-je grognon.

Je saluais mes amis de la main, puis je m'en allait en emmenant, la fille avec moi.

Une fois éloigné, et sur qu' il n'y avait personne, je lui posa la question qui me brûlait les lèvres depuis un moment.

- Au faite, tu t'appelle comment ?

- Je m'appelle Rukia, me dit-elle gentillement, malgré la tristesse que je lisais dans son regard, Rukia Segewa. Dit moi franchement, tu pense que je vais rester ici pendant combien de temps ?

Alors c'est cela qui la chagrine à ce point, depuis tout à l'heure ?, en même temps, je peux la comprendre, ça doit pas être facile d'être loin de sa famille. J'aurais réagis pareil à sa place, je pense.

- Honnêtement je l'ignore, mais mes parents feront tout pour trouver les coupables rapidement, afin que tu puisse retourner auprès des tiens.

- Je sais, je vais d'ailleurs pensé à les remerciés en rentrant tout à l'heure. Mais au faite, moi aussi j'ai une recherche à faire, s'exclama t-elle d'un coup.

Surpris d'un tel retournement de situation, je me stoppa et me retourna, pour être face à elle et la questionna du regard.

Apparemment, elle le compris et repris.

- Je dois retrouver le vampire de la légende, m'explique t-elle, ma sœur m'a raconter que lui aussi c'était réincarné, et qu'il vivait ici.

Comme j'en ai pour un bon moment à rester loin des miens, je peux au moins essayer de le retrouver. Ca m'évitera de perdre mon temps bêtement, continua t-elle fière en brandissant son petit point au ciel étoilé.

Pour une enfant de mon âge, elle à vraiment de l'énergie à revendre, c'est à la fois, effrayant et excitant. C'est pour cela, que je ne vais pas lui révélé l'identité de ce fameux vampire, on verra combien de temps elle tiendra. Je sens que je vais bien m'amuser avec elle.

Puis nous sommes repartis, mes parents nous attendant pour passer à table, car même si on est des vampires, nous sommes aussi civiliser que les humains.

Les jours, les mois et les années ont défilés à une vitesse impressionnante. Rukia et moi avons finis par tisser un lien indestructible, personne au village ne nous voyait l'un sans l'autre. Tellement coller l'un à l'autre, qu'on nous à surnommer les « inséparables », au début ont été plutôt gênés, puis au final ont c'est tout les deux habituer à ce nouveau surnom. Après tout, on avait seulement besoin l'un de l'autre pour continuer à avancer dans ce monde devenu hostile, durant ces quinze dernières années.

Enfaîte, depuis que l'on à ramener Rukia au village, les loups-garous ont commencer à devenir agressifs. Plusieurs bagarres entres nos deux peuples ont éclatées, et depuis la paix à été brisée.

Et je sais malheureusement, que la guerre, elle, ne fait que commencer.