Lys atterrit durement sur le sol du Hall d'entrée du Manoir Longdubas. Lord Malefoy la tient fermement pour qu'elle ne s'étale pas comme une crêpe au sol. Elle remercie chaleureusement Lord Malefoy, réduit sa malle pour la mettre dans sa poche et se précipite dans les bras de sa mère.
- Comment ça c'est passé, ma chérie, lui demande la pharmacienne en lui caressant doucement les cheveux.
Lys lui explique alors son séjour au Terrier dans les moindres détails. Elle voit, du coin de l'œil, le visage, qui était impassible du Lord blond, se crispé de plus en plus pendant son récit. Elle explique que la présence de Percy, Fred et George l'a beaucoup aidé à passer à travers cette invitation imposée et qu'elle ne veut plus jamais y retourner. Mme Weasley a fait de son mieux pour la rapprocher de son dernier fils, de sa fille et de Granger.
- Granger! Cette insupportable Mis-je-sais-tout? S'exclame Sev en s'approchant d'elle.
- Ouais, dit sombrement la Serdaigle. Elle passe tout son été là bas. C'est à se demander si elle aime vraiment sa famille. Je me demandais, Lord Malefoy, pourquoi est-ce vous qui êtes venu me chercher? Pas que je m'en plaigne, le visage horrifié de Mme Weasley et celui, rouge brique de Ronald étaient magnifiques. Mais je ne vois pas pourquoi vous vous êtes déplacé pour moi.
- Et bien, Miss Smith, j'ai quelque chose d'un peu… délicat à vous annoncer. Je crois que vous devriez vous assoir, mademoiselle.
- Vous pouvez m'appeler Lily, Lord Malefoy.
- Donc, Lily, reprit Mr Malefoy, quand je vous ai rencontré à l'infirmerie après l'agression de Dumbledore, j'ai ressenti quelque chose de vraiment particulier quand j'étais à proximité de vous et votre mère. C'était très étrange, c'est comme si ma magie reconnaissait les vôtres.
- Les nôtres? Demande la gamine. Maman est Moldue, non?
- Oui, mais pas tout à fait, essaye d'expliquer Lord Malefoy. J'en ai discuté avec Mme Smith et Lady Longdubas. Elles ont toutes les deux acceptées que je vérifie dans les souvenirs de votre mère le pourquoi de ce phénomène.
Lucius s'assoit donc en face de Lily et s'approche d'elle sur son fauteuil dans le salon d'hiver du Manoir Longdubas. Il lui dit que quand sa grand-mère maternelle était enceinte de sa mère biologique, il y a eu un accident dans le Londres Moldu, à proximité du Ministère de la Magie. Son père, le Lord Malefoy de l'époque, avait entendu une explosion et avait vue une femme dans la trentaine, enceinte, avec une petite fille de 3 ans à ses côtés. Il n'a pas prit le temps de réfléchir deux secondes et s'est précipité pour les protéger d'une éventuelle nouvelle explosion, qui ne tarda pas à venir. Sa magie instinctive fit alors un bouclier autour d'eux. La grande partie de la magie du bouclier fut absorbé par le fétus de la mère et une légère quantité dans le corps de la petite fille. Bref, si il n'y avait pas eu cette incident, la mère biologique de Lily ne serait jamais née sorcière. Elle aurait été une Moldue comme les autres. Ce qui fait donc que Lily a la moitié de ses pouvoirs de la famille Malefoy et l'autre, de la famille de son géniteur. Les Potter.
- Vous savez… qu'est-ce que vous allez faire, demande nerveusement la jeune fille en le regardant dans les yeux tout en se tortillant les doigts de nervosité.
- Ce que j'aimerais faire, Miss Smith, si votre famille et vous l'acceptez, c'est de vous reconnaître comme membre de la famille Malefoy. Vous êtes magiquement ma nièce, Lily. Vos mères, biologique et adoptive, sont mes jeunes sœurs devant la magie. Il en va ainsi de votre frère. Et quoi que vous choisissiez, sachez que je ferai toujours mon possible pour protéger la vie de celle qui a sauvé mon fils.
- Je vous remercie, Lord Malefoy, mais je n'ai pas fait grand-chose.
- Vous avez tenu tête à Dumbledore, Lily. Ce que des sorciers âgés et ou très puissants ne se sont jamais permis de faire. Je vous en serai toujours reconnaissant. Je vous ai vue faire de la magie sans baguette pour rétrécir votre malle, dit Lucius, pour changer de sujet. Je n'ai jamais vue un enfant de votre âge maîtriser aussi bien ses pouvoirs. Personnellement, la seule chose que je peux faire sans baguette, c'est d'attirer cette dernière à moi. Avez-vous toujours eu autant de facilité?
- Oui, dit Lys en haussant les épaules. Pour moi, utiliser ma magie, c'est comme me servir de mon bras. C'est une partie de mon corps que je peux utiliser comme bon me semble. Je ne sais pas comment l'expliquer, c'est instinctif.
Lucius dit alors qu'il croit que c'est la magie des Potter combinée à celle des Malefoy qui lui permet de faire ça. Les Potter ont tenté pendant plus de 800 ans de s'unir à la famille Malefoy sans perdre leur nom. Mais comme les Malefoy ne font que des fils, ils n'ont jamais réussi et ne voulaient pas qu'un Malefoy soit celui qui en bénéficierait.
- Est-ce que vous pensez que c'est pour cette raison que Potter a obligé ma mère à l'épouser? Demande Lily, les yeux embués de larmes. Il a essayé de tuer celui qui aurait dû être mon père pour une question débile de pouvoir?
- Celui qui aurait dû être votre père? Demande le Lord en haussant les sourcils de surprise.
- Maman Lily était en couple avec Severus Rogue, lui explique Lys. Potter la harcelait pour qu'elle sorte avec lui et il s'en prenait toujours à son petit-ami. Pendant leur 6e année, vous le savez, Potter et un autre gars ont envoyé Mr Rogue rencontrer un loup-garou transformé. Après ça, Potter a dit à ma mère que si elle ne sortait pas avec lui, il tuerait Rogue… Êtes-vous Legilimen, Mr Malefoy?
- Je me débrouille, pourquoi cette question?
- Si je mets un souvenir à la surface de mon esprit, seriez-vous capable de le voir?
- Sans aucun doute, vous pouvez faire ça?
Lys acquiesce et le regarde dans les yeux. Elle sent la présence dans son esprit et pense très fort à son cauchemar de la nuit passée. Quand le souvenir est fini, Lily n'a pas besoin d'expulser Lucius pour qu'il se retire en douceur de sa tête.
- Salazar! Cet homme était un monstre! S'exclame le blond.
- Et ce n'est rien comparé à ce qui lui a fait pour qu'elle tombe enceinte de moi, murmure Lys en essuyant une larme sur sa joue.
- Si il n'était pas déjà mort, je le tuerais!
- Et je vous y aiderais, dit sombrement la jeune fille.
Après cette conversation, Lily et son oncle magique rejoignent les autres dans la pièce à côté.
Pendant ce temps, à Poudlard :
- Ah! Gilderoy! Je ne vous attendais plus! S'exclame un vieux mage à la longue barbe blanche.
- Albus, vous êtes la seule personne au monde à savoir qui je suis, dit son interlocuteur. Vous pouvez bien m'appeler par mon véritable nom.
Un homme blond aux yeux bleu sombre s'installe confortablement dans le fauteuil que Albus Dumbledore lui montre d'un signe de la main.
- Alors, James, que me vaut l'honneur de ta visite?
- J'ai su que le poste de Défense contre les forces de Mal était vacant. J'ai besoin d'un emploi, Albus.
- Tes livres se vendent extrêmement bien, il me semble. Ne me dis pas que tu n'as plus une noise.
- Mon éditeur se doute de quelque chose. Ce crétin me fait chanter depuis des années. Mais maintenant, il garde absolument tout les bénéfices de ces bouquins idiots! Je n'ai plus rien, Albus!
- Et tu n'as pas accès aux voutes des Potter à Gringotts?
- Non, seul Harry peut y entrer, affirme le James en question. Seul SA magie peut ouvrir les coffres. Théoriquement, j'aurais pu. Mais comme vous le savez, sa magie est à moitié liée aux Malefoy. Alors ma magie n'est pas suffisante pour l'ouvrir. Même le coffre 687, réservé aux dépenses de ses études, je n'y ai pas accès. En me faisant passé pour mort, j'ai renoncé à mon titre de Lord, de chef de clan et de famille. C'est la bouse, Albus!
James se lève et fait les 100 pas sur le tapis épais rouge et or au milieu de la pièce. Sous le regard réprobateur d'un oiseau mythique et celui, songeur, du président du Magenmagot. Le sorcier propose à son invité de se rassoir. Une fois fait, Albus lui dit qu'il accepte de lui donner le poste de professeur de Défense contre les force du Mal s'il accepte de lui faire une petite faveur.
- Professeur Lockhart, je veux que vous gagniez la confiance de Lily Smith, dit sombrement Albus. Je ne peux plus l'approcher et aucun autre enseignant n'est assez digne de confiance pour cette mission. Vous avez fait des merveilles avec Severus, pendant votre scolarité. Je veux que vous réitériez cette exploit, mais dans le sens inverse avec cette jeune fille. Un peu comme ce que vous avez fait avec Sirius Black. Elle entrera en 2e année en septembre. Puis-je compter sur vous?
- C'est entendu, dit Lockhart avec un sourire cruel sur le visage.
- Parfait, suivez-moi, je vais vous montrez vos quartiers.
- Près de la tour de Gryffondor, j'espère.
- Évidement! Dit Albus. C'est la seule maison qui en vaille la peine, dans ce château.
Les deux sorciers sortent alors du bureau en riant à gorge déployée. Dès que la porte est refermée, le Phénix s'enflamme et disparait.
De retour au Manoir Longdubas :
Une gerbe de flamme aveuglante apparait dans le milieu du salon d'hiver de Lady Longdubas. Seavus, qui venait de rejoindre Lucius et Lys avec les autres, la prend dans ses bras pour la protéger de son corps, sans réfléchir. Quand il se relève, il voit le Phénix de Dumbledore au milieu de la pièce.
- Fumseck? Demande l'ancien Maître des Potions.
L'oiseau s'envole alors en sifflant un air rassurant et se pose sur l'épaule du petit Serpentard. Une chaleur rassurante entour alors Sev et Lys, toujours dans ses bras. Le Phénix regarde ensuite la Serdaigle dans les yeux un long moment.
- Lord Malefoy, que se passe-t-il? Demande nerveusement Olivier.
- Je crois que l'oiseau est en train d'établir une connexion mentale avec Lily, explique Lucius. C'est extrêmement rare. Surtout que le Phénix a déjà un maître.
Ils attendent tous avec impatience, en retenant leur souffle, de savoir ce que ce volatil veut à Lys.
Après de longues minutes, l'oiseau coupe le contact visuel avec Lily, frotte sa tête contre celle de Sev et s'envole avant de disparaitre dans la même gerbe de flammes qu'il est apparu.
- C'était quoi ça? Demande Nev en approchant du reste du trio.
- Fumseck est dans notre camps, maintenant, dit Lily avec un sourire de soulagement. Il m'a montré le moment où Dumbledore m'a attaqué dans son bureau. Fumseck n'a pas apprécié, je crois.
Tout le monde lâche le souffle qu'il avait retenu depuis la connexion, soulagé.
Lucius propose aux Smith de leur présenter sa famille pendant l'été. Après qu'ils aient tous accepté, Lord Malefoy retourne chez lui.
Toute la journée, Lys discutent avec Sev, Oli et Neville pendant que les deux femmes parlent de la vie professionnelle de Tunia. La révélation du peu de pouvoirs magiques de Tunia change la donne. Lady Longdubas essaye de convaincre sa protégée de faire un cursus en potions. Elle a un niveau magique suffisant pour en faire d'excellentes et comme elle aime déjà tout ce qui est chimie et physique Moldues, elle n'aurait aucun mal à s'adapter. Les 4 petits sorciers sont contre la porte de la cuisine et écoutent avec avidité la conversation entre Tunia et Auguste, l'oreille collée à la porte. Quand Tunia commence à dire que ce n'est pas une bonne idée et qu'elle ne se sent pas à la hauteur, Oli ouvre la porte à la volée, ses 3 complices s'étalent sur le carrelage de la cuisine pendant que ce dernier rejoint sa mère.
- Mais c'est pas vrai! S'écrit Olivier. Tu es la meilleure pharmacienne de tout notre quartier! En plus, tu t'y connais déjà beaucoup en potions. Et je suis certain que Lys et Sev accepteraient de t'aider. Pas vrai? Demande l'adolescent en se tournant vers sa sœur et Sev.
- Bien sûr, maman! Et en plus, vue que tu as déjà une formation Moldue, ça serait encore plus facile pour toi!
- C'est vrai, Tunia, renchérit Sev. Et si je peux te servir à quoi que ce soit pendant ton apprentissage, n'hésites surtout pas.
- Bon! Maintenant que tu n'as plus d'excuse, tu vas accepter, tante Tunia? Demande Neville avec un sourire jusqu'aux oreilles.
Tunia argumente encore un moment, en disant qu'elle n'a tout de même pas les moyens de se payer une formation de potionniste digne de ce nom. Augusta lui propose alors de payer sa Maîtrise de potions. Devant le regard alarmé de Tunia, elle lui dit qu'elle pourra la rembourser quand elle aura son diplôme et le salaire qui vient avec.
- Et Tunia, dit Sev avec un rictus, quand tu auras ton diplôme, n'appliques pas à Poudlard pour enseigner les potions. Le salaire est vraiment mauvais et le budget pour les ingrédients tout aussi ridicule.
Reconnaissant immédiatement le Maître des Potions, les 5 autres personnes éclatent de rire devant le regard indigné de Severus.
Les jours se suivent et se ressembles dans le Manoir Longdubas. Dobby veille sur les 4 jeunes sorciers, maintenant qu'on sait que Oli a un peut de pouvoirs magiques. C'est pour cette raison que son corps réagit aussi bien aux potions et aux baumes que Lily lui fait. Comme ça a toujours été le cas, Lys ne s'est jamais posé de question. Mais Olivier s'est toujours demandé pourquoi les autres garçons à faire de la lutte avec lui guérissent plus lentement que lui quand il leur prêtait ses baumes et ses mixtures pour les blessures après un combat. Il a été ravi de savoir qu'il avait un point commun en plus avec sa jumelle. Il en avait parlé à Nev, qui en avait parlé à Sev et ils avaient tout les deux décidé d'aider Oli à exploiter son niveau de magie. Olivier a refusé immédiatement de tenter le coup avec les potions. Tout ce qui a besoin de précision, il a beaucoup de mal. Tout le monde sait qu'il est intelligent, logique et intuitif. Mais dès qu'il faut qu'il apprenne quelque chose par cœur, il panique et bloc complètement. Neville s'était alors lancé dans la botanique avec Oli. Tout ce qui était manuel et répétitif, Olivier l'assimilait à une vitesse impressionnante et il apprenait très rapidement quand il n'y pensait pas. Seavus et Neville, les deux mains dans la terre de l'immense jardin des Longdubas, expliquaient à Oli les différentes propriétés des plantes présentes et comment on les entretient et les cueille. Oli s'était prêté au jeu et avait adoré.
Un soir, alors que les 4 adolescent dormait dans l'immense lit de la chambre de Nev, Lady Longdubas et Tunia ont une conversation perturbée. L'éclat de voix de la Lady réveille Neville qui s'inquiète pour sa grand-mère. Quand il se déplace dans le lit, il réveille les 3 autres et ils vont tout ensemble, écouter ce qui se passe.
- Tunia, Gripsec m'a informé qu'un individu a tenté d'entrer dans les coffres de Lys au début de l'été. Bien sûr, il n'y est pas arrivé. Il faut la signature magique de Lily, en plus de la clé pour les ouvrir. Mais c'est tout de même inquiétant. Si ça avait été n'importe qui, il aurait été aspiré dans la voute et y aurait été prisonnier jusqu'à ce qu'un gobelin de récupère pour un procès dans les profondeurs de la banque. Mais rien ne s'est passé. La porte ne s'est juste pas ouverte. Mais il avait un clé, Tunia!
- Vous croyez que ça pourrait être Dumbledore? Demande la pharmacienne. Il a essayé de se proclamer gestionnaire des biens des Potter avant l'ouverture du testament de Lily et de Potter.
- Je n'en ai aucune idée, ma chère, soupire Augusta. Mais il faudra approfondir la question. Déjà qu'il a essayé de s'approprier la fortune Longdubas par le biais de mon fils. C'est une chance que Alice ait comprit immédiatement ce qui se passait. Comme c'est moi la cheffe du clan Longdubas et de la famille, j'ai pu lui bloquer tout les accès avant de lui retirer le sort que Dumbledore lui avait lancé. Il n'est pas très net, pour un représentant de la « lumière ».
Les 4 adolescents se reculent doucement et retournent le plus vite possible dans la chambre de Nev.
- Bin merde! S'exclame Oli en s'assoyant lourdement sur le matelas.
- Ouais bin, j'aurais pas du mieux, dit Neville en l'imitant.
- Sev, on est vraiment obligé d'y retourner? Demande Lys en se glissant dans ses bras.
- Je crains que oui, dit-il en resserrant ses bras autour d'elle. C'est pas comme si on pouvait se permettre l'école à la maison. Même avec mes économies de ma vie d'enseignant, je ne pourrai jamais en avoir assez pour nous jusqu'aux ASPIC. Et je ne suis pas du tout à l'aise avec l'idée de ne plus être à Poudlard avec Drago tant que Dumbledore y est.
- Je dois avouer que moi non plus. Et maman ne me laissera jamais piocher dans les voutes Potter ou celle de maman Lily, de toutes façons, dit la Serdaigle, défaitiste.
- Et si on en parlait à grand-mère demain? Propose Nev. Même si elle dit non, au moins on aura essayé.
Ils se recouchent donc, blottis les uns contre les autres, comme des chatons qui se gardent au chaud pendant que maman chat va chasser.
Le lendemain est le jour où ils se rendent tous au Manoir Malefoy pour les présentations en bonne et dû forme. En fait, pour Lily, il n'y a que Lady Malefoy qu'elle n'a jamais vue. Elle a vraiment hâte de revoir son ami. Lady Longdubas présente alors un Portoloin à tout le monde et ils transplanent vers le Manoir Malefoy.
Les grilles de la propriété s'ouvrent devant eux et ils voient le Manoir et le devant du parc. Lys suit timidement Sev vers l'entrée où les attendent les trois Malefoy. Elle s'approche d'eux et fait une courte révérence devant Lady Malefoy en se présentant. Oli et Tunia font la même chose, connaissant toutes les coutumes Sang-Pur par Lily qui leur expliquait tout en revenant de Gringotts pendant son apprentissage.
- Lys! Je suis tellement content de voir que tu vas bien, lui dit Drago en s'approchant d'elle. Père m'a dit pour les Weasley. Ils ne comprendront pas ce qui leur tombera dessus à notre retour à Poudlard, lui assure l'héritier Malefoy.
- Drago, ce n'est pas tous les Weasley qui sont impliqués dans cette histoire, tempère la jeune fille. Percy, Fred et George ont été adorables avec moi.
- C'est bon, ils n'auront pas une vengeance à la Serpentard alors.
- Parce que tu penses que le fait que je sois à Poufsouffle me rende tout mou et sans aucun sentiment négatif? Demande Nev en levant un sourcil, qui s'était pratiqué toute l'année à imiter Sev dans ce domaine et y arrivait maintenant très bien.
- Mon dragon, je croyais t'avoir appris à ne pas sous estimer les gens autour de toi, dit doucement Lady Malefoy avec un sourire indulgent.
- J'avais cru moi aussi, Cissa, dit Sev avec un rictus.
- Oncle Sev! S'écrit Drago en s'élançant dans les bras de Seavus.
Son père l'avait mis au courant, il y a quelques jours, de ce qui s'était passé avec son parrain l'année précédente. Le fait qu'il ait rajeuni et changé d'identité. Au début, il était vraiment septique. Pour être honnête, il n'en croyait pas un mot. Mais en y repensant, il avait trouvé ce Seavus Prince particulièrement protecteur envers lui, utilisait des expressions que son parrain utilisait souvent, était un vrai géni en potions et en Défense. Il suivait de très près ses études, le réprimandait quand il ne mettait pas assez d'effort dans ses devoirs.
Il avait fini par le croire. Tout était là, devant lui, depuis des mois et il n'avait rien vue. Au début, il avait été en colère contre oncle Sev de ne lui avoir rien dit. De ne pas lui faire assez confiance pour le mettre dans la confidence alors que Lys et Neville le savaient. Mais son père lui a expliqué que Severus avait peur pour lui. Si Dumbledore finissait par l'apprendre, Drago pourrait être en danger si il était au courant. Mais maintenant, c'était plus sûr qu'il le sache. Qu'il puisse savoir vers qui se tourner si il avait un problème, quel qu'il soit.
Donc, Drago s'était précipité dans les bras de son parrain de son âge dès qu'il l'a vue derrière Lys. À son grand soulagement, Sev répond chaleureusement à son étreinte. Severus avait été terrorisé que son filleul ne lui pardonne jamais de lui avoir mentit. Lily avait essayé de le rassurer sur ce sujet, mais rien n'avait fonctionné.
- Oncle Sev, ne me refais plus JAMAIS un truc pareil! Lui dit le Serpentard dans son cou.
- Jamais, mon dragon, lui promet l'ancien Maître des potions.
Le groupe entre enfin à l'intérieur en discutant d'un ton léger. Tunia et Narcissa discutent de soins corporels et de produits de beauté, Narcissa magiques et Tunia Moldus et s'amusent à comparer les deux. Augusta parlent du projet de Nev et Sev d'apprendre la botanique à Olivier, qui est déjà très doué.
Pendant ce temps, les 5 adolescents discutent de leur petite vengeance sur ces Weasley de malheur et sur Granger.
Ils passent tous quelques jours au Manoir Malefoy. Dobby était venu avec les bagages des Smith/Prince et un elfe de maison des Longdubas avait fait pareil. Lord Malefoy était ravi de voir que Dobby c'était extrêmement bien adapté à sa nouvelle vie. Sev continuait d'apprendre à l'elfe à écrire, lire et compter, Nev à enseigner la botanique à Oli avec l'aide de Lady Malefoy, qui avait des serres impressionnantes, Drago et Lys étudiaient leur futur rôle de Lord et Lady avec Mr Malefoy dans la bibliothèque du Manoir qui n'avait rien à envier à celle de Poudlard. Augusta gérait, d'une main de maître, tout les actifs des familles Longdubas et Potter et Tunia devait retourner travailler à la pharmacie les jours de semaine.
Les Malefoy avaient entrainé les 5 adolescents dans des activités sorcières alors que Lys et Oli avaient réussis à les convaincre d'essayer des activités Moldues. Voire les Sang-Pur dans une salle de cinéma en valait le détour. Ils avaient été voir le film « Les Sorcières ». l'histoire d'un garçons qui habite avec sa grand-mère et qui se fait transformer en souris par des sorcières plus hideuses les unes que les autres. Le crie d'effroi de Lady Malefoy quand la première sorcière retire son masque était très drôle!
- C'est vraiment comme ça que les Moldus nous voient? Demande Narcissa, avec une main sur la poitrine.
- Pas vraiment, répond Olivier. Pour eux, les sorcières et les sorciers, c'est comme les dragons et les licornes. Tout le monde en parle, mais personne n'y croit. C'est un peu comme le père Noël. On voit des images partout, des gens l'imite du mieux de leur connaissances, mais personne n'a la preuve qu'il existe.
- Le père Noël? Demande Lucius.
- Oh! C'est vrai, c'est Yule, dans le monde magique, s'excuse Olivier. Chez nous, on fête les 2.
Il se lance donc dans les explications de ce qu'est Noël pendant qu'ils se promènent dans le Londres Moldu. Lys et Sev sont très heureux de voir les Malefoy aussi ouvert avec Olivier et que ce dernier est aussi patient avec eux sans jamais se vexer de rien.