OK, voilà enfin un autre chapitre, et cette fois je m'attaque à la chocolaterie ! Désolé si j'ai été long, mais en ce moment, j'arrive plus à écrire, je suis bloqué ! Panne d'inspiration !Il faut que je revois le film, sinon j'aurai du mal à finir !

CordonBleu: je sais, ça a l'air dedériver en film d'horreur, mais avec moi et mon cerveau malade, les choses ne sont jamais ce qu'elles semblent être ( je vais quand même changer le rating par sécurité ).

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23 décembre, à la tombée de la nuit.

Les quatre enfants marchaient dans les rues désertes et enneigées du petit village dominé par l'immense chocolaterie. Ce village se trouvait à une vingtaine de kilomètres du manoir Salt, et ils y avaient été déposés par le chauffeur. Veruca avait acheté son silence pour plus de sécurité. Ils marchaient donc en ligne, de gauche à droite Augustus, Violet, Veruca, et Mike. Le temps était bizarrement très doux, malgré l'épaisse couche de neige sur les trottoirs, et ils n'avaient pas pris leurs manteaux pour éviter de s'encombrer. Ce qui est marrant, c'est que les filles portaient exactement les mêmes vêtements qu'à leur première visite: survêtement bleu pour Violet et robe rose, collants blancs, et vison pour Veruca. Augustus portait toujours son jean et ses rangers, mais il avait mis ce pull blanc rayé de rouge, le même qu'avant. C'était sans doute une coincidence inconsciente de leur part. Seul Mike y avait échappé, car il portait son éternel costume noir, avec son ordinateur portable sous le bras comme convenu. Violet portait sa guitare fétiche dans le dos, comme "porte-bonheur".

Ils arrivèrent devant l'endroit convenu, un immeuble délabré au bord de la rue principale. La porte était grande ouverte et il y avait de la lumière à l'intérieur. Ils entrèrent. Nikita se tenait au milieu d'une grande pièce vide, vêtu de ses bottes de cavalier et de sa redingote serrée d'où dépassaient ses immenses ailes, repliées à quatre mètres d'envergure. Devant lui étaient disposés quatre paquets blancs de tailles diverses, sur lesquels étaient inscrits les noms des enfants.

"Je vous attendais", dit-il. "Vous êtes prêts ?"

Ils hochèrent de la tête à l'affirmative. Le garçon-chauve-souris désigna les paquets.

"Ce sont quelques gadgets qui vous seront utiles. Certains ont été piqué à Wonka et modifiés, d'autres sont ma création personnelle. Considérez cela comme un Noël avant l'heure."

Augustus s'approcha de son cadeau, qui était de la taille d'un beau carton de déménagement. Il l'ouvrit et y trouva des vêtements: un pantalon, des bottes, des gants, un manteau, une cagoule. Tout était fait d'un épais tissus noir ignifugé et doublé avec du caoutchouc. Il y avait aussi un masque à gaz et une sorte de pompe reliée à un gros tuyau.

"Ceci", expliqua Nikita, "est une combinaison de protection complète. Plus de risque de se noyer dans la rivière. Quand à la pompe, mets-la dans un liquide quelconque pour obtenir une arme puissante. Une sorte de karcher en plus gros."

Violet prit son paquet, qui avait la taille et la forme d'une boîte de chocolats. Elle l'ouvrit pour découvrir tout un assortiment de chewing-gums de formes et de couleurs différentes.

"C'est une blague ?" Demanda-t-elle, bouillonnant de colère.

"Non, c'est Arsenal Gum. Chacune de ces gommes peut, une fois mâchée, être utilisée comme une arme. Elles produisent toutes un effet différent, c'est génial. J'ai mis du temps à le mettre au point."

Violet accepta son cadeau à contrecoeur, tandis que Veruca ouvrit le sien, de la taille d'une boîte de parfum. La fiole transparente qu'elle contenait ressemblait bien à une bouteille de parfum et contenait un liquide jaune-brun. Elle ouvrit la bouteille pour sentir le liquide. L'odeur lui déplut fortement. Ça sentait la forêt, la noisette. Les écureuils.

"Qu'est-ce que c'est que ça ?" Demanda-t-elle, inquiète.

"De l'essence de noix."

"Et ça sert à quoi ?"

"C'est pour attirer les écureuils."

Là, elle se fâcha.

"Ton plan, c'est de te venger de Wonka, ou de nous torturer ?"

"Je ne te suis pas."

"Augustus a failli se noyer et tu lui files de quoi déclencher des inondations. Violet a la phobie des chewing-gums et tu lui en donnes. Et moi, tu me donnes de quoi attirer les écureuils après ce… après ce qu'ils m'ont…"

Elle sentit une boule de larmes se former dans sa gorge à la simple pensée de ces horribles rongeurs. Violet, puis les autres, vinrent la réconforter.

"Il faut savoir", dit Nikita d'une vois dure, "que Wonka a trois principaux alliés: les Bucket, les Oompa-Loompas, et les écureuils. Corrompre les deux premiers est quasi impossible, mais ces rongeurs seront faciles à berner. Et souvenez-vous que ce n'est pas une promenade au parc d'attractions, cette nuit. Si vous avez la trouille, vous n'y arriverez jamais !Veruca, si les écureuils sentent que tu n'as pas peur, ils te suivront. Alors montre-leur qui commande. OK ?"

Elle acquiesça et sentit son courage remonter. Mike ouvrit son paquet, de la taille d'une boîte à chaussures. Il contenait quelque chose qui ressemblait aux lunettes de Sam Fisher, et deux pistolets en plastique, ressemblant à des G-Con 2, avec une lentille laser au bout du canon.

"Ce gadget", dit Nikita, "est un dérivé du chocolat télévisé. Ces pistolets tirent un laser qui envoie la cible dans un programme informatique, un jeu vidéo,que tu contrôles au moyen de ces lunettes. Pratique pour capturer quelqu'un."

"C'est parfait, Nikita."

Augustus enfila sa combinaison et mit la pompe en bandoulière. Violet rangea ses gommes dans sa poche kangouroo, Veruca mit sa fiole de parfum dans son vison. Mike installa ses lunettes relevées sur son front, leva ses pistolets et déclara:

"C'est parti !"

Ils s'approchèrent des hautes grilles de la fabrique. Nikita prit les quatre enfants dans ses bras, sauta, battit un peu des ailes pour gagner un tout petit peu d'altitude, et atterrit dans la cour de l'usine.

"Mike", dit-il, "c'est là qu'on va avoir besoin de toi."

Le jeune Agent sortit son ordinateur. Le Russe lui tendit une clé USB.

"Ceci", dit-il, "contient les codes de sécurité de la chocolaterie. Ça permet d'infiltrer le réseau et de déclencher la pagaille. J'ai réussi à me les procurer, mais je ne sais pas m'en servir."

Mike prit la clé, l'inséra dans son portable, et commença à travailler.

"Au fait", demanda Violet, "vous serez où pendant qu'on s'infiltrera ?"

"Disons que j'ai mes entrées. Rassurez-vous: je ne serai jamais très loin en cas de pépin. Écartez-vous."

Ils s'éloignèrent. Le jeune homme se baissa comme pour prendre son élan, déploya ses ailes au maximum, ses ailes si énormes qu'on aurait dit le Diable en personne,leur jetant de la neige au visage au passage, et décolla à la verticale à une vitesse vertigineuse pour disparaître dans les nuages, laissant un énorme cratère dans la neige.

La façon dont ses immenses ailes se sont déployées dans la nuit, pensa Veruca. S'il n'était pas dans notre camps, ça me filerait des cauchemars jusqu'à la fin de mes jours.

Mike travaillait en marmonnant: "Disable production level 1... Open truckdoor N°2... Execute command !"

À ce moment-là, une des trappes utilisées pour charger le chocolat dans les camions s'ouvrit en grand. Ils entendirent le son étouffé d'une sirène d'alarme.

"Merde", marmonna Mike, "la sécurité ! Voyons… security system… unable to execute… bon, tu vas voir: disable power grid nod#14; nod#34; nod#32, execute command !"

L'alarme s'arrêta, toutes les lumières s'éteignirent, et les cheminées cessèrent de fumer.

"Mike", demanda Augustus, "qu'est-ze que t'as fait ?"

"J'ai coupé le courant dans la plupart des secteurs prioritaires de l'installation. On a le champ libre pour entrer !"

Au-dessus de leurs têtes, Nikita continuait à prendre de l'altitude, les ailes pointées vers le bas. Il ne connaissait pas sa vitesse exacte, mais il allait assez vite pour que les nuages se mettent à tourbillonner sur son passage. Quand il sortit de la couche nuageuse pour arriver dans le ciel ouvert, il déploya ses ailesau-dessus de luipour rester en vol stationnaire. Une trouée dans les nuages sous lui le laissait voir sa cible: une des immenses cheminées de la fabrique. Il attendit qu'elle arrête de fumer et que le bâtiment soit plongé dans la pénombre. C'était le signal: plus de courant. Il plongea en piqué vers l'entrée de la cheminée, diminuant son envergure à mesure qu'il approchait. Quand il fut tout près, il replia entièrement ses ailes et se laissa tomber dans le tuyau sombre.

Les enfants étaient à quatre pattes et progressaient en file indienne sur les tapis roulants, Mike en tête, qui les guidait avec sa montre-GPS. Ils étaient entrés par la trappe qu'il avait ouverte et suivaient un chemin hasardeux depuis une dizaine de minutes. À droite. Puis à gauche. Puis encore à gauche. Droite. Droite. Gauche. Droite, gauche. Tout droit. Ils arrivèrent enfin… devant une trappe fermée. Mike laissa échapper un juron entre ses dents.

"Qu'est-ce qui se passe ?" Demanda Veruca. "Qu'est-ce que t'attends pour l'ouvrir ?"

"Je peux pas, j'ai coupé le courant de ce secteur ! C'est bloqué !"

Augustus se faufila ( comme il put ) jusqu'à Mike, manquant de peu de l'écraser au passage:

"Je fais essayer", dit-il. "Laisez-moi de la plaze."

Il saisit la trappe avec ses gros bras et tira de toutes ses forces. Elle ne bougea pas d'un centimètre. Violet se glissa jusqu'à eux avec la grâce de Catwoman. Ils remarquèrent qu'elle mâchait un Arsenal Gum.

"Je vous conseille de vous écarter." dit-elle.

Puis elle cracha la pâte rouge visqueuse et la colla contre la trappe avant de s'éloigner elle aussi. Cinq secondes plus tard, la gomme explosa et la trappe partit en fumée. Ils continuèrent dans un nouveau tunnel qui ressemblait à un conduit de ventilation et arrivèrent jusqu'à une grille de plafond qui surplombait le grand hall avec son tapis rouge.

"On y est !"

Puis ils entendirent des bruits de pas. Deux personnes. Ce ne pouvait être que Willy Wonka et Charlie. Violet commença à mâcher une autre gomme, la cracha, l'étira à fond, et en fit un nœud. Elle venait de se faire un parfait lasso. Plus qu'à attendre qu'une proie insouciante vienne se placer juste sous la grille...

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Voilà pour ce chapitre. Ils y sont enfin arrivés, et c'est maintenant que l'action va commencer ! Malheureusement, comme je disais, cette fic plus les autres sur Charlie et la Chocolaterie ( et oui, j'en ai trois autres en projet ) seront bloquées jusqu'à ce que je revois le film, car je suis en panne d'inspiration.

Quelques petites infos au passage: le vol de Nikita a été inspiré par le vol de Neo au début de Matrix: Reloaded.

Les "armes" des enfants viennent d'une idée que j'ai eu, comme quoi ils pourraient très bien retourner les pièges de Wonka contre lui. Donc ils vont le combattre de la même manière qu'il les a battus. J'ai aussi été un peuinspiré des personnagesdu jeu Snake Eater: Augustus, avec sa combinaison et son énorme lanceur, est inspiré par The Fury, un cosmonaute adepte du lance-flammes. Violet, avec sa souplesse, m'a tout de suite fait penser à The Fear, un soldat mi-homme mi-reptile qui grimpe aux murs et qui peut se démembrer. Enfin, Veruca et ses écureuils, c'est The Pain, l'homme qui contrôle les frelons. Quant à Mike, et bien lui est et a toujours été inspiré d'Agent Johnson, dans Matrix: Reloaded.

Pour la suite, le pauvreWilly Wonka va devoir apprendre à se battre pour déjouer les pièges des gamins et retrouvé Charlie qui a été kidnappé. See you there !