Hey ! Et me voilà avec des saynètes, pour ce mois de novembre. Alors, de base, j'avais commencé un Asheleth pour poster durant ce mois… Mais étant donné que j'ai eu une charge de travail conséquente (et où j'ai rechigné beaucoup à la faire…), et bien, il n'est fini. Alors plutôt que de le bâcler, j'ai préféré écrire ces saynètes.
Certaines sont peut-être un peu plus longue que d'habitude, mais j'espère que cela n'entachera en rien votre plaisir à les lire ! Et à rigoler avec elles !
Bonne lecture !
L'intouchable
Ingrid : Le Professeur n'a pas été touché une seule fois.
Léonie : C'est incroyable qu'aucun des délégués n'ait réussi ne serait-ce qu'à l'effleurer…
Ignatz : Même à trois contre un, ils n'ont pas été de taille. Pourrait-il tenir seul contre une armée entière ? Que c'est palpitant !
Caspar : Dites Professeur, vous nous expliquez comment vous faites ? Ça m'évitera de me prendre une rouste la prochaine fois que je me bagarrerai avec des inconnus ! Avec votre technique, je vais devenir imbattable ! Ah ah !
Byleth : Eh bien, il suffit de…
Edelgard : Ce n'était qu'un coup de chance, Caspar. Rien de plus. Pfiou... La prochaine fois, cela se passera autrement.
Linhardt : Dame Edelgard, si je peux me permettre, cela fait la quatrième fois, que ce n'est « qu'un coup de chance ». Ce qui fait que cela n'est plus vraiment de la chance.
Dimitri : Ne vous inquiétez pas, Edelgard, la prochaine fois, on arrivera à le toucher. Il nous faut juste encore un peu d'entraînement.
Claude : Dimitri a raison, ne soyez pas abattu pour si peu. Après tout, c'est notre Professeur, c'est plutôt rassurant qu'il soit meilleur que nous, non ?
Byleth : En tout cas, j'espère que cela vous a servi de leçons à tous les trois. Voilà pourquoi il ne faut jamais se montrer trop présomptueux et aveuglé par son égo. Vous venez d'en avoir la preuve à l'instant.
Sothis : C'est toi qui parle d'égo ? Mais quelle blague ! C'est qui qui utilise MES impulsions divines pour remonter le temps afin d'éviter les coups de ces trois gamins quand ils le touchaient ? Tout ça parce que son égo le pousse à ne pas perdre la face devant ses élèves ?
Soins féroces
Bernadetta : Faut que je reste cachée dans ses buissons, jusqu'à ce qu'une gentille soigneuse vienne me soigner.
Ferdinand : Bernadetta, où êtes vous ? J'ai apporté de l'aide avec moi.
Bernadetta : Je suis là ! Je vais pas mourir, aujourd'hui !
Ferdinand : Je n'ose imaginer combien cela à dû être périlleux de maintenir tête à autant d'ennemi. Mais me voilà désormais pour percer les sombres nuages qui sont sur votre voie !
Bernadetta : Merci, Mercedes d'être venue si rapidement, surtout depuis l'autre côté du champ de bataille ! J'ai une blessure ici, sur la main, vous pouvez faire quelque chose ?
Balthus : Sur cette toute petite main ? Pas de problème, ah ah !
Bernadetta : Yaaaaaah ! Au secours, Ferdinand ! Un ennemi se fait passer pour Mercedes !
Balthus : Vous êtes devenue blanche, d'un coup… Vous avez vraiment besoin de ce soin ! Je m'en charge, il suffit juste que vous arrêtiez de vous cacher derrière Ferdinand.
Bernadetta : Non, vous allez m'injecter un poison, plutôt ! Je le sais ! Votre apparence ne me trompe pas !
Ferdinand : Je vous assure, Bernadetta, que Balthus est un allié de choix. Et un très bon soigneur !
Bernadetta : C'est… vraiment possible ?
Ferdinand : Hmm… Et bien… Disons que grâce à son apparence, ses soins ne font pas que soigner ! Ils rendent également la cible plus forte et résistante.
Bernadetta : D'où son apparence ! Je comprends. Sois forte, Bernie. Je suis prête Monsieur le soigneur féroce !
Balthus : Mais… Qu'est-ce qu'elle a mon apparence ?
Trafic de café
Constance : Oh oh oh ! C'est toujours un plaisir de faire affaire avec vous ! La maison Nuvelle est sur la voie d'être restauré ! À demain, comme convenu.
Byleth : C'était bien Constance qui vient de quitter la salle ? Elle vous a demandé de l'aide pour une de ces expériences, si c'est le cas je vous déconseille d'accepter.
Manuela : Oh, bonjour Professeur. Soyez sans crainte, sur ce sujet. Vous devriez même vous montrer plus doux avec cette pauvre jeune fille.
Hanneman : Pour une fois, je suis obligé d'être en accord avec Manuela.
Manuela : « Pour une fois » ? « Obligé » ? C'est toi qui n'a jamais aucune envie d'être d'accord avec mes propos !
Byleth : Hum hem. Constance aurait-elle mis au point un nouveau sort, qui vous intimide ? Si c'est le cas, Seteth devrait en être avertit.
Seteth : Ne vous inquiétez pas, Professeur, il ne s'agit rien de tel. D'ailleurs, j'aimerais que vous lui donniez moins de devoirs, elle est très occupée ces derniers temps, vous comprenez. Je remarque ainsi que Constance ait déjà passé. A-t-elle apporté avec elle ce qui était convenu ?
Hanneman : Oui. C'est ici, au fond de la salle.
Byleth : Un sac ? Avec des grains de café à l'intérieur ? C'est un ingrédient assez rare à Fódlan. Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer ?
Hanneman : Et bien, pour tout vous dire Constance nous a fait découvrir l'existence de ce merveilleux breuvage qu'est le café. Elle exporte les grains de café depuis Dagda, et ils sont de la meilleure qualité possible.
Manuela : J'ai beau passé des nuits à pleurer, bouteille à la main, sur mes échecs amoureux, j'ai juste à en boire pour me retrouver en forme devant ma classe.
Seteth : De même pour moi, ce café m'aide à tenir toute la nuit pour remplir document sur document. C'est pour cela que Constance a reçu quelques avantages, comme le fait d'être exemptée de corvée. Pour son aide indéniable.
Byleth : Je crois comprendre. Mais pourquoi doit-elle repasser demain ?
Hanneman : Pour nous apporter un nouveau sac. Voyez-vous, désormais, un sac ne nous tient plus qu'une journée.
Manuela : Si je n'ai pas ma dose de café à chaque heure de cours, je sens que je ne vais plus pouvoir tenir… Il me la faut, pour pouvoir supporter les élèves les plus pédants.
Byleth : Je veux bien reconnaître que les élèves puissent être épuisants, j'en ai un lot également – et non, je ne parle pas de votre sœur, Seteth. Mais n'avez-vous pas peur de tomber… Dans une sorte de dépendance ?
Seteth : Jamais nous tomberons dans ce piège, Professeur. Nous sommes assez grands pour savoir nous contrôler et ne pas être dépendant d'une boisson.
Byleth : Si vous le dites…
Princesse endormie
Dorothea : C'est à vous d'entrer en scène Sylvain.
Seteth : Je viens d'entendre dans les couloirs que Flayn était tombé dans un sommeil éternel. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Sylvain : Heu… Ce n'est pas dans le script. À moins que tu l'aies changé ?
Seteth : Le script ? Quel script ?
Sylvain : Je dis quand même ma déclaration d'amour, puis j'embrasse Flayn ? Ou on reprend la scène depuis le début ?
Seteth : Pardonnez-moi ?! J'interdis pleinement à quiconque de profiter d'elle, pendant son sommeil !
Flayn : Je vais bien, mon frère. Je faisais juste semblant de dormir. Pour la pièce.
Seteth : Quel pièce ?!
Flayn : La pièce qu'a écrite Dorothea. Je joue une princesse qui est tombée dans un profond sommeil, à cause du sort d'une méchante fée. Seul le baiser d'un valeureux homme empli de bonté pourrait la sauver. C'est une belle histoire d'amour ! N'es-tu point heureux pour moi, mon frère ?
Seteth : C'est hors de question que je te laisse dans ce rôle. Tu es bien trop jeune pour te prêter à une telle démonstration, surtout avec un coureur de jupon comme lui ! Je vous demande de lui changer de rôle !
Dorothea : Ne le dites pas si fort ! Tous les rôles ont déjà été distribués, on ne peut plus revenir en arrière. Puis, cela m'arrangeait bien, personne d'autre ne le voulait.
Seteth : Vous n'avez qu'à le jouer, vous.
Dorothea : Impossible. J'interprète déjà à la perfection le rôle de la méchante fée . Normal, vu que je l'ai écrite pour moi. Une pauvre femme malmenée par la vie elle-même, dont le cœur s'est obscurcit pour survivre dans ce terrible monde. Et qui pourtant, par moment, exprime une sensibilité et une fragilité délicate. Il n'y pas d'autres candidates pour ce rôle.
Seteth : Peu m'importe. Je veux juste qu'elle change de rôle.
Flayn : Et moi, je n'ai pas mon mot à dire ?
Dorothea : Chut ! Pas si fort, vous allez…
Lysithea : Je lui laisse mon rôle volontiers. J'ai bien d'autre chose à faire plus importantes que de m'amuser à jouer la fée qui distribue des gentils sorts. Surtout qu'on ne m'a demandé à aucun moment si je souhaitais y participer, j'ai juste était prise parce que j'étais petite.
Bernadetta : Euh… Et moi… Euh.. J-j'ai pas envie de jouer devant des gens ! Ils vont… m-me manger, je suis sûre ! À cause de mon rôle de fée ! A-alors, au r-revoir !
Annette : Je vais devoir donc interpréter les rôles des trois fées à moi toute seule ? Ouh, que c'est amusant !
Dorothea : Ne partez pas, les filles ! Et mince… Je vous remercie, Seteth.
Edelgard : Je dois avouer que mon rôle me dérange aussi, Dorothea. Tu m'en vois désolée, mais je ne crois pas que nous formons un couple de roi et reine idéals, avec Dimitri… Alors, je pense que je vais te laisser et partir m'entraîner. Bon courage.
Ferdinand : C'est une opportunité pour moi, de montrer l'étendue de mes talents ! Je vous montrerai, à vous, Edelgard, et à tous, que j'interpréterai votre rôle bien mieux ! Celui de la reine. Attendez, heu…
Dimitri : Je ne suis pas non plus très à l'aise sur scène, vous savez, Dorothea. Il serait préférable de me trouver un remplaçant, pour que je ne gâche pas votre pièce.
Felix : Si même le phacochère part, je ne vois pas pourquoi je ne ferai pas pareil. Surtout pour être ton écuyer Sylvain. Je ne sais pas comment on pourrait supporter d'être à tes ordres, franchement.
Dorothea : Attendez tous ! Bon, grâce à l'initiative d'une certaine personne dont je tairai le nom mais qui est venu interrompre cette répétition, me voilà contrainte de réattribuer les rôles. Ainsi, Flayn, tu auras le rôle de la fée verte. Je demanderai à Caspar s'il veut bien prendre celui de la fée bleu, étant donné qu'il est l'étudiant le plus petit. Pour la reine et le roi, cela sera respectivement Ferdinand et Hubert. Celui qui sera l'écuyer de Sylvain est Ashe. Et vous, Felix, je ne vous oublie pas, hi hi. Vous jouerez donc la princesse !
Felix : Pardon ? C'est une blague ? J'ai l'air d'être une pécore, et encore plus d'une fille ?!
Dorothea : Ce n'est qu'un léger détail. Princesse, prince, c'est le fond qui est important ! Et je vous prierai maintenant d'adresser toutes vos futures plaintes à l'investigateur de tout cela, car moi j'ai du boulot.
Sommeil profond
Hapi : Aaaah... Bonjour, tout le monde. Tiens, tu as une petite mine, Riri. T'as mal dormi ?
Yuri : On peut dire que le sommeil n'était pas dans la partie, cette nuit. Et toi, il me semble que t'as bien dormi ?
Hapi : Oui, très bien, pour une fois. Comment tu l'as deviné ? D'ailleurs, j'ai même fait un rêve où…
Constance : Oh oh ! J'ai moi-même fait un glorieux rêve !
Balthus : Hein ? Mais comment t'as pu faire un rêve, cette nuit ?
Constance : Je vous prierai de ne point m'interrompre de la sorte ! Dans mon songe, j'utilisais des sorts ô combien puissants et uniques pour battre mes ennemis, qui n'étaient constitués que de bête.
Balthus : Mais… Je comprends plus rien… C'était une hallucination collective, Yuri ?
Yuri : Et laisse-moi deviner. Ton rêve ne se serait-t-il pas passé dans l'Abysse, durant une nuit ?
Constance : Oh… C'est exact. Comment possédez-vous une telle information ? Serait-ce grâce à une nouvelle magie ? Pourrait-elle redonner gloire à la Maison Nuvelle ? Oh oh oh !
Hapi : Calmez-vous, Coco. Il doit y avoir une explication plus plausible que ça, n'est-ce pas Riri ?
Yuri : En effet. Je le sais, car ce n'était pas un rêve. Hier, toute l'Abysse a combattu des bêtes, dont toi, Constance.
Hapi : Des bêtes ? Mais comment elles ont fait pour arriver ici ? Et puis, pourquoi ne m'avez-vous pas réveillée ?
Yuri : Et bien, une certaine personne a tellement bien dormi qu'elle s'est mise à soupirer dans son sommeil et a rameuté toutes les créatures des souterrains… Et impossible de la réveiller, même avec les cris de Balthus. Alors à l'avenir, je te prierai bien de ne plus dormir « aussi bien », ou de ne plus soupirer lorsque tu dors.
Hapi : Alors, même le droit de dormir confortablement, je ne peux pas l'avoir… Aaah, ça me donne envie de soupirer…
Balthus : Non ! Pas maintenant. Euh… Attends qu'on se repose, sinon cette fois, c'est nous qui allons servir de dîner à ces bêtes…
Les archevêques
Byleth : Savez-vous qui a été l'ancienne archevêque, avant que ce rôle ne soit pris par Dame Rhea ?
Ashe : Il me semble que c'était Dame Aphrodite. Elle a dirigé l'Église pendant une cinquantaine d'année, avant de laisser son rôle à Dame Rhéa. Elle était considéré comme douce et aimante envers le peuple de Fòdlan, mais elle se montrait intransigeante avec les dogmes et principes de l'Église.
Claude : Tiens, tiens, ce caractère me rappelle celui de notre très chère archevêque actuelle. N'est-ce pas amusant comme coïncidence ? Ou bien, toute candidate au poste d'Archevêque doit avoir ces qualités ?
Byleth : C'est très bien, Ashe, c'est une bonne réponse. Et pour vous répondre Claude, nous ne connaissons pas les critères pour accéder à ce rôle au sein de l'Église. La seule chose dont on est certain, c'est que l'archevêque actuelle doit lui donner sa bénédiction. Savez-vous comment s'appelle cette cérémonie de passation du pouvoir sacré ? Et connaissez-vous d'autres noms d'archevêques ?
Ferdinand : La cérémonie se nomme la Pontification ! Ah, vous avez vu Professeur, j'ai dit la réponse avant Dame Edelgard !
Lorenz : Je peux vous citer, Dame Artémis, Dame Athéna, Dame Héra, Dame Gaïa, pour les plus connus. En mille ans, Fòdlan a vu défiler nombre d'archevêque. De par mon ascendance noble, je les connais toutes, bien évidemment. Ce sont toutes des femmes d'une grande beauté, qui ont su marquer Fòdlan.
Linhardt : Comment pouvez-vous savoir qu'elles sont d'une grande beauté, Lorenz ? La tradition exige qu'on ne garde aucun portrait ou aucune description des archevêques précédentes.
Caspar : Quoi ? C'est vrai, Professeur ?! Mais comment on pouvait savoir s'il n'y avait pas des imposteurs parmi elles ?
Byleth : Linhardt a raison. Et ne vous inquiétez pas, Caspar, la cérémonie est bien encadrée par quelques personnes de confiance. Et l'ancienne archevêque passe à la nouvelle la couronne qu'elle porte.
Caspar : Mais… Et si on nous cachait quelque chose ? Pourquoi tant de secret ? Ah, j'aime pas me faire des nœuds à la tête !
Mercedes : Il est inutile d'autant réfléchir, Caspar. La Déesse sait ce qu'elle fait, et qui elle nomme. Personne n'oserait jouer avec sa bénédiction.
Hilda : Et puis, avec tout ce temps, les citoyens de Fódlan aurait bien remarqué si quelque chose clochait, non ?
Méthode de rafraîchissement
Léonie : Vous voyez, Marianne, il n'arrive rien de mal !
Marianne : Oh… Oui… Mais, peut-être que…
Ingrid : Il n'y a pas de « mais », Marianne. Tout se passera bien ! Ah, ce temps me rappelle celui de Faerghus. Que ça fait du bien de profiter du froid en cette saison.
Petra : Bonjour, les filles. Pourquoi de la glace est dans le réfectoire ? Est-ce qu'en Fódlan l'été les bâtiments ont toujours plein de glace ?
Léonie : Bonjour, Petra ! Ah ah, vous n'y êtes pas du tout. L'été est comme en Brigid, il y fait chaud. C'est pour cette raison qu'avec Ingrid nous avons eu l'idée de demander à Marianne d'utiliser Fimbulvetr pour créer de la classe dans la réfectoire.
Marianne : Et j'ai accepté… J'espère juste que je ne vais pas porter malheur…
Petra : À Brigid, fait beaucoup chaud qu'à Fódlan. Pourquoi ne vous mettez pas à l'ombre ?
Ingrid : On y a pensé… Malheureusement, on a eu quelques mauvaises expériences. Sylvain qui n'arrêtait pas de se découvrir, sous prétexte de la chaleur, pour essayer de séduire quelques étudiantes, ou bien Ignatz qui n'arrêtait pas de peindre le soleil éclatant en parlant à soi-même…
Léonie : Et il ne faut pas oublier Linhardt qui dormait sur l'herbe fraîche, et où on a failli l'écraser à plusieurs reprises. Mais ce qui nous a franchement décidé d'opter pour cette alternative, ce fut les apparitions soudaines d'Hubert qui surgissaient dans l'ombre avec son rire…
Petra : Moi comprendre, je crois. Fait très froid pour moi, alors je vais partir. Atchoum ! C'était quoi ?
Léonie : Ça ? Juste un rhume. Vous en avez jamais eu en Brigid ? C'est juste une petite maladie, rien de bien méchant. Si ça ne passe pas, allez voir le Professeur Manuela.
Petra : Alors, il y a des maladies qui existent qu'en Fódlan ? Aaaah... Atchoum !
Marianne : Je le savais… Je savais que cela n'apporterai que du malheur… Je vais aller prier la Déesse pour que Petra ne décède pas du rhume.
Gourmandise
Byleth : Lysithea, Mercedes, Annette, je ne veux pas vous accuser mais vous savez que ce midi tous les beignets au sucre ont été dévorés. N'en laissant aucun pour les autres étudiants. Et vu que vous êtes les trois plus grandes fans de sucre, vous comprenez bien que mes soupçons se tournent vers vous.
Lysithea : Je n'aime pas trop le fait que vous disiez mon prénom en premier. Comme si je me goinfrais tout le temps de sucre !
Mercedes : Oh, je suis vraiment désolée… Si vous voulez, je peux préparer des pâtisseries pour compenser ? Je suis réellement navrée de ce qui est arrivé.
Annette : Quoi ?! Mais tu ne vas pas cuisiner toute l'après-midi, Mercie ! Surtout que ce n'est pas toi qui les as mangé ! Professeur, je peux témoigner. On a mangé en ville toutes les deux ce midi.
Byleth : Vous confirmez, Mercedes ?
Mercedes : En effet. J'étais avec Annette. Vous pouvez demander à Anna, elle nous a vu revenir au monastère vers treize heures.
Lysithea : Qu'est-ce que vous avez tous à me regarder de la sorte ? J-je vous dis que je suis innocente ! C'est les enfants qui-qui n'arrivent pas à gérer leurs envies et la quantité de sucre qu'ils ingèrent !
Mercedes : Lysithea, vous êtes l'étudiante la plus jeune. Tout le monde comprendra. La Déesse aussi vous pardonnera, si vous avouez votre faute maintenant.
Lysithea : C-ce n'est pas m-moi ! Certes, c'est vrai qu'il arrive que je mange un peu trop de sucrerie avant vos cours, mais jamais je mangerai tous les desserts du réfectoire.
Byleth : Je ne vous ai pas réuni ici pour vous juger. Je veux simplement tirer au clair cette histoire. Votre gourmandise n'est pas un problème, Lysithea. Et si vous l'avouez maintenant, vous n'aurez qu'une légère punition.
Lysithea : Je…
Hubert : Professeur, veuillez m'excuser de faire irruption à cette réunion. Mais j'ai entendu l'histoire des beignets, et je suis venu clarifier la situation. Dame Edelgard a fini son entraînement matinal bien plus tôt que prévu, et n'ayant vu personne dans le réfectoire quand elle est arrivée, elle pensait que c'était la fin de service. Alors, dans un geste de respect pour les cuisiniers, elle…
Lysithea : De gourmandise, plutôt !
Hubert : Dame Edelgard a mangé tous les beignets. Pour éviter de les jeter.
Annette : Le mystère est résolu !
Byleth : Merci, Hubert de m'avoir prévenu de cela. J'en parlerai avec Edelgard, dans quels instants.
Hubert : Évidemment, je compte sur votre discrétion à propos de ce trait dans le comportement de notre chère impératrice… Sinon, je serai contraint de vous réduire au silence, hi hi. Et pour la punition, il est évident que c'est moi qui la prendrait.
Transmission filiale
Dimitri : Professeur, vous allez bien ? Vous avez un regard livide…
Dedue : Votre majesté, je l'ai trouvé comme cela il y a cinq bonnes minutes… Il ne décroche pas un mot, non plus.
Hilda : Hey ! J'ai vu la scène alors que j'échappais à mes corvées. Le Professeur était en train de parler au capitaine Jeralt et à Sylvain, quand tout à coup, il s'est statufié. D'ailleurs, ils sont là-bas. Venez, on va les voir !
Dedue : Sylvain… Pourquoi cela ne me surprend plus à présent ?
Jeralt : Ah, je suis fier de t'avoir rencontré mon garçon ! Ah ah, j'ai tellement de chose à t'apprendre !
Sylvain : Et moi, également ! Je vous vois comme un modèle, j'espère être à votre niveau, un jour.
Dimitri : Je ne pensais pas t'entendre dire dans ma vie, Sylvain, que tu voulais devenir aussi fort que le capitaine Jeralt. Il te faudra bien t'entraîner, et je serai toujours là pour t'aider à t'améliorer.
Sylvain : Ah ah, je ne veux pas être méchant votre Majesté, mais je ne pense pas que vous puissiez réellement m'aider.
Hilda : Ne soyez pas triste, Dimitri ! Il ne doit certainement pas s'agir d'entraînement à la lance. Et après, le Professeur, dit que c'est moi l'élève la plus fainéante ?
Jeralt : En effet, les enfants, je vais apprendre à Sylvain quelques techniques secrètes.
Dedue : Des techniques… De mercenaire, vous voulez dire ?
Jeralt : Ah ah, non pas ce genre de technique. Mon gamin n'a jamais voulu que je les lui apprenne. À mon grand désespoir… Alors, je suis bien content d'avoir découvert les talents de Sylvain et de lui transmettre mes astuces. Je suis certain qu'il en fera bon usage.
Sylvain : C'est sûr que je n'hésiterai pas à me servir de tout ce que vous m'avez appris concernant ! Ah ah, je suis sûr que vous n'en reviendrez pas du palmarès du capitaine Jeralt sur le nombre de ses conquêtes ! Même le Professeur n'en est pas revenu !
Hilda : Tout s'explique… Je comprends à présent la réaction du Professeur. J'aurais sûrement fait pareil, à sa place.
Sylvain : Le capitaine Jeralt a fréquenté pratiquement toutes les tavernes du pays. Il connaît toutes les approches optimales pour les filles de chaque région.
Dimitri : Je ne suis pas sûr d'en vouloir en entendre davantage, Sylvain. En réalité, j'en suis sûr. Encore un mot et je pars rejoindre le Professeur dans son état de transe…
Chevalier servant
Ashe : Oh, Professeur, laissez-moi vous aider à porter ces copies !
Byleth : Oh… C'est très gentil de votre part, Ashe. Je vous en remercie.
Ashe : C'est rien, vous savez ! Ah ah.
Caspar : Hey Ashe ! Et bonjour, Professeur. T'es encore en train d'apporter ton aide aux gens dans le besoin ? Et d'ailleurs, oublie pas qu'on doit nourrir les chats cet après-midi !
Ashe : Je n'oublierai pas ! Je dois juste avant m'occuper de certaines fleurs dans la serre, avec Dedue. Puis, je dois aider Hilda avec quelques exercices de langues. Ah, et aussi, j'ai promis à Yuri de l'aider à cuisiner quelques plats pour les membres de l'Abysse !
Byleth : Vous avez l'air d'avoir un emploi du temps chargé…
Caspar : Ah, vous aussi, vous avez remarqué ! Il n'arrête pas de proposer son aide depuis une semaine à tout le monde !
Lysithea : Oh, Ashe, c'est une aubaine que je tombe sur vous ! Il me faudrait votre aide, pour les gâteaux que je prépare. Savoir s'ils ne sont pas trop sucrés pour votre palais.
Ashe : Il n'y a pas de problème ! Je devrais pouvoir venir vers vous en fin d'après-midi.
Byleth : N'oubliez pas de vous ménager, Ashe. Se reposer est aussi important. Pour que vous puissiez par la suite être plus efficace dans ce que vous entreprendrez.
Caspar : Oui, je suis d'accord avec le Professeur !
Dorothea : Mais Professeur, vous ne le trouvez pas adorable à vous offrir son aide ? Hi hi ! En tout cas, j'ai entendu dire que tout ceci a commencé avec une discussion avec un certain roux…
Lysithea : Sylvain, je présume ?
Ashe : Oh… C'est vrai que dernièrement, Sylvain, est venu discuter avec moi sur mon rêve de devenir chevalier. Et après un échange fort intéressant, il m'a fait reconnaître que les meilleurs chevaliers qui étaient dans mes contes, étaient tous des chevaliers servants ! Qui ne résignaient pas à prêter main-forte au peuple et à leur consacrer tous leurs efforts. Oh, en parlant de lui, cela fait une semaine qu'il se cache dans ma chambre, pour éviter de croiser certaines filles… Alors, je pourrai récupérer sa dernière évaluation pour la lui transmettre ?
Byleth : Vous savez que vous n'êtes pas obligé d'accepter toutes ces demandes ? Cela ne tâcherait en rien votre carrière de chevalier. Si vous voulez vraiment en devenir un, je suis certain que vous serez un des meilleurs qui existe, même sans offrir votre aide à tout le monde.
Ashe : Je le sais, oui. Mais j'ai vraiment envie d'apporter mon aide à toutes ces personnes ! Ce sont tous mes amis, alors, je veux faire de mon mieux pour les rendre heureux !Ah, et à vous aussi, Professeur ! Enfin… Pas que je ne veuille dire vous n'êtes pas un de mes amis, c'est juste que vous mon Professeur. Alors, si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à me le demander !
Comme Ashe n'avait pas encore eu de rôle principal dans les saynètes de ce chapitre, et bien il l'a eu dans la dernière. x) Et j'ai voulu mettre sa gentillesse en avant !
Et oui, Constance a fait découvrir le café aux professeurs de l'Académie. Mais bon, les professeurs et le café, c'est une longue histoire d'amour. XD Et le monde de 3H ne fait pas exception !
Alors, je me dis que Jeralt a toujours été un bon vivant. Donc ça me semble plutôt logique qu'il ait été un dragueur, et assez performant. XD Du moins, jusqu'à sa rencontre avec Sitri.
Merci d'avoir lu, à bientôt ! ^^
