Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JK Rowlings, comme d'habitude.
Résumé :
Rating : T
Je tiens à remercier tous ceux qui ont reviewé le prologue de Rattrapages:Perruche Cevenole, zozo, Emi, Lune, SusyBones, héloise, Kissy, Le Saut de l'Ange, , anonyme, dsl-sandrinacou, kritari, kitsune-Maeda, ali, xaphania17 et Amandine merci à tous pour vos encouragements!
Bonne Lecture !
Chapitre 1 : Comment une journée peut tout changer
James
Il y a des jours où on ferait mieux de rester couché.
Je m'étais réveillé d'une humeur noire car, en fait, Sirius m'avait réveillé. Un des mauvais côtés quand on dort avec lui, c'est qu'il se croit toujours obligé de nous réveiller, au moins une fois par semaine, d'une façon toute neuve et originale.
Manque de bol, cette semaine, il est branché percussions. On a eu droit au réveil en fanfare. Dire que ces putains d'Elfes lui ont donné des casseroles et des poêles sans se poser de questions. Non mais qu'est ce que c'est con, un Elfe !
Ou peut-être complotent-ils avec Sirius sur mon meurtre ? En tout cas, ce matin, j'ai vraiment eu l'impression de faire une crise cardiaque. Et au moment où je pensais que j'étais en train de mourir, la seule pensée cohérente que je pouvais avoir, c'était : « Merde ! Je vais rater ma soirée avec Lily ! »
Moi qui pensais m'être désintoxiqué d'elle pendant les vacances…
Le temps que je reprenne mes esprits, tue Sirius, me douche, tue Sirius, m'habille, tue Sirius, prenne mes cours et que je tue Sirius, le petit-déjeuner était déjà passé. (J'avais viré Peter de la chambre pour mieux tuer Sirius et Remus -faux frère- avait du prévoir le coup du réveil matin, il s'était levé en avance.)
Je me précipitai, avec Sirius qui n'était finalement pas mort, vers la salle de Métamorphose. (Pourquoi suis-je TOUJOURS en retard quand on a le prof le plus sévère en première heure ?)
Il fallait trouver une excuse, et vite.
Et l'excuse se présenta à moi.
À deux couloirs de la salle de classe se tenaient Rogue et compagnie. Ils ont pointé leur baguette vers nous et ont commencé à gueuler des trucs. Je n'ai pas compris ce qui se passait, juste qu'un bouclier venait d'apparaître devant moi. J'ai peut-être bien fait de ne pas en finir avec Sirius…
"Les poulets" - il me dit.
Je le regardai avec des yeux ronds. Était-ce vraiment le moment de parler volaille ? Puis, je réfléchis… La veille. Au soir. Les cuisines. Sirius et Peter qui distraient les Elfes. Remus et moi qui glissons la potion dans les marmites de préparation. Sirius qui se taille en courant avec des casseroles. Moi et Peter qui levons les yeux. Remus qui a l'air effrayé (un peu).
Merlin, j'avais raté ça ! Une grande salle remplie de poulets, et je n'étais pas là.
"Expelliarmus !" Criai-je, plus par réflexe qu'autre chose.
Et trois Serpentards au tapis, trois ! Parfois, je m'érigerais un autel pour me bénir d'avoir de tels réflexes. C'est la surprise qui les a pris… Qui est le vainqueur ? James Potter lui-même, mesdames et messieurs !
Sirius me regarde, amusé. Aurais-je parlé tout haut ?
Pas le temps de savoir, un grondement tonitruant s'élève du fond du couloir…
-VOUS VOUS ÊTES ENCORE BATTU ? DIRE QUE LE PROFESSEUR MCGONAGALL S'INQUIETAIT DE NE PAS VOUS VOIR ARRIVER !
Elle exagère peut-être un peu là, non ? Un autre élève, à la limite, mais pour nous, s'inquiéter ?
" REMUS ET PETER QUI NOUS DISAIENT NE PAS VOUS AVOIR VUS AU DEJEUNER, MALGRE QUE VOUS ETIEZ LEVES ! ET APRES QUOI, VOUS ALLIEZ NOUS ASSURER QUE VOUS VOUS ÉTIEZ PERDUS PEUT-ÊTRE ? GROUILLEZ-VOUS D'ALLER EN CLASSE MAINTENANT, BANDE DE GAMINS IMMATURES !"
Je passai devant Lily la tête basse, je me sentais étrangement mal. Je devais sûrement avoir peur qu'elle renonce à nos petits tête-à-tête. Il était convenu entre nous que nous serions les seuls au courant de nos entrevues, nous ne devions pas en parler aux, ou devant, les autres, mais je faillis bien rompre le contrat quand je l'entendis murmurer rageusement : « Tiens jamais ses promesses»
Elle s'occupa elle-même de réveiller les trois imbéciles qui nous avaient mis dans cette situation.
Quand elle rentra en classe, elle avait un œil poché. Mais McGonagall ne sembla pas le remarquer, faut dire qu'elle était vachement occupée à nous gueuler dessus, à son tour. On écopa d'une retenue. Elle devait être de bonne humeur. Mais je ressentis un étrange pincement au cœur quand j'aperçus Lily. Ces connards l'avaient cognée, ils allaient le regretter amèrement, foi de James Potter.
Le cours se passa plus au moins calmement, sans autres évènements notoires. Je m'aperçus toute même que Lily et Chelsea semblaient en plein débat. À la fin du cours, elles restèrent pour parler au prof. Peut-être existait-il quelqu'un sur cette terre capable de la remettre sur la voie de la raison ? (Parie que sans Chelsea, Lily aurait rien dit)
Le cours suivant, ce fut Potions, de quoi continuer en beauté cette journée foireuse. Seule la pensée de ma soirée avec Lily-nouchette (Le jour où on sera enfin ensemble, il faudra que je pense à l'appeler comme ça, suis sûr que ça pimenterait notre couple…) me permit de tenir le coup des remarques de Slughorn, qui, en plus, nous avait rendu nos précédents travaux.
D est toujours mieux que T, je suppose.
Mais le coup fatal vint quand j'appris que ce bon vieux Slug avait décidé de refaire les binômes par niveau, pour pouvoir mieux juger de nos capacités. Je me retrouvai avec une Serdaigle qui ne m'adressa pas la parole des deux heures, apparemment vexée de finir avec moi… mais ça ne me dérangea pas outre mesure. Au moins, nous eûmes un P.
Le vrai problème était, encore et toujours, Lily. Plus précisément Rogue.
Apparemment, aux yeux de ce grassouillet de prof, le plus apte à approcher les compétences de Lily en matière de Potions, c'était Rogue. Ils se retrouvaient donc à travailler ensemble !
Heureusement que ma voisine était muette car je n'étais vraiment pas d'humeur à faire causette. Les yeux fixés sur les deux lauréats de la classe, je n'étais pas d'humeur à travailler non plus. Ça explique peut-être la bonne note que nous récoltâmes.
Essayant tout de même de me concentrer, je m'aperçus que nous allions bientôt avoir besoin de ronds de Bariflore. J'allai donc les chercher en m'attardant particulièrement au niveau d'une table…
« Je te dis qu'il faut les limer, Evans ! »
« Est-ce que tu sais lire ? Il est mis : « Peler ». Pas limer, PELER ».
« Mais ça aura un meilleur effet si on les lime ! »
« Pas du tout, ça va tout faire foirer ! »
« Comment arrives-tu à avoir de pareilles notes en te limitant au manuel ? »
« Comment parviens-tu à rester à flot en ne t'occupant PAS du manuel ? »
« Ferme-la. »
« Pèle. »
En voilà une bonne chose, tout n'est pas rose au paradis. Il restait une chance de sortir Lily des ongles sales et graisseux (à force de se passer la main dans les cheveux) de Servilo.
Mission Potter, à vous de jouer !
Mais lorsque je passai dans l'autre sens, ils en étaient à un tout autre niveau de paroles…
« Ce matin, ça ne t'a pas suffi ? »
« C'était un accident, tu le sais très bien. »
« Peut-être avais-je prévu de t'envoyer mon poing en pleine gueule, tu ne croies pas ? »
« T'étais surtout persuadé que j'étais Potter, ou Black. C'est ce que j'ai dit à McGo en tout cas. »
« Tu m'as couvert ? Manquait plus que ça, couvert par une vulgaire Née Moldue… »
« Severus »
(C'est grave comme ce nom semble encore plus répugnant dans sa bouche)
« Ne m'appelle plus comme ça ! » Siffla-il. « Je te l'ai déjà dit, c'est fini le temps où on travaillait ensemble. Tu devrais me remercier, c'est moi qui t'ai appris tout ce que tu sais sur les Potions ! »
« C'est ça, le jour où tu veux que je te baise les pieds, commence par les laver. »
Et je partis, définitivement mal.
Ils ne s'insultaient pas (ou presque pas), ils ne s'engueulaient pas (pas vraiment en tout cas), ils se taquinaient. Ils se cherchaient. Ils s'amusaient. Ensemble. Comme des amis.
Rogue avait eu beau la taper le matin -car maintenant il n'y avait plus de doute possible sur l'auteur de l'œil au beurre noir-, elle continuait de le charrier. Il avait beau la traiter de sang impur, elle se contentait de le rappeler à l'ordre. Il avait beau se vanter, la sous-estimer, elle restait souriante. Je n'avais pas souvenir qu'elle ait un jour agi comme ça avec moi, quelque chose foire à chaque fois, quelque chose doit toujours mal tourner avec Lily. Pourquoi avec moi, et pas lui ?
Leurs mots me poursuivirent tout le reste de la journée et ils allaient changer ma vie bien plus que je n'aurais jamais pu l'imaginer…
Je passai le reste de la journée comme entouré d'un épais nuage de fumée. Je suivais les cours, je répondais, je riais même parfois. Mais, encore et encore, défilait dans ma tête la conversation entre Lily et Rogue… C'est finit le temps où on travaillait ensemble
Comment encore vivre normalement après ça ?
Lily, ma Lily, avait eu une relation avec Rogue. Rogue, Servilus, Snivellus, la boule graisseuse.
Pour la première fois de ma vie, je commençai à vraiment douter des choses essentielles et établies. Pourquoi m'avait-elle fait ça ? Qu'avais-je pu faire pour mériter ça ? Depuis combien de temps se fréquentent-ils dans mon dos ? Pourquoi m'a-t-elle trahie ?
Puis, l'évidence me frappa : elle ne me devait rien. Nous n'étions rien l'un pour l'autre.
Rien.
Y a-t-il un mot plus douloureux que celui-là pour un amoureux transi ?
Ma belle colombe a étendu ses ailes et plongé vers l'enfer. Elle ne sait pas ce qui l'attend avec Mister cafard. Elle sera malheureuse sans moi. Mais ne le saura jamais. Et c'est peut-être ça qui me blesse le plus.
En cours de Runes, la tête toujours embrumée, je voyais défiler devant mes yeux tous mes souvenirs avec elle, comme un mourant voit sa vie défiler en quelques secondes…
La première fois que je l'ai vue, petite et effrayée, à King's Cross. C'est moi qui lui ai montré comment passer sur le quai. On a fait notre voyage ensemble. Le premier et le seul qu'on ait partagé. Il pleuvait des cordes pour traverser le lac avec les barques. Elle s'était accrochée à mon bras, et tout ce que j'étais capable de penser, c'était : « Elle finira à Pouffsouffle, celle-là ».
Mais elle était devenue Gryffondor et défendait ardemment ses couleurs. Et mon cœur, par la même occasion.
Gggrrrrr, je me déteste d'être sentimental, comme ça. C'est bon pour les filles, ces histoires de cœur…
Finalement, le soir arriva enfin. Je ne me sentais plus nerveux. J'avais juste peur. Peur de m'apercevoir que Lily n'était plus qu'un amour passable, que je m'acharnais par habitude, que tous ceux qui me rabâchaient les oreilles du soir au matin avec des «ça n'arrivera jamais, oublie-la» aient raison. Parce que je me sentais calme, et étrangement, je n'étais pas triste.
Lily Evans pouvait bien aller se faire voir chez les Ricains, je n'en avais cure. Qu'elle fasse sa vie, cette fille. Sans moi.
- Est-ce grave, docteur?
-Un chagrin d'amour, rien de plus, ça passera.
-Avec vous, tout passe toujours de toute façon.
« James ? Tu viens ?»
Elle se tenait là, devant moi, souriante et belle comme jamais. Belle comme toujours.
Comment j'ai pu croire que je pouvais l'oublier, comment ils peuvent croire que je suis capable de le faire, je ne sais pas. Mais je ne peux pas. C'est impossible, tout simplement. Essayer me rends fou, ça fait plus de dix heures que je discute avec moi-même…
Je secouai la tête et la suivis dans une salle non-utilisée. Je devais juste oublier tout ce que j'avais entendu aujourd'hui et me concentrer sur le but de ma vie : séduire ma belle et gracieuse féline.
Un chaudron bouillonnait déjà sur une des tables. Je n'avais jamais vu de pareille potion avant. Le contenu du chaudron était bleu et des bulles s'échappaient de temps en temps. Elles étaient roses, parfois pourpres et semblaient avoir la consistance du carton. C'étaient des bulles carrées.
Je dus me retenir de me passer la main dans mes cheveux, une fois de plus. Il faut absolument que je trouve un autre moyen de me donner contenance. Je renonçais à lui demander de quoi il s'agissait, je devais avoir l'air assez idiot comme ça.
« On commence ? »
Comment elle peut mettre autant d'entrain dans les potions, en voilà une question existentielle.
« On peut peut-être refaire la potion de ce matin, elle n'était pas spécialement dure mais une qualité que tu ne possèdes certainement pas était nécessaire pour la réussir »
Mais je possède toutes les qualités mon ange, tu devrais le savoir ?
« Laquelle ? »
« La subtilité »
Ne souris pas comme ça, tu vas faire évaporer toute ma salive !
« Mais je peux être très subtil, si je veux »
« Bien sûr, c'est extrêmement subtil de transformer une centaine d'élèves en volatiles »
Hey ! Qu'est ce que c'est, ça ? Un cours de rattrapages ou un tribunal de l'inkisi- machin moldu anti-sorcier ?
« J'ai bien d'autres qualités qu'un humour débordant, ma belle »
« J'en suis sûre. Prends le chaudron derrière toi, on va le faire ensemble. Au fait James, tes poules avaient des dents, c'est sûrement la seule chose humoristique que je garderai de ce matin.»
Lily, ma belle et jolie Lily, qu'est ce qui te met de bonne humeur comme ça ? Est-ce ma présence qui te rend si heureuse que tu me permets de t'appeler ma belle ?
Nous commençâmes à travailler et je me rendis compte que les instructions du livre ne tenaient pas vraiment au cœur de Lily…
« Tu dois sentir, ressentir ta potions, pas la faire. C'est psychologique, sens-la, plonge dedans avec entrain et tout ira bien ! »
Facile à dire pour un génie potiomaniaque. Jusqu'au moment où…
« Il faut les limer, ça a un meilleur effet que si on les pèle.»
C'est exactement ce que t'as dit Snivellus ce matin. Il avait raison, alors ? Et tu le reconnais aussi facilement ?
« Ce n'est pas ce que tu disais tout à l'heure pourtant »
J'aurais pas dû dire ça.
Elle me regarda avec des yeux durs, son sourire venant de s'évaporer.
« Pardon? Je peux savoir comment tu sais ça ? »
Vérité, mensonge, silence. Trois possibilités, une seule issue possible. C'est la merde les gars.
« Bariflore. Je devais aller chercher la Bariflore. J'ai entendu en passant.»
« Ah.»
Quoi ? C'est tout ? Si j'avais su qu'il suffisait d'être honnête pour éviter l'engueulade…
Et tant que j'y suis, pourquoi pas…
« Pourquoi t'a rien dit pour ton œil ? »
Ou peut-être pas.
« T'es resté combien de temps à écouter ma conversation? Tu sais comment ça s'appelle ? De l'espionnage ! »
Lil' ma belle, calme, ça te va pas au teint le rouge.
« Alors, t'as d'autres questions sur ma vie privée tant qu'on y est ? »
Mon problème, c'est que je ne sais jamais reconnaître l'ironie quand je n'en suis pas l'auteur. Je croyais qu'elle parlait sérieusement.
« Et bien, je voulais savoir depuis quand vous vous entendiez aussi bien, toi et l'autre cafard graisseux, et qu'est ce qu'il entendait par C'est finit le temps où on travaillait ensemble. Lily, ça va ? On dirait que t'es toute verte.»
J'aurais du me taire. Un autre de mes problèmes c'est que je ne sais jamais reconnaître quand je dois la fermer. La plupart du temps, c'est trop tard.
Je perçus distinctement sa main se crisper, signe qu'elle allait, incessamment sous peu, finir sur ma joue. Je reculai vivement. Ayant passé la journée rongé par mes questions et le doute, j'estimai avoir assez payé ma curiosité.
Il n'est pas né celui qui fera douter James Potter, croyez-moi !
«Potter, je vais…»
Elle avança, je reculai. Heurtai la table, sentis un liquide chaud me couler dans le dos.
La potion aux bulles carrées.
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Lily avait bondi derrière moi pour essayer de récupérer ce qui l'était. Le chaudron lui atterrit sur la tête.
Je me précipitai à son secours et récoltai une gifle pas piquée des mures. Elle avait les larmes aux yeux et paraissait dans une rage effroyable…
«J'ai essayé Potter, je jure que j'ai essayé. Je me suis tue, j'ai souri à ton manège, je t'ai laissé m'appeler ma belle, je t'appelais James. Mais ça ne sert à rien. Tu fous toujours tout par terre, Potter ! Tu entends ça, je fais même de l'humour… Foutu par terre, c'est exactement ce que tu as fait, n'est ce pas ? Ça faisait deux mois que je travaillais dessus ! DEUX mois !» À présent, elle pleurait vraiment « Dehors. DEHORS ! Je ne veux plus te voir, plus jamais t'entendre, dégage !»
Je reculai mais restai dans la pièce. J'avais un mauvais pressentiment.
« C'était quoi, cette potion ?»
« Tu m'as entendue? DEHORS, DEGAGE, SORS DE MA VIE, OUBLIE MOI ! Qu'est ce que j'ai bien pu faire pour t'avoir dans les pattes, par Merlin ! Tu es une calamité Potter, un venin, tu m'insupportes, tu me répugnes. Tu peux comprendre ça, nom de Dieu ? Je ne peux pas t'apercevoir sans avoir envie de vomir, tu n'es qu'un déchet persuadé d'être un Dieu, dégage. DEGAGE je t'ai dit ! Pars, laisse-moi. Je t'en supplie : oublie-moi. Je ne te supporte plus. Dis-moi adieu, fais ça pour moi.»
Je suis sorti, la tête haute, les jambes tremblantes.
Ne te fais pas de soucis Lily, j'en ai fini de toi, c'était sans doute la fois de trop. Tu n'auras plus l'occasion de m'insulter. Marre que tu m'insultes, me dénigres, me considères comme un résidu de fond de poubelle. J'en fais la promesse devant Merlin, je me sépare définitivement de tout ce qui a rapport à Lily Evans.
Et cette promesse-là, je m'y tiendrai, foi de Potter.
