Coucou-bonjour!
Ne me tuez pas, s'il vous plaît... pas encore.
Si j'étais lecteur plutôt qu'auteur, je penserais sans doute qu'il s'agit de pure sadisme d'annocer une suite rapide - car déja écrite- et d'attendre autant pour mettre en ligne.
Bien sur, j'ai de bonnes excuses, ne serait-ce qu'un ordinateur qui se plante et provoque la suppression simple et totale de tous mes fichiers, moins d'une semaine avant ma sauvegarde annuelle sur disque, ou encore la l'état hébété qui m'a poursuivi pendant des jours - à cause du choc. La réecriture d'un chapitre qu'on vient de compiler, ça passe ncore, très frustrant, mais possible. Celle d'un chapitre vieux de trois semaines, à retaper sur fond de mémoire obscure, et en période d'examen, c'est un délire.
Bref, tout ce bla-bla sans importance pour juste dire : sorry pour le retard... et le changement d'intrigue de la fic (j'avais pas le coeur de réécrire deux fois la même histoire,donc j'ai un peu changé la suite)
Enfin voilà!
Et bonne lecture quand même!
Rattrapages : Chapitre 2
James
La souris m'a pris, c'est Rusard qui a gagné.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté là, à déambuler dans les couloirs, entre les tableaux, la tête dans les nuages. Pour une fois dans ma vie, j'avais besoin de réfléchir. Vraiment. Il fallait absolument que je trouve pourquoi je tiens tant à Lily, puis supprimer chacun de mes arguments à leur tour, pour me détacher enfin d'elle.
Je suis peut-être bien arrogant, et vaniteux, et tout ce qu'elle voudra, mais je suis aussi, et bien malgré moi, amoureux. Et c'est horrible d'aimer.
Je pense, en fait, que c'est une bonne chose d'avoir rompu avec l'amour de ma vie avant qu'elle se rende compte de l'amour inconditionnel qu'elle me portait.
Qui sait, je serais peut-être devenu un de ces maris gâteux près à tout pour plaire à leur femme. Un de ceux qui passe chez le fleuriste tous les soirs avant de rentrer chez eux, qui concoctent des petits plats à leur tendre matrone, entouré d'une ribambelle d'enfants à qui il doit lire une histoire chaque soir, avant qu'ils s'endorment. J'aurais ensuite été pris dans les foudres de l'amour, et nous finirions au lit tous les soirs, nous ferions l'amour en écoutant les respirations lentes et régulières de nos progénitures, nous…
Raaaahhh Je me tape la tête contre le mur, je ne PEUX pas vouloir de cette vie quand même ! j'ai toujours voulu devenir un riche et célèbre auror, chacun m'adorerait et m'idolâtrerait pour services rendus à la patrie, chacun serait jaloux de mon existence parfaite : un corps parfait surmonté d'une intelligence parfaite, entouré des amis parfaits, épaulé par une famille parfaite et aimé par une femme parfaite. Je ne pense pas que ce soit trop demandé.
Par contre, pas Lily. Elle le sait, je viens de le comprendre. Ce ne sera pas elle. Qui alors ? Je ne vois personne qui lui arrive à la cheville à Poudlard… Chelsea trop sérieuse, Ellen trop blonde, Eliz trop bimbo, Rosy trop intelligente, Nicky trop petite, Sacha trop grande, Soozie trop maigre, Elwina trop noire, Dorytha trop grosse, et les autres, faut même pas y penser…
Et puis, je veux au moins quatre enfants moi.
« Lily n'en veut qu'un, et à la limite un deuxième lorsque sa carrière professionnelle aura atteint ses attentes »
Une voix a surgit de derrière moi, répondant à mes pensées. Je me retourne, personne. De l'autre côté : toujours personne. A droite, à gauche, des couloirs déserts. Je commence à flipper sérieusement.
« Qui est là ? Qui a parlé ? »
Je pense être le seul à posséder une cape d'invisibilité à Poudlard. Et seuls Sirius, Remus et Peter le savent. Ce n'était pas leurs voix, je les aurais reconnues.
Ok, ok. Rester calme. Réfléchir. Poudlard est remplit de fantômes.
« Les fantômes ne lisent pas les esprits. C'est idiot de penser ça »
Je saute en l'air. Il n'y a toujours personne. Et je n'ai pas pensé tout haut, j'en suis absolument persuadé.
Bon, rester calme, cool, préserver mon image.
Je m'enfuis en courant comme un taré, avant de m'étaler dans une forme dure et compacte.
« Je te tiens ! je te tiens ! »
Une voix horrible retentit à mes oreilles. Je viens, dans ma course effrénée, de m'étaler sur le concierge. Je me relève et essaye de m'enfuir, mais il me tient solidement par le poignet.
« Dans mon bureau ! Tout de suite ! »
« Je… j'ai rien fait ! »
Rien, mis à part renoncer au grand amour.
« Potter ! C'est le meilleur morceau, ça ! D'abord la préfète, vous maintenant. »
Il continue à maugréer des trucs sur les adolescents durant tout le trajet. Je suppose que je devrais ériger un autel à Dumbledore pour avoir interdit toutes les punitions corporelles.
J'entends des simulacres de phrases comme « jeunesse dépravé », « petit voyou », « suspendu ou fouetté ». Ça me refroidit assez, à vrai dire.
On arrive dans son bureau, si tant est qu'on peut appeler ce cagibi noire et humide un bureau, et il me fait asseoir devant lui. Une horrible grimace orne son visage cicatrisé.
« Que faisiez-vous dans les couloirs à une heure pareille ? »
« Je… »
« Vous prépariez un mauvais coup, oui. »
« Laisse-moi parler, sale petit vicieux ! » rugit la voix de tout à l'heure.
« Vous avez entendu ? » demande-je
« Bien sûr que j'ai entendu, c'est moi qui ai parlé ! » reprend la voix.
« Je parlais à Rusard ! » Celui-ci lève la tête et me dévisage, avant de replonger dans ses papiers.
« Je pense qu'il ne t'entends pas » dit la voix
« c'est toi qu'il n'entend pas, l'idiot ! »
« Moi je suis là, alors que toi, non ! Donc, il m'entend et pas toi ! »
« Quoi ? C'est moi qui suis là, et toi pas ! »
Un silence suit ma déclaration. Rester calme. Je suis en train de discuter avec une voix persuader d'être à ma place. Zen, James, t'es juste en train de devenir fou.
« Ces jeunes » Cause Rusard « Tous des drogués, dépravés, parler tout seul, n'importe quoi… comme si j'allais parler aux animaux moi. Cinglés va. Deux en une soirée. Tous des arrangés. »
« Vieux shnok ! Ça vous amuse de martyriser les élèves ? En plus, vous parler à votre chat ! » Dit la voix. Rusard ne réagit pas.
« Tais-toi, après je vais encore être plus puni ! »
« Je parle quand je veux, mr Potter ! » dit le vieux.
« C'est carrément honteux ! J'écrirai un rapport à Dumbledore sur vos méthodes ! » la voix parle.
Toujours aucune réaction de la part du vieux. Je comprends que je suis le seul à l'entendre, cette petite voix. Et qu'elle est elle aussi en train de se faire punir.
Peut-être cette potion m'a-t-elle connecté à un univers parallèle ?
« Voilà, Retenue, demain, 20h, cachot n°3. »
« Puisque je vous dit que je donnais des cours de soutiens à un élève » Dit ma petite voix. Je suis décidément trop fort pour trouver des surnoms.
« Acceptons-en l'augure. À demain, m'sieur Rusard ! »
Je sors en sautillant. Chuis content, j'ai ma petite voix qui me suit partout, et elle a l'air vachement sympa.
Ça valait peut-être la peine de recevoir les foudres de Lily, pour finir ?
Lily
« Tu m'as entendue? DEHORS, DEGAGE, SORS DE MA VIE, OUBLIE MOI! qu'est ce que j'ai bien pu faire pour t'avoir dans les pattes, par merlin! Tu es une calamité Potter, un venin, tu m'insupportes, tu me répugnes. Tu peux comprendre ça, nom de dieu? Je ne peux pas t'apercevoir sans avoir envie de vomir, tu n'es qu'un déchet persuader d'être un dieu, dégage. DEGAGE je t'ai dit! Pars, laisse-moi. Je t'en supplie: oublie-moi. Je ne te supporte plus. Dis moi adieu, fais ça pour moi.»
Voilà. C'est sorti tout seul. J'ai pas eu besoin de réfléchir. Je l'ai vu se cogner contre le chaudron, j'ai vu le liquide aux bulles carrées s'écrouler, je suis arrivée trop tard. C'était horrible.
Je n'ai eu le temps de rien penser, rien planifier, c'est juste sorti. Comme ça, naturellement, du fond du cœur.
Son visage s'est tordu en une grimace douloureuse avant que toute expression ne disparaisse. Il m'a regardée, bien dans les yeux, et est parti. Il venait d'abandonner, je l'ai compris à son regard.
Il venait de m'abandonner. Et je ne me sentais ni mal, ni triste, ni remplie de remords. J'étais soulagée. Enfin débarrassée de lui et ses pattes gluantes. C'est pas trop tôt, ais-je pensé.
Puis mes yeux se sont posés sur les vestiges de ma potion. Ma fabuleuse et innovatrice potion, dont je ne connaissais ni les effets, ni l'antidote. Et Potter nous en a répandu partout dessus. Crétin.
Je sors, je suis presque au bord de l'hystérie. Je ne sais même pas pourquoi je me mets dans un état pareil pour ce mec, il n'en vaut vraiment pas la peine. Mais ma potion…
Je commence à courir, je veux aller me coucher. Me blottir au fond de mes couvertures et oublier cette horrible soirée.
Et surtout ne pas penser que demain je pourrais me réveiller avec des antennes, une jambe en moins, la peau verte ou bien jaune. Le pire est sûrement que quoi que j'aie, je le partagerai avec Potter.
Rah ! Il m'énerve !
Et puis, d'un coup, sans que je sache pourquoi, sans raison apparente, un voile de brouillard est apparu devant mes yeux, je pouvais juste distinguer des ombres, des murmures derrière. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, je n'ai pas eu peur. Je suis restée à fixer cette scène, et sa signification m'est apparue avec une extrême justesse : un mari rentre chez lui avec un bouquet de fleur, il embrasse sa femme, met ses enfants au lit, les borde, puis va retrouver celle qu'il aime. C'est à ce moment-là que ça s'est produit pour la première fois, une voix a surgit de nulle part dans mon dos :
« Et puis, James veut quatre enfants, lui »
« Et moi j'en veux qu'un, un deuxième seulement si je suis professionnellement comblée ! » ais-je répondu, avant de me rendre compte que je parlais toute seule.
Puis, doucement, je me suis reconnectée à la réalité. Et j'ai hurlé en sautant en l'air.
Il n'y avait personne, PERSONNE et quelqu'un parlait pourtant. Avec moi.
« Qui est là, qui parle ? » a dit la voix, avant d'ajouter « Poudlard est rempli de fantômes. »
C'est la que j'ai compris. Ma potion m'avait reliée, par pensée, à une autre personne. Je l'entendais, elle m'entendait. C'est sûrement dû aux bulbes d'arachnipassoïde des Antilles.
Ok, rester calme. Respirer. Et calmer cette personne qui m'entend aussi. Elle doit se demander ce qui lui arrive.
« Les fantômes ne lisent pas les esprits, c'est idiot de penser ça. »
C'est à ce moment-là qu'une main se pose sur mon épaule. Je sursaute et retiens à grand peine un hurlement.
« Tiens, tiens, tiens, que vois-je ? Ne serait-ce pas la préfète qui se promène dans les couloir quand elle n'a rien à y faire ?... »
« Je donnais des cours de potions ! » je dis, vite, espérant éviter la punition.
Ç'aurait été trop beau.
Rusard me tire jusqu'à son bureau. En plus, il a l'air d'une vraiment sale humeur. Parie qu'il va s'acharner sur moi ! Sale rat. Ça fait seulement trois ans qu'il travaille ici, mais déjà tout le monde sait qu'il ne faut pas lui marcher dans les pattes.
« Je… j'ai rien fait ! »
C'est bien le moment de réapparaître, la voix !
« Que faisiez vous hors de votre dortoir ? »
« Je … »
Il a sortit une plume, un parchemin, et me fixe de ses petits yeux sournois avant de commencer à rédiger : « Trouver à préparer un mauvais coup dans les couloirs de l'établissement, plus de deux heures après le couvre feu »
J'ai essayé de l'interrompre trois fois, mais il ne semblait pas m'entendre.
« Laisse-moi parler, sale petit vicieux ! » je rugis, en colère. C'est une chose d'être attrapée, et punie, une autre de se voir retirer toute possibilité d'être excusée.
« Non respect de l'autorité » continue-t-il
« Vous avez entendu ? » demande la voix.
TSS c'est vraiment pas le moment de jouer à ton Potter, toi !
« Bien sûr que j'ai entendu, c'est moi qui ai parlé ! » Dis-je, espérant que Rusard ne rajoute pas à ses papiers : bafouement du droit le plus strict de la fermer.
« Je parlais à Rusard ! » me répond la voix.
Ok, c'est peut-être un esprit avec lequel je dialogue, il se prend pour moi.
« Je pense qu'il ne t'entends pas » réplique-je.
« C'est toi qu'il n'entend pas, l'idiot ! » riposte-t-elle
« Moi je suis là, alors que toi, non ! Donc, il m'entend et pas toi ! »
Elle commence à vraiment m'énerver là !
« Quoi ? C'est moi qui suis là, et toi pas ! »
Un silence suit sa déclaration. Rester calme. Je suis en train de discuter avec une voix persuader d'être à ma place. Foutue Potter et sa manie de nous envoyer en pleine catastrophe. Je parie que cette voix appartient à une personne d'une autre dimension dans laquelle figure aussi un rusard-concierge. Peut-être viens-je de rencontrer mon autre moi ?
Rusard relève la tête, et me toise. Il m'énerve ! Je pense que je suis vraiment à bout là. J'ai peur de déborder si il fait un pas de travers. Et il le fait.
« Condamnée à nettoyer les cinq cachots du fond du couloir du troisième sous-sol Est » ma respiration se coince. C'est les plus horribles ! « Et retenue demain, vingt heure, cachot n°3 pour avoir été surprise à parler seule ». Je déborde.
« Vieux shnok ! Ça vous amuse de martyriser les élèves ? En plus, vous parler à votre chat ! » Crie-je, hors de moi.
« Tais-toi, après je vais encore être plus puni ! » dit la voix
« Très bien, puisque vous insistez, deuxième retenue après demain, 21 heure, salle des trophées. »
« C'est carrément honteux ! J'écrirai un rapport à Dumbledore sur vos méthodes ! » Je reprend, scandalisée.
« Et que lui direz-vous ? Le concierge m'a collée parce que je me promenais dans les couloirs sans aucune raison valable ? »
« Puisque je vous dit que je donnais des cours à un élève ! »
Il reprend, encore, sa plume, mais je saute hors de ma chaise, et m'encours avant d'en rajouter une couche. Il me poursuit, puis j'entends un grand bruit de collision, mais je ne m'arrête pas, tant pis pour lui.
Non, bien fait.
C'est à ce moment-là que la voix conclue joyeusement :
« Acceptons-en l'augure. À demain, m'sieur Rusard ! »
RRRR…. Je sens que je vais la détester, celle- là !
James
Frotte, frotte, frotte.
Essuie, essuie, essuie.
Cire, cire, cire.
Et ferme-la.
Je crois que c'est la première retenue, et merlin sait que j'en ai plus d'une à mon palmarès, au cours de laquelle je me sens vraiment comme puni.
Il y a toujours un moyen de tourner tout en dérision. Ou bien, je suis avec Sirius. Ou bien, je trouve un moyen discret de détourner la punition.
Mais là, c'est juste : frotter. Sans Sirius, pendant deux heures.
Seul, avec Evans.
Comment je fais pour arriver à l'ignorer, elle, son tee-shirt tout blanc et tout court, son pantalon qui lui colle au jambe, couvert de poussière, ses cheveux qui retombe en cascade le long de sa joue, le…
STOP ! Putain, je suis sensé l'oublier !
Mais… je suis qu'un pauvre adolescent, moi !
" C'est bon à savoir"
" P'tite voix ? tu vas bien ?"
" Aussi bien que toi vieux, enfin, jeune d'après ce que tu viens de penser"
Ok, rester calme, elle n'a sûrement pas tout entendu, la p'tite voix…
" Tu fais quoi, t'es aussi collé ?"
" Frotter, et faire briller. Au moins, j'apprends quelque chose !"
" T'es bien un mec,toi ! y'a qu'eux pour penser ainsi !"
"Donc, t'es une fille, puisque tu sembles porter les mâles dans ton cœur !"
Je l'adore d'être apparue maintenant… une distraction autre que les fesses de la jolie Lily
"Tu croies qu'on se connaît ?"
"Mmm… je pense avoir mis quelque chose dans la potion provoquant une connexion entre mondes parallèles. Enfin… tu… tu t'es aussi pris une potion sur la gueule ?"
"Ouaip !"
Et pas que ça, croie-moi.
"Alors, ça te dirais qu'on cause un peu?"
"Pff, je suppose que c'est toujours plus intéressant que les fonds de chaudrons…"
Lily
Je suis en retenue.
Je suis en retenue deux jours de suite.
Je suis en retenue deux jours de suite avec Potter.
Bon, ne pas dramatiser, ça ne sert à rien, n'est-ce pas ? Rester calme, vraiment calme.
Il faut bien ça pour supporter l'autre bigleux à côté de moi. Enfin, il faut bien reconnaître qu'il n'a pas pipé mot depuis le début. Peut-être que mes mots d'hier ont eu un effet positif sur lui…
15 Minutes plus tard
Pfff… Qu'est ce qu'on s'emmerde ici. Frotter, essuyer, faire briller. C'est ça qu'ils appellent des punitions intelligentes aux réunions ? J'en plaindrais presque Potter! Presque.
Je tourne la tête pour voir où il en est (Sait-on jamais que sa longue expérience lui ait donné une quelconque rapidité). Je croise son regard… qui était fixé sur moi. Derrière moi, plus précisément. Dans mon dos, ou plus bas.
Gros mufle ! Je redire tout ce que j'ai pu dire.
…
Quel ennui ! J'en peux plus ! Je baisse les yeux vers ma montre : plus que 2 h 43… l'espoir fait vivre. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire pendant tout ce temps ? Et dire que je pourrais être en train de chercher une solution au problème : « voix off ».
Voix off. La voilà la solution, peut-être que…
Je me concentre. Je suis sûre qu'en le faisant assez, je pourrai nous re-connecter, comme hier soir.
Une discussion par pensée, aucun moyen de se faire prendre !
Allez, on essaye. En plus, cette bonne perspective me rend presque joyeuse. J'arrive quasiment à faire abstraction du regard de l'autre sur moi.
"Mais… je ne suis qu'un pauvre adolescent, moi !"
Ça y est, ça marche, je l'entend !
"C'est bon à savoir. " Je réponds, question d'engager la conversation.
"P'tite voix, tu vas bien ?"
P'tite voix ? C'est mignon comme surnom, ça ! Il n'est peut-être pas si désagréable que ça, le mec qui se cache sous cette voix.
"Aussi bien que toi, vieux, enfin, jeune d'après ce que tu viens de penser. Tu fais quoi, t'es aussi collé ?"
Engager, sans trop se mouiller. Faudrait pas que je m'attache, puisque je cherche à m'en débarrasser. Et puis, d'après ce que j'ai pu comprendre hier soir, nos emplois du temps sont plus ou moins similaires…
"Frotter, et faire briller. Au moins, j'apprends quelque chose !"
"T'es bien un mec, toi ! y'a qu'eux pour penser ainsi !"
D"onc, t'es une fille, puisque tu sembles porter les mâles dans ton cœur ! "
C'est bizarre, Potter ne me regarde plus. Si j'avais su qu'il suffisait de l'ignorer pour qu'il m'oublie…
T"u croies qu'on se connaît ? " Il demande
"Mmm… je pense avoir mis quelque chose dans la potion provoquant une connexion entre mondes parallèles."
Mais, peut-être que lui, il ne lui est rien arrivé, pour être connecté à moi…
"Enfin… tu… tu t'es aussi pris une potion sur la gueule ?"
"Ouaip !"
C'est plutôt agréable de discuter comme ça. Ça fait passer le temps.
"Alors, ça te dirais qu'on cause un peu?"
Je parie que c'est un mec style Black, ça s'entend rien qu'à l'intonation de se pensée. Faudrait pas qu'ycroie que ça y est, non plus !
"Pff, je suppose que c'est toujours plus intéressant que les fonds de chaudrons…"
…
Et pour discuter, on discute. Je croie que ces trois heures, je ne les aie pas vues passer. Et j'ai pas envie d'interrompre ma discussion avec mister voix-off. En rentrant à la tour, je suis perdue dans mes pensées, c'est vraiment le cas de le dire. Je marche côte à côte avec Potter. Lui aussi ne semble pas présent.
C'est sûrement à ce moment-là que j'aurais dû penser… mais je ne réfléchis pas aux effets qu'a pu avoir la potion sur lui.
Je suis trop heureuse de découvrir une personne si intéressante, dans ma tête.
Et inexistante, dans mon monde.
Ok, voici un chap de boucler ; en reste que quelques uns... le temps de faire comprendre à James que Lily et lui c'est ... et à lily que James n'est pas si...
Enfin, vous voyez!
Vous avez aimé, moins aimé, pas aimé du tout? N'oubliez pas de me le raconter!
A propos du chapitre 2, je tiens à remercier : Perruche Cevenole, Lune, Vlie, Kritari, Amandiine, Le Saut de l'Ange, Susy Bones, Elody, Emi, Héloise, Unna, Math, Arie-Evans et tous les autres lecteurs !
Vous pouvez pas savoir comme c'est bizarre de voir tant de gens apprécier ce que j'écrit, et encore plus des auteurs qu'on admire beaucoup (et tous les autres aussi). Enfin voilou,merci pour tous vos encouragements, ça m'aide beaucoup! Surtout en cette période de deuil de tout ce que j'ai planté avec l'ordi...
A bientôt! (aussi vite que je pourrai en tout cas)
Lilkyboy's
