HORIZON LOST

Auteur : Sahad

Note : Salut ! Merci pour les reviews du chapitre 5, je doutais un peu vu que j'ai pas trop d'idées en ce moment mais vous semblez avoir aprécié ! Je suis trop genki ! ^--^ Arigatô gosaimasu ! Bonne lecture !

Note 2 : Svp ! C'est pour vous demander quelque chooooooose ! Bah... Pourquoi tout le monde s'en va ?! Revenez ! ... Bon alors, il y a une fic dite « le syndrôme tchernobilien » qui est aussi une fic GW, auriez-vous l'amabilité de la lire ? (mon frère spirituel me martyrise, il me corrige mes fôteuh !!!) Et si possible, d'y laisser une review ? Car Destiny, alias ... enfin ma copine ! C'est ses début en tant que fanfiqueuse, siouplaît !!!

Chapitre 6 :

La dernière conversation que Trowa avait eu avec Hilde le perturbait grandement, il y réfléchissait sans cesse, ne pouvant sortir cette idée de son esprit, il demeurait donc distant la plupart du temps, perdu dans ses pensées. La caravane repris donc rapidement la route car elle devait traverser le désert une nouvelle fois et donc aller dans la ville voisine, prochaine étape du voyage vers l'Horizon. Cependant, Duo eut une discussion avec Quatre qui le destabilisa beaucoup :

« Dis Quatre...

- Oui ? le blond lui adressait son grand sourire habituel.

- Ça va mieux avec Trowa ? demanda le natté.

- Trowa ? Ça fait un bon moment qu'on n'a pas parler... Je sais pas, il semble me fuir... murmura le mage.

- Ça ne te gêne pas ? le châtain s'étonnait du calme de son jeune maître et ami.

- Non, si c'est ce qu'il veut... le blond détourna la tête.

- Bon, alors... le Djinn était déjà bien surpris. Où on va après cette ville ? Je ne suis jamais sorti de ma ville, moi... Et j'avoue ne pas avoir porté un grand intérêt aux livres...

- J'en sais rien.

- Pardon ?! Quatre, tu sais pourquoi nous sommes partis en voyage, n'est-ce pas ? s'exclama le roublard.

- Découvrir le monde, il me semble... Et c'est ce qu'on fait, non ? »

Le voleur demeura interdit, trop surpris pour continuer : son jeune maître avait-il oublié qu'il voulait atteindre l'Horizon ? L'appel de son compagnon le tira de ses pensées :

« Duo !

- Oh, Heero... ! le génie de l'air alla à la rencontre du jeune chef mais ne s'assit pas sur sa monture, préférant rester à planer à quelques centimètres.

- Ça ne va pas ? la mine du Djinn n'avait visiblement pas échappé à son petit ami.

- Je ne sais pas... souffla le roublard. Quatre est bizarre... Je veux dire... Il semble oublier...

- Hn... » fut la réponse du brun.

Les deux améthystes baignait dans un océan de tristesse, le remarquant, Heero attira son compagnon vers lui, lui déposant un tendre baiser sur la joue ; Duo sourit et l'embrassa à son tour, prenant ses lèvres dans un baiser passionné. Un peu plus loin, Trowa demeurait perdu dans ses pensées, mais ses yeux allèrent d'eux-même vers celui qu'il aimait, il eut un pincement au coeur : celui-ci semblait avoir une discution intéressante avec la jeune blonde qui riait. Il soupira et manqua de sursauter lorsqu'il entendit la voix de son amie, qui était à quelques mètres de là, dans son esprit :

/Ça va ?/

/Oh... Oui, merci Hilde.../ répondit le châtain.

/Ne me mens pas, tu n'es pas doué pour le mensonge... !/ la jeune fille lui tira la langue avec un sourire.

/Ça... Ça me fait toujours mal de les voir ensemble.../ avoua l'elfe.

Son amie tourna la tête vers le petit couple qui se trouvait à quelques mètres devant eux, effectivement, le jeune blond semblait très heureux et parlait beaucoup à Relena qui l'écoutait avec une grande attention. Reposant son regard sur son ami psionique, elle fut peinée de le voir à nouveau les yeux dans le vague, pensant au jeune mage qui semblait l'avoir oublié... C'est alors que l'elfe fut prit d'un violent mot de tête qui le projetta au sol, il se releva rapidement en se tenant la tête et tournant son regartd vers l'endroit d'où venait l'attaque psychique, une explosion souleva le sable, il fut surpris de voir une taupe grillée par son attaque ; le cri de la blonde retentit alors qu'elle mettait pied à terre et s'emparait de la petite bête :

« Mais ça ne va pas ! Espèce de monstre ! Regarde ce que tu as fait à cette pauvre petite bête !

/Je.../ le psionique ne savait que répondre.

- Elles ne sont pas méchantes ! continua Relena. Pourquoi as-tu fait une chose pareille ?!

- Elle a raison... rajouta Quatre. Ne t'en prend pas à tout ce qui bouge... ! »

Cette remarque venant du jeune blond blessa profondément l'elfe qui le cacha sous un masque d'impassibilité, cependant, son amie intervint :

« C'est ce qu'on appelle entre nous une ''taupe psy'', elle attaque toute les créatures psioniques qui passent près d'elles, les personnes non- psioniques ne sont pas affectées... C'est pour ça que tu les crois inoffensives, Relena...

- Ce n'est pas une raison, c'était une pauvre petite bête sans défense ! s'écria la blonde.

- Relena, je vais te... ! commença la psionique.

/Laisse.../ grogna l'elfe. /Comme tu me l'as si bien dit : ''les mages sont faits pour rester avec les mages et les psioniques avec les psioniques''./

Sur ces paroles, le psionique sauta sur sa monture et s'en alla, suivi par son amie qui lança un regard mauvais à Relena, celle-ci bougonna encore quelque chose avant de remonter sur sa créature ; Quatre demeura interdit quelques secondes, personne ne vit le voile de tristesse passer sur son visage et personne ne l'entendit murmurer :

« Trowa... »

La caravane continua sa route, mais le désert était réputé pour être grand et les marchands nomades le savaient, aussi plantèrent-ils leur tentes avant le couché du soleil près d'une oasis.

« Vous connaissez toutes les oasis du désert ? demanda le Djinn.

- Non, mais nous traversons souvent le désert, il nous suffit de retourner sur nos pas pour les retrouver... lui expliqua le garçon en le fixant de ses yeux cobalt. Ça va mieux ?

- Pas vraiment... soupira le natté. Quatre et Trowa ne se sont pas adressé une seule fois la parole depuis que nous sommes partis... Ça m'inquiète... »

Le roublard alla trouver réconfort dans les bras de son compagnon, se blottissant contre le torse de ce dernier, les deux lacs améthystes se dissimulant derrière ses paupières ; le brun sourit à cette vue, prenant soin de ne pas bouger, il détourna le regard pour scruter l'Horizon : le récit de ses amis l'avait intrigué et si une créature telle que la Tarasque existait en tant que gardien de l'Horizon, le guerrier qu'il était voulait l'affronter ou du moins essayer même s'il savait qu'il n'aurait jamais plus d'une chance pour la vaincre. A ce moment-là, du bruit l'alerta, en tant que chef, il était toujours attentif au moindre bruit, ses yeux se posèrent sur le jeune voleur endormi tout contre lui, il se dégagea doucement de l'étreinte de ce dernier, le laissant dormir près de l'oasis sur le sable doux. Il s'eloigna, inspectant les environs, la main à son épée que ses compagnons appelaient affectueusement un Zambatô parce qu'elle était lourde et se maniait difficilement sauf pour lui qui excellait au combat.

Le soleil avait disparu mais la nuit n'était pas complète pour autant, il avait donc tous ses sens à l'affût ; ses pas le conduisirent un peu à l'écart du camp, et bien qu'il lui semblait entendre quelque chose, c'était suffisamment silencieux pour le faire douter de ses sens. Tout à coup, une sorte de rugissement le fit sursauter, se tournant rapidement, son arme arrêta une rangée de crocs acérés qui se tenaient donc seulement à quelques centimètres de son visage. Il repoussa la bête qui se fixa quelques instants de ses yeux couleur braise avant de charger à nouveau, mais cette fois, Heero la balaya d'un coup d'épée dans le flan, entamant la chair et faisant gicler le sang noir du monstre ; celui-ci, furieux, lui envoya un coup d'une de ses trois queues munies de griffes, lui arrachant une partie de son vêtement et de sa peau sur son côté droit, lui arrachant un cri de douleur. Il repoussa une nouvelle fois la bête d'un coup de poumeau dans l'oeil qu'elle n'apprécia guère, elle lui donna un violent coup de patte dans le bras gauche, lui arrachant un nouveau cri. Son bras lui faisait trop mal pour le bouger, il esquiva donc deux attaques successives sans pouvoir se défendre, mais alors qu'il échappait à nouveau de justesse à la mâchoire de l'horrible créature, l'air se réchauffa soudainement ; tournant la tête, il aperçu son ami elfe :

« Trowa !

/Pousse-toi, Heero, s'il te plait... Je pourrais te blesser sans le vouloir.../

Le guerrier ne se le fit pas dire deux fois, il s'écarta rapidement ; ce n'était pas la peur qui le poussait à le faire mais le visage de son ami : ses yeux qui étaient habituellement émeraudes avaient pris une couleur presque carmine, son visage ne montrait aucun sentiment mais il dégageait une aura terrifiante, l'animal lui-même trembla. Mais la créature n'eut pas le temps de partir car elle fut victime d'une explosion, se relevant tant bien que mal, le psionique tendit une main vers elle : une boule ardente s'en échappa et alla se loger dans le corps de la bête qui hurla de douleur. Heero observa la scène, stupéfait : jamais Trowa ne s'était montré aussi froid, ni aussi cruel. L'elfe s'approcha de la créature qui se démenait pour tenter de s'enfuir et, posant sa main sur son crâne, il la fit exploser. La carcasse de l'animal retomba lourdement sur le sol, le jeune chef demeura interdit alors que l'elfe se tournait vers lui :

/Tu devrais aller te faire soigner./

- Trowa... Ça... Ça va ? balbutia le guerrier.

/Oui, quelle question... !/ le visage du psionique était toujours impassible.

- Je ne t'ai jamais vu aussi... Radical... Tu es sûr que ça va ? Tu es différent... ! renchérit le brun.

/... / les yeux carmins se détournèrent en même temps que leur propriétaire qui s'éloigna. /Je n'ai que faire des vies inutiles./

Cette dernière réplique cloua Heero sur place, comme étais-ce possible que cet elfe, qui était si attentionné avec les animaux, en tue un si froidement ? Les yeux cobalt fixèrent le psionique qui s'éloignait sans se retourner, lorsque le jeune chef arriva au camp, tous ses compagnons s'inquiétèrent de le voir revenir couvert de sang :

« Que t'est-il arrivé ?! s'exclama l'un des marchands.

- Ça va... J'ai pas grand chose... Juste un bras en bouillie... lança le brun avec un petit sourire (O_O)

- Il a le bras cassé ! s'écria Hilde après lui avoir arraché un hurlement de douleur en lui secouant le pauvre membre.

- Hilde... murmura le jeune garçon.

- Vi ? répondit-elle avec un sourire.

- Je peux te parler... En privé... ? »

La jeune fille le dévisagea quelques instants avant d'accepter et, après l'avoir soigné, l'entraîna dans un endroit tranquille, là, elle lui posa la questio qui lui brûlait les lèvres :

« Qu'est-ce qu'il y a ? Je te sens préoccupé...

- Ben... Tu es proche de Trowa, non ?

- Ou... Oui... ! balbutia la fille en virant au rouge pivoine. Pou... Pourquoi ?

- Tu ne le trouves pas changé ? demanda le jeune chef.

- ... un voile de tristesse passa dans ses yeux. En fait... Il est comme ça depuis un bon moment...

- Ah bon ?! s'exclama le brun qui n'avait rien remarqué.

- Oui, pendant notre voyage, il s'est un peu pris la tête avec Quatre... Et depuis il est... Comme ça... Froid... »

Une larme perla sur la joue de la jeune fille, ce qui surpris grandement Heero car il ne l'avait jamais vue pleurer auparavant, approchant sa main de sa joue, elle lui saisit le poignet d'un geste presque brutal, cependant, un gentil sourire se dessina sur son visage :

« Laisse... Je n'ai rien... C'est passager... »

Tout à coup, un cri suraigu retentit dans le campement, suivit du bruit d'une puissante explosion (ndla : - -' mon frère spirituel est très pervers [1]... pire que moi...), ce qui attira leur attention (non, sérieux ?! Moi, j'ai rien entendu... ! Bon, ok, j'arrête avec ces commentaires merdiques ! ^^'), Hilde se précipita vers l'endroit où avait eu lieu l'explosion :

« Trowa ! »

--- A SUIVREUH !

Sahad : Et voilà ! Un chapitre de plus ! Et oui, jusqu'où ira la folie meurtrière de Tro-chan ? Vous le saurez (peut-être) dans le prochain épisode ! (c'est très... niveau télé... c'est merdique... - -') mais j'avais pas d'autre idée... Buhbye ! -_O

Duo : Matte ! T'as oublié la note !

Sahad : Ah oui ! C'est pour dire, mon cher onnicha (ça s'écrit comme ça ?) spirituel lit par dessus mon épaule (tel que je connais mon père spirituel, lui aussi, il va s'imaginer des conneries !) et fait des commentaires pervers à tout bout de champ, c'est marrant, mais aux moments cruciaux j'éclate de rire et c'est pas super sérieux, ça perd toute sa crédibilité... ! Ouin ! Chuis un écrivain maltraité !!! T_T

Duo : Ouais, bon, pas la peine de raconter ta vie !

Sahad : Baka !

Duo : Maheu ! D'jà que l'aut' me le dit tout le temps !

Heero : Baka !

Duo : C'est un comploooooooot !!!

Sahad : Bon ben voilà ! @+! -_O