Horizon Lost

Auteur : Sahad

Note : réponses aux reviews.

Smirnoff: salut smi-chan! Désolée d'avoir été aussi longue à uploader mais on va dire que je suis passée par une phase de déprime totale, je te rassure, je vais mieux maintenant, grâce à ma maman. Lol. Comme quoi, je suis encore une petite fille.

Yami-Rose Aka: Heu, j'avoue, je m'exprime très mal, surtout que j'ai fait un sacré saut dans le temps. En fait, l'explication la plus simple (dans ma tête) c'est de dire qu'en fait leur monde est concave... Ce qui fait qu'il ont l'impression de marcherdroit alors qu'ils tournent en rond... Je suis pas sûre que ça soit plus clair...

florinoir: Voici la suite avec beaucoup de retard. Toutes mes excuses.

Thealie: Je ne m'arrête pas maintenant, mais c'est vrai que je ne poste pas souvent (voir review et réponse de review à Smirnoff)... Je m'en excuse! J'espère que tu aimeras toujours...

Fanderpg:Contente que tu aimes cette fic, j'espère que la suite te plaira toujours autant voire plus.

SOSO01: Je suis heureuse que mes histoireste plaisent! Ah, la réponse à ta question se trouve dans ce chapitre!

Bonne lecture!

Chapitre 16 :

Duo s'amusait dans les hauteurs, le vent chaud du désert était délicieux : ils n'étaient pas en plein désert et de ce fait, le vent n'était pas complètement sec, il était chaud... Il s'amusait des bourrasques soudaines du vent lorsque quelque chose attira son attention : une brise plus lourde l'informa que quelqu'un éprouvait de la tristesse. Le jeune Djinn s'assit en tailleur et se concentra : le sentiment ne venait pas de Quatre... Ni de Heero... Ni de Trowa... Ni de Wufei... Il rouvrit ses yeux améthyste et scruta le village en contrebas, quelqu'un était triste.

Il fit une petite pirouette et amorça un piquet, le sol se rapprocha très vite. Cette vitesse était grisante mais Duo se concentra encore sur la petite brise qu'il suivait : elle ne conduisait pas au village. Il fronça les sourcils et résolut de continuer à la suivre, elle provenait du pied de la falaise qui surplombait le village ; s'aventurant dans un coin qu'il n'avait pas encore visité, le voleur préféra ne pas trop s'approcher du sol. Lançant un regard circulaire, il s'assura qu'il ne risquait pas de se faire surprendre et écouta. Ses oreilles en pointes perçurent un bruit infime, comme un gémissement...

« Nani... ? »

Il s'approcha encore et discerna une silhouette, assise... A sa carrure, Duo devina qu'il s'agissait d'une femme, elle sanglotait... Il reconnut cette femme blonde qui les avait ''accueillis''. Il se posa à côté d'elle, la faisant sursauter :

« Pourquoi pleurez-vous ?

- GYA ! Mais qui êtes-vous ! D'où sortez-vous ! s'exclama-t-elle, le scrutant de ses yeux exorbités. Vous... Vous vous êtes... !

- ''Posé'' ? proposa le Djinn.

- Vous... Etes-vous un monstre ? se hasarda-t-elle.

- Heu... le châtain hésita puis préféra ne lui révéler qu'une partie de la vérité à son sujet. Je... Suis un esprit du vent... »

Elle le considéra un moment avant d'essuyer ses larmes d'un geste de la main et elle détourna la tête, cherchant visiblement à ne pas le voir.

« Pourquoi pleuriez-vous ? Vous a-t-on malmenée ? demanda calmement Duo.

- Qu'est-ce que ça peut vous faire ? répliqua sèchement la jeune femme.

- Huh ? le Djin ne comprenait pas ce soudain énervement.

- Vous êtes venu avec lui, donc vous êtes un monstre, vous aussi ! » l'accusa-t-elle en lui lançant un regard noir.

Duo se tut, écarquillant les yeux, choqué. Un monstre... Il esquissa un triste sourire et hocha la tête : oui, il était un monstre...

« Vous avez raison... admit-il. Je suis vivant, je sens et ressens ce qui m'entoure, je suis triste quand le vent pleure, je suis heureux quand il est joueur, je souffre quand j'ai mal... Mais je ne suis pas humain. Donc oui, je suis un monstre. »

Iria le dévisagea avec un mélange de surprise et d'impatience : elle ne parlait pas du tout de cela !

« Ne vous moquez pas ! Vous savez très bien de quoi je parle ! Quatre, ce... Ce monstre ignoble a tué celui qu'il disait son ami et frère ! s'écria-t-elle. Il l'a tué et il est aujourd'hui revenu comme si rien ne s'était jamais passé ! Il nous regarde de haut parce qu'il est ce qu'il est ! Un monstre sanguinaire ! »

Le Djinn écarquilla les yeux et sentit la colère le gagner : il n'appréciait pas que l'on piétine ainsi son maître et ami. Le vent se fit un peu plus violent, tourbillonnant autour de lui, soulevant le sable. La jeune femme recula, presque horrifiée... Il aurait été si simple de l'aplatir, de lui faire payer ses paroles... ! Mais ce n'était pas ce que Quatre voulait... Ce n'était pas ce qu'il voulait non plus, alors il ferma les yeux et se calma. Le vent retomba doucement... Il rouvrit les yeux et esquissa un triste sourire à l'attention de son interlocutrice :

« Vous ne voyez que ce que vous vous entêtée à croire... Vous ne voyez pas à quel point Quatre est quelqu'un de doux et sensible... Quelqu'un de bien. J'ai de la peine pour vous qui ne savez pas voir qui il est... »

La jeune femme lui lança un regard mauvais : pour qui se prenait-il ? De la peine ? Et puis quoi encore ! Il ne savait rien ! Il ne savait pas qui était Quatre !

« Vous dites le connaître mais vous ignorez tout de lui ! Il est mon frère et...

- Alors je dois dire que ma peine envers vous n'en est que plus grande... sourit Duo. Je suis peiné de voir que même moi, un étranger, connaît mieux votre frère que vous-même.

- Comment osez-vous ! Vous croyez tout savoir mais vous ne savez rien ! s'exclama-t-elle.

- Savez-vous quel fruit il aime ?

- Hein ? totalement prise au dépourvu par cette question, la blonde ne put qu'hausser un sourcil.

- Savez-vous ce qui le peine le plus ? poursuivit le natté. Savez-vous ce qui compte le plus pour lui ? Savez-vous quel est son rêve ? Savez-vous quels sont ses regrets ? Savez-vous quels sont ses pouvoirs ? Savez-vous ce qu'il endure en revenant ici ? »

Iria le scruta avec incompréhension, tentant de comprendre d'où voulait en venir le Djinn. Duo abandonna son sourire pour un visage sérieux et un regard presque accusateur :

« Si vous ne pouvez pas répondre, ne vous permettez plus de dire que vous le connaissez. Je ne serais pas aussi indulgent si cela venait à se répéter. »

Sur ce, il s'éloigna en quelques enjambées et reprit son envol. Iria le regarda partir et demeura pensive ; les paroles de ce jeune homme l'avaient atteinte : elle ne connaissait pas la réponse de la plupart de ces questions. Mais Quatre avait tué Rachid, il était donc normal de le voir comme un monstre... Non ? Elle se passa la main sur le bras, perdue dans ses pensées.

OoOoO

Wufei n'était pas sorti de sa chambre depuis leur arrivée, il s'était assis sur son lit et avait sorti son instrument, pinçant les cordes. Il jouait une mélodie qu'il connaissait depuis longtemps, il avait réussi à la retranscrire en notes... Mais elles n'égalaient pas la voix claire qui l'avait autrefois chanté. Il jouait tout en se remémorant ces moments où Meiran lui chantonnait cet air... Elle avait toujours été radieuse, toujours... Et elle le resterait à jamais dans ses souvenirs...

« Bonjour ! »

Wufei sursauta et manqua de se retrouver par terre, ce qui ne manqua pas de faire éclater de rire l'intrus... Ou plutôt l'intruse. Une jeune fille aux cheveux noirs bleutés le regardait en riant. Le barde parvint tant bien que mal à rétablir son équilibre et dévisagea la nouvelle venue qui se tenait à sa fenêtre.

« Qui êtes-vous ? lança-t-il sans ambages.

- Oh, mais ne te vexe pas... ! sourit-elle. Je ne me moquais pas, ou pas beaucoup. Je viens d'arriver et, chemin faisant, j'ai entendu ta musique. Elle est belle.

- Ah... Merci... marmonna le jeune homme.

- Mais c'est que t'es pas très souriant, toi... soupira-t-elle. Bon, reprenons depuis le début : je m'appelle Hilde.

- Wufei... répondit l'intéressé.

- Tu permets ? »

Et avant qu'il n'est pu ne serait-ce qu'envisager de répondre, elle avait enjambé le muret et était passée par la fenêtre. Elle lui adressa un sourire amical et s'assit à même le sol :

« Tu connais la région ? Parce que je ne sais pas trop où aller et...

- C'est pour ça que vous vous autorisez à entrer dans ma chambre ? grommela son vis-à-vis.

- Mais quel sale caractère ! gémit-elle. Ta chambre est super grande et tu joues super bien, tu peux bien permettre à une pauvre fille sans le sou qui apprécie ta musique de rester un petit peu.

- Je ne vois pas pourquoi... protesta Wufei. Je ne vous ai jamais invitée à venir !

- Pff... elle se releva et épousseta ses vêtements. De toute façon, ce n'est pas toi que je cherche.

- Ah, désolé... soupira le jeune homme. Qui cherchez-vous ?

- ça te regarde ? riposta-t-elle du tac au tac.

- Non. »

Hilde le considéra un moment, comme surprise, puis elle se laissa aller à un fou-rire incontrôlable, ce qui intrigua Wufei. Ce dernier la fixait depuis un bon moment déjà lorsqu'elle parvint enfin à se calmer.

« Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ? grogna-t-il.

- T'es un marrant ! répondit joyeusement la jeune fille. Ça faisait longtemps que je n'avais pas rit comme ça...

- Vous m'en voyez heureux... grommela le barde.

- Dommage que t'aies un caractère épouvantable... elle haussa les épaules en levant les yeux au ciel. Mais bon...

- Vous ne cherchiez pas quelqu'un ? demanda Wufei en espérant qu'elle partirait.

- Ah ! Mais si ! s'exclama Hilde. Tu n'aurais pas vu un gentil blondinet accompagné d'un elfe châtain, un guerrier brun et un natté châtain qui auraient tous à peu près ton âge ? »

Le barde haussa les sourcils, surpris, puis jaugea la jeune fille : elle ne semblait pas très puissante et ne représentait pas un risque trop élevé... Il ne risquait rien en lui révélant ce qu'il savait...

« Tu parles de Quatre, Trowa, Heero et Duo ? se hasarda-t-il.

- Ouiiiiiiiiiii ! s'écria son interlocutrice, visiblement folle de joie. Tu les connais ? Tu sais où ils sont ?

- Assez près pour savoir que tu es là, Hilde... » soupira une voix.

Wufei et l'intéressée se tournèrent vers la porte et découvrir Heero, bras croisés, qui les regardait avec un certain amusement.

« Heerooooooooooooo ! la jeune fille lui sauta au cou. Ça fait trop longtemps !

- Moi aussi, je suis content de te revoir, Hilde... sourit le brun en la serrant dans ses bras. Je ne pensais pas te revoir un jour...

- Moi non plus, à vrai dire, mais comme Quatre avait dit qu'il venait d'ici, je me suis dit que vous y reviendriez peut-être un jour. Et puis la caravane n'est pas la même sans toi... murmura Hilde. Tu manques à tout le monde... Relena n'en fait qu'à sa tête et c'est une bien piètre marchande doublée d'une horrible dépensière : elle a tôt fait de gaspiller ce que nous nous efforçons de gagner sous prétexte que tout ce qu'elle achète lui est réellement indispensable ! »

Heero se détacha d'elle, visiblement surpris, il ne s'attendait pas à entendre de telles nouvelles. Il eût un air préoccupé et demanda à son amie de poursuivre plus en détail :

« Notre chiffre d'affaire a considérablement diminué depuis que tu es parti, Heero... Tu étais celui qui nous menait, qui marchandait, qui savait trouver les arguments là où nous ne les trouvions pas... Tu as toujours su nous guider dans le désert. Sans toi, ce n'était plus pareil... Il y a eu des dissensions dans le groupe. Je suis partie avant de voir la caravane s'effondrer, je ne voulais pas voir tout ça, je ne voulais pas vois son éclatement proche, alors j'ai décidé de te retrouver... »

Toute joie de vivre avait disparue du comportement de Hilde, elle arborait à présent un air triste, abattu. Heero devinait à quel point elle pouvait avoir mal : son père avait lutté pour que cette caravane puisse exister et s'était épuisé à la faire prospérer. Son corps reposait à présent dans le désert que sa propre caravane traversait continuellement...

« Désolé, Hilde...

- Pourquoi ? s'étonna-t-elle.

- Parce que je suis parti... souffle-t-il. Peut-être que si j'étais resté...

- Et te voir déprimer à longueur de temps parce que tu aurais été séparé de ton volant ? sourit-elle. Nan, je préfère te voir comme ça. Et puis on ne peut pas changer ce qui est arrivé, n'est-ce pas ? Alors ne t'excuse pas...

- Mais si je... tenta le brun.

- Heero, avec des ''si'', on pourrait faire tenir Relena dans une lampe... grommela la jeune fille.

- Elle n'a pas tort... approuva Wufei, puis il préféra changer de sujet. Quatre et Trowa ne sont pas rentrés ?

- Non, pas encore... Ils sont partis acheter des vivres pour que nous puissions repartir... l'informa le guerrier.

- Repartir ? s'étonna le barde. C'est impossible, nous ne pouvons pas repartir tant que Quatre n'aura pas fini ce qu'il doit faire ici.

- Il a quelque chose à faire ici ? demanda Hilde, curieuse.

- Et quand l'aura-t-il fait ? questionna Heero.

- ça, je n'en ai aucune idée... avoua Wufei en haussant les épaules. Je sais qu'il doit faire quelque chose mais après... Je ne suis pas devin non plus...

- T'es pas devin ? Alors comment tu sais qu'il doit faire quelque chose ici ? objecta son ami.

- Je ne suis pas devin... répéta le barde. Je ne fais que deviner un avenir. Je ne lis pas l'Avenir. »

Sur ces quelques mots, il laissa ses doigts courir sur son instrument, lui faisant chanter une douce mélodie. Mais comme presqu'à chaque fois, il manquait quelque chose... Hilde le considéra un moment, ne comprenant pas pourquoi elle avait cette sensation depuis qu'elle avait entendu l'autre chanson.

OoOoO

« On prend de la viande séchée ? demanda Quatre.

/Ouais, on ne sait pas si on pourra trouver beaucoup de viande dans le désert.../ acquiesça Trowa. /On ferait bien de prendre quelques fruits aussi.../

- Oui... » approuva le jeune blond.

Il se dirigea vers un marchand qui vendait des fruits et ne fut qu'à moitié surpris de le voir esquisser un mouvement de recul suivi d'un signe de protection. Il sourit et demanda les fruits qu'il obtint avec réticence...

/Quatre.../ souffla l'elfe, inquiet.

- Ne t'inquiète pas, ça va... murmura son vis-à-vis. Je suis habitué et puis... Ce n'est pas comme si je m'attendais à autre chose de la part des gens de cette ville. C'est normal qu'ils me craignent... »

Bien qu'il ne soit pas très convaincu, le châtain préféra ne rien ajouter, continuant de regarder les étalages à la recherche de ce qui pourrait bien leur être utile. Mais il lui était difficile de se concentrer sur la tâche, son esprit se tournant sans cesse vers le jeune mage qu'il sentait peiné... Il lui jeta un coup d'œil et remarqua à nouveau ce triste sourire qu'il lui avait tant de fois vu arborer au cours de leur périple.

/Quatre... Ce n'était pas de ta faute.../

Le jeune blond allait lui répondre lorsqu'un cri attira son attention, lui faisant lever les yeux vers une forme qui fendait l'air dans sa direction :

« QUAAAAAAAAAT-CHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN ! »

Le Djinn lui tomba littéralement dessus, le serrant dans ses bras, enlaçant son cou. Le mage ne parvint pas à conserver son équilibre et tomba par terre, se retrouvant à moitié allongé, il se redressa légèrement sur ses coudes.

« Du-Duo ? articula-t-il, se remettant de sa surprise. Ça va ? Quelque chose ne va pas ?

- Quatre... murmura le natté sans desserrer son étreinte, son visage dans le cou de son ami. Moi, je t'aime, très fort...

- Duo... ? son ami ne comprenait pas très bien.

- Moi, je t'adore... ajouta le Djinn. Tu es mon ami et grâce à toi j'ai rencontré Heero, Trowa et Wufei. Je suis heureux d'être avec toi, que tu sois mon maître et d'être ton ami. Je sais que tu es génial et j'ai pas besoin de plus. Je t'adore... »

Quatre sentit sa lèvre inférieure trembler et ses yeux le picoter, il sentait le corps sur lui trembler légèrement ; il s'assit et écarta le natté qui lui apparut en pleurs, ce dernier se mit alors à brailler à plein poumons :

« T'es trop génial, Quat-chaaaan et je t'adoooooooreuh ! Ouin ! Y a que les cons qui n'peuvent pas comprendre à quel point t'es gentil et attentionnééééé !

- Duo... ledit Quat-chan se sentit rougir et se laissa aller aux larmes, serrant son ami dans ses bras. Merci, Duo... Merci... ! Moi aussi, je t'adore !

- OUIN ! J'en chiale de joie ! »

Trowa les regarda avec un mélange d'amusement et de fatigue dans le regard : Duo en faisait vraiment trop, il se demandait d'ailleurs s'il était possible qu'ils aient le même âge ; mais il sentait aussi la peine de son amant apaisée... Il les aida à se relever et préféra ne pas regarder autour d'eux, sachant pertinemment que tous les regards les suivaient.

Duo épousseta ses vêtements, il avait envie de continuer de pleurer et en même temps de rire à gorge déployée tant Quatre et lui étaient couvert de poussière, de sable et de ridicule. Une main sur son épaule le fit pourtant sursauter et il se retrouva face à une jeune femme souriante, ses cheveux blond foncé étaient séparés en deux et encadraient son visage en deux grosses nattes ; elle lui tendit un mouchoir en tissu :

« Tiens, débarbouille-toi.

- Ah... Merci ! sourit Duo.

- De rien... »

Sur ce, elle se détourna et s'éloigna. Duo demeura un moment à la considérer : les gens la regardaient fixement avec un mélange de crainte et d'incompréhension, s'écartant sur son passage... Elle allait, à partir de maintenant, affronter le regard des autres villageois pour son geste envers lui...

« M'dame ! il vola en rase-motte jusqu'à elle. M'dame, je... Heu... Merci beaucoup. Comment vous appelez-vous ? Que je sache à qui rendre ce mouchoir...

- Je m'appelle Sally... sourit-elle. Je fais des vêtements avec ce qu'on me donne. Et toi ?

- Je m'appelle Duo ! répondit joyeusement le natté. Je suis un esprit du vent !

- Un esprit du vent ? répéta-t-elle, surprise, puis elle esquissa un nouveau sourire. Alors, esprit du vent, puisses-tu apporter un peu de gaieté dans cet endroit... »

Elle partit, le laissant là. Il la regarda partir et retourna finalement auprès de ses deux amis ; Quatre lui tendit une main en signe d'invitation et Trowa attendait patiemment qu'ils veuillent bien reprendre la route. Tout sourire, Duo les rejoignit et ils retournèrent à leur auberge où ils firent d'heureuses retrouvailles :

« Hilde ! s'exclama le Djinn.

- Le volant ! s'écria-t-elle à son tour avant de lui sauter dans les bras. Ça faisait longtemps !

- Tu m'as manquée... avoua le natté.

- Toi aussi... renchérit la jeune fille, puis elle se tourna vers les deux autres. Vous aussi, vous m'avez manqué !

- C'est réciproque ! rit Quatre.

- Toujours aussi gentil, toi... s'attendrit Hilde. /Mais c'est toi qui m'a le plus manqué.../ murmura-t-elle à l'elfe en transmission de pensées fermée.

/ça aussi, ça me manquait.../ répondit Trowa, lui aussi en transmission de pensées fermée. /Je me demandait d'ailleurs ce que tu devenais./

/Oh ! Heureuse d'être le centre de tes préoccupations pour une fois / rit-elle.

- Hilde a décidé de nous accompagner... annonça Heero.

- Je ne suis pas contre... répliqua Quatre.

- Moi non plus... approuva le brun.

/Pareil.../ lâcha Trowa.

- Bien sûr que tu peux venir avec nous, Hilde ! » s'exclama Duo en lui sautant une nouvelle fois au cou.

Tous les regards se tournèrent vers Wufei qui n'avait pas ouvert une seule fois la bouche depuis le début de la conversation. Il n'ouvrit même pas les yeux, ses doigts faisant toujours chanter son instrument, il se contenta de répondre :

« Faites comme vous voulez. »

Duo et Hilde sautèrent de joie, prenant cette phrase pour une réponse positive. Quatre laissa leurs amis à leurs retrouvailles et s'approcha du barde qui lui demanda sans ambages :

« Alors ?

- Bientôt... sourit-il. Bientôt... »

A SUIVRE !

Sahad : Ayé ! Entre deux comptes-rendus de conférence en anglais ! Yipeeeee ! Toute contente ! J'ai eu envie de reprendre cette fic que j'avais un peu laissée de côté. Désolée pour celles qui l'aimaient bien, j'espère que vous l'aimerez toujours autant.