Auteur: Kuro-Hagi – 07/10/2021
Genre: Romance – Yaoi – Friendship – Hurt/Comfort
Disclaimer: Tout ce monde et ces personnages appartiennent à Tadatoshi Fujimaki, sauf l'OC.
Note : Merci pour vos commentaires ! Hm… Vous allez peut-être encore plus m'en vouloir avec ce chapitre en fait ! Oups !
FAN (ventilateur)
by Taiga
Il ouvre les yeux sur un plafond qui ne lui est pas familier, un ventilateur éteint dans les couleurs crème, des murs marron clair. Il est dans un hôtel de seconde zone un peu vieillot. Il tourne la tête pour voir Daiki profondément endormi à côté de lui. Il se souvient de cette nuit particulièrement sexy. Une fois rassurée, Daiki s'est montré plus qu'avide de le toucher et de le découvrir.
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« Yeah… You can… Je veux te voir nu aussi Taiga… Please. »
Leurs vêtements disparaissent rapidement, comme pris d'une soudaine urgence, ils n'ont pas le temps de s'effeuiller, de s'amuser à découvrir parcelle après parcelle le corps de l'autre. Ils ont besoin d'assouvir ce désir qui couve en chacun d'eau.
Il revient savourer ses lèvres. La bouche des Daiki est addictive. Et il sait embrasser. Le désir bout dans son corps, son compagnon l'entraîne avec lui sur le lit et le couvre de son corps. Il aime sentir le poids de Daiki sur lui et son odeur l'envelopper. Il presse ses mains sur son corps, l'une caresse son dos et l'autre remonte sur sa nuque et il cherche de nouveau ses lèvres pour l'embrasser avec gourmandise. Daiki ondule sur lui et libère finalement ses lèvres.
« Tu veux toujours me sucer Taiga…
— Yes… Donne-moi ta queue please… J'ai envie de te goûter.
— Comme ça ?
— Ouais… Comme ça. »
Daiki est surpris mais son regard brûlant ne laisse pas place au doute, l'idée lui plaît. Un sourire intéressé étire ses lèvres. Il pose un dernier baiser sur ses lèvres et son compagnon remonte sur son torse, alors qu'il s'installe un peu plus confortablement. Daiki ne le quitte pas des yeux et ce regard sauvage le fait frissonner, il a l'impression d'être une gazelle au milieu de la savane guetter par le félin impitoyable. Sa queue tressaille prouvant que se sentir à la merci de cet homme lui plaît. Daiki vient presser sa verge tendue sur ses lèvres. Son odeur masculine et puissante lui donne l'eau à la bouche. Il vient doucement lécher le sexe qui lui est offert. Il entend Daiki retenir sa respiration, il sourit légèrement alors qu'il vient le lécher plus confiant en gémissant avec gourmandise, puis entoure son gland de ses lèvres. Il le suce légèrement et lui adresse un regard de défi.
« Oh fuck… Tu peux pas me regarder comme ça… »
Oh bien-sûr qu'il peut et Daiki ne résister à ce challenge et avance son bassin. Il savoure la sensation de sa verge qui s'impose dans sa bouche. Il gémit encore, un gémissement vibrant autour de sa queue et il presse sa langue le long de sa veine pulsante. Daiki jure encore et le regarde avec fascination l'avaler. Son japonais se mélange à son anglais alors qu'il l'encourage et le félicite. Il aime voir son compagnon d'un soir, profiter de sa bouche. Il aime sentir le poids de sa queue sur sa langue, le sel de sa peau et du liquide pré-séminal qui s'écoule au fond de sa gorge. Il vient caresser ses fesses et l'invite à bouger plus vite. Daiki n'hésite pas longtemps et gémit de plaisir alors qu'il pilonne sa bouche.
Il aime le goût de sa verge, la sentir glisser sur sa langue encore et encore. Il gémit avec gourmandise, savourant chaque moment où son nez se retrouve coincé contre le pubis de Daiki, chaque moment où sa queue est si loin dans sa gorge qu'il a l'impression d'étouffer quelques instants. Son cœur s'affole dans sa poitrine, son ventre se contracte, il saisit sa queue et se masturbe vivement, jusqu'à ce que Daiki se répande enfin dans sa bouche, il avale la semence qu'il lui offre en gémissant avec gourmandise. Quelques larmes s'échappent de ses yeux, mais il resserre à son tour sa main sur sa verge et se répand entre ses doigts et sur son ventre.
Daiki haletant libère sa queue et il vient l'embrasser avec fougue. Il accueille son baiser avec plaisir.
« Wait… Laisse-moi m'occuper de toi…
— Pas besoin… J'ai pas pu attendre. »
Daiki regarde son ventre surpris et sourit.
« Oh… T'as vraiment kiffé.
— Ouais… J'adore ça. »
Il rigole et revient l'embrasser avec force.
Ils ont discuté, le temps de se reprendre puis ils se sont donnés encore du plaisir en se frottant l'un à l'autre et finalement se sont endormis épuisés après s'être douchés.
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Le gars est absolument canon. Endormi et détendu, il lui semble plus jeune que la veille. Ils ont le même âge pourtant, mais dans le regard de Daiki il a lu la solitude et la mélancolie, de la peur aussi… Un homme brisé, perdu qui ne sait pas vraiment qui il est.
Il l'observe un moment, fasciné. L'envie de le toucher encore, de revenir happer ses lèvres, glisser sa main tendrement sur sa joue étreint son cœur. Mais il n'en fait rien. Daiki n'est qu'un inconnu, un homme de passage, qui profite de sa liberté temporaire pour découvrir ce qu'il s'est interdit pendant si longtemps. Il doit juste le laisser continuer son chemin et s'en aller, comme il le fait à chaque fois. Une part de lui est soulagé d'avoir croisé sa route, les questions de Daiki, ses inquiétudes… Personne n'a jamais pris le temps de lui expliquer. Et il espère qu'il retiendra qu'il ne doit rien à personne qu'à lui-même, qu'en matière de sexe et de drague, il n'y a que la règle du consentement qui compte et qu'il n'y a jamais d'obligation.
Il devrait vraiment partir. Maintenant. Il détourne le regard pour regarder de nouveau ce plafond blanc un peu sale qui mériterait un bon rafraîchissement et ce ventilateur qu'il n'oserait même pas mettre en marche.
Il regarde l'heure sur son portable et il est déjà bien tard. Il se lève sans bruit, s'habille et il prend un papier pour écrire un mot à Daiki. Il ne lui donne pas son numéro de téléphone. À quoi bon ? Daiki n'est que de passage et ce gars l'intrigue et le fascine déjà trop pour prendre le risque de le revoir.
Il quitte la chambre silencieusement, le cœur un peu serré et sentant la mélancolie s'abattre sur lui.
