Auteur: Kuro-Hagi – 25/10/2021

Genre: Romance – Yaoi – Friendship – Hurt/Comfort

Disclaimer: Tout ce monde et ces personnages appartiennent à Tadatoshi Fujimaki

Note : Je me dédouane totalement pour ce mot ! Et je suis sûre que Sestunafr ne me blâmera pas ! On est d'accord… Vous auriez tous pensé la même chose ! :D

Ju : Eh non ! Je n'ai pas été trop méchante ;) J'ai rapidement rétabli la situation ! Mais j'arrête pas de parler de l'honnêteté de leur relation… C'était obligé qu'ils se parlent ! Ils sont comme ça ! C'est sûr que le choix de Daiki est difficile et évidemment que ce ne sera pas tous les jours faciles mais… Tu verras dans ce prochain chapitre je n'en dis pas plus ! A bientôt ! Merci pour ta review :)


SPLAT (écraser et élabousser)

by Taiga

« Je t'aime aussi Taiga. »

Son cœur se gonfle dans sa poitrine et il crispe un peu ses mains sur le vêtement de Daiki. L'espace de longues minutes son cœur était pris dans un étau, à deux doigts d'être écrasé comme un vieux fruit. Mais ces mots, ces mots libèrent le poids qui comprimait son cœur.

Il s'écarte légèrement, caresse la joue de son homme et vient embrasser ses lèvres fébrilement. Un peu tremblant de toutes les émotions qui viennent de le traverser et des pensées qui se bousculent dans sa tête. Il savoure le baiser puis pose son front contre le sien quelques instants, essayant de faire le tri, avant de le regarder un peu inquiet. Daiki lui a rappelé ce qui était le plus beau et le plus important entre eux : l'honnêteté et la communication, alors il se décide à parler.

« Et si tu regrettes ?

— Quoi ?

— De ne pas avoir été plus proche de l'enfant… Si… On se sépare parce que finalement on n'est pas fait l'un pour l'autre.

— Ça t'y crois pas ! Et moi non plus… Mais je ne regretterais pas. En tout cas, pas en me disant j'aurai dû rester au Japon pour être plus près de lui et le voir grandir au quotidien. Je regretterai qu'il soit loin, mais pas d'avoir fait le choix de venir ici. J'ai envie de rester ici… J'ai besoin de rester ici… pas uniquement parce que tu es là. Toi t'es un peu la cerise sur le gâteau. Mais j'ai toujours rêvé de venir ici. Et maintenant que je suis là… Je me rends compte que c'est pas seulement des vacances qui vont me contenter. C'est pas seulement un break et après tout ira bien en rentrant au Japon. Non… J'ai besoin de cette nature, de ce calme, de cette sérénité. »

S'il avait des doutes, ils s'évanouissent un à un en entendant l'enthousiasme et la conviction dans la voix de son homme.

« C'est dans un endroit comme celui-là que je veux vivre ! Je peux pas retourner à Tokyo… J'étouffe là-bas tu comprends ? »

Oui il comprend. Il comprend parfaitement, c'est exactement pour ça qu'il est venu se réfugier ici, quitter la vie infernale de la ville de Los Angeles et respirer de nouveau, vivre simplement et savourer chaque minute de sa vie, plutôt que de les subir. Ne plus avoir l'impression d'être une balle de flipper qui est secouée dans tous les sens et se rattrape tant bien que mal à droite à gauche pour tenter de ne pas tomber dans le trou sans fond du burn out.

« Oui… Je vois très bien.

— Je peux pas rentrer… J'ai besoin de vivre. De construire la vie qui me convient et pas celle qu'on veut m'imposer. Et cet enfant c'est un peu ça même si ce n'est pas l'intention de Satsuki, c'est quelque chose qui me serait encore une fois imposé. Alors, je ne veux pas choisir de rester auprès de cet enfant juste parce que ce serait la bonne chose à faire. Je suis pas prêt à être père. Je suis tout juste prêt à prendre ma propre vie en main alors assumer celle d'un bébé. Alors je veux pas rentrer. Mais je dois quand même aller là-bas pour régler certains trucs. Je dois parler à mes parents, quitter mon boulot et filer quelques spermatozoïdes à ma meilleure amie. »

Il rigole à la désinvolture de Daiki sur ces derniers mots. Leurs mains jouent, leurs doigts se nouent, se dénouent et se caressent. Et ce contact distrait le réchauffe.

« Et… Tu vas faire quoi ? Tu veux bosser dans quoi ici ?

— La même chose que ce que je fais à Tokyo. Mais d'ici. Je peux faire mon boulot de développeur en freelance.

— Ok. Tu as vraiment beaucoup réfléchi pendant ces dix jours.

— Hey… J'avais un peu que ça à faire. Et franchement ? Ça fait du bien de se retrouver un peu totalement seul avec soi-même.

— Moi qui croyais t'avoir manqué !

— Oh tu m'as manqué terriblement ! Je pense que j'ai jamais été en manque de quelqu'un autant que je l'étais de toi… Mais, je savais que j'allais rentrer et te retrouver et, c'est peut-être un peu maso, mais finalement j'ai savouré ce manque aussi. »

Il sent ses joues devenir pivoine. Daiki a le don de lui faire des déclarations totalement farfelues mais qui le touchent tellement.

« Tu m'as manqué aussi… »

La main chaude de Daiki se glisse sur sa joue et il frissonne doucement. Il laisse son homme le guider et leurs lèvres se scellent de nouveau. Le baiser est doux et passionné. Il agrippe la nuque de son homme et celui-ci s'écarte légèrement.

« Are we good ?

— Yeah… We are.

— Lit ?

— Bonne idée. »

Il sourit et se lève prenant la main de son homme dans la sienne. Ils éteignent les lumières et rejoignent la mezzanine. La lune est pleine ce soir et éclabousse le lit de sa lumière pâle. La luminosité est juste suffisante pour leur éviter d'allumer la lumière. Un frisson le parcourt alors qu'il se déshabille. L'ambiance est parfaite pour retrouver son homme. Il se sent particulièrement exposé ce soir sous le regard de l'astre lunaire, quand il se retrouve nu en s'allongeant sur les draps avec une érection déjà bien réveillée. Exposé mais étrangement agréablement.

Le regard de Daiki le détaille avec avidité. Son cœur s'affole un peu dans sa poitrine et il sent ses joues s'enflammer alors qu'il écarte les cuisses et pose sa main sur son sexe pour se caresser, invitant son homme à tenir sa promesse.

Les lèvres de Daiki s'étirent en un sourire gourmand. Sans attendre, il récupère préservatif et lubrifiant et bientôt il vient presser son corps chaud et aussi nu contre le sien. Il accueille son homme sur lui, serrant ses cuisses autour de son bassin et il happe ses lèvres avidement en gémissant légèrement.

En symbiose, leurs corps se mettent à onduler l'un contre l'autre. Le désir réchauffe son corps. Il savoure le contact et le poids de son homme sur lui, ses doigts s'agrippent à son dos. Il lui a manqué, le sentir contre lui lui a manqué, l'aimer lui a manqué. Leurs lèvres ne semblent plus vouloir se quitter, alors qu'ils échangent des baisers fiévreux qui font monter le désir et contracter son ventre.

Malgré le manque, malgré l'attente. Daiki le caresse avec douceur et tendresse. Il semble vouloir redécouvrir chaque parcelle de son corps. Il l'explore ses lèvres se pressent sur les parties de son corps qu'il sait les plus sensibles, son cou, sa clavicule, le lobe de son oreille, la naissance de son aisselle, ses mamelons. Daiki le goûte, sa langue le fait frissonner, ses dents gémir.

« Dai… Please. »

Daiki sourit et continue l'exploration de son corps jusqu'à venir lui accorder ce qu'il réclame. Il le prépare avec précaution et délicatesse et quand ses doigts s'introduisent en lui, il a l'impression de se liquéfier de plaisir. La lave brûlante se répand dans ses reins et dans tout son corps. Il griffe la nuque de son homme et ondule pour accompagner le mouvement de ses doigts en lui. Daiki se redresse et le regarde crûment.

« Oh Tai… Tu es tellement sexy… »

Il rougit, il se sent embarrassé mais particulièrement excité par ce regard.

« Tai… Continue… T'arrêtes pas… Laisse-moi t'admirer… »

Il a l'impression de rougir un peu plus et pourtant il sent que cet embarras ne fait qu'attiser son désir, alors après une légère hésitation, il ondule doucement. Il s'empale sur les doigts de son homme en gémissant de plaisir.

« Oh Tai…

— Please Daiki… Prends-moi… »

Doucement, Daiki libère ses doigts, le laissant soudain vide. Impatient de se sentir comblé à nouveau. Il regarde son homme fébrilement dérouler le préservatif sur son sexe et lui faire un petit show en s'enduisant de lubrifiant. Cette fois il a oublié toute pudeur alors qu'il soulève le bassin et écarte plus les cuisses.

« Dai! Please ! »

Daiki rigole un peu et vient l'embrasser en jouant de sa frustration.

« Quoi ? T'es impatient ?

— Ça fait dix putains de jours que j'attends !

— Ohh ! C'est qu'il commencerait à être vulgaire en plus ! »

Daiki vient interrompre toute nouvelle protestation en écrasant ses lèvres sur les siennes et vient apaiser ses inquiétudes en pressant son sexe contre son intimité. Il gémit contre sa bouche et pousse le bassin en avant laissant la verge de son homme le pénétrer légèrement avec un soupir de satisfaction.

« Oh oui… Dai… »

Les hanches de son homme font le reste du chemin. Il se mord la lèvre à la légère douleur et inconfort du départ, mais la sensation contribue à attiser son désir et à renforcer l'impression d'être comblé. Il aime sentir la verge de son homme le remplir, s'imposer en lui, forcer son corps à s'adapter à sa présence. Les lèvres de Daiki parsèment son cou de baiser. Il se détend et murmure d'une voix rauque de plaisir.

« Move… Please... »

Daiki ne se fait pas prier. Il commence à onduler, d'abord, doucement avec précaution, lui permettant de s'ajuster encore. Il s'agrippe à son dos et laisse un gémissement de plaisir franchir ses lèvres. L'inconfort disparaît bien vite totalement et il est désespéré d'en avoir plus. Il accompagne les mouvements de son homme et croise les jambes sur ses hanches.

« Oh Dai… Oui... »

Un grognement lui répond alors que les dents de Daiki viennent s'acharner sur la peau de son cou, provoquant des aiguillons de plaisir dans son torse. La main de Daiki saisit sa cuisse vigoureusement, il accélère les mouvements de ses reins et lui relève un peu la jambe modifiant juste ce qu'il faut l'angle de pénétration pour venir toucher son point le plus sensible et lui arrache un râle de plaisir.

« Oui Taiga… C'est bon… »

Les dents de Daiki se referment sur un mamelon durci et une décharge de plaisir le fait trembler de plaisir. Ils ondulent, l'un contre l'autre. La verge de Daiki va et vient en lui, venant précisément, à chaque mouvement, caresser sa prostate. Il oublie toute retenue, toute pudeur alors qu'il se laisse aller au plaisir. Il oublie la lune qui souligne de sa lumière blafarde sensuellement leurs corps dans leur danse érotique. Il oublie le silence de la nuit alors qu'il laisse sa voix s'élever dans la pièce exprimant son plaisir.

Soudain, il crie le prénom de son homme et plante ses ongles sur le dos de son homme en se cambrant alors que son orgasme éclate. Les vagues intenses de plaisir le submergent et s'achèvent lorsque son sperme éclabousse son ventre.

Daiki râle et le pilonne encore deux trois fois et il le sent se tendre sur lui, son sexe profondément plongé en lui, et il accueille l'orgasme de son homme avec satisfaction.

« Taiga... »

Son cœur dégouline de bonheur alors que la voix de son homme brisée par le plaisir, murmure chaudement son prénom à son oreille. Il resserre ses bras autour de lui et répond simplement :

« Je t'aime. »


Note exceptionnelle de fin : Spécial dédicace à Dwally pour cette tarte citron meringuée ;)