Bonjour ! Voici le troisième chapitre…J'espère qu'il vous plaira.
Merci à annabanana-the cold: Merci pour ta gentille review ! Normalement je posterai la suite plus vite, étant donné que j'ai déjà écris 11 chapitre ;-)
kitou 717: coucouuu ! Ah je suis contente que tu me laisses aussi une review ici ça me fait trèèèèès plaisir ;) et pour TWWO en fait c un problème de serveur (un truc ds le genre je sais plus) et on ne sait pas quand ça sera réparé :( voilousinon merchi pour ta review…
faby.fan: mdr merciii bcp pour ta review et voilà la suite, j'espère qu'elle te plaira ;-) bisous
Chapitre 3 : On choisit ses amis…
Ça y est. C'est ma dernière minute avant de… Je n'arrive même pas à le dire… Pourquoi la vie est-elle si injuste ? Seules les Grandes Familles de Sang Pur suivent cette tradition. Stupide Tradition. Non, je dois me calmer…si Père m'entendait parler ainsi, je ne donnerais pas cher de ma peau. Mais, n'ai-je pas raison ? Dans quelques heures, je serai liée avec un homme que je n'aimerai certainement pas. Un Mangemort, comme Père. Mais…Pourquoi ? Je n'adhère pas à ses idées pourtant… Mais c'est comme ça. Estelle a suivi sans rien dire. Moi, pareil. Avant nous, des générations… Je ne pourrais pas rompre cette tradition, Père me tuerait.
Plus qu'un étage…
Et si je m'enfuyais ? Avec mon balai, j'arriverais vite quelque part…
Mais où irais-tu ? Me demande une petite voix dans ma tête.
Très juste. Dans ce cas, je n'ai plus qu'à descendre ces escaliers. Pourquoi semble-t-il si court ? Parce que je redoute l'avenir. Oui, sûrement. Fichu avenir… Déjà, un boucan me parvint. Les invités. Après le tournant de l'escalier, je les aperçois. Oh mon Dieu, ils sont si nombreux… Père a arrangé la salle à manger. Il l'a élargie, sa longueur étant déjà considérable. Il a fait disparaître l'immense table.
Père m'a vue. Il le dit à Grand-Père, qui lui-même le dit à Mère, Estelle et Mederik. Ma présence en haut des escaliers se répand à une vitesse impressionnante. Bientôt, comme un projecteur, tous les regards se tournent vers moi. Ne faire passer aucune expression. Ne faire passer aucune expression. Ne faire passer auc…
AVANCE !
Ne pas tomber. Ne pas tomber. Ne pas tomb… un petit sourire serait le bien venu, Père me le fait comprendre. J'essaye de sourire… Mon Dieu, j'ai l'air d'une marionnette. Puis, alors que le silence était au menu, Père applaudit le premier. Il est rapidement suivit. Toute l'assemblée applaudit, le sourire aux lèvres. Je m'approche de Père. Il s'éclaircit la voix, tout le monde se tait.
« Permettez-moi de vous présenter ma fille cadette, Julia. »
Nouvel applaudissement.
« A minuit, elle sera fiancée. En attendant, mangez, buvez, amusez-vous ! »
Re-nouvel applaudissement.
Une main se pose sur mon épaule. Un vieil homme se tient devant moi. Les cheveux noirs, les yeux verts, le regard très sévère. Son apparence le rend respecté. Il l'est. C'est Georges Wilkes.
« Grand-Père ! » dis-je. « Je suis contente de vous voir ! »
« Moi aussi, Julia. Tu es très belle ce soir ! »
« Merci. »
Père m'arrache à cette conversation. Il doit me présenter personnellement aux invités. Je salue rapidement Mederik, mon beau-frère.
On commence à faire le tour des invités. Tout d'abord, les Lestrange. Ils n'ont pas l'air très gentils. Leur fils me fait presque peur. Il est vraiment laid. Si on dit que les gens sont plus beau en vrai qu'en photo ; ils sont également plus moches en réalité… Père a l'air de bien s'entendre avec Lestrange Père. J'écoute la conversation sans y participer. Elle ne m'intéresse pas. Je n'ose pas détourner mon regard, ils croiraient qu'ils sont hors d'intérêt – même si c'est vrai -.
Ensuite, Rookwood –Augustus, leur fils n'est pas mal…-.
Puis, Rogue – Pitié pas Severus, pitié -. Sale fils de mangemort, plongé à mort dans la magie noire. Déjà que je dois le supporter à Poudlard, tout le temps, de la salle commune aux cours sans oublier la table des Serpentard, dans la Grande Salle, c'est un vrai supplice. Non, si Severus Rogue est mon futur mari, dès demain, plus personne n'entendra parler de moi. Je lui laisserai quand même un petit cadeau. Pourquoi pas du shampooing ? L'idée me tente…
Des familles étrangères sont présentes également. Françaises, belges, allemandes, espagnoles, italiennes, bulgares, portugaises, … il n'y a pas à dire, Père a beaucoup de relations… Toutes des mauvaises.
Il me présente à la famille Black. Les parents de Sirius n'ont pas l'air des plus sympathiques. Son frère, Regulus, est le portrait craché de sa mère. Il ne ressemble pas du tout à son frère. Sirius, lui, je le connais pour être avec lui en cours commun de Potion. Je ne l'aime pas. Certes, il est beau, très beau, l'un des plus beau… Mais, lui est le principe même qu'il ne faut pas juger les gens pour leur beauté. Il est pourri de l'intérieur… Je n'aime pas du tout ce mec, toujours à se vanter, se pavaner avec son fan club dans les couloirs de Poudlard… Et puis, il se moque de tout le monde… Non, je ne l'aime vraiment pas. Et lui non plus, il ne m'aime pas. C'est parfait !
« Au fait Julia, très belle ta robe…le décolleté est juste bien… »
« Ta gueule Black. » Lui murmurai-je.
« Mais enfin, t'es pas normale toi ! Je te fais un compliment et toi tu m'insultes encore… T'as vraiment un problème Wilkes… » me dit-il dans le creux de l'oreille.
« Venant de toi, c'est pas un compliment… »
Il croit que toutes les filles lui tombent dans les bras avec ses pseudo compliments à deux noises… Il me ferait presque pitié, lui aussi.
« Black, c'est pas que ta présence m'ennuie, mais, il faut que je repère mon fiancé… » dis-je avec un petit sourire ironique.
« Ouais, casse-toi, tu pollues mon air. »
« Je croyais que mon décolleté te plaisait. T'es contradictoire, Black. »
« Toi et le décolleté, c'est deux choses complètement différentes. »
« Ah oui ? En quoi ? C'est mon décolleté, non ? »
« C'est pas pareil… »
« Suis-je bête, Sirius Black a toujours raison… il ne faut pas lui contredire. Au revoir Black. Evite de te trouver sur mon chemin, je ne garantirais pas ta survie… »
« J'ai peur… »
« Je suis sûr que mon mari t'arrangera un peu, si tu vois ce que je veux dire… »
« Non, désolé, je ne vois pas. Sois plus clair Wilkes. »
« Il te cassera la gueule si tu m'énerve. C'est bon, tu veux que je te fasse un dessin ? »
« Réfugie-toi derrière les autres, c'est tout ce que tu sais faire. » Me dit-il.
Ça j'ai pas aimé, Black. Argh je saurai même pas lui lancer une petite réplique cinglante, Père nous regarde. Il veut peut-être continuer le tour des invités ? Dans ce cas, Black, pas de problème, je ferme ma gueule maintenant. Tu perds rien pour attendre. Je suis Père. Je me retourne, Black me regarde toujours. Il a pas bientôt fini de me mater ? Je suis pas une bête de foire, MOI… Un petit regard noir est le bienvenu je pense…
« Bonsoir Valentin. Erika, Antonin. »
« Bonsoir Andy ! Content de vous revoir ! » répond le dit Valentin Dolohov.
« Je vous présente Julia, ma fille. »
« Enchanté ! » répondent-ils tous en même temps.
Père était avec Valentin Dolohov à Poudlard. Tous deux à Serpentard. Ils s'entendaient bien. Encore maintenant. Ils ont suivi la même vocation en plus. Leur fils, Antonin, n'a pas voulu aller à Poudlard. Il voulait entrer à Dumstrang dès son plus jeune âge…
Père parle encore dix minutes avec son ami Valentin. Antonin et moi, on fait un peu la conversation, j'apprends qu'il vient de finir sa scolarité. Donc…ce n'est pas lui mon mari. Père m'avait dit que celui qui allait devenir mon mari avait exactement le même âge. Je suis plutôt heureuse de savoir que ce n'est pas lui. Il est un peu antipathique. Ce qui nous fait un de moins, parmi… au moins cinquante mecs. Pfff…
Ensuite, sans nous attarder, je rencontre Avery, Nott, Crabbe, Goyle – deux gros balourds aussi moches que des gorilles, ou sangliers, au choix…- Malfoy (eux étaient à Poudlard il y a déjà deux ans, donc, ça va. Cinq en moins) Mine de rien j'avance…
Ah ! Je parle depuis déjà un quart d'heure avec deux mecs qui sont très sympa : Frédéric Flint et Augustin Pucey. Je veux bien un de ses deux là comme époux. Et en plus, ils sont pas mal du tout… Ils sont fort amis et viennent de Dumstrang. Ils ont dix-sept ans, eux aussi !
Il est vingt-deux heures. Père interrompt sa discussion pour annoncer, après avoir magiquement amplifié sa voix, que le gâteau va être servi dans un instant dans le salon. Des tables ont été dressées pour qu'on puisse s'asseoir. Béni sois-tu Père, j'ai atrocement mal aux jambes…
Tout doucement, les invités se dirigent vers la pièce adjacente à la grande salle à manger. Le salon a été lui aussi agrandit. Mère me fait signe de m'asseoir devant le gâteau. Mmmmhh il a l'air délicieux…je meurs de faim. Je sens que je vais me régaler. A mon grand plaisir, Frédéric Flint et Augustin Pucey viennent me rejoindre et se mettent de chaque côté de moi. Par contre, Black vient encore me narguer, il s'assied juste en face de moi. Pff. Il m'énerve ce mec.
« Julia, me dit Père, tu fais un petit discours ? »
Je me tourne vers lui.
« Quoi ? Comment ? Mais…je n'ai rien préparé et je… »
« Estelle ne te l'a pas dit ? »
« Non. » Dis-je en virant au blanc.
Merde et merde. Qu'est-ce que je vais faire…Mon cas est désespéré.
« Dis ce que tu veux, mais dit quelque chose, Julia. Ne déçoit PAS tous ces gens… » me dit-il d'une voix basse mais autoritaire.
Je hoche la tête. Père s'en va déjà. Je cherche Estelle des yeux. Mais où est-elle bon sang ?
Black en 'chevalier servant, sauveur de la veuve et de l'orphelin' me propose son A-I-D-E.
« Ah oui ? Et que proposes-tu ? »
« Tu n'as qu'à dire : Merci d'être venu et bon appétit. »
« Merci Black, c'est une excellente idée… je n'aurais JAMAIS trouvé sans toi… » dis-je en éclatant d'un rire froid. « Et au passage, si tu pouvais arrêter de me faire du pied… »
« Oh, c'est ta jambe, pardon, je croyais que c'était le pied de la table… Toutes mes excuses Wilkes. »
« Julia ? »
Frédéric Flint, qui a suivit notre petit dialogue très intéressant, me dit que, en fait, ça ne serait peut-être pas une mauvaise idée. Qu'il suffit juste de dire bon appétit, merci d'être venu et bonne soirée. Que cette fête est très importante. Dix-sept ans, c'est quelque chose…
« Tout de suite, quand c'est un guignol qui te le dit, tu l'écoutes ! » me lance Black en se penchant par-dessus la table pour que moi seule puisse l'entendre.
« Black, dis-je. Garde les yeux en face des trous. Sale pervers… »
Il ose prendre encore un air offensé. Mais quel abruti. Il ne s'arrange pas avec le temps.
« Merci beaucoup Frédéric ! » dis-je en lui faisant un sourire.
Black t'a perdu… après le côté méchant, tu veux te la jouer à Superman…
Black : zéro. Moi : un.
Le bruit diminue de plus en plus, pour s'arrêter complètement. Père me fait signe de me lever. Un discours, rien de plus facile…tu parles…
« Bonsoir à toutes et à tous ! D'abord, je vous remercie d'être venus…pour fêter mon dix-septième anniversaire. Je vous souhaite une excellente soirée et… et bon appétit ! »
Frédéric et Augustin savent que je n'ai plus rien à dire. Ils applaudissent. Les autres suivent. Ouf. Je me rassieds rapidement. Une minute plus tard, à peine, une part de gâteau apparaît magiquement dans l'assiette de chaque personne.
« Tu vois, tu as été parfaite ! » me dit Frédéric.
« Merci ! »
Je l'aime bien moi ce Frédéric.
Voilàà...La suite bientôt ;-)
