Bonjouuur tout le monde ! Z'allez bien ? Voici le chapitre 8, j'espère qu'il vous plaira…
Mercii énormément pour vos reviews ! Z'êtes gentils ;-p
Jamesie-cass : mdr oui oui la relation Julia/Sirius est tendue lol ! Merci pour ta review c'est très gentil à toi d'être « fidèle au poste ! » bizoux
marion-moune : merci merci……voici la suite ;-p
RebeccaWynter : loool nan nan faut pas prendre ses désirs pour des réalités…
Chapitre 8 : Stanislav Poliakoff
« Julia, tu sais que normalement j'aurais du faire moi-même ton apprentissage.
Mais, j'ai à faire. Je dois partir en Egypte ce soir. »
Je hoche la tête.
« J'ai donc demandé à une personne extérieure de s'en charger. Il ne viendra que demain. Il n'a pas précisé l'heure. »
Je hoche de nouveau la tête.
« Très bien, dans ce cas, il ne me reste plus qu'à te dire de faire de ton mieux pendant ces deux mois. Tu auras cours six jours par semaine, le septième sera le jour de repos. Je ne pense pas être rentré avant septembre, je te souhaite donc une bonne rentrée à Poudlard. Et n'oublie pas que désormais, tu as un fiancé. Fais honneur à sa famille, et ne déçois pas la nôtre. »
« Oui, Père. »
« Dans ce cas, on se voit au dîner. »
« Bien. »
Je le regarde partir. Je ne sais pas comment je dois prendre cette soudaine nouvelle.
Est-elle bonne ? Est-elle mauvaise ?
Je sais que Père aurait fait un excellent professeur pour mon apprentissage. Mais, ce que je sais par-dessus tout, c'est qu'il aurait été –très- sévère, impardonnable. Il est l'un des meilleurs, et il le sait, alors, avec lui, on n'a pas le droit à l'erreur, même la plus petite.
Finalement, je crois que c'est une bonne nouvelle qu'il cède sa place.
Le problème, c'est que j'ai peur.
Peur de l'inconnu.
Celui qui va m'enseigner pendant ces deux mois de vacances.
Ils risquent d'être longs ces deux mois…
J'espère simplement qu'il ne sera pas cruel et qu'il ne sera pas le clone d'Andy Wilkes, mon père.
Je suis toujours plantée dans le petit salon. C'est le carillon de la grande horloge qui me sort de ma torpeur. Je compte le nombre de fois qu'elle sonne. Une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze.
J'ai donc une heure avant le repas…Une heure pour aller nager. Parfait.
Je plonge dans l'eau qui n'a pas encore eu le temps de chauffer et je fais un nombre impressionnant de longueurs.
J'essaye d'ôter tout ce tourbillon d'image de ma tête, mais c'est presque mission impossible. Je n'arrive pas à faire le vide. On dirait que je n'ai plus le contrôle sur mon cerveau, ce qui est bien dommage. Je revois tout en boucle, avec arrêt et grossissement sur certaines scènes que je croyais sans importance.
Si je n'ai plus aucuns souvenirs des quelques jours qui ont précédés la « fête » de mes fiançailles avec Black, car ils étaient insignifiants et se résumaient à un seul mot : angoisse ; les mots que Père a dit lors de cette soirée, ceux-là, je m'en souviens trop bien : Regulus et Sirius, qui sera donc le fiancé de Julia.
Et puis, s'ensuivent les images de Black, voyeur sous ma douche, Black m'embrassant sur mon lit, Black attrapant ma cheville et me coulant ensuite dans l'eau. Black entrain de m'embrasser et moi répondant à son baiser…sous le regarde de Père. Le départ de Black qui aurait pu être le plus beau jour de mes vacances sinistres s'il ne m'aurait pas laisser un 'avant goût' comme il l'a dit en me volant un baiser plus que sensuel que je n'arrête pas de me remémorer.
Ah ! Je n'en peux plus ! Ma tête va exploser.
Toutes mes pensées se réunissent sur Lui, mon fiancé détesté, celui qui embrasse comme un Dieu avec un grand D. Et le pire, c'est qu'il le sait… Argh, si ça continue comme ça, je suis bonne pour Ste Mangouste, l'étage consacré aux groupies de Sirius Black, devenues folles après qu'il leur ait simplement fait un sourire.
Mais cas est-il désespéré ?
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Après une heure de natation, un succulent repas fait par les elfes de maison pour le départ de Père et je ne peux même pas manger à ma faim !
Alors là, c'est le bouquet ! Non mais de quel droit fait-il ça ? Et en plus, je dois dire oui amen à TOUT ! Ca ne va pas durer longtemps cette mauvaise, très mauvaise plaisanterie. Je vais me rebeller s'IL continue. Vivement qu'il parte.
Comme si, maintenant que je suis fiancée, je devrais faire attention à ma ligne ! N'importe quoi…
« Ce serait dommage que tu ne puisses plus rentrer dans tes vêtements ! »
De un, je mange à ma faim sans grossir, et ça depuis bien longtemps.
De deux, je ne vois pas pourquoi je devrais faire comme Mère et Estelle, elles pèsent tout. C'est pathétique.
« D'ailleurs, j'ai lu dans le nouveau 'Sorcières-Hebdo plus' un nouveau régime expérimenté. Il a l'air intéressant. Ils font ça par tranche d'âge. » Avait dit Mère.
Quelle bande de dégénérés cette famille.
Si seulement je pouvais trouver le courage de faire comme William, ma vie serait tellement mieux. Rien ne peut être pire que de porter le nom des Wilkes. Et bientôt, s'ajoutera celui des Black. Quelle horreur.
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Pour cette nuit, j'ai demandé à Heterhy qu'elle me rapporte une potion de sommeil sans rêve de la cave. Au moins, je pourrai avoir minimum huit heures de sommeil tranquille. Il est vingt-trois heures, je ne dois pas me lever tôt. Et puis, excellente nouvelle, je ne verrai plus la tête de Père avant très longtemps !
Et quand Père n'est pas là…Mère ne dit rien, elle travaille au Ministère tous les jours. Elle renseigne Père sur les activités des Aurors tout en étant Langue-de-Plomb. Lorsqu'elle rentrer, elle reste dans le salon, elle invite des amies ou alors elle va dépenser l'argent de Père, c'est ce qu'elle fait de mieux…
« Mlle Julia…Mlle Julia ! »
« Mmmh »
J'émerge doucement de mon sommeil.
« Mlle Julia…Mlle Julia ! »
J'ouvre les yeux, je me redresse à moitié. Heterhy a ouvert les rideaux de mon lit à baldaquin mais pas ceux de la fenêtre. Gentille elfe, elle sait exactement ce qu'il faut faire !
« Hum »
Heterhy aurait-elle changé de voix ? Ah non…
Quelqu'un d'autre occupe ma chambre ; assis bien tranquillement sur le canapé.
Bah oui…faites comme chez vous !
« Qui êtes-vous ? demandais-je en me redressant complètement. »
« Stanislav Poliakoff »
« Et ? »
« Votre pèrrre ne vous l'a pas dit ? C'est moi qui vous enseignerrrai. »
Cool, il a l'air sympa et pas trop moche.
« Très bien, dis-je. Ça vous embête si je prends une douche en vitesse ? »
« Non, mais faites vite. J'attends ici. Me dit-il en souriant. »
Je sors de mon lit –encore bien que je ne dors pas toute nue, on n'a même plus d'intimité dans sa propre chambre pff- et j'ouvre les rideaux, faisant ainsi pénétré les rayons du soleil déjà présent. Il n'est pourtant que neuf heures.
Dix minutes plus tard, je sors de ma salle de bain. Puisque Père n'est plus là, je peux m'habiller autrement qu'avec une grande robe. J'ai attaché mes longs cheveux noirs en une « queue de cheval » et j'ai enfilé un tee shirt rouge. Je porte mon jean bleu foncé, c'est mon préféré.
Stanislav Poliakoff n'a pas bougé du fauteuil. Il m'attend patiemment. Lorsqu'il me voit sortir, il fait un petit sourire et se lève, m'invitant à sortir hors de ma chambre.
C'est bizarre, il a l'air changé depuis la première fois que je l'ai vu, c'est-à-dire, avant ma douche. Peut-être était-ce parce que je n'étais pas bien réveillée, et donc, je voyais tout en floue ? Oui, peut-être…
Il a l'air jeune, même pas la trentaine… je dirais…vingt-cinq ans tout au plus. C'est plutôt curieux. Je pensais que Père m'aurait déniché un vieux tout pourri très sévère, en fait, je l'imaginais comme Grand-Père !
On s'installe dans la cuisine, j'ai pas encore déjeuner, et un plat avec quelques croissants.
« Servez-vous, si vous avez faim. » dis-je.
« Merrrci. »
Pour un bulgare, son accent n'est pas fort prononcé, il prononce juste les R comme s'il y en avait 50 dans la même syllabe.
« Alors, expliquez-moi », commençais-je. « Comment ça se fait que vous soyez mon professeur ? Vous êtes beaucoup trop jeune ! »
« Oh ! Merrrci ! Et bien, voyez-vous, Julia, je suis quelqu'un qu'on pourrrait appeler de « surrrdoué ». »
« Ah, j'ai compris ! » dis-je. « Vous êtes du genre, 'je jetais des sorts déjà dans le berceau' !»
« Ahaha ! Vous avez un humourrr peu commun parrr rapporrrt à votrrre pèrrre ! »
« Encore bien. Mon père ne sait pas ce que c'est, plaisanter. »
« J'avais peurrr de me retrrrouver avec une fille Miss-Je-Sais-Tout doublée d'une Sainte Ni Touche. »
Je le regarde avec des yeux ronds comme des souaffles. Il a dit : Miss-Je-Sais-Tout et Sainte Ni Touche ? Les vacances s'annoncent bien… J'espère qu'il n'a pas des tendances pédophiles au moins.
Non, ce n'est pas trop son genre… Il a l'air plus… Don Juan
« Vous savez que vous êtes mon prof ? »
« Oui. Je plaisantais, voyons ! Finissez de manger et aprrrès, je vous expliquerrrai ce que nous allons fairrre ces deux mois. »
Je crois qu'on va bien s'entendrrre. Oups… s'entendre !
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« Voici le progrrramme : apprrrendrrre à trrransplaner ; les sorrrtilèges simples et puis complexes ; les potions ; les sorrrts d'attaque et de défenses ensuite, nous verrons s'il nous restent du temps pour… »
Pour fricoter…
« Pourrr apprrrendrrre à échanger des pensées. »
« Quoi ? La télépathie vous voulez dire ? »
« Exactement. »
Finalement je sens que je vais vraiment m'amuser…
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Deux jours se sont déjà écoulés. Je vois Mère tous les matins, étant donné que je dois me lever à sept heures – elle part à sept heures moins cinq- j'ai juste le temps de lui dire bonjour. La vie est belle !
Stanislav, lui, dort ici, au manoir. Il n'a pas de maison dans la région et il ne compte pas faire des allers-retours Angleterre/Bulgarie. Il dort donc dans une des chambres d'invités du manoir. Ce qui est bien avec lui, c'est qu'il me laisse faire ce que je veux.
Entendez par là que ce n'est pas mon baby-sitter, non, mais, il n'impose pas des règles strictes comme Père l'aurait fait. Il m'apprend ce qui est au programme et entre-temps, j'ai des pauses. Je peux donc continuer à nager, pour mon plus grand plaisir ! D'une pierre deux coups, il a ainsi le temps d'écrire ses rapports pour Père. Et oui, Père surveille tout.
Et puis, faut bien que je reconnaisse encore une toute petite chose : je suis sous le charme du beau brun au sourire d'ange et à l'accent envoûtant. Comme s'il me fallait ça !
« Youhou ! Julia ! »
« Hein ? Heu quoi ? »
Et voilà, j'étais encore entrain de rêvasser. J'ai l'air fine maintenant.
« Qu'est-ce que tu disais, Stanislav ? »
« Tu dois mieux te concentrrrer ! »
« Heu…oui, je recommence. »
Stanislav est très patient. Ça fait deux jours qu'il essaye de m'apprendre à transplaner, mais, je n'y arrive pas. Pourtant, il m'a bien dit que c'était très facile. Faudrait peut-être lui mettre un bonnet, de façon à ce que je ne vois plus ses jolis yeux bleus.
« Julia ! »
« Heu oui, pardon. Je vais me concentrer comme il faut ! »
« Hum… »
« Va te mettre près de la piscine, je transplane. »
« Non, je vais attendrrre ici. »
« Puisque je te dis que je vais y arriver ! Va dehors, près de la piscine. »
« Trrrès bien. Mais si je ne te vois pas dans une minute, je fais un rapporrrt à ton pèrrre pour dirrre que tu n'y mets aucune volonté. »
« Quoi ? Mais…mais… »
« Trrransplane ! »
Je me retrouve seule dans la grande pièce. Faut que je me concentre. Je visualise mon corps dans son entièreté près de la piscine. Je sens que je vais y arriver cette fois ! Un, deux, trois !
D'un coup, je me sens transportée… J'ouvre les yeux et ma bouche s'agrandit lorsque je vois où je suis. Où je vais tomber par la même occasion.
« FERRRME LA BOUCHE ! »
Trop tard…
PLOUF !
Arghh… trop tard. Et je n'ai PAS fermé ma bouche. Je prends une belle tasse.
J'émerge difficilement –c'est toujours plus dur avec des vêtements- et la première chose que je vois et que j'entends, c'est… Stanislav.
Il se fiche royalement de ma poire. Il rit à gorge déployée.
Joli rire
La ferme fichue petite voix. Là, mon orgueil vient d'en prendre un coup.
Je croyais que j'y arriverais. Certes, j'ai finalement réussi à transplaner –sans me désarticulée- mais pas exactement au bon endroit.
Et l'autre qui rigole toujours autant.
Stanislav Poliakoff, mon cher prof des vacances, je vais te couler.
« Aide-moi au lieu de rire. » dis-je –faussement- énervée.
Il avance dangereusement de la piscine et me tend son bras… que je tire de toutes mes forces. Comme il ne s'y attendait pas, il perd magnifiquement bien l'équilibre. Voilà, j'ai eu ma vengeance, je déteste que quiconque se moque de moi. Surtout ouvertement.
Je me soulève à l'aide de mes mains et je sors en un rien de temps dans l'eau. J'éclate de rire à mon tour en voyant la tête que tire Stanislav. Par contre, je ne lui prête pas ma main pour l'aider à remonter –il n'hésiterait pas à m'attirer dans l'eau- et puis, il sait se débrouiller tout seul, c'est tellement plus agréable de le regarder ainsi, secouant ses cheveux. Grrr… ça y est, j'utilise des R comme lui ! Influence bulgare, j'imagine…
« Alorrrs, dis-je en prenant son accent. L'eau est-elle bonne ? Trrrès bonne ? »
« Excellente. » Me répond-il.
« Tu vois que je sais transplaner ! Ah ! »
« Oui, j'avoue, tu trrransplane à merrrveille ! » me dit-il en rigolant.
« Une deuxième baignade te tente donc à ce point, cher prrrofesseurrr ! »
« Non. C'est le moment de voirrr si tu sais toujourrrs trrransplaner. Transplane à l'intérieurrr et rrramène ta baguette. »
« Pourquoi ? »
« Parrrce que ta blouse est trrransparente et qu'on va me trrraiter de… »
« OH ! »
Je n'avais pas fait attention. Je.Suis. mon débardeur est rose pâle. Et vu qu'il est trempé, il est devenu transparent. Oh, mon Dieu !
Je visualise mon corps n'importe où à l'intérieur du manoir et en moins d'une seconde, j'arrive dans ma chambre. Comme si j'allais ramener ma baguette pour exhiber mon magnifique sort de séchage ! Autant me changer ici. Je n'ai pas envie qu'il me voit encore en top transparent. C'est mon PROF !
Une minute plus tard, après avoir enfilé un autre débardeur, foncé cette fois –on ne sait jamais- je re-transplane dans le jardin. Stanislav est toujours. Lui non plus n'avait pas sa baguette et apparemment il n'est pas parti la chercher entre-temps. Il m'attendait.
Enfin, non, il a replongé dans l'eau. Il fait quelques longueurs. Bah oui, c'est tout naturel.
« Stanislav ! Regarde, je suis là ! En entier ! J'ai transplané deux fois ! DEUX FOIS ! »
« Bravo Julia ! » dit-il, la tête hors de l'eau.
Et merde… Je vais faire un infar là… La vache ! Oh… mon dieu !
Stanislav avait enlevé son tee shirt et son pantalon avant de plonger dans l'eau.
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !
Les. Tablettes. De. Chocolat. Belge. Ou…Bulgare, peut importe. L'eau qui ruisselle sur ce corps…c'est à croquer !
Bah oui, que voulez-vous… Je suis en pleine crise avec mes hormones…
Voilàà ! Finish… Aloooors bien ? pas bien ? Dites moi ce que vous en avez penser…
