Auteur : Megalokage no Maai

Titre : Fugue en Hokumon. (Hokumon Portail Nord en kanji point cardinal correspondant à Tayuya dans les 4 du Son)

Disclaimer : Les persos de Naruto de m'appartiennent pas, etc...

Genre : Hm... Y'a des morts, mais pas pour l'instant... Dans l'immédiat y'a de la trahison dans l'air.

Histoire : Comme j'adoooooore les histoires qui se passent à Oto (c'est qu'il y en a, des choses à raconter...), cette fic est la suite logique de ma précédente "D-MOLL" mais le personnage principal à changé, ici c Tayuya. Pour résumer, Tayuya a "sauvé" Kin et Zaku des prisons avant qu'ils ne soient sacrifiés par Orochimaru, et s'est débarrassé de Kabuto en même temps (dans la foulée...). Du coup elle commence à réfléchir quant à son véritable rôle à Oto et se demande ce qu'il se passerait si elle partait en mission "seule" cette fois... et ben... trahison dans l'air, j'ai dit.

Deuxième Double

Son départ commença bien. Elle courut les premiers kilomètres, très vite, chaque mètre la séparant d'Oto représentant un morceau de sa liberté. Puis elle continua en marchant. Tout en sifflotant elle se demanda combien de temps il fallait pour atteindre la frontière du pays de la Foudre. Elle fit une pause et réfléchit. Bien sûr, le premier pays limitrophe à Oto était Konoha, mais s'arrêter là ne lui semblait pas être une bonne idée. Elle se dit d'ailleurs que, la nuit tombée, il lui faudrait renvoyer Kin et Zaku dans le monde réel en brisant son propre Genjutsu. Ils seraient probablement repêchés par les Shinobi de Konoha. Elle ferait mieux de partir dans une autre direction dans un premier temps. Mais elle devait s'avouer qu'elle ne connaissait pas très bien la géographie des terres entourant Oto. Que Konoha était leurs voisins, elle le savait parce qu'ils étaient des ennemis notoires. A l'Est se trouvait la mer, et au Nord plusieurs pays dont elle avait oublié les noms. Des petits villages pour la plupart. Par élimination et par intuition elle se décida à partir vers le Nord.

Elle ne tarda pas à trouver l'insigne d'un passage de frontière. Ca faisait plusieurs kilomètres qu'elle passait dans une sorte de bois éclairé et la borne de pierre était cachée entre des feuilles mortes. Elle s'accroupit face au morceau de grès qui ne devait même plus être valable tant il était ancien et soupira : le nom gravé était à peine visible. En fait, elle n'arriva pas à le lire. Elle jura sur celui qui avait écrit sur cette pierre de merde et se releva après avoir bu une gorgée d'eau. Il faisait chaud. Elle n'aurait jamais cru qu'il serait aussi facile de quitter Oto. Surtout si elle avait décidé de ne plus y revenir. Comme Anko. Enfin elle ce n'était pas la même chose. Tandis qu'elle traversait la frontière à la recherche d'une quelconque vie humaine, elle se remit à penser au jour où Anko avait du partir. Elle rit : ça remontait à tellement longtemps qu'elle fut étonnée de s'en rappeler. Anko et elle étaient les seules élèves féminines d'Orochimaru. Elles croyaient que c'était un traitement de faveur, jusqu'au jour où Anko dut partir. Elle avait la « marque », mais ça ne suffisait pas. Elle n'avait pas la trempe d'une élève d'Orochimaru. Et sans savoir pourquoi, un jour, elle s'était retrouvée toute seule. Elle n'avait pas su expliquer pourquoi. Tayuya n'avait pas voulu la croire, alors Anko était partie, toute seule. Elle avait douze ans et elle pleurait, ce jour – là.

Anko était à Konoha maintenant. Enfin elle y était retournée puisqu'elle y était née, comme Orochimaru. Tout le monde le savait. Et elle avait l'air d'y vivre d'une façon admissible et honnête. Sa vie avait changé, mais elle s'y était sûrement faite et elle devait faire maintenant partie intégrante du village caché de la feuille. C'est peut – être à cause de ce niveau de vie que Tayuya voulait envoyer les gamins là – bas. Avec un peu de chance ils s'entendront avec Anko, et ne seront pas trop perdus. Enfin ce n'était pas ses affaires, après tout. Elle s'était vengée de Kabuto et cette idée lui redonnait l'énergie pour courir pendant des kilomètres encore... Le reste n'avait que peu d'importance finalement.

Quelques minutes plus tard, elle arriva à un petit village tellement perdu qu'elle n'eût pas peur d'y rentrer. Là – bas elle y trouva un bar et s'installa. Elle s'aperçut alors qu'elle était fatiguée. Le stress et l'excitation alternés l'avaient en réalité épuisée et elle voulut se renseigner sur le village.

« Oiii ! Excuse – moi toi, dit – elle au tenancier du bar, c'est quel village ici ?

Bonsoir mademoiselle ! Fît l'homme aux longs cheveux grisonnants et à la veste en queue de pie. Vous êtes ici au village de la Roulotte... Puis – je vous aider ? »

Tayuya réfléchit quelques secondes sur le nom du village qui ne lui disait rien et répondit :

« Vous avez une carte ?

Certainement ! D'où venez vous ? Demanda l'homme en cherchant dans le meuble.

De... De loin. J'ai besoin de savoir où je suis quand je passe les frontières. Y'a des hôtels ici ?

Certainement. »

La dernière réplique de l'homme glaça la salle toute entière. Tayuya prit la carte qu'on lui tendait et alla s'asseoir. Avant de se plonger dans la carte, elle jeta un coup d'œil autour d'elle. Les gens la regardaient. Ils discutaient entre eux, bruyamment même, mais ils ne pouvaient s'empêcher de la regarder toutes les dix secondes, ce qui laissa penser Tayuya que tout le monde se connaissait ici et que personne n'avait l'habitude de voir des étrangers. Même le barman la regardait étrangement. Elle jeta un coup d'œil à sa carte, mal à l'aise. C'était une vieille carte et elle prit peur quand elle ne put retrouver Oto. Les frontières n'étaient pas encore celles qu'elles sont aujourd'hui. Elle regarda en bas du papier : la carte datait d'une quinzaine d'années. Tayuya soupira. Elle plaqua la carte sur la table et but de l'eau. Ce village était en retard d'une quinzaine d'années et c'était certainement la faute d'Oto – no – kuni : quand Orochimaru avait créé le village et fermé ses frontières, il ne prit pas en compte les autres pays mais uniquement la surface dont il avait besoin, tout en étant assez petit pour ne pas tenter les autres pays. Un village petit, presque inaperçu, mais puissant et terriblement bien placé. Voilà ce qu'était Oto. Et sa naissance avait bloqué la plupart des pays voisins qui n'étaient déjà pas très autonomes. Le village de la « Roulotte » faisait partie de ces pays qu'Orochimaru avait le culot d'exploiter. Tayuya préféra ne pas dire d'où elle venait. Soudain elle leva la tête : deux individus qui ressemblaient à des arlequins se battaient et cassaient des tables. Personne ne disait rien. Tayuya estima qu'elle s'était assez reposée et se leva en emportant la carte avec elle. Une fois dehors elle entendit des cris horribles qui venaient du bar. Elle marcha plus vite et partit chercher un hôtel. La nuit allait tomber et elle repensa aux gamins.

fin du chap 2...

Moi il me fait peur ce village, mais bon c'est un peu de ma faute... TT

Voilà c'était un tout petit chapitre, mais les autres ne sont pas du tout égaux entre eux de toute façon.