Auteur : Megalokage no Maai
Titre : Fugue en Hokumon. (Hokumon Portail Nord en kanji point cardinal correspondant à Tayuya dans les 4 du Son)
Disclaimer : Les persos de Naruto de m'appartiennent pas, etc...
Genre : Hm... Y'a des morts, mais pas pour l'instant... Dans l'immédiat y'a de la trahison dans l'air. Ah ban ça yé c trahi... trop tard.
Histoire : Comme j'adoooooore les histoires qui se passent à Oto (c'est qu'il y en a, des choses à raconter...), cette fic est la suite logique de ma précédente "D-MOLL" mais le personnage principal à changé, ici c Tayuya. Pour résumer, Tayuya a "sauvé" Kin et Zaku des prisons avant qu'ils ne soient sacrifiés par Orochimaru, et s'est débarrassé de Kabuto en même temps (dans la foulée...). Du coup elle commence à réfléchir quant à son véritable rôle à Oto et se demande ce qu'il se passerait si elle partait en mission "seule" cette fois... et ben... trahison dans l'air, j'ai dit.
Troisième Double
L'hôtel qu'elle avait trouvé avait la même mine que le bar. Tout était en bois et les murs étaient mal isolés. Tayuya pensa qu'elle allait avoir froid et râla pendant quelques minutes, se demandant si elle n'aurait pas mieux fait de rester chez elle. Oto était peut – être pas drôle à vivre, mais c'était vivable.
Elle inspecta la chambre et décida d'aller prendre l'air dehors avant de dormir. Elle trouva un coin tranquille dans un parc désert d'où on pouvait voir des montagnes. Là elle sortit sa flûte et réfléchit au moyen de sortir les gamins de ce monde. (elle vient d'y penser...) Konoha devait avoir reçu le message et l'avoir compris cette fois. Les connaissant ils allaient sûrement envoyer des Anbu ou quelque chose du genre. Peut- être que Anko y serait elle aussi. Dommage, Tayuya aurait bien aimé la revoir, de loin, juste pour savoir à quoi elle ressemblait maintenant. Quoiqu'il en soit, c'était le moment. Après il fallait juste espérer qu'ils arrivent à temps.
Elle réfléchit quelques minutes aux tons à employer, du temps de trouver les tons voisins et c'était parti, les premières notes envolées. Le sort en était jeté. Elle eût presque envie de faire demi – tour pour voir ce qu'il était arrivé. Mais c'était le meilleur moyen de tout mettre par terre.
Elle soupira et rangea sa flûte dans sa sacoche. Elle ressortit la carte et commença à réfléchir sur les frontières. Elles n'étaient plus les mêmes mais elle put quand même retrouver les pays principaux, mêmes disproportionnés :
A l'Ouest se trouvait Konoha. Sur toute la frontière Ouest d'Oto. A l'Est, la mer, par laquelle elle pourrait rejoindre Kiri, au bout de plusieurs jours de bateau. Trop long. Au Nord : une mer. Une mer fermée. A cet endroit Oto était aussi bordé de deux pays sans importance, dont celui de la Roulotte, au – delà duquel se trouvait celui de Kumo, à l'Est. Un très grand pays. Elle balança ses jambes quelques minutes au – dessus de la grosse pierre où elle était assise, et se dit qu'elle irait au Nord. C'était évident.
Tayuya partira par le Nord, et plus précisément au Nord Est, parce que en marchant par là le soleil se lèverait plus vite, et parce qu'elle s'éloignerait de Konoha.
Elle se leva de sa pierre et alla dormir avant de se mettre en route pour le pays des Nuages...
La nuit fût assez agitée. Heureusement pour elle, elle avait le sommeil lourd et elle ne fît pas toujours attention aux bruits incessants de ses voisins de chambre. La Lune passa devant sa fenêtre quelques heures et elle rêva qu'elle tuait Kabuto. Elle le massacrait. Elle éprouvait envers lui une haine féroce et le torturait pendant des heures en s'amusant de le voir souffrir. Elle se réveilla satisfaite mais déçue de ne pas l'avoir fait pour de vrai. Elle jeta la couverture sur ses pieds et laissa dépasser une jambe de part et d'autre du lit. Après s'être étirée de tout son long, elle éternua. Dehors il pleuvait et la fenêtre avait une fuite. Quand en se levant elle posa un pied par terre, elle fît plus de bruit que ses voisins la nuit : Le sol était trempé et le bois absorbait l'eau. En l'entendant crier, ses voisins se réveillèrent en râlant. Tayuya décida qu'elle sortirait de ce village le plus vite possible et qu'elle se laverait et qu'elle mangerait plus tard. Elle attrapa sa sacoche qui, heureusement, n'était pas par terre (elle avait appris, qu'en vivant avec des hommes il ne fallait rien laisser traîner) mais sous son oreiller et sortit dans le couloir, un peigne dans les cheveux.
« Putain de cheveux qui s'embrouillent... Rah la touffe...
Excusez – moi, mademoiselle...
C'est quoi ces cheveux ! Merde ! »
L'homme qui l'aborda dans le couloir se tût quand il vît qu'elle parlait toute seule. Quand Tayuya l'avait vu arriver, elle avait feint d'être trop occupée à râler pour ne pas être obligée d'accorder de l'importance à ce drôle d'individu qui ressemblait à un Pierrot La Lune. Elle descendit les escaliers tout en se démêlant les cheveux et arriva au bureau de réception. Un type qui faisait un bruit de clochettes dès qu'il bougeait se releva de dessous son bureau quand il entendit arriver quelqu'un.
« Les clefs... Lâcha Tayuya en laissant le trousseau sur le comptoir en bois. Au fait c'est tout inondé en haut...
Bah oui. Il pleut. Répondit l'homme sur un ton évident.
Mouais... Bah moi j'ai pas assez d'argent pour payer une chambre où on peut pas dormir... J'suis pas un poisson moi !
Certainement. »
Tayuya fronça les sourcils et leva les yeux vers lui. Elle le considéra un moment et reconnut le barman de la veille, avec ses expressions à la con. Seulement, l'homme qui était en queue de pie le jour d'avant, était aujourd'hui déguisé en une sorte de bouffon du roi et ses cheveux étaient en bataille. Tayuya fit une grimace et l'homme lui demanda son nom. Elle pointa son doigt sur le registre.
« Là. Kita.
Pas de nom de famille ?
Pas besoin. J'm'en vais de toute façon. J'ai du trajet à faire.
C'est pas bien de partir pour éviter les problèmes... »
Tayuya écarquilla les yeux. Pendant un instant elle crut qu'il parlait d'Oto. Elle se reprit vite : de toute façon elle était encore officiellement en mission. Personne ne viendrait l'embêter pendant encore quelques jours.
« Des bagarres, il y en a tous les jours au bar... Il ne faut pas avoir peur ici, où vous serez mangée tout de suite. Les gros poissons mangent les petits...
ça risque pas. Fît Tayuya d'une voix grave.
Faites attention quand même.
Au revoir.
... »
Sur ces mots Tayuya tourna les talons et éternua deux fois. Elle ne vît pas les deux types qui la prirent par l'épaule.
« A vos souhaits.
Sniff... »
Elle ne les avait même pas senti venir. Elle les fixa dans les yeux un moment avant de se demander si par hasard sous leurs costumes de chat ne se cachait pas un entraînement de Shinobi. Comment avaient – ils pu l'approcher sans qu'elle s'en rende compte, même en éternuant ? Elle faillit rire en voyant leurs accoutrements.
« L'homme brun vous retrouvera dans la foule. Vous demanderez la Justice pour avoir la Liberté, mais votre Liberté est déjà sa propriété. Vous n'aurez donc pas la Justice. »
Tayuya pencha la tête sur le côté et renifla.
« C'est quoi ce charabia ?
Chuuuut... Ecoutez... Fît le réceptionniste bouffon.
Mais quoi ! Protesta Tayuya qui n'aimait pas trop qu'on la retienne.
On n'interrompt pas Kasakage... »
Tayuya haussa les sourcils vers les deux personnes en costume et se mordit la lèvre. Les deux personnes continuèrent de parler en s'alternant, penchés au – dessus d'elle :
« Vous serez protégée pendant votre voyage.
Vous ne retournerez jamais là d'où vous venez.
On vous détestera et on vous pourrira la vie pour ça.
Mais tenez le coup jusqu'au printemps..."
Tayuya commençait à se dire que ces deux clowns lui flanquaient la trouille. Toujours penchés au – dessus d'elle, ils semblaient attendre quelque chose sous leur masque grotesque.
« Je rêve... Osa prononcer Tayuya.
Vous acceptez oui ou non ? » Fît le réceptionniste derrière elle.
Elle ne répondit pas. Elle ne comprenait rien du tout et se dit qu'elle devait partir.
Elle se dégagea et courut vers la sortie, les deux « choses » l'ayant surplombée jusqu'à – ce qu'elle soit hors de portée.
Une fois dehors elle soupira pour évacuer la peur. Ça, elle avait eu peur. Ces deux – là ressemblaient au genre de types qu'on trouve dans les cauchemars. Si le village était rempli de ce genre de chose, mieux fallait le quitter au plus vite. Elle marcha vers ce qui lui sembla être l'Est et se dit qu'il lui faudrait à peu près une journée pour arriver à la frontière de Kumo no kuni. Là elle demanderait l'asile à Raikage et elle resterait là – bas pour un moment. Du temps qu'Oto se rende compte de son absence et elle repartirait avant qu'ils envoient ses collègues au pays des Nuages. Là elle repartirait de nouveau, vers l'Ouest. De là elle pouvait passer la frontière du pays de Tsuchikage, du pays de la Roche, parce qu'elle savait qu'Orochimaru n'irait jamais là – bas. Mais elle n'irait pas plus loin, parce qu'au Sud, juste au – dessus de Suna, se trouvaient les pays de Ame (pluie) et de Kusa (herbe)... Et Orochimaru avait un bon nombre de sbires au pays de l'Herbe.
Tandis qu'elle anticipait le chemin à prendre en se félicitant de trouver ça aussi facile (elle est bien la seule), elle s'arrêta au milieu de la route principale. Elle jura avoir vu Kin traverser la route en courant. Plantée sous la pluie, Tayuya se demanda si elle n'avait pas halluciné. D'ailleurs, elle ne savait rien sur le produit que lui avait injecté Sakon, et il devait être suffisamment fort pour qu'elle n'ait pas eu mal depuis qu'elle était partie. Elle se remit à marcher, perplexe, quand elle la revît passer.
« ... Oy ! » Héla – t – elle de loin.
« Kin » s'arrêta et chercha du regard la voix qui l'avait appelée. Tayuya courut vers elle et vît que ce n'était pas Kin. Elle y ressemblait, beaucoup même, mais elle était bien plus petite. Elle avait les mêmes cheveux, noirs et lisses, tombant dans son dos ; les mêmes yeux, tout noirs et bien dessinés, de grands cils, mais elle devait avoir moins de dix ans d'âge.
Comme la petite s'était arrêtée, Tayuya lui adressa la parole :
« Bonjour, fit – elle en souriant à peine, tu ne connaîtrais pas une... Enfin... T'es pas une Tsuchi par hasard ? »
La petite fronça les sourcils et eût une moue bizarre, à la manière de Kin d'ailleurs. Puis elle se mit à courir en appelant sa mère.
Tayuya soupira. Elle lui avait fait peur ou quoi ?
Elle allait repartir quand elle vît revenir la petite et sa mère, qui marchait précipitamment vers elle en la fixant du regard.
« Qui êtes vous ? Demanda – t – elle immédiatement.
Bah... Fît Tayuya d'un air gêné.
Vous connaissez Kin ? » Interrompit – elle.
Tayuya serra les dents. Elle aurait mieux fait de se taire. Elle regarda autour d'elle et on la femme brune l'invita à rentrer comme si elle avait compris. Tayuya se demanda dans quelle galère elle s'était embarquée. Surtout que tout ça lui était bien égal, en fait. Alors pourquoi elle en faisait toujours trop ?
Là, un homme arriva.
« C'est elle ?
Oui, elle a dit « Tsuchi »... Répondit la femme.
Vous connaissez Kin, oui ou non ? » Fît l'homme avec impatience.
Tayuya commençait vraiment à vouloir partir.
« Commencez par m'parler autrement, ou vous saurez rien du tout !
A vous entendre, vous êtes un Shinobi d'Oto !"
Tayuya se demanda si c'était écrit sur sa figure.
"Et alors ?
Kin est là – bas ? Elle est à Oto ?
Mon dieu... Fit la femme.
Elle était là – bas. On l'a envoyée ailleurs... Elle et les autres... Répondit Tayuya mal à l'aise.
Elle va bien ?
Mais non ! A Oto elle ne peut pas aller bien ! S'exclama l'homme. Pourquoi l'avez – vous emmenée ?
Oy ! J'y suis pour rien, moi ! C'est pas moi qui ai fait les frontières et c'est pas moi qui suis venue la chercher ! S'énerva Tayuya.
Et ben dites quelque chose ! S'énerva l'homme.
ARRÊTEZ DE ME GUEULER DESSUS OU VOUS SAUREZ RIEN DU TOUT MERDE ! »
La dernière réplique de Tayuya imposa le silence.
« Tout ce que je sais c'est que elle est devenue Shinobi et qu'elle a une équipe au nom du village du Son. Depuis quelques temps on les a envoyés ailleurs mais je ne sais pas où. Mentit - elle. Ça devrait aller. Je suis désolée pour vous si Kin était de l'autre côté de ce qui allait devenir une frontière au moment où Oto a été fermé par notre Maître... »
On ne lui posa pas d'autres questions. Tayuya se dépêcha de partir, étonnée que Kin ait de la famille ici. Raison de plus pour partir plus loin.
fin du chap 3...
La fin est nuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuulle... J'ai galéré. Mais je savais pas comment expliquer que Kin avait de la famille là - bas, alors... j'me suis pas foulée le cerveau. Gomen. TT
A suivre.
