Jamesie-cass : Merci pour ta review ! t'es troo gentille ;-) j'espère que la suite te plaira…bisous

shaeline : merci voilà la suite ;o)

Natalia : oui oui quand je mets finish, c'est just le chapitre, no stress !


Chapitre 10 : The London's Disco (2)

« Alors Ju-Ju, tu me dis c'est qui ? »

« Qui ? » demandai-je, septique.

« Ton fiancé ! » me dit-il en me faisant un faible sourire.

Depuis le temps que je me plains d'être destinée à un homme que je ne connais pas. C'est bien simple, Sam est mon meilleur ami et je lui confie tout. Il fait office de journal intime pour moi. Il est au courant de tout ce qui se passe dans ma vie, aussi bien à Poudlard que chez moi. Je connais également ses petits secrets, cela va de soit !

« Sirius Black. » dis-je en faisant une grimace.

Il me répond par la même grimace. C'est devenu un code, nos célèbres grimaces ! Il sait bien que Black et moi, ce n'est pas vraiment l'amour fou.

« Ma pauvre Ju'… Je crois que ton père t'a trouvé le gars le plus arrogant de la terre. Pauvre de toi… » me dit-il d'un air compatissant.

« Bref, passons… » dis-je, en agitant la main devant mes yeux, comme pour chasser une mouche.

« Comme tu veux. Je peux t'offrir à boire Ju' ? »

« Bien sûr… Et toi, dis-moi Samy, comment t'as fait pour sortir de chez toi ? »

Sam habite chez ses grands-parents. Ses parents ne sont plus de ce monde. Son grand-père est un homme odieux qui juge Sam par les yeux de son père : Un moldu qui n'aurait pas du vivre. Sam est donc considéré comme un « sorcier indigne ».

« Tu sais bien Ju-Ju, j'ai du m'évader par la fenêtre de ma chambre. Mon grand-père ne sait pas que je suis ici. Donc, je ne vais pas pouvoir rester longtemps. Je voulais juste te voir. Je me sens seul quand je n'ai pas de tes nouvelles. »

« Moi aussi Samy… Allez, viens, on va chercher à boire, puis…on ira danser ! »

Il me regarde bizarrement. C'est également une sorte de grimace. Sam n'aime pas danser.

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« Sam, je te présente Stanislav Poliakoff, mon professeur. »

« Enchanté. » dit-il en serrant la main de Stanislav.

« Enchanté. » répondit-il.

« Samy, tu danses le slow avec moi ? » demandai-je en battant exagérément des cils.

Et encore une jolie grimace.

« Danse avec moi, s'il te plaît. J'ai encore plein plein plein de choses à te raconter ! » dis-je.

« Bon, Ok, mais après, faut que je rentre. J'ai pas envie de me faire prendre par mon grand-père. »

« Merci Samy ! »

Le groupe « Black and white » vient de commencer une série de slows. Que de belles chansons. Je place mes mains derrière la nuque de Sam et je commence à lui raconter ce qui s'est passé durant le mois de juillet. La réception pour mon anniversaire, l'affaire Black…

La chanson s'arrête bien trop vite à mon goût. J'ai raconté le gros de ce que j'avais sur le cœur. Il compatit en me disant que, au moins, Black n'est pas un Serpentard cruel qui n'aurait pas hésiter une minute à me violer. Oh, oui, très rassurant tout ça !

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Sam est partit. J'ai l'impression que je suis toute seule à présent. Ce qui est vrai dans un certain sens. Je me sens si bien en la présence de mon ami. Je l'ai raccompagné jusqu'à la sortie de la discothèque. En rentrant à l'intérieur, la chaleur s'empare à nouveau de mon corps et déjà, un jeune garçon s'approche de moi et commence à me draguer. Je n'ai aucune envie d'être draguée par ce type qui est plus que saoul. Il commence à me sortir tout son baratin incohérent sur un sujet plus que débile : la révolte des gobelins. J'avoue que comme technique de drague, il y a eu mieux… En fait, il est tellement plein qu'il ne sait plus ce qu'il dit. Le truc, c'est qu'il me tient contre le bar et je fais pas trop le poids à côté de lui.

« Lâche-la un peu toi. Tu ne vois pas que tu l'embêtes ? »

Stanislav vient de rappliquer près de moi. Il a manifestement compris que je n'arrivais pas à repousser le type.

« Oh ça va hein. » répond le gars, mort plein.

« Julia. Je crrroyais que tu voulais danser avec le plus beau « mec » de la disco ? »

« Heu… » dis-je.

« Allez, viens danser avec M. le Prrrofesseurrr ! » me dit-il.

« Stan', tu es incroyable, tu sais ? Ta modestie, elle est où ? »

« En Bulgarrrie… »

« Je vois. Et comment je fais alors si je veux me trouver un petit copain ? Ce n'est pas en dansant avec toi que j'attirerai un beau brun. »

« Mais c'est moi le beau brrrun ! »

« Trrrrès drrrôle. » dis-je. « Une danse puis après tu danses avec une belle petite blondasse, ok ? »

« Bon, d'accorrrd. »

Il m'emmène vers la piste de danse pour la deuxième fois. Déjà, des couples se sont formés, en entendant la première note du slow le plus connu chez les jeunes. Mes yeux s'agrandissent en reconnaissant « Sibylle La Voyeuse », une fille de Pouffsouffle de mon année, danser avec mon ex ! Qui l'aurait eu cru !

Stanislav, pas gêné pour deux mornilles, plaque ses mains à mes fesses, me colle pour bien sentir ma poitrine sur son torse.

« C'est bien la dernière fois que je danse avec toi ! Grrrrrrrrr »

« Dis que je danse mal Julia ! »

« Dis que tu es un vrai perrrverrrs. » Dis-je, en essayant de remonter ses mains de mes fesses, sans succès.

« En Bulgarrrie, c'est comme ça qu'on danse ! »

« Et en Angleterre, t'aurais déjà eu la main de la fille dans ta jolie gueule d'ange ! »

« Oh… »

« Alors, tu les remontes, tes mains ? »

« Non. Je t'apprrrend la danse bulgarrre. »

« Très drôle. Allez Stan'… dis-je en remontant ses mains.

« Julia ! Je crrroyais que tu aimais sentirrr mes mains surrr toi ! Hierrr soirrr je t'ai entendu parrrler dans ton sommeil. Oh Stanislav…Tes mains… »

« QUOI ? »

« Haha… Je teste tes émotions, Julia. Le rrrouge surrr tes joues, je crrroyais que tu te contrrrolais. »

« Excuse-moi, mais tu exagères beaucoup là ! » dis-je, rouge de gêne. « Et puis, je ne rêve pas de toi ! Ah ! »

« Quoi ? Mais…tu mens ! » me dit-il. « Je le dirrrai à ton Pèrrre. »

« Moi, je lui dirrrai que tu me mets la main aux fesses ! »

« Tu danses avec moi ? » demande une voix derrière Stanislav.

Je n'ai pas entendu que la musique avait prit fin. On se lançait tellement bien nos petites répliques cinglantes qui nous faisaient bien rire. Remus Lupin se tient devant moi, il a plus ou moins la même taille que Stanislav -le mètre 90- et attend gentiment que Stanislav se décolle de moi.

« Alorrrs, tu vois qu'un beau brrrun t'a rrrepérrré ! » me dit Stanislav.

J'ignore superbement la phrase de Stanislav.

« Salut Lupin. Ouais, je veux bien danser avec toi. » dis-je en lui faisant un petit sourire. « Mais…heu, Stan', bouge-toi ! Enlève tes sales pattes de mes fesses ! Grrrrr… »

Mon cher prof me fait un dernier sourire et se décolle enfin de moi. Il murmure je-ne-sais-quoi à Lupin puis me fait un clin d'œil.

Je réédite ma pensée : Stanislav est un vrai pervers. Faudra que je m'en souvienne, histoire de ne plus me promener en petite tenue dans le manoir. Mieux vaut être prudente avec ces Bulgares…

Une nouvelle mélodie a commencée. Je me retrouve donc dans les bras de Remus Lupin, le gentil Gryffondor.

« Alors », dis-je -histoire de commence la conversation- « tes vacances se sont bien passées ? »

« A merveille… Et toi ? »

« Ton copain ne te l'a pas raconté ? » dis-je –grimace oblige.

« Si. Mais, sincèrement, je ne vois pas de quoi tu te plaints… »

Quoi ? Moi, pas me plaindre de Black ?

« Pourquoi tu dis ça ?

« Sirius n'est pas un mangemort en puissance. A mon avis, ta famille l'a mal choisit, parce que jamais ton futur mari ne sera un partisan de Voldemort. » me dit-il, avec sa voix toujours aussi calme.

« Tu te fiche de moi ? C'est un Black ! »

« Un Black à Gryffondor… »

« Les apparences sont parfois trompeuses. »

« Et moi, j'ai l'air d'une mangemorte en puissance ? » dis-je.

« Non, c'est pour ça que je dis ça. Toi et Sirius vous êtes différents de vos familles. Mais je pense que vos familles, elles, ne le savent pas…encore. »

« On peut arrêter de parler de ça ? » dis-je, passablement énervée. « Je hais Black, je n'apprécie pas du tout sa compagnie et son arrogance. »

« Tu ne le connais pas comme je le connais. C'est quelqu'un qui écoute et qui comprend… »

« Si t'es venu pour me parler de Black, salut. » dis-je, en enlevant mes bras de son cou.

Je m'éloigne de lui et je me dirige vers le bar.

« Attend », me dit-il en me rattrapant pas le bras. « Désolé… »

« Arrête de faire le bon samaritain qui veut la paix. »

« Faut bien que quelqu'un le fasse, non ? »

Lupin et son éternel sourire.

« Alors, tu danses ? »

Il est désespérant ce mec.

Je le jauge du regard. Je lui fais comprendre que s'il reparle de Black, le courant passera plus du tout. Il met une de ses mains dans mon dos et m'invite ainsi à enchaîner le prochain slow.

Si mon instinct féminin ne me trompe pas, on dirait bien que Remus Lupin essaye d'avoir une proie pour ce soir. Intéressant.

---

Allez savoir ce qui m'a prit d'embrasser Lupin. Allez savoir pourquoi Lupin –qui, dit en passant, embrasse aussi bien qu'il est beau, ce qui est peu dire- a répondu à mon baiser…

Lupin et moi dansions toujours sur les slows qui se faisaient longs, quand j'ai eu tout d'un coup un électrochoc qui me poussait à goûter ses lèvres… Lupin a des yeux très persuasifs…

Point de vue de Sirius Black ´

« Eh Patmol, arrête de reluquer Evans, sinon je te jure que je te lance un sort qui te rendra aveugle, histoire que tu n'aies de vues plus que sur Miss Teigne, ok ? »

James et sa jalousie…

« Dommage que ton sourire d'ange te trahit mon vieux Cornedrue. » dis-je.

« Oh ! Mince alors ! T'as vu Moony ! Vise un peu la bombe qu'il embrasse ! »

Je me retourne –manquant de peu le torticolis – et en effet, je vois Remus en pleine « action ». Je ne vois pas voit pas tout de suite qui est cette fille qu'il a envoûté, mais elle doit être vraiment très bien, pour qu'il l'embrasse…

Il l'a fait tourné au rythme de la musique, et soudain, je la vois.

Faut que je fasse quelque chose. Maintenant.

J'avance vers eux le plus vite que je peux.

« Heu…Remus, tu sais que tu étais entrain d'embrasser ma fiancée ? » dis-je, essayant d'être le plus naturel possible.

Remus semble comprendre sa gaffe et me lance un faible 'désolé'. Il semble dire qu'il n'a pas fait exprès. Evidemment, Wilkes est capable d'envoûter n'importe quel garçon, de tout âge.

« Désolé Julia, je sais pas ce qui m'a pris… » lui dit-il.

« Eh Black », me dit-elle, « tu te souviens de ce qu'on avait dit ? On est fiancé que vis-à-vis de la famille. Sinon, on est libre. Mais apparemment, toi tu vas draguer toutes les filles qui sont dignes de capter ton attention, t'en embrasse quelques unes au passage, mais MOI, faut que je me fasse rembarer par tous les mecs, soit disant en passant parce que TU es mon fiancé ? »

Elle est gonflée elle. J'ai résisté toute la soirée pour ne pas aller draguer –Regulus est là également, j'ai pas envie que mes parents le sachent, sinon, je serai mort demain, ou même cette nuit, dès que j'aurai mis un pied à la maison.

« T'as encore rien compris, Wilkes. Et puis, je ne sors avec personne. Je suis fiancé. »

« Casse-toi Black. »

« Je crois que je vais resté près de toi, au cas où. » dis-je.

Remus me dit qu'il est désolé et que peut-être je devrais m'excuser, que j'y suis allé un peu fort.

« Je vais pas céder à ses caprices de gosse de riche. » dis-je.

« Sirius… »

Je lève les yeux au plafond, puis je les reporte sur mon ami.

« Laisse-la un peu respirer. Je te promets que je l'embrasserai plus, ta fiancée… »

« Quoi ? C'est toi qui l'as embrassé ? »

« Non, c'est elle, mais je te promets que je répondrai plus à son baiser, si jamais, elle recommence. »

« C'est bon Mumus, j'ai rien à te dire. Désolé. »

« C'est à elle que tu devrais dire ça. Allez, dis-lui, elle est juste…dit-il en tournant sa tête pour parler de Julia. Heu…elle était là. »

« Quoi ? » dis-je, en regardant autour de nous.

« Elle a filé à l'anglaise. »

FIN du Point de vue de Sirius Black ´

Lupin dit quelque chose dans l'oreille de Black. C'est le moment de partir je crois…

Je tourne les talons avant qu'ils aient compris quoique se soit. Non mais c'est quoi ces mecs ? Tous des c. Je déteste ce que Père a fait de ma vie. Un enfer…Je déteste ses idées, pourquoi a-t-il fallu que ma liberté me soit prise. Et Lupin qui dit que Black n'est pas un mangemort. Erreur. Black vient de me prouver exactement le contraire. Il agit sur moi comme si j'étais sa femme, il me traite avec autant de respect que si j'étais un elfe de maison. J'en ai marre de cette vie pourrie. C'est trop dur.

J'aurais du m'enfuir, comme William. J'aimerais tellement avoir son courage, m'enfuir, partir loin de tout, de Père et de ses idéaux, de Black que je déteste, des gens qui me font souffrir en voulant me donner le peu de bonheur qui pourrait m'aider à…survivre. Je me sentais amplement bien dans les bras de Lupin. Mais, il y aura toujours ce mais…

Je ne m'étais pas rendue compte que mes yeux s'étaient remplis d'eau. C'est juste quand j'ai senti le goût amer de mes larmes que j'ai compris. Ma vie est fichue. Depuis ma naissance.

Moi qui me faisait une joie de sortir du manoir… C'est bien gâché. Moi qui étais sensée m'amuser comme jamais. Bonjour la déprime. Pffff

« Ca ne va pas ma jolie ? »

Un grand type baraqué à la tête de bouledogue m'entoure de ses bras.

« Lâche-moi, je vais très bien. » dis-je.

Ma voie ne tremble pas. Il a l'air un peu refroidi, puis…

Il s'approche encore plus de moi et essaye de m'embrasser.

« Non, mais ça va pas ! Dégage de là. »

« Hé, ne soit pas insolente… Viens, on va dehors. »

« Hors de question. Et lâche-moi. » dis-je.

« Tu veux boire un verre ? Hé Brad, ramène moi deux verres, un pour moi et un pour ma copine ! »

« Je ne suis pas ta copine. Dégage. »

Le problème, c'est qu'il est plus fort que moi. Et même si j'ai appris à me défendre, je ne saurais pas bouger mes bras. J'ai un mauvais pressentiment, très mauvais.

Il me fait face avec son sourire goguenard. Je ne vais pas me laisser faire par un sale type dans son genre.

« Bon écoute, tu vas me faire le plaisir de me lâcher les bras. Et TOUT DE SUITE. »

« Oh, calme ma belle… Je crois que la chaleur ne te profite pas. Attends, on va aller dehors, histoire de respirer un peu. »

« NON. »

J'essaye de lui donner des coups de pieds, mais il semble hors de portée.

Ne panique pas. Ne panique pas…

Il m'entraîne déjà vers la sortie.

Ne panique pas. Ne panique pas…

« Lâche-moi espèce de sale con. LACHE-MOI ! »

Son sourire s'élargit encore plus.

« Tu vas voir, on va bien s'amuser… »

Il a dit bien s'amuser ? Oh mon dieu, non…

Je me débats comme je peux, mais sincèrement je ne fais pas le poids à côté d'un type de deux mètres et de cents kilos…

Ne panique pas. Ne panique pas…

Pourquoi Stanislav ne m'a-t-il pas encore apprit la télépathie ?

Et pourquoi il m'emmène de plus en plus loin, dans le noir ?

« Lâche-moi. » criai-je de toutes mes forces.

« LACHE-MOI ! » hurlai-je à la mort.

J'ai peur.

Il fait tout noir.

Mon dieu, faite que quelqu'un vienne, n'importe qui, mais s'il te plait, A L'AIDE…

Je me mets à pleurer.

« Alors, on fait moins la forte, hein ma jolie ? »

« Lâche-moi… dis-je d'une toute petite voix. A L'AIDE ! S'IL VOUS PLAIT… »

« Arrête de gémir ma jolie… »

Il me plaque contre un mur de pierres froides. Il passe une main sur ma joue.

« ESPECE DE MONSTRE ! LACHE-MOI. »

« Mais, personne ne t'entend tu sais, tout le monde est à l'intérieur… »

« Tu penses ? Elle t'a dit de la lâcher, alors, lâche-la. C'est pas compliqué. »

Quelqu'un m'a entendu, mais je ne distingue pas son visage. Le type éclate de rire.

« Dégage toi. Tu vois pas que tu nous gênes, ma copine et moi. »

« C'est pas ta copine, je le sais très bien. » Dit la voix. « Alors, lâche-la. »

« C'est la tienne, peut-être ? »

« Non. »

« Alors, t'es gentil, va voir ailleurs si j'y suis. »

« Stupefix ! » dit-il.

Et le grand type qui m'aurait certainement violé sans son intervention tombe par terre dans un bruit mat.

J'ai reconnu sa voix.

« Qu'est-ce que…demandai-je, entre deux sanglots. Qu'est-ce que tu fais ici ? »

« A ton avis ? »