Auteur : Megalokage no Maai
Titre : Fugue en Hokumon. (Hokumon Portail Nord en kanji point cardinal correspondant à Tayuya dans les 4 du Son)
Disclaimer : Les persos de Naruto de m'appartiennent pas, etc...
Genre : Hm... Y'a des morts, mais pas pour l'instant... Dans l'immédiat y'a de la trahison dans l'air. Ah ban ça yé c trahi... trop tard.
Histoire : Comme j'adoooooore les histoires qui se passent à Oto (c'est qu'il y en a, des choses à raconter...), cette fic est la suite logique de ma précédente "D-MOLL" mais le personnage principal à changé, ici c Tayuya. Pour résumer, Tayuya a "sauvé" Kin et Zaku des prisons avant qu'ils ne soient sacrifiés par Orochimaru, et s'est débarrassé de Kabuto en même temps (dans la foulée...). Du coup elle commence à réfléchir quant à son véritable rôle à Oto et se demande ce qu'il se passerait si elle partait en mission "seule" cette fois... et ben... trahison dans l'air, j'ai dit.
Réponse à Sakoni: Merci pour ta review... ça y'est je poste à la vitesse de la lumière ! Pour Kidoumaru et Sakon, ouais ils sont trop, surtout quand Sakon s'énerve moi ça m'amuse... Il est mignon Sakon... Pour le "bon boulot", euh... ça dépend y'a des passages trop chiants tu verras... (à mourir devant son ordi).
Quatrième Double
Quand elle passa la frontière, elle devînt plus calme. Elle se remit à siffloter et il lui sembla que le soleil voulait revenir. Quelques minutes plus tard, elle arrêta de trembler et d'éternuer. Elle avait bien failli tomber malade avec ce satané temps. Elle repensa à Zaku et à Kin. A cette heure – ci, ils devaient soit être à Konoha, soit morts. Peut – être les deux. Mais maintenant elle devait arrêter de s'en préoccuper. Elle ne pouvait rien faire de plus et ce n'était pas son objectif premier.
N'empêche qu'elle aurait bien aimé savoir.
Elle n'avait plus mal au cou et elle se demandait se que pouvaient bien faire Sakon et les autres, ou si elle allait manquer à Orochimaru. Mais si quelques heures avant son village lui manquait, maintenant elle avait envie de courir partout et le plus vite possible dans ces champs abandonnés et déserts. Elle voulait encore aller plus loin. Elle irait plus loin. Jusqu'au pays des Nuages. Là elle courrait jusqu'à la demeure de Raikage et elle demanderait asile. Elle resterait à son service suffisamment de temps pour pouvoir se payer un appartement où autre chose, son salaire d'Oto n'étant pas éternel. Là elle s'installerait pendant le temps qu'elle voudrait. Elle voyagerait de temps en temps et qui sait, elle s'y plairait. Cette pensée l'excita tout à coup. Elle se mit à courir plus vite et elle sortit sa flûte, sans se servir d'aucun genjutsu cette fois. Elle serait bientôt à Kumo no Kuni...
Alors qu'elle commençait à se plaindre à force de ne rien trouver, elle vît des murailles au loin. Elle se mit à hurler de joie (ça doit être terrifiant) en remerciant on – ne – sait quels – Dieux qui se trouvaient probablement au – dessus ces gros nuages blancs. Le soleil faisait des va – et – viens et la température ambiante aussi, ce qui finit quand même par la faire protester. Bientôt elle ne fût qu'à quelques mètres des murailles et commença à distinguer des gardes qui l'avaient certainement repérée. Elle s'approcha en marchant et les portes commencèrent à s'ouvrir. A ce moment – là le décor disparut.
Tout ce qui était bâti devant elle disparut et elle se retrouva de nouveau en plein désert, au milieu des champs abandonnés.
« Un... putain de... Genjutsu... ? »
Réalisant que tout n'était qu'un mirage, elle donna un coup de pied dans la terre et insulta le pays, le kage et le genjutsu.
« KAI ! »
Sûre d'avoir affaire à la réalité, elle maudit ses coéquipiers pour une raison obscure.
Elle regarda sa carte et chercha un éventuel point ou autre chose de spécial qui aurait pu être mentionné dans le coin.
Rien. Après le pays de La Roulotte se trouvait directement celui de Kumo. Il ne devait plus être très loin. Elle s'arrêta un moment et s'assit par terre, dans la poussière. Elle mit un doigt dans sa bouche et le leva au – dessus de sa tête pour savoir d'où venait le vent. Il soufflait fort. Il venait certainement de la mer. Le Nord était donc là – bas et elle s'était bien dirigée depuis le début. Alors pourquoi ne voyait – elle toujours pas de signe annonçant l'entrée au village suivant ? Il n'y avait pas plus de kilomètres entre les frontières Est et Ouest de la Roulotte qu'entre celles d'Oto. La largeur des deux pays était pratiquement la même. Elle aurait du être arrivée depuis un moment ou du moins, elle aurait du voir quelque chose.
Elle se releva et marcha vers l'Est de nouveau. Il y avait sûrement du Genjutsu là – dessous.
Après tout elle avait tout son temps. Elle était maintenant assez loin pour qu'Oto la laisse tranquille, surtout si, comme elle le pensait, elle n'était plus très loin de la frontière d'avec Kumo no Kuni. Elle prit sa flûte et commença à réfléchir au moyen de démystifier le problème.
Soudain le ciel se couvrit et la température baissa tout à coup. Quelque chose lui tomba sur un cil et lui obscurcit la vue.
« ... C'est quoi ça encore... »
Elle n'eût pas le temps de savoir ce qu'il se passait : une avalanche de flocons de neige se mirent à tomber comme des plumes. Tayuya laissa tomber ses bras le long de son corps et se dit que même le temps était contre elle. Même en soufflant dedans, sa flûte commença à refroidir et le métal glacé ne put bientôt plus donner de sons audibles. Décidemment...
Quand elle arriverait au village, la première chose qu'elle achèterait serait un manteau.
Il faisait de plus en plus sombre, et elle ne voyait pas trop où elle mettait les pieds : elle buta contre quelque chose sous la neige qui recouvrait le sol d'une dizaine de centimètres et tomba en avant. Le nez dans la neige, elle n'avait pas essayé de se rattraper. Elle n'y voyait pas à deux mètres et le ciel était si noir que le sol en était aveuglant.
« Mmm... TEMEEEEEEEEEEEE (expression favorite de Sakon) ! »
Elle se redressa et s'assit dans la neige. A ses pieds dépassait un morceau de pierre taillée. Elle le dégagea et tant bien que mal lut : KUMO.
« Héhéhé... »
Sa mauvaise humeur passée soudainement, elle ébouriffa ses cheveux pleins de neige et se releva.
« Et merde... C'EST OU L'EST ! » S'écria – t – elle en frappant du pied dans la neige.
Elle se retourna vers la pierre et en déduisit que, comme par hasard, elle devrait marcher face au vent. L'air lui sifflait dans les oreilles et gelait ses membres en les recouvrant d'eau glacée.
Bientôt elle avança en fermant les yeux. Elle commençait à être fatiguée. Elle se fierait aux sons. Elle s'imaginait que le soleil brillait et qu'il faisait au moins 40°C. Elle serrait les dents pour ne pas les claquer et tenait son sac et sa flûte très fort contre elle.
Quelques minutes plus tard elle entendit des voix lointaines et elle dût ouvrir les yeux. Le soleil était très, très loin derrière les nuages et il devait faire moins de 0°C.
Mais elle se trouvait à deux mètres des portes de Kumo... Des vigies hélaient du haut de leurs tours des choses que le vent emportait vers le ciel. Les portes s'ouvrirent. Tayuya attendit avant d'entrer. Elle ne voyait rien du tout et des hommes lui firent signe de venir. Elle s'avança et quand elle franchit le seuil du village elle s'aperçut que le vent n'y passait pas. Ses cheveux retombèrent dans son dos et ses oreilles arrêtèrent de siffler. Il faisait moins froid et le village n'avait rien de comparable avec celui de la Roulotte. Celui – là, grand et lumineux comme il était, devait être riche et puissant. Les gardes l'interrompirent dans sa réflexion.
« Veuillez nous suivre...
Ha ? Ha. »
Tayuya les suivit, ne revenant à peine de son périple. Ils marchèrent quelques minutes entre les maisons éclairées de toutes les couleurs. Des couleurs pâles mais lumineuses qui venaient de l'interieur des maisons. Il y en avait tellement que ce n'était sans doute pas la peine d'installer des réverbères dans les rues. D'ailleurs, il n'y en avait aucun. Elle leva la tête vers le ciel et vît qu'il faisait toujours aussi noir. En rebaissant les yeux elle vît les trois gardes qui marchaient devant elle. Décidemment, à Oto ou ailleurs, c'était la même chose : tout le monde était plus grand qu'elle. Les hommes devaient la prendre pour une gamine et ne lui donnaient généralement pas vingt ans d'âge. Ils n'avaient pas l'air de se méfier. Elle traîna un peu pour laisser la distance la séparer. La différence de taille serait moins flagrante. Le sol était comme une grande dalle blanche. Bientôt ils arrivèrent devant un grand bâtiment sur le toit duquel était dessiné le Kanji de la Foudre.
« La demeure de Raikage ? Ça tombe bien j'veux lui parler...
- ça tombe bien c'est là qu'on doit vous amener ! Fît un garde avec humour. Vous venez d'où ?
- Vous le saurez quand j'aurais parlé à Raikage... »
Les gardes laissèrent Tayuya à l'entrée de la demeure. Elle entra après avoir frappé. Elle se trouva dans un grand hall au carrelage blanc et noir comme le sol d'un échiquier.
Elle sourit en coin. Elle était enfin arrivée à destination.
fin du chap 3...
Bah, voilà. Pour ceux qui veulent connaitre la tronche de Raikage, c le chap 5...
A suivre.
