Helloo ! Voici le chapitre 12 ! Pas de Sirius dedans lol

marion-moune : mercii pour ta review ! bisoos

Natalia : woauw la démonne des cordons bleus ! héhé …merci pour ta review !

faby.fan : lol moi aussi suis tt a fait d'accord avec Sirius ! Vive Sirius !

Les maraudeuses: WOauwwwww! ça c't une gentiiiiiiiiiiiiiiiiiiiille review! merssssssiiiiii jvous aime!

justouz: mdrrr j'm bien comme tu dis ça "et mon pti sirius qui se prend plein de rateaux!" mdrrrr

Xavéria : merci merci par contre y a pas de Siri dans ce chpaitre (jme répète je sais lol)

Bonne lecture !


Chapitre 12 : Imprévu

« Julia, concentrrre-toi. »

« Oui. »

« Rrrecommence. »

« Oui. »

J'enrage. La télépathie, c'est beaucoup trop dur. Non seulement je dois savoir transmettre des messages, mais aussi les recevoir. Imaginez que les recevoir est le truc le plus simple que la terre n'est jamais faite. Evidement, moi, je n'y arrive pas ! Cinq jours pour essaye de capter le moindre message, le moindre mot de la part de quelqu'un qui se trouve à trois mètres de moi. Elle est belle la vie. Pfff…

« Julia, fais le vide dans ta tête. »

« J'y arrive pas. »

« Essaye au moins. »

« Je ne fais que ça depuis dimanche à huit heures. Nous sommes jeudi soir ! »

« Tu n'y mets pas assez de volonté ou tu bloques exprrrès. Je ne sais pas… »

« Quoi ? Je m'amuse à faire exprès ? »

« Dans ce cas, prrrouve-le ! »

Je l'aurais déjà mordu si j'étais un chien. Il a eu du courrier de Père ce matin et je ne sais pas si c'est ça qui le met dans cet état, mais en tout cas, mieux vaut l'éviter…

J'essaye de faire le vide complet dans ma tête. Chasser ce type qui a tenté de me… violer. Chasser l'image qui a suivit, c'est-à-dire, moi sanglotant dans les bras de Black. Ce n'était qu'un moment de faiblesse… Ne pas chasser l'image de mon petit ami, chasser la conversation que j'ai surprise qui me met dans tous mes états. Non, Sirius Black n'est pas amoureux de moi, non !

« As-tu entendu le seul mot que je viens de te trrransmettrrre ? »

« Heu…non, je n'étais pas prête. »

« Julia ! Concentrrration ! Concentrrration ! »

« Facile à dire. On ne peut pas faire une pause ? » suppliai-je.

« Non. Si dans une heurrre tu n'as toujourrrs pas entendu mon message, je te jurrre que je ne te donne pas quarrrtier librrre samedi. »

« Quoi ? Mais tu peux pas faire ça ! » rouspétai-je.

« Et comment que je peux ! Je compte jusque trrrois et je t'envoie un message. »

Je souffle pour faire sortir toute trace d'émotion, d'image, de parole. Je ferme les yeux.

Tu ne serais pas amoureux d'elle ?

Tu ne serais pas amoureux d'elle ?

« NON ! »

« Quoi ? Qu'y a-t-il Julia ? »

« Je vais dormir. » dis-je en passant devant Stanislav.

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Je ne sais pas comment toute cette bonne humeur qui faisait partie intégrante du manoir a disparu.

Mère partait le matin pour revenir à 17 heures, heure à laquelle son bain l'attendait, puis elle repartait chez l'une ou l'autre amie (ou que l'une d'entre elles viennent).

Stanislav a toujours été gentil avec moi, avec Mère également. Il détendait l'atmosphère.

Moi, hé bien… Je me contentais de suivre l'Apprentissage. Nageant à mes temps libres.

Ce qui faisait que le Manoir était calme et en même temps joyeux. Il résonnait la joie de vivre de deux jeunes personnes, en l'occurrence, Stan' et moi.

Je ne sais pas comment toute cette bonne humeur qui faisait partie intégrante du manoir a disparu

Dès que j'ai posé le pied dans le hall d'entrée, j'ai compris que quelque chose n'allait pas. Il faisait plus froid.

Si ce n'est qu'une fenêtre ouverte…

Quand je suis entrée dans la cuisine, j'ai compris.

Père était de retour, beaucoup plus tôt que prévu. Et (pour ne pas changer) de très mauvaise humeur.

Un frisson parcourut mon corps, ce qui fit relever la tête de Père.

« Bonjour Julia. »

J'avalai ma salive avant de lui répondre. Que diable fichait-il ici ?

D'accord, c'est son manoir, mais… Il avait une mission jusque septembre. Je n'y comprends absolument rien.

« Stanislav m'a fait part de tes progrès. C'est bien, tu as bien avancé. Dès demain, je reprends ton apprentissage, étant donné que la mission a échoué. »

Père me congédie dans ma chambre. Je dois revoir tout ce que j'ai appris depuis son départ. Je suis donc attendue à dix-huit heures tapantes dans la grande salle à manger. Il a fait « rapatrier » Estelle et Mederik. C'est réunion familiale, ce soir. Il nous expliquera également pourquoi sa mission s'est subitement achevée…

C'est donc ce soir que je ferai mes adieux à mon sympathique prof bulgare…

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Estelle est heureuse de revenir quelques jours ici, au manoir. Mederik est en grande discussion avec Père, dans le salon. Je suis certaine que même si Père nous dira pourquoi sa mission a échouée, il n'en dira que le strict minimum devant nous, les femmes, qu'il considère soit trop stupide pour comprendre, soit trop stupide pour garder sa « langue dans sa poche ». C'est idiot étant donné que si, ne serait-ce qu'un millième de ce qui se dit ici revient aux oreilles du « très puissant mangemort Andy Wilkes », je pourrai me considérer comme morte. Ce qui (entre nous) n'en vaut pas le coup…

Quoiqu'il en soit, j'en ai strictement rien à faire. Je redoute déjà demain. Lorsque Père reprendra mon enseignement, qu'il n'hésitera pas à employer la manière forte. Celle des mangemorts.

C'est l'heure du repas. Je suis attablée, à côté de ma sœur, en face de mon beau-frère, Mederik. J'ai la désagréable impression qu'il n'a pas les yeux en face des trous. Je suis discrètement son regard : il a les yeux rivés sur ma poitrine.

Dites-moi que je rêve. Pas. Encore.

Je ferme les yeux et je respire profondément. En silence.

Mederik a un sourire imperceptible. Il fixe droit devant lui, sans pour autant me regarder dans les yeux. J'aurais jamais dû mettre ces habits-là… le décolleté n'est pas grand, mais c'est déjà trop pour une personne comme Mederik. Et la petite voix dans ma tête qui me dit que c'est le propre des Mangemorts…Tous, sans exception…

Alors Black en est un pur de pur. Je fais quoi, alors ?

Père prend la parole et du coup, oblige tous les regards à converger vers sa personne.

« Ma mission en Egypte a échouée à cause des Aurors. C'est étrange car parmi les Aurors présents, j'ai eu le temps d'apercevoir quelqu'un de familier », annonce Père.

Hein ? Je ne pense pas qu'un seul Auror sur Terre soit familier à Père.

« J'aurais cru que jamais il n'oserait refaire surface… en ma présence. Comme quoi, j'ai eu tord. »

Mais de qui parle-t-il ?

Père esquisse une grimace. Mederik de même. Je regarde Estelle. Elle n'est pas encore au courant non plus, si j'en juge son air d'incompréhension.

« William était présent. En Egypte, avec une troupe d'Aurors », nous dit-il.

On ne sait dire si Père était heureux ou non d'avoir revu son traître de fils. Peut-être que s'il aurait été seul en face de lui, il lui aurait jeté un sort. J'en suis certaine.

William.

Mon frère jumeau ! C'est la première fois depuis une éternité que j'entends quelqu'un prononcer son nom, au Manoir. Soudain, j'ai une bouffée de chaleur.

A quoi est-elle due ? A l'évocation du nom de mon frère ? Au fait que Mederik me fait du pied, bien plus haut que le pied… ?

J'espère que William ne se retrouvera plus sur le chemin de Père, qui sait ce qu'il lui adviendra ?

« J'ai déjà mis le Maître au courant », continue-t-il, « il est préférable que je ne retourne plus en Egypte pour le moment. Ce n'est pas prudent. Ainsi, je te donnerai les cours nécessaires, Julia, et Estelle et Mederik resteront ici, jusqu'à la fin de l'été. Mederik, tu m'aideras donc à établir un plan, pour les autres. »

Mederik acquiesce. Ils en ont déjà parlé, tout à l'heure. Ainsi donc, je ne passerai pas mes journées seule avec Père, mais avec Père ET Mederik.

Je suis maudite.

Bien sûr, Estelle sera là aussi, mais elle, elle est du genre passive… elle pensera juste à intensifier son halage…

Encore moins compter sur la présence de Mère qui ne dit rien pendant le souper.

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Seulement une semaine s'est écoulée depuis le retour –prématuré- de Père. Et pourtant, j'ai l'impression que cela fait des siècles. Le soleil du mois d'août est brûlant et, malheureusement, je n'ai aucunement le droit d'en profiter.

D'une part, parce que Père a tout simplement trouvé que mon Q.I. avait chuté et/ou n'était pas suffisamment élevé, ce qui, entre nous, revient au même. Il a donc prit l'initiative de me congédier à la bibliothèque du Manoir depuis que j'ai fais (indirectement) part de mon manque de culture, quand il m'a posé une question sur la guerre des gobelins. Franchement, qui peut bien être intéressé par les cours du vieux fantôme de Poudlard ?

J'aurais dû…

Ainsi aurais-je éviter de me retrouver coincer dans cette bibliothèque avec une tonne de livres plus vieux et plus épais que tout…

« Ca va…Julia ? » me susurre une voix –trop- connue et trop porche à mon oreille.

Je sursaute violement. Je n'ai entendu venir personne. J'étais trop concentrée sur les lignes noires du livre. Ou plutôt dans mes pensées.

Joignant le geste à la parole, Mederik –car c'est lui qui s'est glisser derrière moi- ne se gène absolument pas et me fait une série de baisers dans le cou.

Je reste un instant sans voix.

Mederik vient de poser ses lèvres sur moi.

Sur. Moi.

Sans m'en rendre compte, le livre posé sur mes genoux tombe dans un fracas étouffé, sur le tapis bordeaux de la grande bibliothèque.

Je me suis levée.

Le contact de la bouche de mon beau-frère me fait l'effet d'un électrochoc.

Il est complètement malade !

« Andy m'envoie te dire que le dîner est servi… dans la véranda. »

« Okay », dis-je en me dégageant le plus de lui. « J'arrive dans une minute, le temps de ranger cette pille de livres. »

Sans aucun détour, j'emporte les livres dans la dernière allée de la bibliothèque. Je les range distraitement ; je m'adosse à une étagère et je souffle.

J'habite dans une maison de fou ou quelque chose cloche avec moi ?

Déjà que j'ai failli me faire violer sur place samedi dernier, alors si, en plus, Mederik s'y met à son tour…

Mon cœur bat anormalement vite. Je n'ai jamais eu confiance en Mederik mais à ce point-là non, non, j'imaginais quand même pas. Il me dégoûte. Il m'écoeure.

Comment Estelle peut-elle vivre avec ? Ceci dit, c'était encore un mariage imposé.

Pourquoi les femmes sont-elles encore soumises à notre époque ? Et que dans une certaine classe sociale ? Ce que j'aimerais me rebeller…

Hélas, je n'ai pas hérité du légendaire courage Gryffondorien…

---

« Recommence. »

Père m'apprend la télépathie. C'est très dur, mais je m'en sors…bien. J'ai réussi à capter ses messages et j'arrive à lui transmettre les miens, qui n'ont ni queue ni tête. C'est déjà pas mal.

'J'ai faim'.

« J'aurais deviné même sans le message, ton ventre gargouille », me dit-il.

Je ne sais pas si c'est de l'humour ou…

« Recommence. »

'Salazar Serpentard était le meilleur'.

« J'ai saisi le début, mais ce n'est pas suffisant. »

'Il vient quand, Grand-Père ?'

« Je n'ai pas saisi. »

'Il vient quand, Grand-Père ?'

« A Noël. Tu t'améliores. Bien. Mets plus de mots, maintenant. »

« Okay. »

'Pourquoi vous n'aimez pas William ?'

Mes yeux s'agrandissent d'horreur. Je n'ai pas dis ça ? Pitié…

Je regarde Père. Il me regarde. Il a saisi mon message. Préparez mon cercueil.

« Qu'as-tu dis, là ? » demande-t-il d'une voix dure.

« Je, heu… »

« Julia. Ne pose pas de questions stupides, tu sais très bien ce qu'il s'est passé. Veux-tu vraiment que je te le rappelle ou … ? »

« Excusez-moi, Père, je ne voulais pas, je…c'est sortit tout seul. »

« Modère tes propos, à l'avenir. »

« Oui, Père », dis-je, en baissant les yeux.

« On reprend. Je te pose des questions et tu y réponds. »

L'échange de pensées entre Père et moi dure plus d'une heure encore. Il me demande parfois trois fois les mêmes questions, souvent ayant un rapport soit avec mon éducation, soit avec les cours de Poudlard. Encore bien que j'ai dis que j'avais faim, une heure AVANT. Je suis certaine qu'il l'a fait exprès.

Quand on a eu fini, qu'il était sûr que je savais transmettre des pensées et en recevoir, on est descendu manger. Et directement après, il m'a envoyé faire du quiddicth. Voir comment j'évolue sur mon nouveau balai, offert par mon très charmant fiancé, Sirius Black.

J'ai donc eu une journée extrêmement remplie. Pour couronner le tout, je ne peux toujours pas manger à ma faim, pour cause, ce fichu 'régime' imposé par Mère et Estelle, m'obligeant à ne manger qu'une certaine quantité, fortement réduite.

Je vis dans une famille où seul le mot « mangemort » compte. On suit à la règle ce que le Maître décide. Au Manoir, on se conforme à l'avis de Père, qui lui-même est au 'petit soin' pour le Maître…C'est pitoyable, mais c'est comme ça… Que puis-je y faire ? On ne mène pas une rébellion tout seul. Comment William s'en est sortit, je l'ignore franchement.

Je monte dormir en me disant que demain serait identique à hier et aujourd'hui. Que Père m'apprendra ce qu'il sait. Qu'il me punira si je lui désobéi. Que Mederik n'est qu'un sale mangemort pervers dont je dois m'éloigner… Que je suis fiancée à Sirius Black.