Hellow tout le monde ! Z'allez bien ? Voici le chapitre 13, je viens à l'instant de finir de le taper Par contre, je ne sais pas quand je posterai le prochain parce qu'il est pas encore écrit…
Enfin… Merci pour vos reviews ! RAR :
marion-moune : Hum va savoir si ce moment arrivera un jour mdr
Miss Lup : merssi pour ta review ! ça me fait trop plaisir que tu aimes ma fic /rougi/ et tu savais que j'avais posté le deuxième chapitre de mon autre fic avec Remus et Lavande ? lool Pour le ptit Stan, oui on le reverra :P, allez tchao
Maliciamoony : merci merci j'espère que ce chapitre te plaira aussi ;-) bizzoo
Melitta Fairy : rrrooo je rougiiii merci merci merciiiiiiiii
Queudver : mdr ta review ! Bah merci merci et moi en tout cas je résiste pas au charme des Maraudeurs…sauf Peter…tiens teins étrange pseudo oO
Justouz : oui je sais, j'ai pas l'art d'écrire de longs chapitres, sorry… mais merci quand même !
Bon ben voilàà, il vous reste plus qu'à lire et à laisser une chtite review naprès Bonne lecture !
Chapitre 13 : Poudlard Express et Poudlard dortoir
« VOUS POUVEZ PAS FAIRE ATTENTION ? »
« Je n'… »
« NON MAIS C'EST QUOI CES JEUNES ? VOS PARENTS NE VOUS ONT PAS EDUQUER OU QUOI ! »
« Désolée, je… »
« VOUS POUVEZ L'ETRE ! ENCORE UN PEU ET VOUS ETIEZ SOUS MA VOITURE »
« Puisque je vous dis que… »
« OUAIS C'EST CA ! PROCHAINE FOIS C'EST AUX URGENCES QU'ON VOUS RETROUVERA ! »
« C'EST BON PAS BESOIN DE VOUS ENERVEZ, J'AI COMPRIS », hurlai-je à mon tour.
Le gars qui vient de m'engueuler –royalement- rentre la tête à l'intérieur de sa voiture et redémarre en roulant beaucoup trop vite, il le fait exprès pour montrer son mécontentement. D'ailleurs, il tourne au coin de la rue en prenant soin de faire crisser ses pneus. Je suis sûr qu'on doit voir les marques de caoutchouc sur la route.
Je grogne. Ce crétin m'a mise en retard.
Ce n'est quand même pas ma faute si Père m'a obligé à transplaner seule.
Et ce n'est pas ma faute non plus si Hetery m'a envoyé –par téléportation, pouvoir d'elfe de maison- ma grosse malle en plein milieu de la ruelle qui aurait dû être déserte…
Bah non, c'est pas ma faute si cet abruti de moldu pressé s'est pris ma malle. Il m'a évité de justesse.
Sans perdre plus de temps, j'empoigne ma valise et j'entre dans la gare londonienne jouxtant la ruelle où l'on aurait pu retrouver mes morceaux.
Le train va partir d'ici cinq minutes. J'ai vraiment pas le temps de traîner.
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Le voyage se passe sans évènement majeur à relater.
Je suis dans l'un des derniers compartiments du Poudlard Express avec Sam, mon meilleur ami. J'ai eu le temps de lui expliquer –en détails- la fin de la soirée du 5 août ainsi que la fin des mes formidables vacances…
Il m'a également expliqué les siennes. Aussi bien que les miennes…
On a dû avoir une de ces têtes à raconter des histoires glauques de mangemort en puissance.
Moi, la future Mme Black qui n'arrive pas à se rebeller et lui, le futur espion mangemort qui servira le Maître…
Ne sommes nous de purs Serpentard après tout ?
La porte du compartiment s'ouvre.
Kelly McNair, Alexia Flint, Eva Parkinson et d'autres sont sur le pas de la porte coulissante. Qu'est-ce qu'elles veulent ces idiotes colocataires de mon dortoir ?
« Salut Wilkes », commence Kelly. « J'ai appris que Stanislav était parti de chez toi. »
« Et ? »
« T'as pas son adresse ? »
« Non, dis-je. Mais te creuse pas la tête, t'as aucune chance avec lui, il est fiancé déjà. »
Elle me lance un regard méprisant et sort sa tête du compartiment.
Et dire qu'avant, nous étions les meilleures amies…
« Il a fait son petit succès ce cher Stanislav, n'est-ce pas ? » me demande Sam.
« On dirait, on dirait… » déclarai-je en me souvenant combien il était bien.
Mais, apparemment, personne ne veut nous laisser tranquille.
La porte du compartiment s'ouvre à nouveau.
On passe d'un groupe célèbre à un autre…
« Comme c'est gentil de nous honorer de ta présence, Black », dis-je avec un petit (sou)rire.
« Wilkes, garde tes sarcasmes pour toi, veux-tu »
« Les fiançailles n'incluent pas que le fiancé ait le droit absolu. »
Black aboie.
« Tu vas peut-être me dire que la fiancée a le droit à la rébellion ? »
Droit fort intéressant. Je note, il pourrait bien me servir un jour.
Potter est derrière Black et lui murmure un truc.
« Wilkes, tu peux venir avec moi une minute ? J'ai quelque chose à te dire. »
J'ouvre la bouche mais il me coupe.
« En privé », ajoute-t-il.
Déjà, Potter, Pettigrow et Lupin envahissent le compartiment.
« Wilkes ? » s'impatiente Black.
Je me lève à contre cœur de la banquette et –résignée- je le suis.
Qu'a-t-il de si urgent à me dire ?
Mon cœur toque un peu plus dans ma poitrine lorsque –malgré moi- les paroles des Maraudeurs me reviennent en mémoire…
(Celles qui disaient que Black est amoureux de moi)
Un mouvement encore plus fort à l'intérieur de mon corps me fait hésiter. Et si c'était vrai ?
Et si Sirius Black serait véritablement mon mari ?
Non, je ne préfère pas y penser.
Black m'entraîne tout à la fin du train, où le compartiment fait lace à une sorte de renfoncement avec une fenêtre.
Ça doit être pratique pour s'échapper du train.
Et se fracasser le crâne sur les rails
Black s'appuie contre la fenêtre.
Et si je le poussais ? Mmmh, s'il m'énerve trop, j'envisagerai…
« Alors ? » lui demandai-je.
Il regarde un peu dehors et ne prononce pas un mot.
« Black si tu parles pas, je me barre. »
« Eh bien… »
« Oui ? »
« Arrête de m'interrompre, Wilkes. »
« Dans ce cas, accouche. »
« Okay…Eh bien, en fait, j'ai… »
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Si le but de ce nigaud de Black était de me gâcher l'existence, je le rassure tout de suite : il a réussi.
Je bouillonne de rage.
D'habitude, le festin est source de bien être. On s'amuse bien, tous assis dans la Grande Salle à écouter discourir Dumbledore, à regarder tous les nouveaux premières années passés –mortifiés- sous le choixpeau magique. Manger, boire, écouter les petits potins des vacanciers…
Ce soir, c'est différent.
Je n'ai pas faim, je n'ai pas écouté ce que Dumbledore a dit. D'ailleurs, je ne sais absolument pas pourquoi tous applaudissent en ce moment. (Je les imite, comme une automate). Qu'ils arrêtent, j'ai mal aux oreilles.
Je regarde Rosier, assis face à moi, il sourit et me lance un clin d'œil. Je me force à le lui rendre.
Dès que Dumbledore clôture le festin, je me lève et je fonce au dortoir. J'ai envie de dormir. Je suis fatiguée et Black m'a énervé.
Réflexion faite, j'aurais dû l'envoyer valser de l'autre côté du carreau du Poudlard Express, ça m'aurait évité bien des ennuis… pour l'avenir.
Je n'ai pas su parler de mon « entretien privé » avec Sam. Les Maraudeurs ne se sont pas gêner pour nous tenir compagnie jusqu'à Pré Au Lard. Quelle joie.
« Julia, où vas-tu ? »
Sam me retient le bras. Il s'est levé en même temps que moi et me dévisage avec inquiétude.
« Dormir bien sûr… »
« Oublies-tu que tu es préfète ? »
Quelle poisse. J'avais complètement oublié. Pas étonnant, je suis complètement hors de moi depuis cette conversation.
« Désolée… » dis-je.
Je me retourne vers l'autre préfet de Serpentard –il n'y a pas de Préfet en Chef cette année dans notre maison.
Le très charmant Severus Rogue, un déchet de la nature humaine débordant de Magie Noire, avec des cheveux aussi gras que son nez. Je n'aime pas son regard froid (allumé de perversité).
Vive Serpentard.
« Hey Rogue, on lève le camp ? » lui demandai-je.
Il répond d'un hochement de tête.
« SERPENTARD, SUIVEZ-NOUS »
Les premières années nous suivent puisqu'on ouvre la marche.
Oh oh les petits sont émerveillés… qu'ils attendent de voir les cachots, ils déchanteront vite.
« Le mot de passe » dis-je assez fort pour que tout le monde écoute (je regarde le parchemin que le directeur de Serpentard – Le professeur Jacques Pyrrhus- m'a remis) « C'est BALLONGOMME ».
« Ne l'oubliez pas sinon vous dormirez dehors », ajoute Rogue.
Ce type est d'une amabilité hors du commun.
Une fois entré dans la salle commune vert et argent, je désigné l'escalier en pierres du fond (à gauche) aux filles. Rogue fait de même avec les garçons.
Bon, il y a beaucoup de nouveaux cette année. On va encore avoir pas mal de boulot.
Je souhaite bonne nuit à Sam et je grimpe l'escalier de pierre jusqu'aux dortoirs féminins. Comme si j'étais le signal, les sept fillettes de onze ans me suivent.
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Je passe à la salle de bain du dortoir des septièmes et j'en ressors dix minutes plus tard, dents brossées et pyjama revêtu.
J'aime mieux Poudlard que le Manoir.
Je défais ma valise (en fait juste le nécessaire) et je règle mon réveille-matin pour ma première journée de cours de la dernière année.
« Alors Wilkes, ça fait quoi d'être fiancée à Sirius Black ? »
Meredith Lestrange (la sœur de Rodolphus) me lance aimablement cette petite question.
« C'est le bonheur parfait »
Meredith ricane. Elle sait que je n'aime pas les Maraudeurs. Comme tous les Serpentard en fait.
La petite gue-guerre Serpentard VS Gryffondor dure depuis des lustres.
Bien sur, Meredith entraîne avec elle ses copines dans son -bête- ricanement. Elles ne m'aiment pas.
Pourtant, avant, on était toutes amies.
Mais lorsque la guerre a éclatée entre Kelly McKnair et moi, Kelly a pris le contrôle de tout ce petit groupe de pimbêches, futures femmes de célèbres mangemorts.
Après tout, nos familles sont toutes semblables… Toutes partisanes du Grand Méchant Maître ruisselant de Magie Noire.
Elles me piquent encore avec leurs minables répliques.
Je ne les écoute que d'une oreille. Elles sont fières de savoir que Père m'a casé avec Black.
Je clape le bac de McKnair en énonçant clairement une vérité générale : Black est mignon au moins. Si papa McKnair décide que sa chère fille Kelly épousera la plus respectée des familles anglaises, elle risque fort de vivre jusqu'à la fin de ses jours avec le très moche Severus Rogue.
Sur ce, je tire les rideaux olive de mon lit et j'insonorise.
Ce qu'elles m'énervent ces donzelles.
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Bien sûr, je n'arrive pas à dormir.
Comment pourrai-je ?
Black n'a pas misé petit sur ce coup. J'imagine que c'est calculé depuis longtemps.
Flash Back
« En tenant compte que je déteste ma famille et leurs idées ; je t'avais dis qu'il ne fallait pas rêver pour que t'épouses un mangemort. »
« Je me demande bien ce que tu peux faire d'autre », dis-je, perplexe.
« Je ne vais pas te le dire, j'ai pas confiance en toi. »
« Alors pourquoi m'as-tu amener ici ? »
« Je tenais à te prévenir. Sache que je ne vais pas rester chez moi. Alors, attends-toi à des représailles de ton père. »
« Je… je… je ne te suis pas », dis-je, paniquée.
Son visage est grave. J'ai soudain l'impression de revoir le même Black lors de la soirée quand il m'est venu en aide.
Il a l'air sérieux.
« Simplement qu'il est possible –et même probable- que tu aies un nouveau fiancé. Personne n'achète ma liberté. »
Je soutiens son regard. Comme si j'acceptais son discours.
Je flanche intérieurement.
Fin du flash back
Il a juste oublié de m'inclure dans ses calculs savants.
Que vais-je devenir ?
Pas que je tienne à épouser black, mais…
Je sais comment Père est. Comme il sera…
Je ferme les yeux. J'ai peur. Très très peur.
Je n'envisage pas des vacances au manoir à Noël, ça c'est certain.
