o†o†O†UNE AUTRE EPOQUE, UNE AUTRE HISTOIRE†O†o†o

(Réponse à un défi)

Disclaimer †: Tous les décors et les personnages appartiennent à JK Rowling, sauf ceux sortis tout droit de nos esprits quelques peu déjantés!

Note †: CECI EST UNE FIC ÉCITE EN COMMUN PAR LUCY KINKIRK ET STELLMARIA!

Re-note †: J'ai apporté quelques modifications au prologue, notamment là où il est question du lieu où travaille Hermione car je me suis apperçu après la relecture de ce chapitre, que je n'avais pas tout respecté! Désolé...

Chapitre 2: La Saint-Jean-†

Hermione Granger essuya son front trempé de sueur... Voilà plus d'une heure qu'elle nettoyait cette foutue salle, avant l'arrivée des clients... Bien sûr, elle était serveuse et non pas ménagère, cela aurait du être au tour de Néra de se tuer à la tache, mais comme d'habitude, Hermione avait fait une bétise, et elle se devait de faire le ménage, alors même qu'elle était de service cette nuit...

Mais on ne pouvait pas la blâmer!... Ce n'était tout de même pas de sa faute s'il y avait cette fichue interdiction de pratiquer la magie pour les femmes Muggleborn! Elle n'y pouvait rien, c'était plus fort qu'elle! La jeune fille avait toujours eu un goût trés prononcé pour le danger et le risque, bien que sa mère l'ait toujours réprimandée en lui disant que ce n'était pas une attitude digne d'une jeune fille. Mais Hermione avait une mentalité d'une autre époque, elle était ce que l'on pouvait appeler au XVIII ème siècle, une femme moderne... Mais ce n'était guère bien vu compte tenu des mentalités.

Qu'à cela ne tienne, cela n'était certainement pas cela qui allait intimider la jolie brune! Rien que ce dernier après-midi, après avoir été rejointe par Ginny Weasley, sa meilleure amie, d'origine sorcière, elle s'était appliquée à tenter de maîtriser la Magie sans baguette. Mais elles avaient été malheureusement surprise par Seamus Finnigan, un jeune homme d'une vingtaine d'années, d'origine Irlandaise, dont le père était le propriétaire de la taverne où travaillait Hermione.

Fort heureusement, Mr Finnigan n'avait pas été trop sévère. Il aimait bien Hermione, comme les principales familles de ce village perdu dans les côtes escarpées de Cornouailles... Lorsque celle-ci avait été chassée de Poudlard, elle avait rompu tout contact avec le monde sorcier, hormis Ginny qui était presque sa soeur d'âme, car la jeune fille se sentait complètement déprimée de ce "renvoi"... Un an plus tard, une escouade de mangemorts avait attaqué la paisible campagne écossaise où la famille Granger vivait, tuant tous les paysans et villageois... Hermione n'avait pu s'en sortir que grâce à une chance inouie. En effet, la jeune femme s'était évanouie, tenant le corps sans vie de sa petite soeur, Sarah Granger, âgée de tout juste trois ans, dans ses bras, se baignant ainsi dans son sang. Étant elle-même dans un trés mauvais état, et complètement affamée par les faibles récoltes, son coeur ne battait plus que trés faiblement et son corps était d'une paleur cadavrique, si bien que les mangemorts la prirent pour tel.

Lorsque l'Ordre du Phénix était arrivé pour constater les dégats, ils l'avaient également prise pour morte et allaient la jeter dans un fosse commune quand elle fut prise d'un léger spasme, se débattant contre sa conscience, contre le noir l'envahissant peu à peu, contre l'engourdissement de ses muscles. Ronald Weasley, le frère ainé de Ginny, la tenait alors dans ses bras et perçut ce tréssautement. Il se précipita alors vers les services de médicomagie, dépéchés sur place. Après maints et maints efforts, ils parvinrent à la réanimer, et, au terme de longues semaines de convalescence, elle pû enfin reprendre une vie "normale". La jeune femme fût alors conduite au quartier général de l'Ordre, où elle rencontra Maugrey Fol'Oeil, un riche et éminent auror, qui avait été chargé de lui trouver un endroit où elle pourrait reprendre peu à peu sa vie.

Par chance, Ronald, appelé familièrement Ron, avait proposé de l'abriter dans le village où se tenait la proporiété de sa famille. Elle avait ainsi pû se réintégrer progressivement dans le monde magique, bien que ne pouvant pas pratiquer ses pouvoirs. Le village était à quelques exceptions près entièrement composé de sorciers, et tous, même les quelques moldus habitant ce lieu, connaissaient l'existence de la communauté sorcière. Outre les Weasley et les Finnigan, d'autres familles telles que les Patil, les Abbot, les Flint et les Zabini, entre autres résidaient ici. Quand Hermione était arrivée, elle avait été assez bien accueillie, car personne n'avait oublié l'adorable petite sorcière aux cheveux touffus, le nez toujours plongé dans ses livres qu'elle était auparavent. Hormis un peu de froideur de la part des Zabini et des Flint, compte tenu de leur croyance en la soi-disante pureté de sang, tous étaient ravis de la revoir, et sutout de constater qu'avec le temps, elle parvenait à "remonter la pente". Mr Finnigan lui avait offert un poste de serveuse dans sa taverne, contre une mansarde au dernier étage de l'établissement, qui était également une pension.

Malheureusement, sa conditioon de Sang-de-Bourbe, en plus de sa condition de femme n'était pas de tout repos, et elle devait souvent supporter les regard embrumés d'alcool et fortement salaces de certains clients, leurs propositions assez déplacées, leurs insultes, leurs gestes qui étaient tout sauf anodins... Néra, l'autre employée de la maison, partageait avec elle la mansarde. Elle était arrivée peu de temps avant elle, victime elle aussi d'une attaque commanditée par le sombre Lord, et s'était également retrouvée orpheline. Ces deux points communs avaient fortement rapproché les deux jeunes femmes, qui étaient devenues trés complices.

Elles avaient décidé de se partager un jour sur deux le ménage, mais, ce jour-là, Mr Finnigan avait sanctionné Hermione en l'obligeant à nettoyer la plus grande salle de la taverne, sans doute la plus difficile à récurer. Fort heureusement, le vieil homme n'était pas comme la plupart des spécimens mâles de cette époque, et ne sous-estimait donc pas les femmes, comme bien d'autres le faisaient. Il ne considérait pas Hermione comme une vulgaire sorcière d'ascendance moldue, et ne faisait donc aucune différence entre Néra et elle, ce qui déplaisait fortement à Seamus, qui s'empressait toujours de trouver un moyen de le lui faire payer.

Hermione s'essuya les mains contre le tablier de sa robe. Elle avait à peu près fini son rangement. La salle serait prête pour ce soir, et elle aussi pourrait aller danser. La fête de la Saint-Jean était sûrement une des plus belles de l'année, et Mme Weasley ne désespérait pas de trouver un bon parti pour ses "deux" filles, désignant ainsi Ginny et Hermione...

o†o†O†o†o

La grande salle de réunion de l'Ordre du Phénix finissait de se vider. Il ne restait plus que le puissant mage, Albus Dumbledore, le plus que renommé auror Arthur Weasley, et le Survivant, Harry Potter. Tous trois s'étaient un peu attardés et buvaient à présent une collation, confortablement installés dans des fauteuils, devant une grande cheminée de marbre rougeoyante de flammes malgrès le mois de juin. Albus Dumbledore finit de vider son verre, le reposa sur la table basse, et demanda à Harry:

Il faudrait que je te trouve une nouvelle protection contre les attaques de ce bon vieux Tom, tu ne crois pas?

Oui, je sais, vous m'avez déjà fait part de ce dessein, répondit le jeune homme, l'air passablement ennuyé.

Avez-vous eu une idée Albus? s'enquit Arthur.

Dumbledore esquissa un léger sourire, et ses yeux pétillèrent de malice.

En effet, après maintes recherches, j'en suis venu à une conclusion des plus pratiques... Il faudrait marier Harry...

Le concerné sembla soudain être prit d'une quinte de toux, paraissant avoir avalé de travers son verre de Whisky-Pur-Fire. Il regarda d'un air hébahi le vieux mage, comme si celui-ci venait de dire une bonne plaisanterie.

Vous... Vous n'êtes pas sérieux, n'est-ce pas professeur Dumbledore?... balbutia-t-il. C'est... Cela semble ridicule qu'un mariage puisse me servir, et puis je n'ai guère de temps à perdre à me trouver une femme... Je...

Voyons Harry, le coupa poliment Arthur. Si Albus pense que c'est la solution, nous ne pouvons que lui faire confiance!... Mais j'avoue que je suis également fort étonné de votre idée... ajouta-t-il en se tournant vers le directeur de Poudlard. Pourriez-vous nous expliquer vos intentions?...

Et bien, j'ai pensé que si notre trés cher Harry parvenait à se trouver une épouse, de préférence ayant un niveau magique assez élevé pour pouvoir le défendre tout en se défendant elle-même, cela pourrait nous être fort utile. Étant tous les deux mariés, il est normal qu'ils passent beaucoup de temps ensemble et ainsi Harry ne sera jamais seul...

Professeur Dumbledore, je dois avouer qu'il est vrai que votre idée tiens debout, mais arriverais-je seulement à tomber amoureux? Vous savez-bien que depuis le décès de mon trés cher et regretté parrain, j'ai beaucoup de mal à m'ouvrir aux autres... Et si seulement j'y arrive, cela tombera-t-il sur une jeune femme suffisamment puissante?

J'y viens, j'y viens... Il s'agit en effet d'un des seuls désagréments de mon plan... Cependant, tu n'es pas obligé d'aimer cette jeune femme, il nous suffit juste d'être sûr qu'elle soit bel et bien reliée à notre cause et qu'elle soit suffisamment forte... Les mariages arrangés sont assez courants de nos jours et, même si je sais que tu rêvais d'autre chose, peut-être vous apprécierez-vous?

Harry contempla d'un air absent la dernière goute d'alcool au fond de son verre, jouant avec celui-ci de ses mains. Il répondit lentement, sans même en détacher son regard:

Et bien soit... S'il faut le faire, faites-le... Mais je refuse d'être mêlé à cela, vous vous occuperez de me trouver une femme, je ne demanderai qu'une chose, que ce soit quelqu'un qui ne soit pas ébloui par ma "célébrité", et qu'à défaut de pouvoir l'aimer, je puisse l'apprécier.

Et, avant que quiconque ne puisse dire quelque chose, il reposa sa coupe et transplana. Le directeur de Poudlard et Arthur se regardèrent d'un air éloquent, après quoi ce-dernier se leva, et dit au vieil homme:

Et bien, on peut se vanter de dire qu'il l'a mieux pris que ce que j'imaginais... Je suis désolé Albus, mais je vais devoir moi aussi me retirer...

Ce n'est rien, je vous en prie... Profitez bien de la fête!

Merci Albus! Vous êtes sûr de ne pas vouloir venir? Cela...

Il fut coupé par la porte du salon qui s'ouvrait, laissant découvrir une tête à la chevelure flamboyante. Ron adressa un signe de tête respectueux à son ancien directeur, puis il s'adressa à son père;

Papa? je ne voudrais pas te déranger durant ton entretient, mais Maman nous a demandé de ne pas rentrer trop tard, pour que l'on ait le temps de se préparer...

Je m'en allais justement! Albus?...

Non, non, je commence à me faire vieux pour ce genre de réjouissances... concéda le mage. Et puis, n'oublions pas que j'ai aussi une école à diriger, et que là-bas, une fête, moins somptueuse certes, est également organisée!...

Soit, donc je vous salue mon cher ami, je suppose que nous nous reverrons sans doute au détour d'un des couloirs du ministère, ou, au plus tard, à la prochaine réunion?

En effet! Je vous souhaite bien le bonsoir!... conclut le vieil homme.

Après s'être serré une dernière fois la main, les deux Weasley transplanèrent, laissant seul le directeur contempler pensivement le feu ronflant dans la cheminée...

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Néra et Hermione descendaient joyeusement les marches de l'escalier, s'amusant à faire tournoyer les volants de leur robes. Celles-ci n'étaient certes pas de grande qualité, mais l'imagintion des deux jeunes femmes avaient suffi à les rendre splendides.

Néra portait une longue robe bleu pâle, s'acordant parfaitement avec ses grands yeux mysotis, parsemée de fils argentés. Cette robe ne tenait que par deux fines bretelles faites de perles, était ressérée autour de la taille et s'évasait par la suite en de longs voiles. Les interminables cheveux noirs de la jeune femme tombaient en cascade dans son dos, et étaient décorés d'une couronne de bleuets et autres fleurs estivales. Elle ne portait pour autre bijou qu'un pendentif d'argent autour de cou et une lanière de cuir ornée d'une rose blanche autour du poignet.

Hermione, elle, portait un corset grenat autour de la poitrine, brodé de minuscules perles aux reflets ébène. Le bas de sa tenue était une longue jupe faite de volants à différentes teintes de vermillon, décorées de ces mêmes perles, qui formaient des frises. Elle avait relevé sa lourde chevelure en une coiffure complexe, où s'entremêlaient quelques rubans et perles, laissant quelques mêches bouclées retomber autour de son visage. Elle portait elle aussi une lanière de cuir autour du poignet, orné cette fois-ci d'une rose pourpre, elle avait mis à ses oreilles percées des créoles d'argent, et un pendentif en forme de larme de sang ornait son cou.

Les deux amies quittèrent rapidement l'intérieur étouffant de la taverne. Mr Finnigan avait été pris d'un élan de bonté pour ses deux protégées et les avait finalement dispensé de travailler ce soir-là, les laissant profiter pleinement de la plus longue nuit de l'année. Elles rejoignirent Ginny qui était vétue elle d'une robe bien plus riche, aux tons émeraude, mais relativement simple comparée à celle d'Hanna Abbot qui se pavanait comme à la cour du roi Georges III dans une tenue colorée et riche, presque à outrance.

Les trois jeunes filles se dirigèrent vers la place centrale du village où un petit orchestre jouait un air entraînant. Elles furent rapidement invitées et ce n'est qu'au bout de nombreuses danses qu'elles se retrouvèrent enfin, essouflées, pour discuter, tenant une chope de Bierreaubeurre à la main.

Alors 'Mione, toujours autant de succès? remarqua Ginny d'un air malicieux.

Et oui, que veux-tu, personne ne me résiste! répondit la concernée en plaisantant.

J'ai remarqué que mon frère louchait pas mal sur toi, et il était cramoisi quand tu as dansé avec lui...

Tu sais, ce n'est pas une grande nouvelle de savoir que Ron a un faible pour moi. Mais il sait bien que ce n'est pas réciproque, de toute façon, je ne lui ai jamais laissé la moindre chance... Pour moi, c'est aussi un peu mon grand frère, et rien que l'idée de l'embrasser me fait hurler à l'inceste!

Il faudra que je le précise à M'man, car elle commence déjà à se monter des films! Et toi Néra, tout baigne?

Moui, ça va, j'ai eu pas mal d'invitations...

C'est normal, tu es sublime! la coupa Hermione.

... mais ça m'énerve, je n'arrive pas à trouver un spécimen mâle intéressant... finit Néra en se renfrognant.

Tu sais, on est dans un tout petit village, il me paraît normal que la perle rare n'y soit pas forcément! Moi, j'ai été invitée par Blaise Zabini! je n'avais jamais remarqué que ses yeux miel étaient aussi beaux... avoua Ginny en rougissant.

Ahlala Gin', il n'y a pas moyen, il faut que tu nous racontes!

Alors que la jeune Weasley tentait vainement d'échapper aux assauts de ses deux amies, de l'autre côté de la place, Arthur et son ami, Conan Finnigan les observaient en souriant.

Tu ne sais pas ce que ta fille et la jeune Hermione ont fait cet après-midi? demanda Conan.

Arthur le regarda d'un air interrogateur.

Figures-toi que Ginny avait apporté ses livres de sorcellerie, et qu'Hermione s'entraînait ainsi à pratiquer la magie sans baguette!

Non! s'exclama le père Weasley.

Puisque je te le dis! Mais il ne faut pas les blâmer, il est vrai que ce gouvernement est absurde. J'ai malgré tout puni Hermione pour l'exemple... Ah, quel dommage qu'elle ne puisse plus pratiquer, elle est assurémment une puissante sorcière.

Oui, une puissante sorcière... répéta Arthur, l'air pensif, se remémorant l'entretien qu'il venait de quitter.

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Voilà! J'espère que cela vous a plu!

N'oubliez pas de laisser des reviews, car c'est le seul salaire des auteurs!

Le prochain chapitre sera de Lucy!

Kiss à tous(es) les lecteurs!

Stellmaria...