o†o†O†- Une autre époque, une autre histoire...-†O†o†o
†-Disclaimer-†
Tous les lieux et les personnages utilisés dans cette fic sont de la propriété de Johanne Kathleen Rowling, sauf ceux sortis tout droit de notre esprit quelque peu tordu !
†- Note -†
CECI EST UNE FIC COÉCRITE PAR STELLMARIA ET LUCY KINKIRK !
N'oubliez pas que les reviews sont les seuls salaires des auteurs de fan fiction, et qu'elles nous encouragent beaucoup à continuer !
N'hésitez pas à vous montrer critique, car c'est ainsi, et seulement ainsi, que nous pourront nous améliorer !
NOUS REMERCIONS SINCÈREMENT TOUS LES REVIEWEURS!
†-Note de Stellmaria-†
Je tiens moi aussi à m'excuser si la fic n'est pas publiée très souvent...
Mais comme vous la savez, il s'agit d'une fic commune, et je préfère de mon côté me concentrer aussi sur mes autres fic, et Lucy, sur le bac, qui approche pour elle à grands pas (moi ça va, j'ai encore quelques années devant moi!)
En tout cas, je remercie encore Lucy d'avoir accepté que je fasse cette fic avec elle, car il ne s'agissait au début que d'un défi, qui me plaisait, mais que je ne pensais pas pouvoir mener à bien toute seule! Merci!
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o†o†O†- Chapitre 5: Début de vie de couple et faux semblants...-†O†o†o
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"- Je vais vous laisser vous installer," dit Harry, qui n'avait pas bougé. "Bonne nuit."
"-Merci, à vous aussi."
Et il sortit, laissant Hermione déballer ses affaires.
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La jeune fille soupira profondément. Les centaines de scénarios catastrophe qu'elle n'avait cessé d'imaginer sur son mariage ne s'étaient, fort heureusement, pas produits.
Tant mieux! À force de m'imaginer qu'Harry n'était qu'une espèce d'homme n'ayant aucun ordre moral et civique, j'avais presque fini par m'en persuader!
Elle regrettait toutefois un peu que, pour son mari, elle ne soit que quelqu'un chargée de sa protection, et rien de plus, mais elle était quand même touchée par son attention. Attention qui lui semblait signifier clairement qu'Harry ne voulait pas approfondir leur relation.
"- Bah, je m'en passerai, après tout, ce n'est pas comme si je l'aimais..."
Sur ces sages paroles, elle entreprit d'oter sa robe. Une fois que cela fut fait, elle se coucha sur un lit bien plus confortable que tous ceux qu'elle avait utilisé jusque là, si l'on oubliait les moelleux lits à baldaquins de Poudlard.
Poudlard...
Ce n'était qu'un souvenir, mais c'est pourtant ce souvenir qui lui avait donné la force de s'accrocher, désespéremment, à la vie, de la prendre telle qu'elle était, avec ses joies, ses peines et ses douleurs... Son collège renfermait les meilleurs souvenirs de sa courte existence. Elle était allée à Griffondor, et c'est là qu'elle avait rencontré celle qui n'avait pas tardé à devenir sa meilleure amie. Ginny Weasley.
Hermione avait toujours été très versée dans ses études, d'abord pour prouver que malgré son ascendance, elle était tout aussi digne que les autres d'étudier à Poudlard, et ensuite, car dans le monde moldu, l'enseignement était un privilège réservé aux hommes, seules quelques femmes de haut rang pouvaient accéder à un semblant d'éducation intellectuelle, ce qui leur évitait de ne connaître que les bonnes manières.
Cependant, bien que la jeune sorcière fût dans un premier temps très appliquée en ce qui concernait le réglement, après s'être liée d'amitié avec Ginny, les deux jeunes filles accumulaient les excursions nocturnes, accompagnées de leur amie serdaigle, une certaine Luna Lovegood.
Luna...
Son amie lui manquait. La jeune femme blonde avait toujours eu le chic de rendre des situations effroyables particulièrement désopilantes et incongrues. Mais Luna n'était plus. Elle aussi s'était faite tuée. Comme tant d'autres...
Hermione essuya rageusement une larme roulant sur sa joue.
Maintenant, sa vie allait prendre un tout autre tourant. Après être passé du stade de paysanne à apprentie sorcière dans une des meilleures écoles, pour finir serveuse dans un bar miteux, elle allait enfin commencer réellement sa vie. Maintenant, elle n'était plus Hermione Granger, Pauvre orpheline persecutée par les deux mondes entre lesquels elle était partagée, sorcière privée de ses pouvoirs, mais Lady Hermione Potter, grande dame de l'aristocratie. Et ceci, rien ni personne ne pourrait le lui enlever. Elle pourrait recommncer à exercer ses pouvoirs, à cesser de craindre les autres sans arrêt.
Une renaissance en quelques sortes. Bien sûr il y a avait aussi de nombreux désagréments, mais la jeune femme préféra ne pas y songer, et elle se laissa glisser dans le sommeil un sourire serein et confiant accroché aux lèvres. Ne dit-on pas après tout que la nuit porte conseil?
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Une douleur lancinante au dos réveilla Harry. Il ouvrit les yeux avec difficulté et remonta ses lunettes qui avaient un peu glissé sur son nez. Il s'était endormi dans son petit salon bleu, sans conteste son préféré.
Il se redressa lentement et se massa les tempes. Il sentit alors quelque chose lui racler la peau. Mettant sa main devant son visage, il pu voir qu'il s'agissait d'un mince anneau d'or orné de gravures et de deux émeraudes vertes. Son alliance.
Alors tout ceci n'était pas un rêve?...
Le jeune marié fut sorti de ses réflexions par un bruit sourd qui retentit à l'étage du dessous. Saisissant sa baguette, il descendit les escaliers au pas de course et quelle ne fut pas sa surprise de constater qu'Hermione était en train de se débattre d'un air furieux contre la paire de soulier qu'il lui avait acheté, et qui comportait de nombreux lacets. Lacets qui venaient de la faire tomber.
"- Avez-vous besoin d'aide Hermione?" demanda l'auror.
Celle-ci, s'appercevant de sa présence, se tourna vers lui en fronçant les sourcils.
"- Oui, merci je vais très bien, et bonjour à vous aussi!" s'exclama-t-elle hargneusement.
Harry leva les sourcils d'un air surpris. Il ne s'attendait pas à cette réaction.
"- Laissez tomber..." soupira la jeune femme. "Je suis juste un peu énervée contre ces fichues chaussures. Non mais, a-t-on idée de mettre un tel nombre de lacets? C'est inhumain! Et à quoi cela peut-il bien servir? Je n'en vois pas l'utilité, et je trouve cela ridicule et affreusement compliqué à mettre..."
Le jeune Potter équarquillait à présent les yeux devant le flot de paroles que débitait la jeune femme. Lui qui s'était habitué à sa solitude et au silence, et qui n'était pas d'un naturel très bavard allait devoir endurer cela tous les jours! Il inspira profondément et tendit sa main à Hermione qui s'en saisit, afin de se relever.
"- Winky ne vous a-t-elle pas aidé à vous habiller?"
"- Comme si je n'étais pas capable de m'habiller seule! Vous en avez de drôles d'idées!"
Harry leva les yeux au ciel. Il allait non seulement devoir faire rattraper son enseignement magique à Hermione, mais en plus il devrait lui enseigner les bonnes manières!
Hermione demanda subittement:
"- Vu que nous sommes seuls, me permettriez-vous de marcher nus-pieds? Je sais que ce n'est guère d'usage dans votre milieu, mais comme il n'y a personne pour nous juger... Quoique je me fiche éperdumment des autres, c'est pour vous que je dis ça et..."
"- Faites comme il vous plaira." la coupa Harry, n'en pouvant plus.
Pourquoi personne ne lui avait dit que la jeune femme avait un tel caractère. Elle était aussi jolie que de mauvaise humeur. Un cadeau empoisonné.
Hermione, sentant le changement de ton de son mari, compris que ses sautes d'humeur ne seraient pas acceptées aussi facilement ici que chez Mr Finnigan, qui lui, au contraire, s'en amusait. Elle baissa la tête, honteuse. Comment avait-elle pu se comporter de la sorte avec Harry Potter? Certes, ils étaient mariés, mais seulement sur le papier. Il n'y avait eu ni banquet, ni nuit de nocs, ni voyage, à peine avaient-ils échangé quelques mots. Hermione murmura, comme ne petite fille prise en faute:
"- Je suis désolée pour mon comportement... Je... j'ai... Disons que je ne suis pas encore bien adaptée aux coutumes de votre milieu... Je vais essayer d'oublier mon comportement d'autrefois..."
Harry se tourna vers elle, d'un air attendri et amusé.
"- Ce n'est rien, ne changez pas... Votre attitude m'a certes déconcerté, mais à vrai dire, il me fait du bien, me rappelle que l'humanité, la simplicité, la sincérité et le naturel existent. Car aucune de ces qualités n'existe en mon milieu, donc par pitié, ne les effacez pas, gardez-les, et peut-être qu'un jour moi aussi je pourrais redevenir humain, vivant."
Il s'étonnait lui-même. Jamais il n'avait prononcé autant de mots. Mais Hermione l'intriguait, elle le touchait, et il ne parvenait pas à lui en vouloir. Leur cohabitation serait peut-être moins sanglante que ce qu'il avait imaginé.
Il lui sourit doucement, puis lui offrit son bras et la guida à travers l'immense demeure en direction de la salle à manger.
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Cela faisait à présent deux semaines que le jeune "couple" cohabitait, plus ou moins houleusement. Un bel après-midi d'août, alors qu'ils étaient occupés, une fois n'est pas coutume, à entretenir une joute verbale...
"- Je trouve cela honteux qu'ils n'aient aucun salaire..."
"- Mais ce sont des elfes, ils aiment cela..."
"- Un minimum de reconnaissance envers leur dévouement ne vous arracherait pas les tripes! Un petit merci, une journée de repos, quelque chose d'autre que de les traiter comme dela vermine! Vermine que vous êtes bien content d'avoir à votre service, je me trompe?..."
"- Ils seraient non pas réjouis mais blessés dans leur orgueil et leur fierté d'elfe si je leur payais un salaire..."
"- Ce sont des êtres vivants et..."
... Quand on sonna à la porte d'entrée.
Harry et Hermione se regardèrent d'un air surpris, mettant leur querelle de côté pour le moment. L'auror aida la jeune femme à enfiler ses souliers, celle-ci ayant pris l'habitude se promener pieds nus, puis elle prit son bras et ils allèrent ensemble dans le vaste vestibule, affichant une mine de couple épanoui.
Arrivés sur place, ils virent Dobby en train d'aider un jeune homme à aider sa cape, après quoi le visiteur relave la tête.
"- Bonjour Potter, mes hommages Madame..." murmura-t-il en s'inclinant.
La dame en question demeurait bouche bée. Ces cheveux d'un blond lunaire, ces yeux de saphir, cette peau de nacre et cette voix étonnament basse... Draco Malefoy! Son pire ennemi au collège de part ses origines et sa maison. Que faisait-il là? L'avait-il reconnue?
Apparemment non, car il lui fit un baise-main avant de parler Harry:
"- Je suis sincèrement désolé de te déranger pendant ton congé, mais je dois te transmettre des ordres du ministère..."
Son ton n'était pas vraiment amical, mais au moins n'était-il pas profondément hostile. Harry dit à Hermione:
"- Va dans le parc, je t'y rejoins après."
Hermione fut étonnée par ce tutoiment, puis se souvint qu'ils étaient censés être un couple au comble du bonheur. Elle fit une révérence à Mlefoy, qui lui la détaillait sans retenue, puis s'en fut, mal à l'aise.
Elle s'installa confortablement sur une couverture, à l'ombre d'un saule pleureur, et pris son mal en patience en attendant qu'Harry ne revienne, brûlante d'envie de lui poser des questions.
Il la rejoignit une vingtaine de minutes plus tard, semblant nerveux. Il s'assit près d'elle, un peu mal à l'aise au vu de leur brusque proximité. Hermione lui adressa un sourire rassurant, puis lui demanda:
"- Que vous voulait-il?..."
"- Hermione, pourrions-nous essyer de nous tutoyer, si cela ne Vous... Te... Dérange pas? Cela serait plus pratique... Du moins, cela nous éviterai de gaffer en public..."
"- Oh, bien sûr..." répondit la jeune femme, surprise.
Le silence plana quelques instants, aprs quoi Harry commença à parler.
"- Ce n'était rien de bien important, quelques dossiers. Par contre le ministre nous convie à une soirée chez lui..."
Hermione équarquilla les yeux. Bien sûr, elle s'était toujours doutée que ce genre d'occasion arriverait, mais si vite... Cela l'effrayait un peu. Elle qui avait déjà du mal à s'entendre avec Harry, qu'en serait-il avec les autres? Elle s'imaginait seule et perdue au beau milieu d'une foule de sorciers, qui la regardaient, la jugeaient, chuchotant dans son dos...
Harry, voyant la jeune femme pâlir, compris son trouble et lui passa délicatement une main dans son dos. Elle sembla s'apaiser et il lui murmura:
"- Je resterai auprès de toi, n'aie pas peur..."
"- Je n'ai pas peur." répliqua-t-elle fermement.
Le survivant étouffa un rire amusé. Décidemment la jeune fille détestait admettre ses faiblesses. Elle poursuivit:
"- Malefoy n'a pas l'air de t'aimer..."
"- Comment connaîts-tu son nom?..."'
"- Oh... " répondit Hermione, évasive, "une vieille connaissance de Poudlard. Il ne m'a d'ailleurs pas reconnue..."
"- Ah... Et bien, c'est vrai que Malefoy ne m'aime pas trop, et c'est réciproque, mais nous faisons de notre mieux pour être civilisés. Tout le contraire de son frère..."
"- Son frère?"
"- Oui, Damien Malefoy. Il était dans la même promotion que Ron et moi. Nous nous haïssons depuis notre première année, à Poudlard, et cela ne fait qu'empirer. Nous ne nous en cachons même pas. Je n'ai rien de particulier contre Draco, mais je ne l'aime pas. Lui non plus n'a rien de spécial contre moi, mais il doit être remonté par son frère... Et toi, quels étaient tes rapports avec lui, à Poudlard?..."
"- Catastrophiques..." répondit Hermione en souriant.
"- Je vois que je ne suis pas le seul à avoir une dent contre leur famille." dit Harry, amusé.
"- Et je vois que je ne suis pas la seule à m'être battue contre un Malefoy..."
"- Tu t'es battue contre Draco?"
"- Oui, en troisième année."
"- Raconte-moi tout..."
Et c'est ainsi qu'ils terminèrent leur après-midi se contant mutuellement leurs meilleurs souvenirs de Poudlard, chacun découvrant peu à peu un peu plus sur la vie de leur conjoint...
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Hermione jeta un dernier coup d'oeil dans sa psychée. Décidémment elle ne pourrait rien faire de plus dans l'état de stress dans lequel elle se trouvait. Ce qui ne l'empêchait pas d'être magnifique.
Elle avait revêtu une longue robe bleu pervenche, largement évasée. Son haut était composé d'un corset étroitement serré sur sa poitrine et décoré de fines dentelles autrichiennes. Sa robe laissait ses épaules dorées découvertes, ce qui était du plus bel effet. Les cheveux de la jeune femme étaient relevés en une coiffure fort complexe, entrelaçant plusieurs rubans dans sa chevelure brune et en laissant quelques boucles retomber délicatement autour de son visage. Elle portait au doigt son alliance, décorée d'un fin saphir posé sur une monture d'or.
"- Je ne vais jamais y arriver..." soupira-t-elle.
"- Madame est parfaite, elle y arrivera sûrment... Winky n'a jamais vu plus belle femme que Madame..." s'exclama joyeusement l'elfe de maison qui l'avait aidé à se préparer.
Hermione sourit doucement.
"- Merci Winky, tu es adorable... J'espère que tu as raison..."
"- Sans vouloir paraître orgueilleuse madame, Winky pense qu'elle a raison! Mais Madame devrait se dépêcher pour ne pas arriver en retard. Monsieur l'attend dans le Hall"
"- Merci encore Winky!"
"- Passez une bonne soirée Madame!"
Hermione passa un léger châle de lin blanc sur ses épaules dénudées, et sortit de sa chambre. Elle longea rapidement les longs couloirs de sa demeure qu'elle avait appris à connaître, puis se retrouva en haut des escaliers.
En bas, Harry attendait sa femme. Entendant du bruit, il se retourna et demeura bouche-bée devant la beauté d'Hermione.
Elle est... Magnifique...
Se reprenant, il s'avança vers elle.
"- Tu en as mis du temps..."
"- Ce n'est pas ma faute, je discutais avec Winky."
"- Winky n'a pas à discuter avec toi. Elle t'a fait perdre ton temps. Je vais devoir la punir..."
"- Harry, je t'en prie, ne recommence pas! Tu m'avais promis de faire des efforts!"
"- Ce ne sont que des elfes."
"- Ce sont des êtres vivants." Répondit séchement Hermione.
Il a un de ces dons pour me mettre hors de moi! Non mais quel... Égoïste!
Hermione s'avança vers la porte d'entrée sans daigner lui adresser un regard. Il la rattrappa rapidement.
"- Attends, j'ai quelque chose pour toi!"
La jeune femme le regarda d'un air surpis, mais encore fâché.
"- Tiens..."
Harry ouvrit une petite boîte de velour devant elle. À l'intérieur reposait une rivière de diamants et de saphirs. Hermione équarquilla les yeux. Elle n'osait imaginer le prix d'une telle merveille. Elle rougit brusquement et se mit à balbutier:
"- Oh... Mon dieu! Je... Je ne... c'est..."
"- Ce n'est rien." Répondit froidement Harry. "Il faut bien que je sois fier de ma femme..."
Hermione baissa les yeux, blessée. Depuis quelques jours, Harry se comportait de manière vraiment odieuse avec elle... Elle se retourna, laissant son mari lui passer le bijou et le nouer, puis pris son bras afin de le suivre jusqu'à leur carosse...
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Hermione n'en pouvait plus de l'atmosphère étouffante de la demeure. Elle venait de sortir dans le parc afin de prendre l'air.
Cela faisait près de deux heures qu'ils étaient arrivés, et elle ignorait comment elle avait réussi à ne pas craquer. Tout d'abord, Harry l'avait présenté au ministre, Cornélius Fudge, qui l'avait assaillie de questions pleines de sous-entendus, attendant la moindre erreur de sa part.
Ensuite les invités avaient défilé pour voir la toute jeune Mrs Potter, cachant leur répulsion sous des sourires mielleux et débordants d'hypocrisie.
Hermione se laissa glisser le long d'un arbre et se prit la tête entre les mains. Elle étouffa un sanglot nerveux. Dans quoi s'était-elle encore engagée?...
Et Harry qui l'ignorait, qui devenait depuis quelques jours de plus en plus froid avec elle. Qu'avait-elle bien pu faire de mal?...
"- Alors Granger, on pleure?..." demanda une voix trainante.
Hermione releva vivement la tête. Devant elle une silhouette se découpait dans le clair de lune;. Bien qu'elle ne puisse voir son visage, elle aurait reconnu sa voix entre toutes.
"- Malefoy..." siffla-t-elle.
Elle se remit rapidement debout, prenant soin de ne pas abimer sa robe. Se retrouvant face au jeune homme, elle frissonna de dégoût en voyant sur ses lèvres son habituel petit sourire narquois.
"- Alors, je ne m'étais pas trompé dans mes impressions. La délicieuse jeune épouse de ce crétin de Potter n'est autre que toi... Une misérable sang-de-bourbe... Venant de lui, je m'étais quand même attendu à mieux..."
Hermione serra convulsivement ses poings. Oh oui, elle mourrait d'envie de les balancer, comme elle l'avait fait dans son enfance, à la figure de cette sale fouine prétentieuse...
Mais la situation avait changé, elle avait changé, il avait changé, le décor avait changé. Elle n'avait plus treize ans, lui non plus. Ils n'étaient plus à Poudlard, et la rivalité les opposant n'était plus la même, ce n'était plus celle griffondor/serpentard, mais une rivalité entre êtres humains, entre deux camps, entre deux haines réciproques...
"- Tu n'as pas changé... Toujours aussi arrogant et prétentieux... Un parfait petit mangemort j'imagine..."
Un éclat traversa les yeux clairs de Draco.
"- En effet, tu ne te trompes pas... Tu n'imagines pas le bonheur que j'ai à chaque fois que je tue un de tes semblables... Que je les entends me supplier, réclamer ma grâce ou s'efforcer de protéger ceux qui leur sont chers... Ce ne sont que des faibles."
"- Bien sûr, toi tu n'as personne à qui t'attacher, personne à aimer... Tu es si... détestable, haîssable..."
Le jeune lord s'appuya contre le chêne sous lequel Hermione s'était précédemment assise.
"- Tu as raison, comme toujours... Non, je n'ai personne, et vois-tu, ce n'est pas cela qui va me gêner. Il n'y a que les faibles qui s'attachent."
"- J'avais oublié à quel point tu étais profondément mauvais..." répondit hargneusement Hermione.
"- Le mal, le bien... Quelles futilités... Autant ressortir les vieux contes de fées. Cela n'existe pas. Seul le pouvoir existe, et ceux qui sont assez inteligent pour le convoiter et ne pas s'encombrer de poids lourds..."
"- C'est vrai que ressembler à un serpent décharné avec des yeux d'albinos est une merveilleuse perspective d'avenir..."
"- Ttt... Toi par contre, tu n'as pas changé Granger, ou plutôt devrais-je dire, Lady Potter..." remarqua ironiquement le jeune homme." Par contre, physiquement, tu n'es pas trop mal pour une pestiférée, une sang-de-bourbe... Tu ne serais pas mariée, je t'aurais fait l'honneur de partager ma couche... Une nuit..." siffla-t-il perversement.
Il leva la main et caressa du bout des doigts sa joue.
"- Ne me touche pas!" s'écria-t-elle.
"- Voyons Lady, tu es si peureuse? Je ne t'imaginais pas comme cela... Tu paraîtrais presque humaine... " murmura-t-il en se collant à elle.
Hermione ferma les yeux dégoutés.
Non, pas encore... Non, pitié...
Soudain le poids que le jeune homme faisait peser sur sa poitrine s'affaissa. Elle entrouvrit difficilement les yeux. Harry venait d'assomer Malefoy et la regardait d'un air inquiet.
Hermione se jeta alors dans ses bras, pleurant toutes les larmes de son corps, tandis que son mari la serrait doucement, lui murmurant des mots de réconfort. Alors qu'elle s'était endormie dans ses bras, il transplana au Manoir Potter.
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Hermione se réveilla. Elle se trouvait allongée dans son lit, et la lumière du jour filtrait entre les rideaux entrouverts de sa fenêtre. À côté de son lit se trouvait un bouquet de roses blanches et un petit mot.
Elle le saisit et le lu.
Hermione,
J'espère que tu vas mieux et que tu t'es remise de tes émotions d'hier. Pour ma part, je dois retourner au Ministère. Je tacherai de m'occuper de Draco. Comme je dois à présent reprendre mon travail, j'ai demandé à ton amie (Néra?) de venir s'occuper de toi. Je l'ai engagée. De plus, d'ici quelques jours, tu vas commencr à recevoir tes cours particuliers pour ton rattrapage. Je reviens ce soir vers 18h00.
Bien à toi.
Harry.
La jeune femme poussa un soupir.
Il pourrait au moins faire un effort d'amabilité.
Elle songea à l'incident de la veille et eu du mal à contenir les tremblements qui venaient de s'emparer d'elle. Non, elle ne voulait plus revivre cela.
Pour se changer les idées, elle se rappela que Néra allait bientôt arriver et qu'elle se devait de bien accueillir son amie.
C'est donc ragaillardie par cette pensée qu'elle se leva et se dirigea vers sa salle de bains, où un bain préparé à l'avance par Winky l'attendait.
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J'espère que ce chapitre vous a plu!
Pour les fans de Dray et bien, moi-même l'aimant bien, ça me fend le coeur de le traumatiser... Mais bon, il n'est pas le perso central de la fic, et il faut bien un emmerdeur (en plus de Fudge)
Et puis, on l'aime bien en bad boy Dray, non?
Alors, pourquoi Harry est-il si froid?
Quel est donc le souvenir qu'Hermione ne souhaite pas revivre?
Je vous sens curieux (ses)!lol!
Alors n'hésitez pas à reviewer, car n'oublier pas que les reviews sont notre seul salaire!
RDV au prochain chapitre avec Lucy
Amicalement,
Stellmaria...