o†o†O†- Une autre époque, une autre histoire...-†O†o†o

-Disclaimer-†

Tous les lieux et les personnages utilisés dans cette fic sont de la propriété de Johanne Kathleen Rowling, sauf ceux sortis tout droit de notre esprit quelque peu tordu !

- Note -†

CECI EST UNE FIC COÉCRITE PAR STELLMARIA ET LUCY KINKIRK !

N'oubliez pas que les reviews sont les seuls salaires des auteurs de fan fiction, et qu'elles nous encouragent beaucoup à continuer !

N'hésitez pas à vous montrer critique, car c'est ainsi, et seulement ainsi, que nous pourrons nous améliorer !

NOUS REMERCIONS SINCÈREMENT TOUS LES REVIEWEURS!

-Note de Lucy-†

Je suis terriblement désolée de mettre ce chapitre aussi tardivement, mais l'inspiration me manquait un peu et j'avais les partiels à réviser ; sans compter les vacances de Noël peu propices à l'écriture. Lol.

Dans ce chapitre, pas de sursaut romantique, mais de l'action!

J'espère quand même que vous apprécierez et que vous serez indulgents face à la médiocrité de ce chapitre.

Merci encore pour toutes vos reviews, si Stellmaria et moi avions un seul instant pensé que cette fic marcherait autant…

Bonne lecture !

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o†o†O†- Chapitre 8: Quiproquo -†O†o†o

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«- Mes hommages...»

Hermione était tétanisée, son sang lui semblait glacé. Les deux ennemis restèrent quelques instants à se regarder dans le blanc des yeux, chacun ayant un sentiment différent à l'égard de l'autre. Quand Hermione reprit ses esprits, elle contourna Draco Malefoy d'un pas résolu et l'air impassible mais celui-ci lui barra la route:

«- Tss...Tss...Tss... Où comptez-vous aller si vite, Milady?.. Sans même avoir pris la peine de me saluer? » dit-il, arborrant son légendaire sourire en coin.

«- Je ne vois pas ce que j'aurai à vous dire ! » répliqua Hermione d'un ton sec.

Hermione essayait tant bien que mal à adopter une attitude de confiance en soi mais au fond, elle avait peur de lui, surtout depuis la dernière réception. Draco s'avança lentement, les bras dans le dos.

«- Qu'êtes vous venue faire ici ? » intima-t-il d'une voix trop polie qui déplut à la eune fille.

«- En quoi cela vous regarde-t-il ?» demanda Hermione, en reculant à mesure que lui avançait.

«- Êtes-vous venue voir quelqu'un en particulier? Moi peut-être? »

Il la contempla narquoisement. Hermione remonta le panier au niveau de sa poitrine, le tenant fermement.

«- Je suis venue voir mon mari. »

«- Comme c'est touchant ! » dit Draco d'un ton ironique.

«- Maintenant, si vous voulez bien m'excuser… »

Hermione passa rapidement à côté de Malefoy, mais celui-ci la retint vivement par le bras, essayant de la pousser dans la salle d'où il sortait. Hermione laissa échapper une plainte douloureuse.

«- Lâche-moi ! »

« Un problème? » demanda une troisième personne.

Hermione et Malefoy se retournèrent pour voir Harry à l'autre bout du couloir. Il avait l'air furieux. Il dégageait une aura de colère menaçante. Malefoy lâcha aussitôt la jeune femme.

«- Ah! Potter! J'ai croisé votre femme par hasard et nous discutions quelques peu. Voyez-vous, nous sommes d'anciennes connaissances... On ne peut plus amicales, cela va de soit.» déclara le jeune Malefoy, affichant un sourire brillant de raillerie et d'hypocrisie.

«- Vraiment ? »

Harry s'avança, les sourcils légèrement froncés.

«- C'est étrange, ce n'est pas l'impression que j'ai eue. »

Il leva les yeux vers Hermione.

«- Tout va bien ? »

Hermione lança un regardl haineux à Draco et s'avança vers Harry.

«- Oui. »

Harry observa Malefoy d'un œil mauvais.

«- Autant que je le sache, vous ne faîtes pas partie du Ministère alors vous feriez mieux de vous en aller immédiatement. » déclara-t-il, la voix vibrante.

Malefoy ne se le fit pas répéter deux fois. Il s'inclina brièvement en signe de salut et disparut.

«- Tu es sûre que ça va ? » demanda Harry, visiblement inquiet.

«- Mais oui ne t'en fais pas, » affirma Hermione, tout en se massant un peu son bras endoloris par la pression que son ennemi avait exercée. « C'est juste que je déteste cet homme. Je ne l'ai jamais aimé, je me suis toujours méfiée de lui. »

Elle lui montra le panier.

« Je suis venue te faire une surprise: il y a de la salade composée, du jambon, du pain. C'est rustique, mais j'ai pensé que l'on pourrait déjeuner ensemble, ici, dans ton bureau. Tu dois avoir besoin d'une autre compagnie que tes dossiers et tes hommes. »

Harry sourit légèrement et ils commencèrent à se diriger vers son bureau.

«- Sachez Madame que j'apprécie amplement la compagnie de mes dossiers. Ils ne risquent pas de me déranger ou de me contredire. »

Tous deux éclatèrent de rire et entrèrent dans son bureau. Hermione contemplait l'espace.

«- Ce grand bureau pour toi tout seul ? Et aussi admirablement décoré ? Je comprends pourquoi tu rentres tard le soir ! » dit-elle pour le taquiner.

«- Oh, crois-moi. Je ne le fais pas de gaieté de cœur. »

Ils mangèrent et passèrent un agréable moment pendant ces deux heures, chacun se racontant des histoires du passé.

«- ... Et à ce moment-là, je ne sais pas ce qui m'a pris, mais je lui ai renversé son ragoût sur la tête. » termina Hermione.

Harry explosa de rire.

«- Tu as vraiment fait ça ? Mr Finnigan a dû être content de voir que tu maltraites ses clients ! »

«- J'ai cru qu'il allait me renvoyer sur le champ, mais non. En fait il a viré le client à grand renfort de coups de pied dans les fesses ! »

«- Je ne te savais pas aussi violente... » dit Harry avec un sourire.

«- Tu serais surpris ! Mais il faut me comprendre: tous les jours j'avais droit à ses remarques. J'avais l'habitude mais là, j'ai craqué. »

Ils continuèrent de rire quelques secondes quand Harry annonça:

«- Au fait, samedi prochain a lieu une réception chez la famille MacMillian. Elle réunit chaque année les gens importants et fortunés de la communauté. Et bien sûr nous sommes invités... »

Hermione grimaça.

«- Oh non ! Je déteste ce genre de soirées mondaines... Tu vas rester avec les autres hommes et moi, je vais devoir supporter les conversations de couloirs. »

«- Ne t'en fais pas, la famille Weasley sera là. Je suis sûr que toi et Ginny resterez dans votre coin, pour vous moquer à loisir des personnes que vous croiserez. »

Hermione souffla.

«- C'est d'accord, » capitula-t-elle. « Bon il se fait tard. J'ai promis à Néra de l'aider pour le jardin. »

Harry semblait déçu. Ils se levèrent et se dirigèrent vers la porte.

«- Bon, eh bien à ce soir. Et encore merci pour le repas, » dit Harry.

«- C'est n'était pourtant pas grand-chose. »

«- Pour moi, si. »

Ils se regardèrent un petit instant et Harry embrassa Hermione sur la joue.

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Hermione était assise sur un banc dans le jardin et lisait un livre intitulé « Sorts de Défense, 1ère année, formation des Aurors ». Les entraînements avançaient bien, surtout depuis qu'Harry et Hermione avaient de meilleurs rapports... Hermione était loin d'avoir le niveau d'Harry, mais elle se débrouillait de mieux en mieux: elle contrait pratiquement tous les sorts qu'il lui envoyait et elle avait même réussi à l'atteindre une ou deux fois. Elle fut interrompue dans sa lecture par Winky qui lui annonça que quelqu'un souhaitait la voir.

En entrant dans le salon, Hermione découvrit Ginny, rayonnante.

«- Oh, Hermione! Bonjour! »

Elle s'avança pour lui faire la bise.

«- Bonjour, Ginny, » dit le jeune Mrs Potter en riant. « Qu'est-ce qui te met de si bonne humeur ? »

«- Tu n'es pas au courant ? » demanda Ginny, interloquée.

«- Non, » répondit Hermione d'un air étonné.

«- La réception de samedi voyons ! Harry a dû t'en parler !.. »

« Ah... ça. Et cela te rend si heureuse ? »

«- Enfin Hermione, aurais-tu oublié notre petit marché ? » dit la rouquine d'un ton espiègle.

Hermione eut un sourire.

«- Cela va être l'occasion idéale, » continua Ginny. « Nous allons pouvoir faire du charme à tous ces petits bourgeois. Mais pas trop quand même, nos hommes pourraient s'en apercevoir et ça serait un peu embêtant... »

Hermione et Ginny allèrent ensuite en ville, non sans avoir prévenu Dobby: Hermione ne voulait pas provoquer une dispute avec Harry. Elles entrèrent dans une dizaine de magasins, essayèrent des dizaines de robes.

«- N'empêche, je ne me sens pas à l'aise, » marmonna Hermione en se regardant dans le miroir.

Elle essayait une robe mauve, dont les coutures aux manches, sur le col et au bas de la robe, étaient noires. Les manches, courtes et légèrement bouffantes, tombaient juste en dessous des épaules. Ce qui gênait Hermione n'était pas de porter une tenue de soirée, mais plutôt le fait que sa robe montrait son décolleté.

«- Tu es sublime ! » lui assura Ginny.

Hermione se regarda encore quelques secondes dans le miroir, esquissa un sourire sceptique, mais se décida à acheter la robe.

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«- Hermione, dépêche-toi, nous allons être en retard ! » cria Harry, en bas des escaliers.

«- Oui, oui, j'arrive ! »

Hermione descendit quelques secondes plus tard. Harry resta bouche bée.

«- Je déteste les talons,» maugréa-t-elle dans sa barbe non-existante. Puis voyant le drôle d'air qu'avait Harry, elle ajouta: « Qu'y a-t-il ? C'est la robe ? Elle n'est pas assez bien ? »

«- Non, non ! » ajouta précipitamment Harry. « Au contraire, je te trouve…magnifique. »

Hermione sourit doucement et lui tendit le collier qu'il lui avait offert quelques mois auparavant.

«- Tu veux bien me le mettre ? »

Sentir les mains d'Harry sur son cou fit naître en elle un drôle de sentiment. Et d'ailleurs elle n'était pas la seule: son mari s'attardait quelque peu pour lui fermer le collier.

Elle se tourna vers lui et lui prit le bras.

«- On y va ? » fit-elle avec un grand sourire.

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Comme la dernière fois, Hermione fut obligée de saluer tout le monde sauf que cette fois, elle ne manquait pas de se comporter de façon charmeuse: elle souriait, elle riait (où du moins se forçait), ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention d'Harry.

«- Qu'est ce qui te prends ? » lui demande-t-il, étonné, pendant un bref instant de répit.

«- Mais rien, je m'intègre dans la communauté, » expliqua-elle d'un ton innocent.

Hermione devait quand même bien l'avouer: la soirée était une réussite. Les portes reliant l'immense hall d'entrée tout en marbre à la salle de réception et au salon étaient grandes ouvertes. Dans le salon se trouvait le buffet, et dans la salle de réception un petit orchestre, ainsi qu'une piste de bal aménagée.

«- Et puis jusqu'à présent, à part ma rencontre avec Fudge, tout se passe bien,» ajouta Hermione avec amertume, venant de passer dix minutes avec le ministre, qui ne s'était pas gêné pour lui lancer des regards noirs.

Puis, quand Harry commença à parler Quidditch avec Mr MacMillian, Hermione s'éclipsa vers le buffet et fut rapidement rejointe par Ginny.

«- Je t'ai observée tout à l'heure quand tu parlais avec Cormac MacLaggen. » (NdA : il fallait bien le mettre quelque part celui-là !) dit Ginny avec un petit sourire.

«- J'étais comment ? » demanda Hermione, amusée. « Je me demande ce qui l'a le plus fasciné: ma position par rapport aux conflits avec les gobelins ou mon décolleté ? »

Les deux jeunes femmes se mirent à rire un bon coup, mais de ce fait, Ginny renversa accidentellement du jus de citrouille sur la robe d'Hermione.

«- Oh non ! Excuse-moi... » dit Ginny toute confuse.

«- Ce n'est pas grave, » assura Hermione. « Où se trouve la salle de bain ? »

«- Je crois que c'est la troisième porte à gauche au premier étage. »

Hermione se dirigea donc vers l'endroit indiqué, tentant de cacher la tâche en passant près de personnes importantes. Elle prit une petite serviette et commença à essuyer la tache: cela eut pour seul effet d'étaler le jus de citrouille. Hermione jura et se rappela que les elfes de maisons étaient connectés de façon particulière à leurs maîtres. (NdA: je ne sais pas si c'est comme cela dans les livres, mais ici on va dire que les elfes sont liés mentalement à leurs maîtres.)

«- Dobby ! Dobby ! » appela Hermione.

Quelques secondes plus tard, l'elfe apparut dans la salle de bain.

«- Que peut faire Dobby pour Madame ? » demanda-t-il en s'inclinant.

«- Je voudrais que tu me rapportes ma robe bleue, s'il-te-plaît. »

Dobby s'éclipsa aussitôt et en attendant son retour, Hermione se déshabilla: elle se retrouva en corset et sous-vêtements. Dobby réapparut et Hermione eut juste le temps de cacher son corps avec sa robe.

«- Oh Dobby est désolé Madame ! » couina l'elfe. « Méchant Dobby ».

Puis il commença à regarder activement autour de lui. Hermione savait où il voulait en venir...

«- Non non Dobby ! Ce n'est pas grave. Tu n'as pas besoin de te punir. Rentre vite à la maison, » dit Hermione en lui donnait la robe tâchée pour le détourner de son intention.

À peine Dobby fut-il parti que quelqu'un ouvrit en grand la porte. Hermione se retourna vivement et vit Ron, qui avait déjà fait plusieurs pas dans la pièce, secouant sa main égratinée par une griffure, de laquelle perlait un peu de sang. Il se dirigeait vers l'évier, quand il releva la tête et apperçu son amie, très légèrement vêtue. Il se figea, les yeux ronds et la bouche ne cessant de s'ouvrir et de se fermer. Ron pâlit dangereusement et n'arriva pas à prononcer le moindre mot.

Hermione, extrêmement surprise elle aussi, n'eut pas la présence d'esprit de se cacher. Elle ne savait pas trop si sa gêne était due au fait que c'était Ron qui se tenait devant elle, ou bien parce que personne ne l'avait vu dans cette tenue auparavant, à part sa mère.

Enfin, après quelques instants, Ron réussit à balbutier quelques mots.

«- Euh… Herm… Je … Excuse-moi, » ajouta-t-il, se retournant vivement pour sortir de la pièce.

«- Oh... Ron, je... Enfin... » Hermione se ressaisit. « Ce n'est pas de ta faute... Un malentendu... Tout va bien...»

Ron s'immobilisa, le dos tourné, les oreilles rouges brique.

«- Si tu le dis, mais... Enfin, je m'en vais... Désolé!»

Mais au moment où il allait franchir l'embrasure de la porte, Harry apparut.

«- Ron il faut… » commença-t-il.

Mais il s'arrêta net quand il vit Hermione à moitié nue au fond de la salle de bain. Son regard alla successivement d'Hermione à Ron et devenait de plus en plus sombre.

«- Mais… Mais qu'est-ce qui se passe ici ? » dit-il en criant presque. Cela eût pour effet de faire réagir Hermione qui se cacha derrière sa robe.

Ron, confus, rouge comme une tomate, tenta de lui expliquer, en agita ses mains.

«- Je te jure, il ne se passe rien du tout. Je voulais juste me nettoyer la main et quand je suis rentré… » Il fit un geste timide vers Hermione, sans se retourner. « Je vais y aller. »

Il laissa seuls Harry et Hermione qui se regardèrent avec intensité. Hermione vit avec inquiétude qu'Harry était furieux: il avait les mâchoires crispées, comme quand il se disputait avec elle. Pour éviter toute confrontation, elle parla rapidement.

«- Il a raison. Ginny a renversé du jus de citrouille sur ma robe, j'ai appelé Dobby pour qu'il m'en rapporte une autre et quand j'ai voulu me changer… Enfin… Tu vois. »

«- Ouais…Je vois, » dit Harry, comme s'il n'était pas convaincu par son explication.

«- Est-ce que… Est-ce que tu pourrais sortir ? » demanda timidement Hermione.

Harry regarda la jeune femme pendant un bref instant et sortit sans un mot. Hermione s'empressa de s'habiller et sortit en trombe de la pièce. Harry était au fond du couloir, près des escaliers. Quand il vit sa femme, il commença à descendre vers le salon, l'ignorant.

«- Non, attends! » cria Hermione.

Quand elle fut arrivée près de l'endroit où Harry était quelques instants plus tôt, elle vit qu'il était déjà en bas. Elle ragea silencieusement et s'apprêtait à descendre, voulant mettre les poings sur les "i".

Soudain, une grande explosion retentit et des cris se firent entendre. Tout le monde s'agita pour se précipiter dehors et c'est à ce moment précis qu'une dizaine de Mangemorts apparurent. Situés en cercle et forts de leur attaque surprise, leur première rafale de sorts mirent au tapis au moins vingt personnes. Les autres sortirent immédiatement leur baguette et engagèrent le combat. Hermione vit qu'Harry fut le premier en action. Elle voulut l'aider, mais se rappela que celui-ci avait sa baguette, elle-même ne pouvant pas la porter avec sa robe. Elle décida donc de rester en retrait, légèrement cachée dans la pénombre. Au bout de cinq minutes, les quelques aurors et les autres hommes semblèrent dominer le combat quand quelqu'un attrapa de force Hermione et hurla:

«- Potter ! »

Tout le monde s'arrêta.

«- Regarde un peu qui j'ai là » dit-il avec un sourire démoniaque -Hermione ne connaissait pas cette voix- en pointant sa baguette sur la tempe de la jeune femme.

«- Si tu… » commença Harry mais il fut interrompu par l'homme.

«- Oh oui. Vas-y. Que peux-tu faire maintenant que j'ai ta Sang-de-Bourbe ? »

Hermione frissonna et avant de réaliser, tous deux transplanèrent. Arrivés à destination, Hermione sentit un sort la frapper de plein fouet.

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Hermione ouvrit péniblement les yeux, son corps était tout engourdi. Quand enfin elle put se relever, elle regarda autour d'elle: des murs de pierre noire, une porte en bois armaturée de fer, une petite fenêtre qui laissait à peine rentrer la lumière du soleil et des chaînes qui l'emprisonnaient, esquintant ses poignets. Tout lui revint en mémoire en un instant et elle commença à pleurer, se recroquevillant contre le mur. Elle essaya de ne pas craquer mais en vain. Après plusieurs heures - Hermione ne savait pas trop, elle avait perdu la notion du temps- elle entendit la porte se déverrouiller. Elle leva les yeux, embués de larmes, et vit dans l'embrasure de la porte deux grandes silhouettes encapuchonnées. Celles-ci se dirigèrent rapidement vers Hermione, lui ôtèrent ses chaînes et lui attrapèrent chacune un bras pour la traîner hors de la pièce. Hermione tenta de se débattre au début, mais comprit rapidement que c'était peine perdue.

Ils traversèrent les douves humides et froides puis atteignirent le rez-de-chaussée, tout aussi sinistre que le sous-sol. Les deux Mangemorts entraînèrent ensuite Hermione dans une grande pièce (sombre mais plus chaude) pour enfin la jeter par terre.

«- Laissez-nous, » dit une voix sifflante à vous glacer le sang.

Les deux Mangemorts se baissèrent légèrement en guise de salut et sortirent. Hermione n'osait pas lever la tête - elle savait très bien à quoi s'attendre- mais se sentit obligée quand elle entendit une personne s'avancer vers elle. Elle crut avoir une crise cardiaque: ses yeux étaient rouges telles les flammes de l'enfer, ses narines reptiliennes et sa peau pâle le faisaient ressembler à un cadavre. Voldemort, oui, il n'y avait plus de doute possible, c'était bien lui. Celui-ci arriva au niveau d'Hermione, restant silencieux, à l'observer, puis prit la parole:

«- Ainsi voilà la très précieuse Mrs Potter, » murmura-t-il d'une voix sifflante, le ton dédaigneux.

Hermione, toujours à moitié allongée sur le sol, ne bougeait pas d'un centimètre. "Surtout, ne rien faire qui pourrait t'être fatal" ne cessait-elle de se répéter.

Voldemort s'accroupit et prit le visage d'Hermione d'une main.

« Tu me causes beaucoup de soucis depuis quelque temps. »

Hermione ferma les yeux: sentir ces mains aussi froides la toucher lui donnait envie de vomir.

«- Regarde-moi quand je te parle ! » hurla-t-il.

Hermione obéit et ils restèrent comme ça pendant plusieurs secondes. Puis Voldemort retourna s'asseoir sur son fauteuil qui – Hermione venait juste de le remarquer avec horreur- était gardé par un immense serpent.

«- Je crois que tu es assez intelligente pour comprendre pourquoi tu es ici » continua-t-il.

Hermione acquiesça.

«- Tu vas rester ici un petit moment malheureusement, le temps que ton mari se décide à entrer en action. En attendant, tu vas retourner dans les cachots ».

Il la regardait d'une manière très ironique et Hermione ne tarda pas à comprendre pourquoi.

«- Entre! » cria-t-il en direction de la porte.

Hermione se retourna et vit un Mangemort entrer. Celui-ci se planta devant Hermione et enleva sa capuche. Hermione eut un petit cri étouffé et se leva précipitamment pour s'en éloigner.

«- Je crois que vous vous connaissez déjà... » dit Voldemort.

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Voilàà! J'espère que cela vous a plu!

Et malgré notre retard, n'oubliez pas les reviews... (please!)

RDV au prochain chapitre avec Stellmaria!

Amicalement,

Lucy Kinkirk...