Et hop, un chap de plus! Faites particulièrement attention à celui-ci, car c'est à partir de là que démarre la VRAIE action (ça met un moment à démarrer mon histoire lol). Vous verrez bien en lisant de quoi je parle... En plus cadeau, c'est plus long que d'habitude! Au passage, je signale qu'au cours de l'écriture j'ai été saisie d'une de mes nouvelles crises et que je me suis donc livrée à un délire total... héhé. Je me mets à faire de l'humour dans la fic elle-mêmemaintenant (j'avais un peu commencé au chap précédent avec mes serpents à fouetter lol), ça va détonner avec le tragique... Mais je m'arrangerai pour que tout ça s'accorde, vous inquiétez pas.
Au fait, remerciez Lice-chan pour sa review sans laquelle j'aurais abandonnée cette fic! Je trouve que j'en ai vraiment pas beaucoup des reviews pour le mal que je me donne... Enfin, ça ne m'empêche pas de remercier mes fidèles adorés.
Et je réponds à leurs reviews!
Lounah: C'est vrai que les serpents étaient bien placés vu qu'on parlait de Draco lol... Je suis contente de voir que mon explication pour les discours grandioses t'as satisafite. nous nous comprenons dont toutes les deux! Ah, bonheur de la communication à double sens (Hum double sens... lool)... T'inquiètes pour Harry, il va être soulagé là.
Lice-chan Eh bé quelle review lol! T'inquiètes, je t'avais pas prévenue que t'écrivais alors bon... Au fait, tu dis que t'adores les HPSS et t'as même pas lu mon One-Shot HPSS "Oubli"? Cours-y vilaine! lol! Je suis heureuse d'avoir réalisé ton plus grand rêve. Mais les gens qui aiment pas Ron (beaucoup de gens je crois lol) ça enlève du tragique... Dommage. C'est vrai qu'il est mimi Dray chéri... Hélas, je ne pense pas mettre de HPSS ici. Je suis triste aussi de pas avoir plus de reviews... Pour ce qui est de te pardonner c'est déjà fait t'inquiètes!
serpentis-draco: 300 pour une armée, c'est pas beaucoup et pour un commando c'est beaucoup trop... Hum, je crois que je vais nettoyer la place. Héhéhé...
Black Sharne: C'est l'absence de tragique qui fait pause? lol... Il se passe quand même pas mal de trucs. Là ce new chap tu vas pet-être trouver ça "reposant" aussi mais c'est le départ d'une nouvelle aventure... Et comme je l'ai déjà dit c'est plus long que les chapitres précedents. Contente de voir que mon explication tient debout... C'était mignon non? Je suis heureuse d'être pleine de surprises lol! Bisous!
Collier à la pierre de sang
Au cours des jours qui suivirent, Harry fit plus ample connaissance avec Vienna. Celle-ci lui
avait beaucoup parlé de sa sœur, qu'elle semblait beaucoup aimer et admirer. Parrish n'avait
que dix-neuf mais c'était une ambassadrice et une informatrice de très grand talent, respectée
de ses pairs et de nombre de grands personnages, tels que Dumbledore. D'après ce que Harry
avait cru comprendre, tous dans la famille Feufollet avaient des pouvoirs particuliers, ceux de
Parrish n'étant sans doute pas étrangers à sa réussite. Quant à ses propres pouvoirs, Vienna neles évoquait jamais. Mais Harry ne s'en préoccupait guère. La jeune fille, en plus d'être très
intelligente et particulièrement qualifiée pour son nouveau travail d'assistant professeur, était
également douce, généreuse et sensible. Elle ne tarda pas à devenir l'amie du Survivant, ainsi
qu'une agréable compagne pour Hermione, Ginny et Luna.
Les séances d'entraînement se passaient plutôt bien. Grâce à un artifice magique, touspouvaient comprendre le langage qu'employaient leurs nouveaux alliés, et inversement. Harry
employait un porte-voix magique, dont la légende disait qu'il avait été celui de Ludo Verpey
pendant la mythique Coupe du Monde Irlande/Bulgarie, pour se faire entendre. Les problèmes
d'indiscipline étaient rares, tous les élèves étant unis par la volonté de vengeance et la pensée
de la guerre prochaine. Le Survivant était plutôt content de ses jeunes assistants, et il
commençait décidément à se fier de plus en plus au professeur Snape. Pour ce qui était de
l'apprécier, il n'était pas tout à fait sûr de pouvoir déjà lever les barrières qui s'étaient placées
entre eux pendant toutes ces années…
Harry avait constaté que Vienna, décidément très sociable, avait semblé se lier d'amitiéavec… Malfoy. Celui-ci semblait prostré et ne disait mot à personne avant l'arrivée des
nouveaux élèves, mais le Gryffondor le voyait désormais plongé dans des conversations
animées avec la jeune fille de Beauxbâtons. Souvent, à la fin des cours, Vienna courait
rejoindre le beau blond. Harry se demandait quels secrets ils pouvaient se murmurer à
l'oreille… Parfois, il voyait un petit sourire éclairer le magnifique visage autrefois si
mélancolique et froid de Draco Malfoy.
Vienna ne passait cependant pas tout son temps avec le Serpentard. Elle était toujoursdisponible à aider chacun de ses nouveaux amis, et Harry lui en savait gré, car il avait
beaucoup de travail pour organiser ses cours. Les professeurs avaient décidé d'inculquer aux
élèves des notions de combat moldu. Grâce à des sorts, les jeunes gens apprenaient cinq fois
plus vite que la normale. Ils connaissaient à présent les bases des plusieurs arts martiaux tels
que le karate ou le kung-fu. Ils avaient également dû s'entraîner au maniement d'armes qui
faisaient penser au Moyen Âge. Chacun avait vite trouvé sa préférence. Ainsi, Malfoy
excellait au maniement de l'arc, tandis que Harry avait choisi une hache lourde et tranchante,
qu'il pouvait tenir en main grâce à la force accrue que lui procuraient certains enchantements.
Certaines filles avaient préféré l'épée, nombre de gens s'entraînaient au fléau ou à l'arbalète.
Il avait du mal à se concentrer, car son esprit était ailleurs. D'après certaines discussions qu'ilsavaient entendues entre les professeurs, il était question d'une opération qui allait bientôt avoir
lieu. Le jeune homme espérait qu'il serait bientôt à nouveau convoqué par Dumbledore, car
non seulement il détestait ignorer ce qui se tramait, mais de plus il commençait à en avoir
assez de passer ses journées à donner des cours. Peut-être pourrait-il aider lors de cette si
secrète opération? Hélas, il n'avait que peu d'espoir… Si on ne le trouvait pas trop jeune pour
agir, ceux qui décidaient dans l'ombre objecteraient sans doute qu'il devait continuer
d'entraîner la future armée…
Cependant, après trois mois de rudes efforts, le professeur MacGonagall vint le chercher enannonçant que le directeur désirait s'entretenir avec lui. Harry la suivit, empli d'une
impatience fébrile à l'idée qu'il allait enfin se passer quelque chose.
Arrivé dans la tente couleur de rubis, il s'assit face à un Dumbledore qui semblait plus graveque jamais.
-"Harry, j'ai encore un travail important à te confier. Non pas d'enseigner encore à de
nouveaux élèves… Au contraire, si tu acceptes, tu ne devras plus les entraîner. Je vais être
clair et aller droit au but.
-Pour une fois, songea Harry… J'espère qu'on va enfin arriver à quelque chose de concret.
-Il s'agit d'une mission, poursuivit le directeur. Une mission très importante, sur laquelle
reposera l'avenir de notre lutte. Pour plusieurs raisons, parmi lesquelles ta propre sécurité, je
ne peux pour l'instant t'en dévoiler les objectifs, qui te seront dévoilés au cours de la mission.
Certains ne sont d'ailleurs sans doute pas encore définis, car nous ne pouvons savoirexactement quel tour prendront les évènements. Sache cependant que tu devras partir très loin,
et pendant longtemps. Tu devras mener de dures batailles, mais je t'estimes suffisamment
talentueux pour en sortir vainqueur. Tu ne seras pas seul, évidemment. Tu feras partie d'un
groupe de jeunes élèves choisis parmi ceux qui se trouvaient ici, et vous serez accompagnés
d'un adulte, un homme du terrain.
-Quels seront les membres du groupe, professeur?
-Ils ne sont pas encore déterminés, mais nous avons bien sûr des candidats en tête.
Simplement, tout le monde est libre d'accepter ou de refuser.
-Pour ma part, j'accepte, professeur. Quand commence cette mission?
-Je pense que tout sera prêt dans une semaine. En attendant, repose-toi bien; Harry."
Le jeune garçon sortit de la tente, la tête pleine de pensées contradictoires. Que devait-ilpenser de cette absence d'informations? Comment pouvait-il mener à bien une mission sans
savoir ce dont il s'agissait? Il se demandait aussi qui seraient ses compagnons de voyage… Il
espérait que ses amis seraient parmi eux.
La semaine sembla passer trop lentement à son goût. Il avait hâte de partir, de faire quelquechose. Certes, c'était sans doute utile de former des troupes, mais il préférait aller affronter le
danger en face. Où irait-il? Dumbledore avait juste précisé que c'était loin… Voilà qui ne
l'avançait guère. Il allait devoir se battre, mais il était doué désormais pour ce genre de choses.
Il avait eu l'occasion de s'entraîner… Mais serait-ce la même chose contre des dragons? Il nepourrait sans doute pas employer la même tactique qu'avec les partisans de Voldemort. Ces
derniers ne dépassaient pas les deux mètres trente pour les plus grands, et aucun d'eux n'avait
de griffes, d'ailes ou d'écailles, si l'on exceptait le serpent de Voldemort. Cependant, les
dragons ne pourraient lancer de sorts, du moins Harry n'avait jamais vu de reptile armé d'une
baguette magique.
Le matin du septième jour, Harry eut une grande surprise.
Il s'était réveillé avec un étrange creux dans l'estomac, qui n'avait rien à voir avec la faim.
Etait-ce de l'angoisse qui s'insinuait en lui? Il n'avait pas peur, mais l'inconnu est toujoursdéroutant… Or il n'avait toujours eu aucune information sur sa mission, à sa grande
frustration.
Lorsqu'il était sorti de la tente, il avait eu un choc, dans les deux sens du terme, en étantsoudain frappé en plein front par une sorte de petite boule de plumes grises surexcitée.
Abasourdi, le Gryffondor recula, puis remit en place ses lunettes. Il vit clairement alors deuxhiboux, ou plus exactement un minuscule hibou gris et une magnifique chouette blanche.
Des larmes de joie s'écoulant sur ses joues, il tendit le bras et Hedwige vint se poser dessus.
Harry passa plusieurs heures avec elle et Coquecigrue. Ils ne les avait pas revus depuis ladestruction de Poudlard, et avait pensé qu'ils étaient morts, n'ayant pu s'échapper de leur
volière. Or Hedwige confirmait une fois de plus son intelligence. Elle s'était probablement
enfuie dès que le feu s'était étendu dans le château. Coquecigrue l'avait de toute évidence
suivie. Mais pourquoi avoir attendu si longtemps pour revenir?
Il eut la réponse en voyant que Hedwige avait une lettre attachée à la patte. En la lisant, ilapprit que Hedwige s'était dirigée vers la nouvelle maison de la famille de Ron, le Terrier
ayant été détruit pendant la guerre par des Mangemorts revanchards. La chouette et son petit
compagnon étaient grièvement blessés, aussi Mrs Weasley les avait-elle soignés. Puis elle s'en
étaient occupés jusqu'à ce qu'elle estime qu'ils puissent rejoindre Harry sans danger. Molly
parlait de Ron dans sa lettre. Ses mots déchirants rappelèrent au Survivant dans toute son
intensité la mort de son meilleur ami, et il fut très ému de la noblesse de la mère éplorée dans
son chagrin.
A ce moment, MacGonagall vint le chercher, le rappelant à la réalité, à sa mission. Il allaitpouvoir venger Ron, et tous ceux qui étaient morts dans ce massacre horrible et inutile.
Lorsqu'ils entrèrent dans la tente rouge rubis, il vit que de nombreuses personnes y étaientréunis.
Dumbledore était toujours assis derrière son bureau, et il parla à tous d'une voix solennelle.
-"Vous savez pourquoi vous êtes ici. Certains d'entre vous ont accepté une mission, dont je ne
vous cache pas qu'elle est très périlleuse, et pourtant nécessaire. Nous ne sommes pas sûrs que
quelqu'un ne puisse avoir connaissance de ce que nous disons ici, et c'est pourquoi j'estime
plus prudent de ne pas vous informer maintenant des objectifs. Ceux-ci vous seront révélés en
temps voulus par votre guide, le professeur Snape.
Tous les regards se tournèrent vers le maître des potions, qui se trouvait dans un coin sombre.
Il s'était déguisé en vieil homme, ce qui lui donnait une allure quelque peu étrange. Harryl'avait cependant reconnu à son regard noir glacé… Et son nez crochu. En cet instant, il faisait
étrangement penser à son directeur avec sa longue barbe…
-Nous avons choisi les membres du groupe qui partira dès aujourd'hui, poursuivit
Dumbledore. Vous viendrez tous lorsque je dirai votre nom.
Il se leva.
-Severus Snape… Harry Potter… Hermione Granger… Vienna Feufollet… Ginny Weasley…
Luna Lovegood. Il y a également certaines personnes ne faisant pas partie de nos élèves…
Deux silhouettes encapuchonnées sortirent de l'ombre.
-Fred Weasley, George Weasley.
Les jumeaux enlevèrent leurs capes et adressèrent un grand sourire à tout le monde. Nombredes gens présents les saluèrent. Ils n'avaient pas changé, toujours les mêmes cheveux roux et
les taches de rousseur…
Ils se placèrent avec les autres. Dumbledore sortit alors un petit coffret et en distribua lecontenu aux membres du groupe. Il s'agissait de collier fait de runes en or, avec un rubis en
pendentif. Chacun accrocha le sien autour de son cou, et le directeur expliqua que ces bijoux
étaient des amulettes magiques, qui les protégeraient et leur permettrait de communiquer avec
toute personne porteuse d'un pendentif semblable. De nombreux professeurs ainsi que des
membres du ministère en avaient eux aussi.
Dumbledore se recula et regarda les valeureux combattants choisis pour sauver le monde dansune quête désespérée. Draco avait fière allure avec son beau visage, ses longs cheveux blonds
et son arc. Snape était impressionnant, dans le genre sage, avec grande barbe blanche,
manteau gris et bâton à la main… Harry, plus petit, avait sa fidèle hache à la main. Les quatre
filles, de petite stature elles aussi, s'étaient placés devant et avaient rangé dans des fourreaux
leurs courtes épées. Fred et George, debout côte à côte, arboraient un air noble et de belles
épées.
-Neuf compagnons… murmura le chef du conseil. Voilà qui est bien. Vous formerez la
communauté du collier!
-Eh, une seconde! Fit une voix essoufflée. Il manque des membres à cette communauté!
Tout le monde vit alors débarquer deux étranges personnages… Il s'agissait de deux jeunesgens d'environ quinze ans. Ils avaient des cheveux ondulés d'une jolie couleur cuivrés, longs
jusqu'à mi-cuisses pour la fille, tombant dans le cou du garçon. Leur peau était très pâle, et
dans leur beau visage aux traits fins brillaient deux grands yeux d'un bleu-violet pailleté d'or,
ombrés par de longs cils d'ébène.
-Pardonnez-moi, répondit aimablement Dumbledore. Mes amis, permettez-moi de vous
présenter Sorane et Keosheen, qui seront eux aussi vos compagnons dans cette aventure. Nous
ne vous communiquerons aucune information sur eux pour le moment. Et maintenant, s'il
vous plaît, passons aux préparatifs de départ…"
