o†o†O†- Une autre époque, une autre histoire...-†O†o†o
†-Disclaimer-†
Tous les lieux et les personnages utilisés dans cette fic sont de la propriété de Johanne Kathleen Rowling, sauf ceux sortis tout droit de notre esprit quelque peu tordu !
†- Note -†
CECI EST UNE FIC COÉCRITE PAR STELLMARIA ET LUCY KINKIRK !
N'oubliez pas que les reviews sont les seuls salaires des auteurs de fan fiction, et qu'elles nous encouragent beaucoup à continuer !
N'hésitez pas à vous montrer critique, car c'est ainsi, et seulement ainsi, que nous pourrons nous améliorer !
NOUS REMERCIONS SINCÈREMENT TOUS LES REVIEWEURS!
†-Note de Stellmaria-†
Hum... Hum... Hum... Oui, je sais, je ne suis apparemment pas meilleure niveau ponctualité, et j'avoue que je n'ai guère d'autres excuses valables, si elle l'est, que mon désir d'avancer un peu dans mes fics personnelles, trop longtemps délaissées...
Je suis vraiment désolée, et aussi impardonnable de vous avoir laissés, surtout dans un moment si crucial!
Mais bon, la suite est là, donc je ne dirais que Enjoy the best, and good reading!
o†o†O†o†o
o†o†O†- Chapitre 9: Le voile se lève -†O†o†o
o†o†O†o†o
Ron acheva un dernier mangemort d'un stupéfix bien placé. L'air satisfait, il se retourna. Des aurors étaient arrivés en renfort, et les forces du ministère avaient rapidement eu le dessus sur les aurors. Cependant, le sol de l'auparavant si belle salle de réception était jonché de débris, on dénombrait de nombreux blessés et à certains endroits de véritables mares de sang s'étaient formées. Le jeune homme déglutit.
"- Quel carnage..." murmura-t-il, un pointe de dégoût transparaissant dans son ton.
Ron se mit alors à la recherche d'Harry. Il s'inquiétait fortement pour lui du fait de l'enlèvement d'Hermione, mais l'avait perdu de vue après que le Survivant se soit précipité, furieux, dans l'escalier où s'était tenue la jeune femme. Ron apperçut sa jeune soeur, la robe déchirée et les cheveux pendants, dans un coin de la salle, semblant prendre un malin plaisir et écraser le nez d'un mangemort de son talon aiguille. Un sourire épanoui étirait ses lèvres carmines et sa peau était maculée de sang.
"- Gin'!"
La jeune femme se retourna.
"- Ah, Ron, contente de te voir!"
"- Tu es blessée?" s'enquit le jeune homme, inquiet.
Ginny leva un sourcil.
"- Moi? Non, pas le moins du monde... Tu sais avec tout ce sang, il y en a qui gicle un peu de partout..." dit-elle d'une voix désabusée.
"- Tu es bien restée à l'abri pendant les combats? Maman va me tuer sinon..."
"- Sincères condoléances," se moqua-t-elle, " car oui, je me suis battue, comme tout le monde, je n'allais pas rester dans mon coin alors que nos amis risquaient leur vie!"
"- Ginny, tu n'as pas de baguette sur toi! Et puis les femmes ne se battent pas!"
La rouquine fronça dangereusement les sourcils.
"- Attention à ce que tu insinues frérot... Sinon, je me suis battue, oui, à mains nue et à l'aide de chandeliers, sans que rien ne m'arrive, car après tout, qui pourrait se méfier d'une simple femme?..."
"- Tu t'es battue à mains nues! Comme une de ces vulgaires filles de joie?... Merlin..." murmura Ron, pâlissant.
Il tituba sous l'émotion et dû prendre appui sur la chaise la plus proche, l'air assomé. Ginny haussa un sourcil:
"- Bienvenue dans la réalité Ronny! Sinon, si tu cherches Harry, attends encore un peu, tu m'en remercieras, car en ce moment le pauvre chef des aurors doit être en très mauvaise position, vu la fureur de notre ami commun."
"- Ça paraît compréhensible," répondit sèchement Ron.
"- De mon côté, je ne m'inquiète pas trop, Hermione saura s'en tirer, et puis avec les cohortes d'aurors qu'Harry va dépêcher au Manoir Jedusort... Enfin, si je m'inquiète mais... Harry va tout arranger!" dit-elle joyeusement.
"- Moui... " marmonna le jeune homme." Faudrait qu'un jour on arrête de se reposer sur lui, tu ne crois pas?"
Le jeune femme rougit légèrement. Ron promena son regard dans la salle, puis s'arrêta de nouveau sur sa benjamine.
"- Ginny?"
"- Oui?"
"- Tu devrais arrêter de t'acharner sur le nez de ce pauvre mangemort, je t'assure qu'il est bien cassé..."
o†o†O†o†o
"- Mister Potter, calmez-vous, je vous en conjure! Nous allons tenter de trouver une solution, laissez-nous juste..." tenta d'argumenter le chef des aurors.
"- Du temps, oui, oui, je sais! Seulement nous n'avons pas de temps! Savez-vous ce que Voldemort est capable de lui faire?"
Wulfric VanGutten frissona à l'entente du nom banni. Ce flammand bien bâtit âgé d'une trentaine d'années était l'un des meilleurs aurors du continent européen, mais avait des tendances supersticieuses parfois gênantes. Cependant Harry et lui avaient toujours été en de bons termes.
"- Oui je s..."
"- Bien sûr que vous le savez, vous êtes auror, vous avez dû voir suffisamment d'horreurs pour pouvoir en juger," le coupa Harry." Vous comprendrez donc que je refuse la possibilité que ma femme soit à son tour victime de la démence de ce psychopathe."
Le visage d'Harry était dur, ferné, cependant sa voix vibrante montrait le tourment qui le rongeait. Wulfric sembla hésiter.
"- Écoutez... En ma fonction de chef des aurors, je me dois d'être impartial, mais il n'est pas faux que j'ai certains pouvoirs... En ma qualité d'ami, je sais que je me dois de vous aider, mais Fudge, enfin, Mr le Ministre, risquerait de s'y opposer par simple caprice... Vous savez comment il est..."
Le jeune homme semblait sincèrement ennuyé. Harry se calma quelque peu pour étudier le point de vue du chef des aurors. Celui-ci poursuivit:
"- De plus, avec l'attaque de ce soir, il pourrait se servir du prétexte d'attaquer les mangemorts plutôt que de porter secours à une personne seule, femme qui plus est, et si j'ose ajouter, d'ascendance moldue... D'autant que trois morts sont à déplorer dans notre camp..."
"- Je l'ignorais."
"- Winston Falden, Erika Joyce - la pauvre enfant n'avait que dix-sept ans, ils l'ont prise à revers et ont même abusé d'elle...- et également Susan Bones."
Harry serra les poings, enfonçant ses ongles dans sa paume. Un envie de vomir lui envahit la bouche.
"- Cependant," reprit Wulfric, " je pense avoir une idée qui puisse vous aider. Je pourrais envoyer mes hommes de confiance, de très bons aurors, vous aider, et ce sans donner de rapport. Il me faudra me débrouiller pour justifier leur abscence, mais je pense que cela est faisable, d'autant plus qu'ils sont discrets..."
"- Vous feriez cela?" s'enquit Harry, empli d'espoir.
"- Bien sûr," assura l'homme, amusé par la figure presqu'enfantine du Survivant. " Mais soyez discret également, et au cas, prenez avec vous certains de vos amis proches étant de bons duellistes, je ne suis pas sûr de pouvoir vous fournir assez d'hommes."
"- C'est entendu! Je ne vous remercierai jamais assez..."
"- Demain matin à six heures, la nuit étant déjà bien avancée, chez vous?" répondit Wulfric, éludant le compliment.
Harry acquiesça, l'air plus rasseneré. Wulfric partit alors, devant rassembler ses hommes et faire un rapport au Ministre, rentré à son bureau.
o†o†O†o†o
«- Je crois que vous vous connaissez déjà... »
Hermione avait l'impression d'entendre cette phrase comme dans un interminable écho, alors qu'elle s'agrippait au rebord de la cheminée, tentant de ne pas défaillir à la vue de l'homme. Brun de cheveux, ceux-ci étaient ramenés en queue de cheval par un lien de cuir sombre. Le visage sevère, aux traits durement marqués, ses épais sourcils ombrageaient des yeux d'un bleu presque transparant, luisants d'une lueur malveillante... Sa bouche prenait un pli méprisant et sa haute stature impresionnait.
"- Dolohov..." souffla Hermione.
"- En personne Miss, ou plutôt Mrs devrais-je dire à présent," répondit le mangemort, effectuant une courbette moqueuse.
Voldemort se leva, l'air satisfait. Il s'approcha d'Hermione et lui prit le menton dans sa main glaciale. La jeune femme ne se sentait pas assez de forces pour lui résister et se laissa faire.
"- Je reconnais là ton bon goût, Antonin..."
Puis il s'éloigna d'une démarche glissante, et murmura d'une voix parfaitement audible dans le silence:
"- Je vous laisse à vos... retrouvailles..."
Hermione recula d'un pas, affolée. Son coeur cognait de plus en plus fort et elle sentait son sang lui battre les tempes. Dolohov détacha d'un geste souple sa cape de ses épaules et la déposa sur le fauteuil.
"- Alors ma chère... Hermione, c'est bien cela? Comment allez-vous?"
La jeune fille se ressaisit et lui lança un regard hautain.
"- Ttt... Vous devez sans doute être fâchée que je vous ai enlevée à votre mari... Mais comprenez bien que le fait que vous soyez à présent mariée vous confère un charme en plus..."
Hermione répondit, méprisante:
"- Et le fait que vous-même soyez fiancé ne semble point vous déranger, à ce que je vois. Surtout pour tromper une sang-pur avec une vulgaire sang-de-bourbe."
"- Vous avez deviné mes intentions, serait-il possible que nos désirs se rejoignent?" répondit-il, narquois.
La jeune femme déglutit et sentit ses joues la chauffer. Elle recula encore un peu et se rapprocha de la fenêtre, à son grand malheur grillagée, alors que Dolohov s'installait nonchalamment sur le fauteuil, le tournant de manière à pouvoir l'observer à sa guise.
"- Vous savez que vous m'avez toujours plue, Hermione..."
"- Vous vous doutez que je vous déteste, Dolohov," répondit Hermione avec véhémence.
"- Doloris," murmura le mangemort en haussant un sourcil.
Une douleur innommable traversa alors Hermione de part en part. Elle se retint difficilement à la fenêtre afin de ne pas sombrer, plissant les yeux alors que des larmes de souffrance franchissaient ses paupières. Elle se recroquevilla au sol et commença à se tordre, mordant ses lèvres pour ne pas crier.
"- Vous voir ainsi au sol est très... Jouissif..." commenta Dolohov. "Que de souvenirs n'est-ce pas?"
Il leva le sort. Hermione resta au sol, les bras autour de ses genoux repliés, comme seule défense.
"- Aah... Je me souviens de notre rencontre... Vous étiez si belle, baignée de sang, pâle comme la mort... Tant et si bien que l'on aurait pu vous croire bel et bien décédée. C'est d'ailleurs l'erreur que nous fîmes mes compagnons et moi lorsque nous attaquâmes votre maison..."
"- Ainsi c'était vous..."
"- Juste pour se dégourdir un petit peu, il faut bien faire de l'exercice entre les attaques importantes... J'ai cependant regretté de vous savoir morte, vous m'aviez... Envouté. Si pâle, trempée de sang... Irresistible."
"- Vous me dégoûtez..." siffla Hermione, la nausée la prenant.
Dolohov se leva et vint s'accroupir près d'elle.
"- Je l'espère bien ma douce..." dit-il en embrassant sa joue. " Vous imaginez mon plaisir, lorsque, étant venu rendre visite à certains de mes amis, les Flint, j'eus le plaisir de voir, quelques mois après notre attaque, une fort jolie serveuse, dont le souvenir ne m'avait pas quitté, dans un certain village..."
"- Épargnez-moi la suite de votre récit..." gémit la jeune femme.
L'homme éluda sa supplique et se rapprocha encore, caressant du bout des doigts la poitrine d'Hermione. Celle-ci ferma les yeux, effrayée, ne voulant pas revivre le même enfer que celui qu'elle avait vécu. Non, elle le refusait...
"- Je vous ai fait mander pour une quelconque commission... Vous ne me connaissiez pas alors. Je voulais que jamais plus vous ne m'oubliiez, je voulais être gravé en vous, dans votre chair... Je vous ai emmené dans le bois..."
Il défit d'un coup sec son corset. Hermione étouffa un sanglot. Un filet de sang coulait de ses lèvres, qu'elle avait trop mordues. Dolohov l'embrassa brusquement et déchira sa robe d'un coup de baguette. Nue, à la merci de son adversaire, Hermione ferma les yeux, résignée à subir ce qui allait s'ensuivre, alors que son agresseur la prenait violemment dans ses bras pour l'allonger au sol...
o†o†O†o†o
Harry avançait silencieusement dans la nuit d'automne. Trois aurors le suivaient, alors que cinq autres prenaient le manoir de front en compagnie de Wulfric. Harry regarda Ron qui était à ses côtés.
"- Tu es sûr que ça ira?"
"- Mais oui, tu sais, l'Ordre du Phénix, ça forge."
Harry s'accorda un sourire. Soudain, une branche craqua derrière eux. Le Survivant se retourna, prêt à réprimander le fautif pour son imprudence, quand son rythme cardiaque s'accéléra: quatre et non trois personnes le suivaient.
"- Qui va là!"
Il éclaira légèrement sa baguette alors que l'inconnu avançait.
"- Je suis venu en renfort," dit-il d'une voix mal assurée.
"- Auror?"
"- Presque."
Harry et Ron étouffèrent un cri de surprise quand le visage de Ginny apparut, puis devant l'accoutrement de la jeune fille, habillée en habits d'homme.
"- Ginny, tu vas rentrer à la maison immédiatemment! N'as-tu pas honte? Tu es une jeune fille de bonne famille, que dira-t-on? On va te traiter de gourgandine et... Et tu risques de mourir!" gronda Ron, furieux.
Ginny leva les yeux au ciel, l'air ennuyé.
"- Je t'ai déjà dit que si je voulais me battre je le pouvais. Et puis Maman étant elle-même très féministe, elle pourrait m'approuver pour cela... Peut-être pas pour les autres points mais bon... Quant à ma vie, laisse-moi au moins la liberté d'en disposer comme je le souhaite."
"- De toute façon Wulfric ne voudra pas, tu serais un poids lourd."
"- Je t'en prie, insulte moi!" s'offusqua Ginny. " Et puis, en ce qui concerne Mister VanGutten, je l'ai rencontré il y a quelques minutes, et il a fini par céder."
"- Qu'est ce qu'il a du souffrir, le pauvre..." la taquina Harry.
La jeune femme lui lança un regard noir.
"- Il a tout de même évalué mon potentiel magique, et il a dit qu'il était excellent. Et je tiens à te rappeler, Ron, que j'ai essayé ton examen d'entrée en préparation d'auror, que tu as échoué, je le rappelle, et que je l'ai réussi, sauf que vu que je suis une femme, je ne pouvais guère espérer..." dit-elle d'une voix légèrement hautaine.
Ron bougonna des mots inaudibles pârmi lesquels surgit "réputation".
"- Ma réputation? Justement, c'est ma réputation, je me charge de l'assumer."
Les autres aurors qui s'étaient approchés observaient la jeune fille d'un air amusé, voir intéressé.
"- Alors Harry, s'il te plait, laisse-moi venir, Hermione est mon amie et elle aura besoin de mon soutien. Je la connais mieux que toi, bien que vous soyez mariés..."
Harry constata avec tristesse l'évidence. "Cependant, je pourrai rattraper mon retard quand on aura liberé Hermione", pensa-t-il pour se consoler.
"- Bon, tu viens avec nous, mais sois prudente! Et à présent, allons-y, ne perdons pas davantage de temps."
Le petit groupe se remit en marche et arriva bientôt devant les fenêtres arrières de la maison. Harry lança un sortillège de découpage et ils opérèrent un orifice dans le verre, afin de pouvoir en tourner la poignée de l'intérieur. Les sortilèges de protection avaient été neutralisés à leur arrivée par les aurors, mais les effets ne pourraient durer plus de deux heures.
Un des aurors ouvrit la fenêtre et ils pénétrèrent un par un dans la sinistre demeure. Longeant les couloirs, ils évoluaient lentement, tentant de trouver le chemin des cachots.
"- C'est affreux leur déco..." bougonna Ginny.
"- C'est toi qui voulais venir," rétorqua un auror, Sean Williamson.
La jeune fille se renfrogna, et colora la cadre d'un miroir en rose en tirant la langue. Sean leva les yeux au ciel et pressa le pas.
Le manoir était plongé dans le noir le plus profond et semblait terriblement glauque. Un tapis couleur forêt était posé au sol et son épaisseur avait l'avantage d'étouffer les pas des intrus. Soudain, à un détour de couloir, deux mangemorts apparurent. Deux stupéfix bien placés leur ôtèrent l'envie de donner l'alerte. Harry et Ron échangèrent un regard complice. Un autre auror, Kingsley Shacklebolt, proposa:
"- Nous pourrions tenter un sortilège de localisation, à tout hasard. Cela pourrait nous aider."
Les autres approuvèrent et ce fut exécuté. Quelques minutes plus tard, ils possèdaient un plan vague du chemin à suivre.
"- Pas pu faire mieux," s'excusa Kingsley, "si j'avais utilisé une plus grande puissance, on aurait pu se faire repérer."
"- Ce n'est pas grave, ça nous aidera déjà beaucoup," lui assura Ron.
Ils poursuivirent leur route et finirent par déboucher en haut du grand escalier. Il leur fallait le descendre et traverser le hall afin d'atteindre le chemin menant aux cachots.
"- Cette partie du château doit être gardée," remarqua judicieusement Ginny.
"- C'est vrai je.. Je crois que nous allons devoir nous séparer en deux groupes de trois. L'un ira avec moi pour chercher Hermione, les autres vont devoir faire une disversion, car apparemment Wulfric n'a pas encore réussi à entrer, mais il devait y avoir des gardes à l'extérieur également."
En effet, à l'insant précis, un jet de lumière verte venait de passer devant une fenètre, couleur d'Avada Kedavra. Ginny croisa les doigts, anxieuse.
"- Cependant nous ne sommes que six, et nous savons que le château gouille de vermine," fit observer Sean Williamson. " Si nous nous séparons..."
"- C'est la seule solution," coupa Ron. " De toute façon Wulfric ne va pas tarder à venir nous aider. Et cela sera plus pratique pour Harry s'ils ne sont pas beaucoup, car la discrétion devra jouer. Je me porte volontaire pour la disversion, mais j'exige que Ginny reste avec Harry."
"- Bon d'accord..." soupira-t-elle. " De toute façon je serai plus utile à 'Mione..."
Kingsley et le dernier auror se proposèrent de même pour la disversion.
"- Bien," conclut Harry. " Vous descendrez en même temps que nous, mais nous, nous aurons... ça!" dit-il en sortant fièrement sa cape d'invisibilité de sa poche.
Ron lui fit un clin d'oeil.
"- Bonne chance, vieux."
"- À toi aussi."
Puis Harry s'enveloppa avec Ginny et Sean de la cape. Ils descendirent doucement l'escalier, afin de ne pas faire de bruit, tandis que les trois autres descendaient moins discrètement. Aussitôt, une demi-douzaine de mangemorts arrivèrent et les attaquèrent. Ils pressèrent alors le pas. Ginny envoya discrètement un impedimenta à un mangemort voulant s'en prendre à son frère.
"- Ginny!" la gronda Harry sans conviction.
Ils entreprirent la descente de l'escalier de pierre et se retrouvèrent bientôt dans un corridor moite et lugubre. Ils osèrent alors seulement enlever la cape.
"- On reconnait le bon goût de Tommy..." dit sarcastiquement Harry.
Ils commencèrent à avancer, scrutant chaque cachot. Des formes à demi-humaines y reposaient, et leurs coeurs se resseraient en les voyant, mais ils ne pouvaient perdre de temps. Les cachots étaient tortueux et profonds. Un quart d'heure plus tard seulement, ils arrivèrent enfin au bon cachot. Une vision horrible s'offrait à eux.
Les poignets menottés à des chaines accrochées au mur, Hermione gisait à moitié par terre, nue, les cheveux emmélés, le corps tuméfié et baigné de sang. Elle semblait à mi-chemin entre le désespoir, la somnolence et la démence.
Harry explosa la porte d'un sort et se précipita vers elle. Il défit ses menottes, et l'appela:
"- Hermione, Hermione, c'est moi, Harry, je suis là, je suis venu te délivrer..."
Elle leva vers lui un regard misérable. L'étincelle habitant ses yeux noisette s'était éteinte. Le jeune homme fit apparaitre une couverture et la recourvrit. Puis, il voulut l'enlacer. Elle le repoussa violemment et se recroquevilla dans son coin.
"- Ne... me... touche... pas..." souffla-t-elle, la voix rauque.
Harry se leva, blessé. Sean et Ginny contemplaient le spectacle avec un sentiment d'horreur grandissant quand la rouquine murmura:
"- Non, Merlin, pas encore... Pourquoi doit-elle revivre cela?..."
Harry leva son regard émeraude vers elle et demanda, la voix dure:
"- Quoi pas encore?..."
Ginny pâlit dangereusement et se mordit les lèvres. Sans un mot, elle entra dans le cachot et s'approcha d'Hermione. Elle la prit dans ses bras et celle-ci se laissa faire, se blotissant contre l'étreinte rassurante, presque maternelle, de son amie. Ginny demanda doucement:
"- C'était lui?..."
"- Oui, encore..." murmura Hermione, roulant des yeux affolés.
La rouquine leva les yeux vers Harry, qui semblait ébranlé, ne sachant que croire.
"- Que s'est-il déjà passé, Ginny, dis-moi, je t'en prie..." la pria-t-il, déchiré.
"- Hermione a été... Violée. Pour la seconde fois."
o†o†O†o†o
Voilà! C'est fini pour cette fois-ci!
J'espère que vous avez aimé (que de découvertes, quoi que les plus perspicaces avaient du déjà trouver...)
Et belle déception pour ceux qui croyaient qu'il s'agissait de Malefoy (Lucy et moi prenions un malin plaisir à lire vos reviews à ce sujet, sachant nous-même la vérité!
Allez, c'est fini pour mon tour, RDV au prochain chapitre avec Lucy!
Amicalement, Stellmaria...
