Auteur : Megalokage no Maai
Titre : Fugue en Hokumon.
Disclaimer : Les persos de Naruto de m'appartiennent pas, etc... SAUF Raikage (bien que jm'en passerais), Zannen ET Ma - Ai.
Genre : quasi - deathfic...
Histoire : Cette fic est la suite logique de "D-MOLL". Pour résumer, Tayuya a "sauvé" Kin et Zaku des prisons avant qu'ils ne soient sacrifiés par Orochimaru, et s'est débarrassé de Kabuto en même temps (dans la foulée...). Du coup elle se demande ce qu'il se passerait si elle partait en mission "seule" cette fois...
Voici le dernier chapitre. Enfin... !
Dix - septième Double
"J'ai aucune raison de rester ici, moi.
- … »
Ma – Ai tordait ses doigts pendant que l'autre parlait. Il y avait une lumière en moins dans son regard.
Tayuya regardait par la fenêtre de chez Ma – Ai. Celui – ci reprit la parole sur un ton presque habituel.
« Soit. Avec Zan' on avait fait une promesse… Tout ce qu'il a fait était juste… C'est à mon tour maintenant.
- ...
- J'en ferai jamais autant. Je crois que je n'ai pas fait le centième de ce qu'il a fait...
- …
- Toi pars… Va loin et trouve mieux… Avant que Raikage ne se serve de toi comme il s'est servi de Mizuki et des autres. »
Ma – Ai parlait calmement. Tayuya ne disait rien. Elle aurait eu du mal à rajouter un mot de plus. Elle lui adressa un dernier regard avant de sortir. Elle eût du mal à lui souhaiter :
« Bonne chance.
- Tu vas où… ?
- A Konoha.
- C'est bien. »
Ma – Ai ferma les yeux et sourit.
« Il t'aimait bien, Zan'… File à Konoha et passe le bonjour pour lui… »
Le lendemain, Ma – Ai ne vînt pas s'entraîner. On ne le vît pas de la journée. Le surlendemain non plus. Ni les trois jours qui suivirent. Entre temps elle avait écrit une dernière fois à Konoha. Elle y disait qu'elle partirait et ne s'arrêterait peut - être pas de marcher, et d'ailleurs elle ne savait pas où elle pourrait aller. Elle demandait aux enfants de saluer Anko pour elle, parce que maintenant elle comprenait ce que c'était de partir d'un pays comme ça.
Elle passerait peut - être par Konoha, mais rien n'était moins sûr : les Oto no Shi était recherchés comme criminels de classe S et elle serait sûrement mise à mort. Elle se demandait s'il était possible de vivre sans passer aucune frontière, là où personne ne décidait de la vie des gens. Quand Ma - Ai refit surface, il n'avait pas l'air de quelqu'un qui s'était reposé pendant cette semaine. Mizuki ne se montrait plus depuis quelques jours. Le traité de paix avec Konoha sautait une fois de plus, Raikage n'y était sûrement pas étranger et il s'était débarrassé d'une erreur dangereuse en envoyant Zannen en mission suicide. Peut - être même qu'il avait poussé le cynisme en se servant d'un homme en qui déjà peu de gens avaient confiance. Un mukenin de Konoha par exemple.
Tayuya franchissait les portes de Kumo, sa sacoche en bandoulière comme la première fois où elle avait mis les pieds dans ce pays.
Ma – Ai la regardait de loin. Tayuya s'arrêta quelques secondes, puis passa les portes. Dehors elle vit que le printemps allait arriver.
"Tenez le coup jusqu'au printemps..."
"Pff... Quelle connerie."
Tayuya se demanda si, quitte à passer par le pays de la Roulotte, elle ne ferait pas mieux de se débarrasser de Kasakage par la même occasion. C'était juste une drôle d'idée. Il neigea et le vent souffla pendant bien une heure après que les portes de Kumo se soient fermées, mais elle ne pensa pas à râler.
Elle marcha toute la journée et arriva aux frontières du Pays de La Roulotte le soir. Elle traversa le pays sans s'arrêter. Il n'avait pas changé mais cela n'avait aucune importance.
Avant d'arriver à la frontière d'Oto, qu'elle n'appréhendait même pas, quelqu'un apparut à côté d'elle.
Quelqu'un dont le bandeau était hachuré. Elle ne prêta pas attention à lui et il ne dit pas un mot pendant la demi – journée qu'il fallut pour traverser Oto. Elle ne sut pas si on l'avait vue, elle pensa que si mais que personne n'osa venir. Elle sortit sa flûte et joua une dernière fois pour son pays. Elle jouerait suffisamment longtemps pour que toutes ces harmonies atteignent tous les coins de l'univers. De là elle espérait que Ma - Ai irait bien.
Elle ne s'arrêta que pour nouer un bandeau autour de son cou. Un bandeau de Chuunin de Kumo.
L'homme au bandeau hachuré ne la quitta que le soir, quand elle eût atteint la frontière de Konoha.
Là elle s'arrêta devant les portes et rangea sa flûte dans sa sacoche. Elle ne savait pas encore si elle allait entrer, ou passer son chemin, vers l'Ouest. De toute façon elle était libre maintenant.
FIN
