Disclamer: Comme d'habitude, je ne suis toujours pas J.K Rowling, d'où, par conséquent, rien de tout ceci n'est à moi, à part mes pities créations!
Dora B: Je te remercie bocou bocou de suivre ma fic avec tant de passion! - il faut dire, ce que j'écris est tellement magnifique, il est impossible de ne pas s'y intéresser... lol! -. Voici donc pour toi le troisième chapitre de ma chère petite "Larme Ultime", en espérant que tu l'aimeras autant! Zoubies aux herbes de provence taïtiennes, ma chère pitite lectrice!
Sarah Black: Et une nouvelle lectrice! Vu que pour l'instant j'en ai pas beaucoup ça me fait bien plaisir... Je t'y souhaite une agréable lecture, bien venu à bord de ma fic!
Pour les autres cheres lectrices m'ayant laissé des reviews, à savoir mon adorable Bidibou que j'adoooore, la sympatique Docteur Gribouille et la trop critiqueuse MPX, je leur adresse un monticule de bisous vaporeux.
Quant à ceux qui lisent cette fic en tant qu'anonymes, filles ou garçons, je vous remercie d'avoir cliqué dessus, c'est déjà un bon point... Ya plus qu'à laisser des reviews, et vous me comblerez de joie!
Voili voilou, place à la lecture:
Chapitre 3 : La nièce du loup garou
La personne qui se tenait dans l'ombre des trois sorciers se faufila un passage et se planta devant Lupin. Ses grands yeux, d'une couleur incertaine qui hésitait entre le bleu ciel mélangé de vert pâle et un jaune clair profond, dévoraient le visage d'une jeune fille de l'âge de Harry. Il ne la connaissait pas, d'ailleurs… Que faisait-elle ici ? Une fille d'un peu moins de seize ans… Ses cheveux châtain foncé, attachés très négligemment par un « mi couette mi chignon » dans un ruban de satin bleu marine, se dispersaient par mèches rebelles et ondulées le long de son front. Les mains dans le dos, elle fixa Lupin en évitant soigneusement le regard scrutateur de Harry.
- Nina, tu sais ce qu'il te reste à faire ? Dépêche toi et ne t'arrête en chemin sous aucun prétexte. Ne vole ni trop haut – tu te perdrais en altitude -, ni trop bas – des détraqueurs pourraient vous atteindre -. Tu dois t'y rendre le plus vite possible. Je te fais confiance Nina. A tout à l'heure.
La dénommée Nina acquiesça sans broncher et se tourna enfin vers Harry, que Tonks soutenait pour qu'il recouvre l'équilibre. Aujourd'hui, ses cheveux d'un noir d'ébène descendaient en cascade jusqu'au bas de son dos et luisaient comme du velours, ses yeux d'un vert semblable à celui de Harry étincelaient d'une intensité extraordinaire sur son visage à la peau blanche.
- Nina va t'accompagner jusqu'à Poudlard par voie aérienne pendant que je m'occuperai de tes valises, que Lupin ira faire un petit tour à l'Ordre et que Rogue inspectera les environs pour renforcer la sécurité moldue, glissa Tonks à l'oreille de Harry. A bientôt.
Elle lui ébouriffa ses cheveux déjà en bataille et le poussa délicatement vers Nina. D'un geste, la jeune fille l'invita à la suivre au dehors. Harry se demanda un instant si elle n'était pas muette, étant donné que le son de sa voix ne s'était pas encore échappé de ses lèvres, mais il résista à sa curiosité et se tut aussi. Il se sentait étrangement revigoré à présent, malgré son poignet – ressoudé par un Lupin pas très doué – qui le torturait un peu et son léger mal de tête. Il se figea sur le pas de la porte sans raisons. Nina fit volte face, interloquée. Harry rebroussa chemin, se fraya un passage parmi les trois sorciers, son oncle et son cousin… et enlaça sa tante sans ménagements, avec un immense sourire empreint de tristesse.
- Je ne te remercierai jamais assez pour cette nuit et l'incident de ce matin. Tu m'as rassuré et pris dans tes bras… et je me suis senti revivre, avoua Harry, débordant d'affection.
- Ha… Harry…
- Je sais que c'était exceptionnel et que ça ne se reproduira sans doute plus jamais, mais… Merci, de tout mon cœur. Au revoir.
Harry embrassa sa tante sur les deux joues – Dudley ne put hurler de rage vu qu'il était sous silence -, avant de saisir au vol sa baguette lancée par Lupin.
- Attends Harry ! s'écria Tonks.
Elle le saisit par la manche et le força à demeurer immobile. La métamorphomage effleura le crâne de Harry de la pointe de sa baguette, ferma les yeux… Le survivant eut une impression de déjà subi très désagréable… une sensation de froid… gluante… comme si on brisait un œuf à la texture glacée sur sa tête, qui s'étendait sur la moindre particule de son corps…
- Tu es désillusionné, c'est bon ! Nina, elle… elle n'en a pas besoin… Allez, va.
Harry se dirigea à nouveau vers l'entrée, l'esprit envahi de questions, semblable à un caméléon humain. A l'extérieur, la température augmenta d'un ou deux degrés, le soleil déployait ses rayons brûlants sur la ville réduite à un gigantesque four. Harry s'affaissa imperceptiblement sous la chaleur qui le grignotait et rejoignit Nina en s'éventant. Elle tenait un éclair de feu d'une main, de l'autre elle… caressait un tigre blanc impérial de deux mètres, pourvu d'une paire d'ailes minuscules dans une matière inconnue à chaque patte. Harry sursauta et étouffa un cri. Nina le devança :
- Tu n'es pas en état de voler, et même si tu le pouvais, tu n'en as pas l'autorisation pour l'instant, expliqua – t elle en révélant sa voix fluide et froide. Tu vas donc monter sur le dos d'Hequilïn, tandis que je serais sur mon éclair de feu.
- Moi aussi j'ai un éclair de feu, je ne volerai pas sur ce… protesta Harry, à cours de connaissance sur les créatures magiques.
- Hequilïn est un animal magique très rare mais apprivoisé, un gasc polaire, et il est mon compagnon, comme c'est le cas entre toi et Hedwige. En revanche il n'obéit qu'à moi, je ne te conseille pas de le provoquer. Monte.
- Mais…
- Lupin et Rogue m'ont ordonné de te faire voler sur Hequilïn et de nous dépêcher, trancha Nina, une lueur glaciale dans ses magnifiques yeux.
Harry obéit à contrecoeur et grimpa sur le tigre blanc qui s'inclina pour le laisser monter. Sa fourrure, douce et soyeuse, offrait une position très confortable, et Harry ne regretta pas l'ordre de ses professeurs. Hequilïn bondit majestueusement, sans secousse, avec agilité et grâce. Ses ailes claires battaient l'air dans un bruissement presque inaudible. Nina enjamba son éclair de feu et, en quelques secondes magiques, saisissantes pour Harry qui retrouvait avec joie son élément, ils planèrent bientôt à une quarantaine de mètres d'altitude, au-delà des traînées effilées que formaient les nuages d'un blanc laiteux.
Harry, au bout de quelques minutes interminables, rompit le silence :
- Excuse moi, mais… que faisais-tu avec Lupin, Rogue et Tonks ? Pourquoi allons-nous à Poudlard, et pas au Terrier ou au chaudron baveur ?
- Je suis incapable de répondre à tes questions, je ne suis moi-même au courant de rien, avoua Nina, soucieuse. Remus est mon oncle, il m'a demandé de t'amener à Poudlard et de veiller sur toi. Je ne sais pas pourquoi on est partis ni la raison de ce retour précoce à ton école.
Harry faillit s'étrangler. Nina… la nièce de Remus Lupin ! Incroyable… Nina répondit à sa question silencieuse :
- Remus a une sœur de deux ans plus jeune que lui. Je suis sa fille.
- Je ne savais pas qu'il avait une sœur… et une nièce… bredouilla Harry, abasourdi. Mais… tu es à quelle école ? Tu n'es pas de Poudlard…
- Je suis interne à Beauxbâtons avec mon petit frère. Il va rentrer en deuxième année. Mais…
Nina baissa les yeux, soudain sincèrement triste.
- Je vais changer d'école pour Poudlard. Ainsi que Lilian, mon frère. On ne nous a pas laissé le choix… et, pour un fait que j'ignore, Remus a tout à coup contacté Rogue et Tonks, ils m'ont embarqué et ont filé chez toi le plus vite possible, en répétant qu'ils espéraient qu'il ne serait pas trop tard. Tu connais la suite. Apparemment, j'étais, d'après l'Ordre et eux, la seule fille qui était capable d'accomplir la mission de te ramener à Poudlard sain et sauf. Ils ont renié les professeurs, sorciers de haut rang, même tes deux amis, je ne sais plus leurs prénoms.
- Ronald Weasley et Hermione Granger, fit Harry, distrait, plongé dans ses pensées. Quand est – ce qu'on arrive ?
- Dans… un peu moins de quatre heures, je pense.
- Quoi ! Je n'ai rien mangé depuis hier midi, j'ai faim…
Nina leva les yeux au ciel : ce garçon était un vrai gamin… si c'était lui, le célèbre Harry Potter… Il avait encore quelques progrès à faire… On lui annonce qu'il court un grave danger, il répond avec son estomac… Nina fouilla dans sa robe de sorcier et y repéra une tablette de chocolat Honeyducks qu'elle envoya à Harry. Après avoir avalé les trois quarts de la tablette, grignoté une demie douzaine de chocogrenouilles et des dragées surprises de Bertie Crochue, avalé des fizwizbiz – il lévita au dessus du tigre blanc - et siroté un demi litre de jus de citrouille, Harry s'allongea précautionneusement sur la fourrure d'Hequilïn à plat ventre. Il respira profondément quelques minutes et sombra dans un sommeil reposant, sans rêves ni cauchemars, caressé par la brise et le pelage du gasc polaire.
Une chtite review ça ne fait de mal à personne...
