Disclaimer: Je pense que si je dit que tout est à moi, ça va pas marcher... alors, je vais faire plaisir à tout le monde: TOUT est à JK Rowling!

Réponses aux adorables personnes qui m'ont reviewer:

Bidibou: Tu es toujours au rendez-vous, c'est formidable! Je t'adore! Et ta review, elle est trop mignonne! Alors comme ça, tu aimes beaucoup Nina - ça tombe bien, je m'identifie à elle... bon, d'accord, on n'a pas le même physique, mais on a la même passion: HARRY, enfin, cela, on le verra plus tard... zut, faut pas que j'en dise trop! Effetivement, Harry, malgré ses allures d'élongations incongrues et de maigrure incroyable, eh ben, j'ai décidé que ce serait un grand gourmand! en fait, il se goinfre... c 'est horrible! mais il est tout mignon quand il mange, on va se réconforter comme ça ( sauf dans le film du 4, où, lamentablement, il régurgite son verre d'eau à la vue de cette saleté de Chang... ). Ensuite, j'adore les tigres, alors, évidemment, l'animal de compagnie de Nina en est un... Un "gasc", je trouvais ça tout chou comme appellation. Hi, c'est moi qui l'ai inventé! (heureuse comme pas deux). Voilou, ma Bidibou, j'espère te revoir bientôt sur mon histoire, moi je suis toujours autant les tiennes ( On t'aime Bidibou!), qui sont... aussi délicieuses que les brownies au chocolat saupoudrés de sucre glace irlandais! Zoubies saveur... Canelle-Soleil... comme un certain ange blond...

Dora B: Coucou ma fidèle lectureuse! Je suis contente de te voir, à chacun de mes nouveaux chapitres! Ca me fait tout très plaisir! wouh! Dis moi, est-ce que je peux simplement t'appeler Dora? Le B, il me stresse de manière incomensurable! Ouh, j'en défaille presque! ( fin de ma paranoia feinte). Ne t'inquiète surtout pas, tu auras toutes les réponses à tes questions en temps voulu! bien qu'il faille attendre bon nombre de chapitres pour ça... mais bon comme ça, ça te tient en haleine! que de suspens en une seule fois. Pour l'abandon de ma MERVEILLEUSE fic ( mes chevilles, ça peut aller, merci), il faudrait déjà m'égorger pour cela! oh que non, je ne l'abandonne pas! Pas de souci! Zoubies à la tendre fraise des bois - hivernale, la fraise! -.

Eliza: Merci beaucoup pour tes commentaires! Ca me fait plaisir que tu suives avec tant d'assiduité mes chapitres! J'espère que la suite te plaira autant et que tu continueras à me lire! Zoubies enfarinés.

Pitit commentaire de l'autrice: Chers auditeurs et auditrices (tant est qu'il y est un auditeur masculin, ahem), ici, il fait pas bô du tout, mais alors, du tout: c'est moche, c'est gris, et c'est pas blanc et cotonneux! J'ai envie d'un lit, d'une couette en soie, d'un garçon tout près de moi ( pas de mauvaises intentions, s'il vous plaît, je ne suis pas de ce genre), et... de la neige au dehors... alors qu'il ferait si chaud sous ce petit nid douillet...

C'était l'extrêmement constructif commentaire du jour. Merci d'avoir lu si vous l'avez fait. Vous êtes mignons! Une dernière chose, merci aussi à Docteur Gribouille et Sarah Black!


Chapitre 5 : Révélations lacrymales

Harry se dirigeait résolument vers le bureau de Dumbledore, après avoir mangé un morceau dans la grande salle, avec pour seule compagnie Hedwige. Ce retournement de situation demandait une explication, quand même… Il s'arrêta net devant la statue de l'aigle, près des escaliers en colimaçons. Le mot de passe ! Harry avait beau fouillé dans sa mémoire en désordre, pas trace de souvenir de ce fichu mot de passe… Décidé à voir le directeur, il tenta le tout pour le tout.

- Menthe fraise !

- Rien.

- Choco grenouille !

Le silence.

- Citron sorbet !

Le bide total.

- Fizwizbiz !

- Potter !

Cette fois ci Harry n'avait rien dit. Il fit volte face pour découvrir qui avait crié son nom et faillit prendre ses jambes à son cou.

- Oh non, pas lui… murmura – t il de manière inaudible.

- Que faites-vous ici Potter ? Vous répétez une pièce théâtrale ? ironisa Rogue dans un rictus abominable. On vous entend depuis la grande salle.

- Vous êtes déjà revenu de l'Ordre ? coupa Harry, énervé. Vous ne perdez pas de temps, professeur.

- Quant à vous Potter, vous récupérez bien vite, je trouve, répliqua Roque d'un ton acerbe. On vous trouve inerte dans les bras de votre tante ce matin, vous criez à tue tête sur une statue dénuée de vie cet après midi. Auriez-vous égaré le peu de matière grise qui flotte entre vos deux cavités ?

- J'essayai de… commença Harry.

- Où est la fille qui vous a amené à Poudlard ?

- A l'infirmerie. Une créature nous est tombée dessus et en voulant me protéger, Nina s'est fait blesser à la gorge… Mme Pomfresch est en train d'extraire le poison. Je suis assez angoissé, ça a l'air grave…

- Peu importe. Je suppose que c'est Dumbledore qui vous intéresse ? Cœur de vanille.

La statue imposante de l'aigle s'agita et, dans un concert de pierres frottées les unes contres les autres, l'escalier en colimaçon tourna sur lui-même. Harry se jeta sur la dernière marche et offrit un signe de tête reconnaissant à Rogue. Celui-ci haussa les épaules ; l'air méprisant, il s'en fut dans un tourbillon noir effrayant.

L'escalier s'immobilisa si soudainement que Harry vacilla. En pénétrant dans le bureau de Dumbledore, il se sentit rasséréné par l'ambiance chaleureuse qui y régnait, les tableaux familiers qu'il connaissait si bien maintenant, le choixpeau magique qui baillait au corneille, Fumsec, le magnifique phénix pourpre et or aux larmes de cristal ; la pensine, qu'il avait aussi visité, pour y rencontrer ses parents, Sirius, Remus… L'atmosphère imprégnait imperceptiblement le corps de Harry qui ferma ses yeux émeraude pour mieux se fondre dans cet élément qui l'apaisait. Il les rouvrit aussitôt en entendant la voix enjouée d'Albus Dumbledore, le seul sorcier qui soit parvenu à repousser Voldemort. Il portait des lunettes en demi lune sur un nez aquilin, une longue barbe d'un blanc immaculé, des yeux rieurs, un sourire perpétuellement rassurant.

- Bonjour Harry ! lança le vieil homme effronté. Tu n'as pas passé un très bon voyage, m'a – t on dit… J'espère que Nina s'en sortira…

L'estomac de Harry se contracta douloureusement, ce qui faillit le plier en deux. Cette fille devait vivre…

- Tu ne sais donc toujours pas pourquoi tu es là ? Je vais t'expliquer, Harry. Nous savons de source sûre que Voldemort a pénétré une nouvelle fois ton esprit, la nuit dernière. Tu ne t'en es peut être pas rendu compte… Heureusement ta tante a bien réagi… Tu as repris le contrôle…

Le directeur de Poudlard s'interrompit et soupira longuement. Il semblait si vieux, si las, si fatigué… presque… faible… Il paraissait ne plus avoir l'envie de se battre… son énergie régressait chaque année… Harry savait que c'était par sa faute, à cause de Voldemort qui revenait sans cesse… maintenant qu'il vivait à nouveau, le monde sorcier se préparait au pire… à la mort… la destruction… Harry ne supportait plus cette charge qui pesait sur ses épaules depuis sa naissance. Dumbledore non plus, apparemment.

- N'en veux pas à ton oncle, Harry, reprit Dumbledore sur un ton égal. Il était sous l'emprise d'un sort. Je ne sais pas ce qui s'est passé. C'est incroyable… et pourtant presque indétectable. Ton oncle était manipulé, mais tu ne pouvais pas te rendre compte… Jusqu'à ce que, sans même t'en apercevoir, tes dernières forces magiques se projettent de ton corps pour frapper l'esprit de ton oncle, déstabilisant ainsi le sort ancré en ce dernier. Je ne sais pas qui a pu l'ensorceler… Mais les professeurs Lupin et Rogue, ainsi que Nymphadora, sont intervenus à temps.

- Pourquoi suis-je à Poudlard ? Le terrier aurait fait l'affaire… ou bien le quartier général du square Grimmaurd…

- Non. Poudlard est mieux protégé.

- Professeur… Quel est le rôle de cette jeune fille, Nina ? questionna Harry, intrigué. Pourquoi elle et son frère viennent-ils à Poudlard ? Et puis j'ignorais que Lupin avait une sœur…

- Le professeur Lupin, s'il te plait, rectifia Dumbledore. Eh bien le rôle de Nina Kaliba… est très complexe… Je ne peux pas te l'expliquer comme ça, mais… on dirait qu'elle contient une force magique qui éloigne Voldemort.

- Pardon ?

- Nous en ignorons la cause ; elle est puissante et très précieuse. Elle te protège, en quelque sorte… Remus a découvert en elle cette faculté il y a peu de temps. Son frère, en revanche… Il l'accompagne, rien de plus.

- Vous vous servez de Nina.

- En effet, je l'avoue, soupira Dumbledore qui semblait sur le point de s'effondrer, comme s'il portait toute la misère du monde sur les épaules. Mais nous n'avons pas le choix. Sans elle, Voldemort s'approchera à nouveau de toi. Nous ne pouvons pas nous le permettre. Cet acte te vide complètement de magie, d'énergie, de volonté… Sans elle, nous courons à la catastrophe.

- Est-elle au courant du fait que le sort du monde sorcier repose sur ses épaules ?

- Et les tiennes ! Non, Harry. C'est mieux ainsi. Il ne s'agit pas seulement du monde sorcier… C'est tout. Voldemort s'étendrait jusqu'à la lune s'il le voulait. Enfin, j'espère que toi et Nina vous entendrez bien. Il le vaut mieux, elle devra rester auprès de toi le plus souvent possible.

- C'est la nuit que Voldemort s'empare de moi. On ne va quand même pas dormir ensemble… remarqua Harry en s'imaginant la scène – même si cela l'étonnait plus que ça ne le gênait -.

- Je sais, je sais… Nous verrons… murmura Dumbledore en s'asseyant, livide.

- Ca va aller ? s'inquiéta Harry.

- Inquiète toi plutôt de ton propre sort. Je suis secondaire. Maintenant, tu peux y aller. J'ai des choses à faire, toi aussi, assura Dumbledore qui se força à soulever la commissure de ses lèvres pour sourire.

Harry s'inclina et repartit en hâte. Dans le couloir, les phrases de Dumbledore trottaient dans son esprit, se bousculaient, se comprimaient… Lui… Voldemort… Nina… Dumbledore… Le monde… Ses amis… Son par…

Harry stoppa net. Il venait de songer à Sirius comme s'il était encore en vie. Mais pourquoi ? Pourquoi tous ceux qu'il aimait mouraient peu de temps après qu'il les ait connu ? Bien sûr. Oui. Tout s'éclaircissait. C'était sa faute. Tout était de sa faute ! Ses parents étaient morts à cause de lui. Ils voulaient le protéger. Ils sont morts. Pas lui. Son parrain a tout fait pour le rendre heureux. Il est mort pour le sauver. Pas lui. Ses amis ont risqué leur vie pour lui. Il les a mêlé à des choses abominables… Il a entraîné toute la famille Weasley à s'occuper de lui… Mr Weasley a failli mourir à cause de lui… Ron aussi, plusieurs fois… S'il ne l'avait pas rencontré dans le train, ce jour là. Ils ne seraient peut être jamais devenus amis. Si seulement il était mort, le jour de ses douze mois. Il était le responsable de tous ces morts… Désormais du monde sorcier… Il en supportait trop, depuis trop longtemps… Chaque jour, sa vie et celle d'autrui étaient en grand danger… Il avait du affronté les épreuves… les souffrances atroces… les peines… Alors que ç'aurait pu être Neville ! La prophétie… Non…

Sans le vouloir, malgré ses efforts, Harry poussa un hurlement déchirant, qui se répercuta à travers tous les murs du château comme un souffle mortel. N'y tenant plus, il explosa en sanglots et s'effondra le long du mur, inondé de larmes, de douleur. Sa cicatrice le piquait… chaque fois qu'une émotion le submergeait trop vite, elle le brûlait… cette cicatrice… tout ça à cause de cette fichue cicatrice ! Les pleurs de Harry redoublèrent d'intensité, il émit un nouveau cri, aigu, désespéré…


Ce chapitre ne vous déçoit pas trop? Il n'y a pas grand-chose dedans, mais ne vous inquiétez surtout pas, l'action est assez imminente! Dans le prochain, il me semble... et... j'espère aussi que les reviews seront imminentes, hihi! J'en raffolle! wahou!