Salut tout le monde! Ceci est encore une fic sur Seto et Serenity. Je m'étais jurée de ne pas la publier avant de l'avoir finie mais je suis en panne d'inspiration pour le chapitre 4. J'ai fini les 2ème et 3ème chapitres, mais je n'en suis pas satisfaite (trop perfectionniste lol). Donc, toutes vos idées sont les bienvenues! Donc voici le chapitre 1, en espérant que je publie assez vite les suivants. Kenavo!
Je tiens à remercier Angel, Luna Dream et Sandelana pour leurs reviews de ma fic "Humanité ", qui m'ont fait super plaisir.
Titre : Chanson d'un soir
Type : Romance
Disclaimer : Rien ne m'appartient à part le "sympathique" M. Larson , et peut être d'autres personnages par la suite.
Résumé : Deux personnalités qui n'ont rien à voir, mettez les ensemble et voyez ce que ça donne ! ( Résumé nul je sais, mais je préfère ne rien dévoiler)
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Chanson d'un soir
Chapitre 1 : Opposés
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Domino, siège de la Kaiba Corp, 16 h
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Une journée ordinaire au siège de la Kaiba Corp.
Son Président, le jeune Seto Kaiba âgé de 17 ans, l'avait prise en main à la disparition de son beau-père, Gozaburo Kaiba. Son petit frère Mokuba, 12 ans, l'assistait également dans son travail. Seto était pour ainsi dire, un jeune homme froid et rempli d'orgueil, il n'avait lié aucune relation, que ce soit amicale ou sentimentale, et il ne vivait que pour le développement de sa société, spécialisée dans la création de nouvelles technologies pour le Duel de Monstres, un jeu de cartes pour lequel Seto avait longtemps été classé numéro un. Il avait été surpassé par un duelliste ayant moins d'expérience que lui, Yugi Muto, et la fierté de Kaiba en avait pris un sacré coup. Seto a beaucoup d'admiration pour Yugi, mais l'admettre signifierait reconnaître qu'il est meilleur que lui, ce qui est inenvisageable. Kaiba ne comprenait pas pourquoi Yugi s'entourait d'amis, notamment de cet imbécile de Joey Wheeler, un amateur selon Seto, qui ne comprenait pas comment ce "chien" -c'est comme ça qu'il l'appelait lors de leurs..ahrem... « discussions » - avait pu arriver en phase finale de son tournoi à Batailleville.
« Sans aucun doute un coup de chance » avait pensé Kaiba.
Néanmoins, il avait eu l'occasion de combattre Joey, il l'avait battu bien sûr (cet imbécile avait d'ailleurs osé retourner son Dragon Blanc aux Yeux Bleus contre lui), mais il avait été forcé de constater "intérieurement" qu'il avait un certain talent.
Les amis, Kaiba n'en avait pas besoin. Pour lui, il ne pouvait faire confiance qu'à lui-même et à son talent de duelliste pour gagner. La seule personne à pouvoir lui arracher quelques sourires sincères était son frère Mokuba. Cela faisait encore de lui une personne...humaine.
A la différence de Seto, son frère était bien plus ouvert et s'était même lié d'amitié avec Yugi et sa bande, ce qui avait ennuyé Kaiba. Cependant ce dernier tenait trop à Mokuba, et cédait toujours à ses requêtes.
C'était donc une journée ordinaire à la Kaiba Corp. Seto, assommé de travail, ne se plaignait jamais. Son business comptait plus que tout et il n'avait aucune pitié pour d'éventuels associés, négociateurs et autres hommes d'affaires.
L'immense pièce de travail de Kaiba ne comportait guère plus qu'un bureau chargé de paperasses bien ordonnées, avec un ordinateur qui restait allumé 24/24h ; et une étagère où le président classait ses dossiers avec le plus grand soin ainsi que des sièges confortables permettant d'accueillir ses invités. Le tout était accompagné d'une décoration sobre et sérieuse, et seule une grande baie vitrée donnait quelque luminosité à la pièce.
L'interphone sonna. Le jeune président délaissa son activité informatique pour répondre.
« Kaiba.
- Monsieur Kaiba, M. Larson vient d'arriver, résonna la voix de la secrétaire. Il attend dans le hall...
- Faites le entrer, coupa Seto, d'une voix autoritaire.
Une minute plus tard, le dénommé Larson pénétrait dans la pièce. Il devait avoir une quarantaine d'années et affichait une certaine assurance sur son visage.
- Asseyez-vous, dit Kaiba, sans lever les yeux de son écran.
- Monsieur Kaiba, je vous suis reconnaissant de m'accueillir, commença Larson d'une voix mielleuse.
- Trève de flatteries, coupa Seto. Venons en au fait. Je veux votre société. Dites votre prix.
- Vous ne perdez pas de temps, constata Larson. Puis il décréta avec un sourire : « Dix millions »
- Sept. Pas un sou de plus, répondit Kaiba du tac au tac.
- Mon cher compatriote, répliqua l'autre toujours souriant, si vous voulez ma société, il faudra y mettre le prix, je ne descendrai pas plus bas.
- Bien. Alors vous pouvez disposer, dit Kaiba, en relevant la tête de son ordinateur.
- P..Pardon ? balbutia Larson, qui commençait à perdre de son assurance.
- Je n'ai pas pour habitude de répéter mais pour vous je vais faire une exception. Sortez de mon bureau, est-ce plus clair ainsi ou dois-je vous faire un dessin ? lança le jeune homme, froidement.
Larson ne bougea pas.
-Nous n'avons pas entamé les négociations, dit-il, d'un ton beaucoup moins aimable. Je croyais qu'un businessman tel que vous..
- Je vous ai proposé un prix, vous le refusez. Je ne suis pas votre ami Larson, et il est hors de question que je vous fasse une fleur. Même si cette société m'intéresse, je refuse de mettre une telle somme pour ça, répliqua Kaiba. De toute façon, il me semble que vous n'ayez pas le choix.
- Que..Que voulez vous dire ? bégaya l'homme, perdant soudain de sa superbe.
- Sachez, cher compatriote, que j'ai pour habitude de mener ma petite enquête sur mes futures acquisitions, lança Kaiba, un sourire triomphant aux lèvres. Et j'ai pu constater que votre affaire, et vous-même à l'occasion, étiez couverts de dettes. Je me trompe ?
Silence. L'homme semblait réfléchir, et tentait de masquer sa stupéfaction et son embarras. Puis soudain il se leva :
- Je saurai trouver un acheteur plus généreux que vous , fit il sèchement.
- Je ne crois pas, répondit calmement Kaiba. Voyez-vous je possède de nombreux contacts haut placés et j'ai beaucoup d'influence sur le monde des affaires. Compte tenu de votre situation, vous ne pouvez pas vous permettre de repousser votre vente. Vos créanciers ne sauraient attendre n'est ce pas ?
Le jeune homme sut alors qu'il avait gagné, car Larson se rassit et déclara froidement :
- Très bien. Marché conclu.
- Vous avez fait le bon choix, déclara Kaiba d'une voix fausse.
Ils signèrent l'acte de vente sans s'adresser une parole, puis Larson sortit sans un mot, visiblement furieux.
« On ne me berne pas si facilement, sourit Kaiba intérieurement »
Néanmoins, il se sentait las. Il avait travaillé toute la journée sans prendre une seule pause.
« Je vais aller prendre l'air, se dit Seto. Mais pas avant que Mokuba ne soit rentré. Je préfère avoir une personne de confiance ici quand je ne suis pas là.
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Domino, ailleurs, le même jour, 8h
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« P'tite soeur ! P'tite soeur ! appela Joey en secouant doucement la forme endormie sur le lit. Puis voyant qu'elle ne bougeait pas, il haussa la voix : « Serenity ! »
- Mmmmmmm...quoi...? murmura le corps étendu, en enfouissant sa tête sous l'oreiller
- Ah, quelle idée de se coucher aussi tard aussi !soupira Joey en souriant. Réveille toi, tu vas être en retard en cours !
Serenity se redressa sur son lit en se frottant les yeux
- Cette fichue école, dit Serenity dans un bâillement. Je faisais un merveilleux rêve, et là je me réveille en plein cauchemar, plaisanta Serenity.
- Tu rêves trop, déclara Joey en rigolant. Allez, va te préparer, tu as une mine à faire peur !
Serenity feignit d'être offensée, puis sauta du lit et fila dans la salle de bain. Puis elle se dirigea vers la cuisine pour prendre son petit déjeuner. Son frère la regarda d'un air approbatif.
- Là, tu es beaucoup mieux !
Serenity lui adressa un grand sourire et s'installa à table. Décidément elle adorait son frère Joey. Leur mère était partie tôt le matin même à son travail, en lui confiant le soin, comme tous les jours, de prendre soin de sa soeur. Serenity avait pourtant assuré qu'elle était suffisamment grande pour s'occuper d'elle-même. C'était une jeune fille de 15 ans, pas très grande mais mince. Elle avait des yeux noisette adorables et de longs cheveux auburns qui tombaient en cascade le long de son dos. En clair, elle était très jolie et avait fait tourné la tête de plusieurs garçons déjà. Cependant, elle préférait se consacrer à ses études plutôt que d'engager une relation, du moins c'est ce qu'elle prétendait pour qu'on la laisse tranquille à ce sujet. « Ton sérieux te perdra » lui avait dit Joey en rigolant.
La jeune fille but son bol de chocolat, mangea deux tartines de pain et fila en direction de l'école, non sans avoir subi une énième recommandation de son frère.
« Fais attention en chemin, que lui avait dit son frère »
Serenity savait qu'il tenait beaucoup à elle, mais elle se sentait étouffée par tant de protection. A chaque fois qu'elle sortait, il lui fallait toujours se justifier et donner une heure précise de son retour. Cela l'agaçait de plus en plus, car elle avait l'impression qu'on la traitait comme une enfant, ou même pire, qu'on ne lui faisait pas confiance.
Elle replongea dans ses rêves, son rêve dont l'interruption de Joey l'avait frustrée.
« Si mon frère connaissait mes pensées les plus secrètes, il saurait que je ne m'intéresse pas qu'au travail, pensa-t-elle »
Cela avait été si réel. Elle se trouvait dans un jardin parsemé de fleurs de toutes sortes ; des azalées, tulipes, roses et autres belles plantes. L'air était tiède, avec une brise qui caressait doucement son visage. Elle l'avait senti comme si elle y était, les parfums, le vent...lui. Lui qui lui souriait. Lui qu'elle n'avait jamais vu et qui pourtant lui paraissait si familier. C'était un inconnu qu'elle voyait dans tous ces rêves, un jeune homme qui lui paraissait proche mais si éloigné à la fois. Et là, dans ce paysage de rêve aux couleurs chaudes et envoûtantes, il s'était rapproché d'elle tout en ne la quittant pas des yeux, se frayant un chemin parmi les fleurs. Puis il l'avait tendrement enlacé de ses bras musclés, se serrant contre elle et lui procurant un sentiment de réconfort et de protection. Il l'avait bercé comme on rassure un enfant, mais rien dans tout ceci n'était maternel, car il s'était lentement penché vers son visage en la fixant avec son regard de braise et avait effleuré ses lèvres sur les siennes. Le coeur de Serenity battait la chamade. Et alors qu'elle attendait le baiser tant désiré, la voix de Joey l'avait tirée de ce merveilleux rêve.
Tant bien que mal, elle avait réussit à cacher son émotion, mais la déception et la frustration étaient là.
« Il aurait suffi de quelques secondes de plus, soupira intérieurement Serenity »
Voilà plusieurs mois qu'elle rêvait de ce même inconnu, mais c'était la première fois qu'il était sur le point de l'embrasser. Si près... Son subconscient vivait une histoire d'amour, alors pourquoi pas elle ?
« Je suis idiote, pensa-t-elle. Je suis amoureuse d'un rêve » En tant que jeune fille intelligente, elle savait à quoi cela la mènerait. « Je suis prise dedans au point que la vie dans le monde réel ne m'intéresse plus (NB : Attention ce n'est pas une suicidaire non plus lol !). Je m'ennuie tant... Tristan et Duke sont très gentils, et je sais les efforts qu'ils se donnent pour me plaire, mais il y a ce petit quelque chose qui manque... Serais-je trop difficile ? »
Serenity ne chassait plus de son esprit son aventure mentale avec l'inconnu, et en conclut qu'elle devenait trop romantique. Après tout ce rêve représentait pour elle l'amour idéal avec l'être aimé idéal dans le lieu idéal.
« Ca y est, pensa t-elle, en se moquant d'elle même. Je suis en train de me faire un remake de " Un jour mon Prince viendra". C'est stupide... »
Elle n'eut guère le temps de s'attarder plus sur ces pensées, car elle approchait du collège. La sonnerie retentit, et elle se mit à courir pour éviter d'arriver en retard.
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L'amour idéal oui, on en rêve toutes. Seulement, rien ne se passe jamais comme dans nos songes, parfois l'amour se trouve là où on l'attend le moins. Si tout ce passait comme on le souhaite, où serait l'intérêt ?
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Voilà pour le chapitre 1 !
Ps: J'ai adoré écrire l'interaction entre Kaiba et Larson!
