Bonjour et bonne rentrée ! Voici le 9ème chapitre, qui se composera d'au-moins deux parties, peut-être même trois, tout dépendra comment je compte tourner ça. Bonne lecture !
J'ai aussi remarqué que le précédent chap avait fait rire certains. Oui j'aime bien écrire des scènes quand Seto se démène avec son "autre lui"... En tout cas, merci à :
Ocean's Angel, lollypop, Luna Dream, guess who like s dream, Golden Sun 17, Luinil Azuretoile, Lana808, syt, Daffy la Ouf, et SuperWuwu... pour leurs reviews ! ( j'espère que j'ai oublié personne lol !)
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Chanson d'un soir :
Chapitre 9 : Soirée, 1ère Partie
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Le grand jour était enfin arrivé. Tant d'efforts de préparation allaient enfin être récompensés. La fête serait absolument parfaite.
Le soleil disparaissait déjà derrière l'horizon tandis que les premières personnes pénétraient dans le grand gymnase du collège de Domino spécialement aménagé pour l'occasion. On y avait installé des chaises et de grandes tables nappées de bleu, et garnies de dégustations aussi appétissantes les unes que les autres, le tout accompagné de boissons diverses, allant de la simple bouteille d'eau au whisky – d'ailleurs jalousement gardé à l'abri des collégiens et autres enfants mineurs qui seraient tentés de faire connaissance avec l'alcoolisme... On avait également décoré les tables en les saupoudrant de paillettes argentées et dorées, dont la brillance scintillant à la lumière donnait un air convivial à la soirée.
Au grand plafond du gymnase avaient été suspendu des lampions et des ballons multicolores, et, au fond de la salle, une scène qui prenait toute la largeur de la pièce avait été installée. Dessus, on y avait mis des micros et des enceintes. Il n'y avait, pour l'instant, personne sur scène, mais les enceintes diffusaient une musique d'ambiance.
Une grande surface de la salle avait été consacrée à la piste de danse, et avait d'ailleurs était recouverte de décorations diverses, et temporaires, juste pour l'occasion.
Enfin, devant l'entrée de salle, au dessus de la grande porte, une immense banderole jaune sur laquelle était inscrit en grosses lettres manuscrites rouges :
Bienvenue à la Fête du Printemps du Collège de Domino !
La salle n'était pour l'instant occupée que par quelques invités, qui s'affairaient déjà autour des tables, ne résistant pas aux mets si appétissants qui leur étaient soigneusement présentés dans des couverts en aluminium. Mais il y avait beau n'y avoir que quelques personnes pour l'instant, on sentait qu'une ambiance joyeuse s'en dégageait... pour sûr, cette fête serait un véritable événement pour la ville, et surtout un moment de détente et d'amusement...
Une petite voiture stoppa juste devant l'entrée et un jeune homme élégamment vêtu en sortit :
« Si Mademoiselle veut bien se donner la peine... dit-il, en tendant la main vers l'intérieur du véhicule.
- Joey, tu sais que tu ferais un parfait gentleman ? dit Serenity, en étouffant un rire et en émergeant de la voiture.
Elle prit cependant la main de son frère et mit pied à terre.
« Les manières se perdent de nos jours » répondit le jeune homme blond en souriant.
La jeune fille lui rendit son sourire.
- Hé ! Vous deux ! intervint une voix provenant de l'intérieur de la petite voiture. Ne rentrez pas trop tard !
- M'man ! On a plus cinq ans tout de même, protesta Joey.
- Je surveillerai Joey, promis, ajouta Serenity, en faisant un clin d'œil à son frère.
Le jeune homme haussa les épaules.
- Et puis quoi encore ? dit-il avec une pointe d'exaspération. C'est plutôt à moi de veiller sur ma 'tite sœur !
- Joey, je t'ai déjà dit de ne plus me traiter comme une gamine !
- Allons allons, protesta Mme Wheeler, en riant. On dirait un vieux couple qui se chamaille !
Joey et Serenity se regardèrent l'air faussement coupable, à la limite d'éclater de rire. Le jeune homme referma ensuite la portière du véhicule en assurant à sa mère :
« T'en fais, M'man, tout va bien se passer ! On va s'amuser ! »
- Je n'en doute pas, répondit Mme Wheeler, souriante.
Puis elle démarra et fit demi-tour pour repartir d'où elle était venue.
« Finalement, murmura Joey à l'encontre de sa sœur, c'est mieux que tu ne lui ais pas dit que tu allais chanter ce soir : sinon elle ne nous aurait pas lâché de toute la soirée ! La honte ! » dit-il en secouant la tête en imaginant la situation.
Serenity se sentit gênée à la mention du fait qu'elle allait chanter. Elle esquissa cependant un sourire moqueur avant de reprendre un air sérieux :
« Souviens-toi Joey ! Tu m'as promis que tu ne dirais rien aux autres à propos de la chorale !
- T'inquiète ! Je serai muet comme une tombe ! jura le jeune homme.
Au fond, la jeune fille savait qu'elle pouvait lui faire confiance. Elle sentait tout de même le stress grandir en elle à l'approche de l'heure fatidique. Ce n'était pas tant la chorale qui lui faisait peur, mais plutôt le fait qu'elle allait chanter une chanson en solo devant des centaines de personnes ! Et cela, Joey l'ignorait... Il croyait simplement que sa sœur faisait partie d'un chœur. Elle chanterait effectivement avec la trentaine d'autres choristes de ce chœur, mais son professeur avait insisté pour qu'elle chante une chanson toute seule. Mai avait eu la bonne idée de ne rien dire à Joey sur ce point...
Et puis, quelque part, elle avait hâte que ceci se termine. Elle n'en pouvait plus de penser à ça, des répétitions et du stress. De plus, la chorale avait été source de conflit avec son frère deux jours plus tôt. Mais le soir même, Joey était venu s'excuser auprès de Serenity, en lui disant qu'il n'avait pas le droit de décider de ce qui était bon ou mauvais pour elle ainsi.
Pendant qu'elle était plongée dans ses pensées, Joey s'était tourné vers sa sœur :
« Je t'ai dit que tu étais magnifique ce soir ? »
- Au moins une centaine de fois, répondit Serenity en souriant.
La jeune fille avait choisi de porter une robe de satin rose et des chaussures et un sac assortis. Il ne faisait pas très chaud, alors un châle recouvrait ses épaules dénudées, en attendant qu'ils rentrent dans le gymnase. Elle portait des petites boucles d'oreilles argentées et ses cheveux étaient élégamment relevés au-dessus de sa nuque, seules quelques mèches de ses cheveux retombaient sur son visage. Enfin, elle s'était maquillée très légèrement : un peu de fard violet sur ses paupières, du mascara et une touche de gloss sur ses lèvres. Elle était tout simplement belle.
« Hé Serenity ! Joey ! »
Le frère et la sœur, toujours à quelques mètres de l'entrée du gymnase, se retournèrent.
« Tea ! Yami ! » s'écrièrent-ils.
Leurs deux amis leur faisaient des grands signes de la main depuis le seuil de la salle. Yami portait un costume du soir noir - couleur fidèle au mystère et aux ténèbres - , et Tea avait choisi une longue robe verte à fines bretelles. Ses cheveux bruns retombaient sur ses épaules, librement. Serenity et Joey se hâtèrent de les rejoindre.
Joey et Yami se serrèrent la main.
« Alors Yami ! Yugi t'a convaincu d'assister à cette soirée ? demanda le blond.
- Mmmm oui, répondit Yami. Je dois dire que ça ne me déplaît pas... Vous autres, mortels, avez des mœurs vraiment plaisantes...
- Tu parles ! intervint Tea. Il s'est goinfré de tout ce qui lui passait sous la main ! Pire que Yugi...
- Je ne le blâme pas, dit Joey, en se frottant les mains. Moi aussi j'ai hâte de goûter à cette fête !
Tea porta la main à son front en secouant la tête.
« Ces garçons...tous pareils...ils ne pensent qu'à leur estomac » dit-elle.
Mais déjà, Yami et Joey étaient rentrés à l'intérieur et faisaient le tour des tables, engloutissant tout ce qu'ils pouvaient y trouver.
Tea afficha un air désapprobateur, puis elle se retourna vers Serenity.
« Alors, comment trouves-tu cette fête ? »
- Je dois dire que c'est vraiment réussi...répondit la jeune fille. On a fait du bon travail !
Tea approuva.
« En tout cas, tu es très belle ! »
Serenity rougit.
« Merci, toi aussi ! »
Les deux jeunes filles rentrèrent à l'intérieur et Serenity se débarrassa de son châle, et le déposa sur une chaise. Tristan et Duke étaient également présents, aidant Yami et Joey dans leurs efforts, mais quand ils aperçurent Serenity, ils se figèrent, éblouis par la beauté et l'élégance de la jeune fille.
Tristan se précipita le premier sur Serenity, lui offrant une rose qu'il avait dérobé sur une des tables.
« Serenity, je voulais te dire à quel point tu es ravissante ce soir ! »
« Merci, c'est vraiment gentil... » répondit la petite sœur de Joey en souriant, et en se penchant pour respirer le parfum de la fleur. Mais elle releva aussitôt la tête : « Tristan, c'est une rose artificielle ! » déclara-t-elle, en se retenant de rire.
Le jeune homme rougit violemment, confus, et fut presque aussitôt bousculé par Duke, qui tendit à Serenity une boîte de chocolats, soigneusement entourée d'un ruban. Le maître du Duel de Dés, avait, lui, prévu, un cadeau pour Serenity.
« Tiens, je t'ai acheté ceci, rien que pour toi ! déclara-t-il, en insistant bien sur le mot « acheté ».
« Oh, merci Duke ! dit la jeune fille.
Duke adressa discrètement un sourire mesquin en direction de Tristan, qui lui lança un regard agacé.
- ... Mais tu n'aurais pas dû te donner cette peine, continua Serenity. J'en avalerai suffisamment comme ça ce soir !
Ce fut alors au tour de Tristan de lancer un sourire goguenard vers Duke.
Serenity aperçut à ce moment son professeur de musique, et vit là, une occasion de s'échapper de l'attention des deux adolescents. Elle s'excusa auprès d'eux, et fila en direction de M. Akimoto, non sans avoir jeté un regard vers Joey, qui, entre deux canapés au jambon, lui fit un clin d'œil.
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La salle commençait à se remplir de plus en plus, car la fête serait officiellement lancée dans moins d'un quart d'heure maintenant.
Ce serait une magnifique soirée, qui marquerait l'entrée dans le printemps.
Quelques instants plus tard, une limousine s'arrêta juste devant le gymnase. Seto Kaiba et son frère Mokuba en sortirent. Ils étaient tous les deux bien habillés, dans le même style. Mais le plus élégant des deux était certainement Seto, dans son ensemble blanc, complété d'une chemise et d'une cravate bleue, ce qui le changeait beaucoup par rapport à ses vêtements habituels de travail (1).
Mokuba affichait un air enjoué et excité à l'idée de participer à cette fête, tandis que son grand frère supportait cette épreuve comme une véritable corvée. Tous deux se dirigèrent vers la salle, et Mokuba marqua une pause avant d'en franchir le seuil.
« Regarde Seto ! C'est moi qui ait écrit cela » déclara-t-il, fièrement, en désignant l'immense banderole d'accueil au-dessus de leurs têtes.
Seto approuva silencieusement en faisant un signe de tête à son petit frère. Mokuba savait que c'était sa façon à lui de faire des compliments. Le jeune homme n'était pas expressif et il fallait bien le connaître pour parvenir à déceler ses émotions, quand celui-ci voulait bien en laisser paraître un peu.
Ils pénétrèrent dans la salle, qui était maintenant remplie de monde. Il y avait toutes sortes de personnes : des enfants, des jeunes, des parents qui accompagnaient leur progéniture, des personnes âgées qui cherchaient un peu de compagnie en ces lieux, et également des journalistes, qui consacreraient sûrement beaucoup de leurs articles à cet événement dans leurs éditions du lendemain.
Joey, qui n'en pouvait plus d'avaler les mets disposés sur les tables, faillit s'étouffer en apercevant Kaiba. Il poussa Yami du coude.
« Tu ne m'avais pas dit que M. Arrogant avait refusé de venir ici ? demanda Joey, l'air contrarié.
Son ami leva les yeux en direction de Kaiba.
« Si, répondit-il. Mais Yugi a demandé à son frère de le convaincre... Je vois que ça a marché... »
- Arg ! Mais ça va pas ! s'écria Joey. On aurait très bien pu se passer de ce snobinard !
Yami ne répondit pas, sachant parfaitement qu'il ne pourrait pas faire changer d'avis à Joey. Il traversa la salle d'un pas décidé vers Seto, qui avait pris place sur une des chaises, les bras croisés, tandis que Mokuba était parti rejoindre des camarades de classe. Joey le suivit, à contrecoeur, mais déterminé à lancer une réplique bien cinglante à Kaiba sur sa tenue de soirée...
« Bonsoir Kaiba ! dit Yami, poliment. Je vois que tu as changé d'avis finalement...
Le jeune homme leva ses yeux glacés vers lui.
- Ne te fais pas d'illusions Yugi ! lança t-il dédaigneusement. Si je suis ici, c'est uniquement à la demande de Mokuba !
- Ah ouais ? intervint Joey. Tu n'es même plus capable de prendre tes décisions toi-même ? Laisse moi rire !
Le blond émit alors un rire bête et moqueur, mais Seto ne réagit pas. Il se contenta juste de foncer les sourcils.
« Laisse moi deviner, continua Joey, persuadé qu'il avait réussi à rabattre le caquet du riche Président. Ce costume blanc, tu l'as choisi pour te faire passer pour un saint ? Il manque plus que l'auréole ! »
Toujours aucune réaction de Seto. Yami, pendant ce temps, était resté sans voix, surpris par tant d'audace de la part de Joey. Il observait la situation d'un air inquiet. Joey lui-même semblait décontenancé par le silence du jeune homme brun.
Kaiba se leva soudain, et se retrouva face à Joey, qu'il dominait de quelques centimètres. Puis, sans rien dire, il passa à côté de lui, avec l'intention d'aller se servir à boire, mais arrivé à la hauteur du blond, il marqua une pause et lui souffla dans un murmure à peine audible :
« Si je suis un saint Wheeler, alors ça ne fait que t'enfoncer encore plus dans les profondeurs de la médiocrité ! J'ai cru comprendre que cette fête avait besoin d'une mascotte : pourquoi ne pas t'être présenté au poste ? Avec un costume de chien, tu aurais certainement fait hurler de rire les enfants...et obtenu la considération que tu mérites pour quelqu'un de ta condition ! »
Puis il lui passa devant en esquissant un sourire mauvais, ravi de voir la lueur de colère étincelant dans les yeux de Joey, qui avait serré les poings. S'il n'y avait pas eu tant de monde, il aurait très certaintement sauté sur Kaiba pour l'étriper à mains nues ! Du moins aurait-il pu le tenter...
« Ce bâtard... Je vais le... Il ne perd rien pour attendre ! »
- Du calme Joey, intervint Yami, d'une voix autoritaire. Ici ce n'est pas une arène de Duel, et nous sommes ici pour nous amuser d'accord ? Alors si tu veux un conseil : ne prêtes plus attention à Kaiba durant le reste de la soirée !
Joey poussa un grognement, mais dut admettre que son ami avait raison.
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Quelques instants plus tard, une jeune femme en robe du soir apparut sur scène pour annoncer le début de la soirée au micro.
« Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs... Le collège de Domino est heureux de vous accueillir à cette Fête du Printemps, organisée par nos élèves. Moi-même, Mme Miura, directrice de notre établissement, suis fière de vous annoncer qu'une chorale montée par nos élèves sera ici pour assurer les divertissements, ainsi qu'un groupe de la région, j'ai nommé les « Bird ». J'espère que vous passerez tous un agréable moment... Oh et, je voudrais également remercier M. Seto Kaiba, qui a chaleureusement accepté de se joindre à nous »
Tout le monde applaudit, à part un réticent (devinez lequel !). Seto se leva de sa chaise pompeusement, et inclina la tête, ce qui provoqua quelques éclats de joie de ferventes admiratrices... Il se rassit presque aussitôt et reporta son regard sur l'horloge située sur le mur d'en face.
« J'espère que cette heure passera vite, que je puisse quitter ce stupide endroit et me remettre au travail... » pensa le jeune homme.
Bientôt le groupe de musique apparut sur scène, et commença la soirée par une danse rythmée et moderne. Beaucoup de couples s'élancèrent sur la piste, dont Yami et Tea.
Tristan et Duke, eux, ne se lâchaient pas d'une semelle, se jetant des regards méfiants tour à tour. Il rejoignirent Joey.
« Dis moi Joey, commença Duke, en hurlant à moitié pour se faire entendre. Tu ne saurais pas où est passée Serenity ?
Tristan lui jeta un air méprisant. Les deux jeunes hommes avaient chacun l'intention d'obtenir une danse avec la jeune fille, à défaut de n'avoir pu l'accompagner à la soirée.
« Cherenity ? répéta Joey, la bouche pleine. Che chuppose qu'elle ne doit pas être loin, déclara-t-il d'un ton innocent.
Il savait très bien où était allée sa sœur : elle avait disparu derrière le rideau tendu derrière la scène vingt minutes auparavant.
Kaiba, qui guettait l'heure non loin, n'avait pu s'empêcher de tendre l'oreille à la mention du nom de Serenity, bien que la musique était forte. Il avait complètement oublié ces soucis concernant la jeune fille deux jours auparavant, trop contrarié par l'idée d'assister à cette fête, tellement qu'il n'avait pas pensé un seul instant que la sœur de Wheeler pourrait être présente à cette soirée.
« Oh non ! Il faut que je quitte cette salle au plus vite ! »
Il ne voulait pas la voir, au risque de voir ses tourments le reprendre. Mais il avait fait une promesse à Mokuba ; il devrait attendre la fin de l'heure avant de pouvoir rentrer chez lui.
« Mais qu'est-ce-qui me prend ? Ce n'est qu'une fille... parmi les autres..»
« Seto arrête de te préoccuper inutilement et profite de cette soirée ! Je sais bien que tu n'as aucune intention de partir... Tu as trop envie de la revoir ! »
« Ce n'est pas vrai ! Je suis ici juste pour Mokuba, c'est la seule et unique raison ! »
« Serenity, ça en fait une deuxième ! »
« Non ! »
« Alors pourquoi as-tu ressenti cette petite pointe de jalousie quand Taylor et Devlin ont dit qu'il recherchaient Serenity ? »
« ... »
« Tu ne croyais tout de même pas que je ne remarquerais rien ? »
« ... »
« Ton silence est plus que parlant, Seto... »
Que pouvait-il répondre à ça ? Lorsque ces imbéciles étaient venus à la rencontre du chihuahua pour savoir où se trouvait Serenity, il avait en effet ressenti une bouffée de jalousie, qu'il s'était pourtant efforcé de contenir.
Il ne voulait pas succomber aux filles, il n'avait pas le temps pour ça... Ni le temps, ni l'envie... Toutes ces admiratrices qui se languissaient pour lui, et en essayant de faire remarquer par le beau jeune homme, lui étaient complètement indifférentes, voire même agaçantes.
Mais ce rêve le tourmentait. Cette fille le tourmentait.
Il voulait fuir cet endroit, mais il avait promis... Il s'était fait piégé par ses propres mots... Et maintenant, il lui faudrait supporter l'épreuve de l'attente, chose qu'il détestait, en espérant ne pas apercevoir une seule fois la jeune fille de ses pensées au cours cette fête.
Il n'avait qu'une heure à supporter.
Juste une heure.
Mais un pressentiment le gagna.
« Une heure de trop »
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"Aimer un être, c'est tout simplement reconnaître qu'il existe autant que vous." (Simone Weil)
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(1) Ce n'est pas moi qui ait inventé ce costume, Seto le porte vraiment au début du Grand Prix de la Kaiba Corp en Amérique...
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Et voilà pour ce chapitre ! L'autre facette de Seto lui donne beaucoup de fil à retordre... et ça va pas aller en s'améliorant ! J'espère que vous n'êtes pas trop déçus, mais j'ai préféré mettre un peu d'humour dans ce chap, avant que l'on passe aux choses sérieuses dans le suivant (hé, hé !). Kaiba et Serenity devraient bientôt se retrouver en privé... Je n'en dis pas plus ! Bisous tout le monde !
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