Fufufu !

Et bien, ma petite fic commence à avancer et ça n'est pas plus mal ! J'espère que ce chapitre vous plaira !

RAR :

Lili59 : Et oui désolée, mais ma vision des parents d'Hermione n'est pas des plus sympathique. En même temps je ne suis pas sur qu'il existe un fan club des Granger, donc personne ne viendra me frapper !

Me : Oui, comme tu dis ils ne l'ont pas bien pris ! C'est même un euphémisme…

Setsuko : C'est vrai tu as beaucoup aimé Harmonie ? Merci merci ! C'est trop gentil de me dire que c'est bien écrit! Oui, j'ai toujours eu envie que les parents de Mione soient strictes… Enfin ils ne sont pas méchants, ils sont justes dépassés par les évènements : leur petite Mione qui leur annonce tout de go qu'elle a un bébé en route, alors qu'elle à même pas quitté Poudlard, pas de métier et que le père du bébé est dans le même cas, il y a pas de quoi sauter de joie non plus !

Missangel 11133 : Merci pour le compliment c'est super gentil, j'espère que la suite te plaira tout autant !

Estelle01 : J'espère ne pas te décevoir avec cette suite, et ne pas t'avoir fait trop attendre !

Marilou Lupin : Merci pour tes compliments, ça le fait très plaisir ! Pour la confrontation entre Hermi et ses parents une fois chez elle, j'avoue être assez contente du résultat ! Je sais que j'aurais pu faire plus long, mais quand j'écris j'ai tellement envie de savoir la suite que j'ai tendance à ne pas assez m'étaler, car moi je vois la scène dans ma tête… Il faut que je me freine un peu je pense !

Prunelle2005 : Merci beaucoup, j'espère que la suite te plaira !

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Drago tournait et faisait les cent pas dans sa chambre. Ses mâchoires étaient serrées. Il cherchait un moyen de la ramener mais n'en trouvait aucun. Si seulement il savait comment elle allait ! Il lisait et relisait la lettre quelle lui avait envoyé et que Potter lui avait donné le matin même. Bien sûr Hermione le rassurait en disant qu'elle allait parler avec ses parents, qu'ils allaient se calmer, mais il savait bien qu'elle n'en était pas sûre. Peu avant midi, alors qu'il scrutait encore et toujours le ciel, il vit arriver un hibou… puis deux. Il tendit le bras par la fenêtre et son hibou s'y percha. Il attrapa la lettre et l'ouvrit.

Draco,

Je suis heureuse que tu aies eu ma lettre ! Ca sert d'avoir des connaissances moldues !

Comme je le prévoyais, mes parents et moi avons discuté ce matin et ils pensent que le mieux pour moi serait d'avorter, tu peux donc imaginer que la discussion s'est envenimée. Je ne sais pas trop comment faire pour que mes parents me permettent de retourner à Poudlard, ni comment faire pour qu'ils acceptent la situation. Ca ne fait même pas une journée et tu me manques déjà terriblement. Quand je pense que je ne sais même pas quand nous nous reverrons, je crois que je vais devenir folle ! J'ai peur de ce qu'ils seraient capables de faire. A 15h je vais voir un médicomage moldu car mes parents m'y obligent, mais ils ne me feront pas flancher…

Je t'aime.

Hermione

Draco lâcha la lettre sur son bureau et frappa son poing contre le mur en jurant abondamment. Il sentit à peine le craquement des os et d'un coup de baguette les remit en place. Il sortit furieux de sa chambre et se dirigea vers le bureau de Dumbledore. A l'aide du mot de passe, il arriva bientôt devant la porte du directeur de Poudlard et entra après avoir frapper.

« M. Malefoy, que me vaut l'honneur de votre visite ? » Demanda le vieux sorcier derrière ses lunettes en demi-lune.

« Professeur, il faut faire revenir Hermione ! Elle veut revenir et les examens pour passer en septième année vont avoir lieu dans une semaine ! »

« M. Malefoy, je sais que c'est une situation difficile, mais miss Granger est toujours placée sous l'autorité de ses parents car elle n'est pas encore majeure. Je suis vraiment désolé, je ne peux rien faire. » Le directeur observa le jeune sorcier qui se trouvait devant lui. Ses joues étaient rouges de colère et ses yeux étaient de véritables billes. Il n'était pas encore tout à fait un homme, mais il n'était plus un adolescent. Il regarda Drago avec compassion et se tourna vers les tableaux accrochés au mur, représentant les anciens directeurs de Poudlard.

« Messieurs, je pense que je vais devoir faire appelle à vos lumières concernant cette affaire. »

« Et bien mon cher, exposé nous le problème. » Répondit le portrait de l'avant avant avant avant dernier directeur de Poudlard, reconnaissable à sa moustache protubérante.

En peu de mots Dumbledore explique l'affaire et chacun des portraits sortit de son tableau.

Hermione était assise dans la salle d'attente. Son père à côté d'elle cachait mal son malaise, car la plupart des gens de la salle d'attente regardaient sa fille. Elle soupira et regarda autour d'elle. Les posters accrochés au mur étaient tous assez glauques avec des allusions plus ou moins marqués sur des maladies sexuellement transmissibles. Finalement elle en trouva un à son goût qui représentait un père et une mère avec un bébé. La jeune fille fut interrompue dans son observation par le docteur qui venait de l'appeler. Elle se leva et le suivit, ainsi que son père. Elle tourna vers son géniteur un regard furieux alors que le médecin fermait la porte avant de s'asseoir derrière son bureau.

« Et bien » Commença-t-il, « je ne savais pas que votre mère avait une fille si grande ! Qu'est ce qui vous amène à cette consultation ? »

Mr Granger ouvrit la bouche, mais il fut prit de vitesse par sa fille.

« Je suis enceinte de trois mois. »

« Etes vous suivit par un autre médecin où est ce la première fois que vous venez consulter depuis votre grossesse ? »

Hermione répondit pendant dix bonnes minutes aux question du médecin sans laisser à son père le temps de placer un mot. Quand il en eut finit avec les question, le médecin l'invita à passer dans la salle attenante pour l'examiner. Son père resta dans l'autre pièce et elle s'assit sur le 'siège' que lui montra le docteur. Il lui demanda d'ôter quelques vêtements et commença son examen. La jeune gryffondor se sentit particulièrement gênée et fixa un point sur le sur d'en face. Finalement, l'examen fait elle se rhabilla et il retournèrent s'asseoir dans la salle où s trouvait Mr Granger.

« Vous êtes en parfaite santé et le fœtus aussi. » Lui dit il avec un sourire.

Un muscle tiqua sur la joue de son père.

« Docteur, pensez-vous qu'il serait possible de pratiquer une… interruption? »

C'était les premiers mots qu'il prononçait depuis qu'ils étaient arrivés. Le docteur passa son regard de l'un à l'autre.

« Oui, cela est encore possible. Je suis désolé, j'avais cru comprendre que vous étiez venu pour un examen de routine. Cependant si vous désirez cette intervention, il faut vous adresser à un autre service. Si vous voulez je peux vous donner le nom d'un collègue qui travaille à cet étage. »

Hermione se leva, serra rapidement la main du médecin par dessus son bureau et sortit. Elle descendit quatre à quatre les marches et une fois dans la rue s'adossa au mur pour respirer à plein poumon et se calmer. Son père la rejoignit et l'entraîna vers la voiture.

« Ca ne va pas de te conduire comme ça ? »

« Papa, je croyais avoir mis les choses au clair : je ne veux pas me faire avorter tu as compris ! »

« Mais qu'est ce que j'ai fais pour avoir une fille aussi têtue et imbécile ! Qu'est ce qu'on va faire de toi ? »

Il l'a fit rentrer avec force dans la voiture et se mit au volant.

« Qu'est ce que vous allez faire de moi ! MA vie n'a rien à voir avec vous ! Je veux retourner à Poudlard, j'ai des examens qui m'attendent ! »

« Oui oui, c'est ça et retourner fricoter avec ce Dom Juan de pacotille ? A elle doit être belle la réputation que tu dois avoir là-bas ! Je parie qu'ils disent de toi que tu es une marie-couche-toi-là, d'ailleurs j'en viens à me demander si ça n'est pas le cas, vu ton attitude. »

Elle le regarda avec des yeux remplis d'incompréhension et de dégoût. Quand ils furent arrivés devant la maison, Hermione sortit comme une flèche de la voiture et fila dans sa chambre en prenant soin de la verrouiller. Elle s'effondra sur son lit et pleura. Ses nerfs étaient sur le point de lâcher. Elle craquait petit à petit. Il fallait qu'elle se reprenne sinon elle n'allait plus pouvoir s'arrêter de pleurer.

Draco était devenu un véritable zombie. Il était pâle, plus pâle que d'habitude. Il ne parlait à personne et était devenu tellement irritable que cela valait mieux. A la table des serpentards, tout les autres évitaient de croiser son regard. Lui restait à triturer la nourriture qui se trouvait dans son assiette après en avoir avaler seulement quelques bouchées. Le seul endroit où on le voyait souvent en dehors de la grande salle pour les repas était la bibliothèque où il consultait toutes sortes d'ouvrages sur les lois.

Les examens passèrent et bientôt Draco se trouva sur le quai 9 ¾ sans qu'il ait vu passer ce dernier mois à Poudlard. Il vit sa mère à quelques mètres de là et prenant sa valise la rejoignit. De retour dans sa chambre au manoir Malefoy, il posa sans douceur sa valise sur son lit. Il ouvrit la fenêtre pour attendre le retour du hibou qu'il avait envoyé à Hermione avant de partir de Poudlard. Les lettres qu'ils s'envoyaient étaient son seul réconfort. D'après ce qu'elle lui avait dit dernièrement, elle n'avait plus de pression de la part de ses parents pour avorter, car maintenant c'était trop tard. Cette nouvelle l'avait rassurée, car il n'avait qu'une confiance limitée envers les parents de sa belle. Malgré tout il restait un problème de taille : quand allaient-ils pouvoir se revoir ?

Il quitta sa chambre et se rendit de la bibliothèque personnelle de son père. Il se mit alors à chercher dans les rayonnages jusqu'à ce qu'il trouve ce qu'il était venu y chercher : des livres sur le droit sorcier.

Deux semaines… Cela faisait maintenant deux longues semaines que Draco était en vacances. Il lui écrivait tout les jours et lui faisait part de l'avancée de ses recherches, mais ça ne donnait pas grand-chose. Hermione tournait en rond dans sa chambre, ayant décidé de ne voir personne. Elle jeta un regard vide vers le sol de sa chambre qui était jonché de croquis. Hermione aimait le dessin et en plus elle avait remarqué que lorsqu'elle dessinait, elle vidait son esprit et ne pensait plus à rien pour se concentrer sur la pointe de son crayon sur le papier. Avec un soupir d'agacement, la jeune sorcière se décida à se lever pour ranger un peu chambre, pour pouvoir y circuler librement sans avoir à sauter au-dessus de ses affaires. Elle s'arrêta quand elle entendit que l'on frappait à la porte. Hermione sortit de sa chambre et descendit l'escalier. Sa mère était entrain d'ouvrir la porte quand elle arriva au bas de celui-ci. Elle entendit sa mère pousser un cri et alla dans l'entrée.

« Mrs Granger, bien le bonjour ! »

Hermione reconnut cette voix comme celle du directeur de Poudlard. Elle courut vers l'entrée, son père arrivant derrière elle.

« Miss Granger, quel plaisir de vous voir ! Je voulais justement m'entretenir avec vos parents à votre sujet. »

Le vieux sorcier entra devant le regard éberlué des deux parents de la gryffondor et alla s'installer sur un fauteuil du salon. Hermione et ses parents s'assirent à leur tour.

« Que venez-vous faire chez nous ? » Demanda Mr Granger avec plus ou moins de peur dans la voix. « Si vous venez pour qu'Hermione retourne dans votre école en septembre, sachez que cela n'est pas possible. »

« Et bien, hum, en réalité, je pense que vous n'avez pas tout à fait raison, mais pas tout à fait tord non plus. » Dit le vieux professeur avec son ton le plus charmant. « En effet, j'ai été informé il y a maintenant quelques minutes que Miss Granger était, en raison de sa grossesse, seule à pouvoir décider de ce genre de chose. »

« Mais enfin que dites-vous ? Notre fille est mineure, elle est sous notre responsabilité. »

« C'est-à-dire, hum, elle n'est plus sous votre responsabilité. Son état actuel, si je puis parler ainsi » dit il est souriant à la jeune fille, « vaut pour elle comme sa majorité. »

« Dans ce cas, je pars d'ici ! »

Ces mots avaient franchis ses lèvres comme une délivrance. Elle se leva et fila dans sa chambre pour emballer quelques affaires dans un sac. Sa mère arriva en trombe dans sa chambre.

« Mais enfin qu'est ce que tu fais ? »

« Je pars. »

« Qu'elle parte ! »Dit alors son père en arrivant dans l'encadrement de la porte. « Elle reviendra bien vite, ne t'inquiètes pas ! »

« Parfait, je voie que nous sommes au moins d'accord sur un point, mais n'espérez pas me voir revenir en suppliant ! »

Mrs Granger posa un regard horrifié sur son mari et sa fille.

Hermione prit son sac et descendit l'escalier pour voir que Dumbledore l'attendait en bas. Il sortit sa baguette et posa sa main sur l'épaule de la jeune fille.

« Miss Granger, vous allez transplaner. »

« Mais professeur, vous ne pouvez pas faire transplaner deux personnes ! Et d'après L'histoire de Poudlard, on ne peut pas transplaner à Poudlard ! »

« Ne jamais dire jamais, Miss ! » Il cligna d'un œil et agita sa baguette. L'instant d'après elle se trouvait devant une haute bâtisse.

« C'est ici que je vous laisse. Je vous souhaite de bonnes vacances Miss. Je m'excuse de ne pouvoir rester plus longtemps. Vous présenterez mes plus sincères salutations à Mrs Malefoy. »

Hermione ouvrit la bouche, mais Dumbledore avait déjà disparu.

Mais pourquoi diable avait il parler de Mrs Malefoy ? Elle regarda autour d'elle… Une grande maison de pierre… Un jardin gigantesque… Les yeux d'Hermione s'écarquillèrent alors qu'elle comprenait ce qu'avait voulu dire le professeur.

Elle monta rapidement les marches du perron et sonna à la porte, qui s'ouvrit aussitôt. Il était enfin devant elle après tout ce temps à se morfondre seule dans sa chambre ! Drago l'enlaça aussitôt. Il la serrait très fort, mais ça lui était égal. Elle était à nouveau dans ses bras et c'était la seule chose qui comptait. Quand il relâcha son étreinte, ce fut pour lui offrir un baiser plein de fougue et de désir. Elle sentait ses jambes devenir molles comme du coton et le repoussa un peu. Il se détacha d'elle avec un regard interrogateur.

« Drago écoute si tu continues comme ça, je pense que tu vas devoir m'emmener à Ste Mangouste parce que mon cerveau ne va pas survivre bien longtemps à ce rythme. »

« Et bien moi, je crois que je vais courir embrasser ce vieux Dumbledore ! »

« Comment sais tu que c'est grâce à lui que je suis là ? »

« Il est venu ce matin en disant qu'un des portraits des anciens directeur de Poudlard venait de le mettre au courant d'une découverte qui te permettrait de ne plus dépendre de tes parents. Après il est parti en disant qu'il allait te chercher. »

« Oh, mais ton amie est arrivée ! » S'exclama Mrs Malefoy en arrivant dans l'entrée. « Ne restez pas sur le pas de la porte, entrez donc ! Je suis enchantée que vous restiez ici pour les vacances scolaires ! »

« Je vous remercie de bien vouloir… »

« Tututut ! C'est moi qui vous remercie de bien vouloir restez ici ! Mais j'y pense, vous devez avoir faim, non ? »

Hermione eut l'impression que cette femme avait lu dans ses pensées, mais elle sentit que Drago lui attrapait la main.

« Ecoute je pense qu'Hermione voudrait peut être aller poser ses affaires. »

Il entraîna rapidement la dite jeune fille vers un large escalier sombre sur les marches duquel se trouvait un tapis rouge sang. Hermione eut l'impression qu'elle pouvait se perdre dans chaque couloir qu'ils prenaient. Finalement ils arrivèrent dans sa chambre.

La pièce était trois fois plus grande que la chambre qu'elle avait. Un large lit trônait face à une cheminée tout aussi imposante. Les seuls meubles qu'il y avait, mis à part le lit, étaient un bureau et une étagère remplie de libres. Elle posa son sac dans un coin et vit en se retournant que Drago l'observait avec attention. Elle rencontra son regard et il la troubla.

« Drago, qu'est ce qu'il y a ? »

« Tu m'as tellement manqué. »

Ces simples mots firent s'embuer les yeux de la sorcière. Il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras.

« J'ai eu si peur ! » Hermione craqua littéralement, comme si tout cette accumulation de pression se déversait tout à coup. Elle tomba à genoux tout en sanglotant. « … ne plus te revoir… mes parents… J'avais si… peur… d'être seule. » Les sanglots la secouait violement, et Drago qui s'était lui aussi agenouillé la tenait fermement contre lui.

« Calme toi, tout va bien aller maintenant. Tu vas rester avec moi désormais et on ne se quittera plus. »

Ils restèrent un moment sur le sol accrochés l'un à l'autre.

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Alors alors, dites moi tout, ça vous a plu ?

Le chapitre est aussi long que celui d'avant, je trouvais ça bien de couper là, car je repars avec un autre « rythme » sur le chapitre d'après…

Enfin bon, la suite sera postée d'ici….. Mercredi ? (Si j'ai le temps ! èé )