Et voila la suite de MCE ! Suspennnnnnse !

RAR :

Rihanna-malefoy : tu vas pouvoir savoir ce qui arrive à Mione dans ce chapitre, même si c'est loin d'être la fin !

Maruja : Ouah ! Pleins de compliments, merci merci ! Bonne lecture pour ce chapitre, j'espère qu'il te plaira lui aussi !

Momiji : Si si, je connais les appareils photos et les ouvertures de diaphragmes, bien que partiellement je l'avoue. Tu crois que Drago arrivera à temps pour sauver sa belle ? Bah Il te reste plus qu'à lire pour le savoir !

Prunelle 2005 : Oui, c'est bien Pettigrow qui les espionnait. Je suis désolée d'avoir coupé si tôt la dernière fois, mais il faut bien coupé à un moment ou à un autre !

Guimette : Je suis désolée, mais tu devras encore un peu (beaucoup… ?) patienter avant de connaître le sort réservé à Bébé (pour le moment c'est son nom !)

'Tite Mione : A propos du bébé, c'est comme je l'ai dit juste au dessus… Patience !

Cecile : pour le moment on en est à peut près à la moitié donc tu n'auras pas la fin tout de suite, désolée ! ;)

Marilou Lupin : Est-ce que je vais faire tourner ça à la tragédie ? Hummm… C'est à voir ! Moi aussi j'adore Drago dans le chapitre précédent. On le voit un peu moins dans celui-ci mais c'est vrai que j'adore ce perso. Dans le chapitre précédent j'aime bien aussi Ron qui ne se décide qu'après Harry… D'ailleurs on revoie les deux zigotos dans ce chapitre, mais je te laisse le soin de lire par toi-même !

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Quand il se réveilla le lendemain, il se trouvait dans sa chambre. Les événements de la veille se remirent peu à peu en place dans son esprit et il laissa échapper un grognement de frustration et de colère. Au bout de quelques minutes, il se leva et eut la bonne surprise de voir qu'il pouvait de nouveau tenir sur ses jambes. Son mal de tête semblait être moins important que la veille bien que toujours présent. Quelques peu ragaillardi par ces deux bonnes nouvelles, il sortit de sa chambre.

« Tu es enfin levé ? » Lui lança son ennemi de toujours Harry Potter en se tournant vers lui.

Drago resta sans voix. Harry, Ron, sa sœur Ginny et l'AD au grand complet se trouvait dans la salle commune des préfets-en-chef… Sa salle commune. « Tu pourrais nous remercier, c'est nous qui t'avons ramené dans ta chambre. »

« Je peux savoir ce que vous fichez tous ici ? Et d'abord comment connaissez-vous le mot de passe ? »

« C'est moi qui leur ait ouvert, et si on est ici, c'est parce que si on va dans la salle sur demande on se fera illico repérer par Dumbledore. » Répondit calmement la petite rousse, défiant ainsi le regard froid et meurtrier qu'il lui lançait.

« Je suis désolé, mais je ne vois toujours pas la raison de votre présence. »

« On est venu pour discuter de ce qui va arriver à Hermione et Harry et Ron nous disaient ce que Dumbledore leur avait dit. »

Drago s'avança vers le canapé et s'assit.

« Qu'est ce qu'il a dit ? »

« Bon, je crois qu'on peut te faire confiance Malefoy, et après tout tu veux le retour d'Hermione autant que nous. »

« Arrête le blabla Potter, je m'en tape de ta confiance. Ce que je veux savoir c'est ce qu'il a dit. »

« Dumbledore pense qu'il faut tout d'abord localiser Hermione et ensuite réfléchir à un sauvetage. »

Le serpentard eut l'air agacé.

« Dumbledore sait comme tout le monde que ce ne sera pas un sauvetage, mais une attaque. Evidemment il ne veut pas prendre les devants… Il ne veut pas la déclencher lui-même. » Tous baissèrent les yeux. Ils savaient bien que Drago faisait référence à la guerre ouverte… La dernière guerre pensa Harry dans for intérieur.

Tous restèrent silencieux.

« Cependant, il faudra bien la déclencher. » Continua-t-il comme pour lui-même.

« Pourquoi tu dis ça ? » Demanda Neville, qui se sentit poignardé par le regard que lui lança le blond.

« Si Dumbledore ne la déclenche pas, ils n'hésiterons pas à la tuer, car elle sera devenue inutile. »

Drago avait prononcé ces paroles avec le plus grand froid et tous le regardaient à présent avec une certaine horreur. Il paraissait si détaché, comme si il était habitué…

« Mais que va-t-il se passer ? Qui-vous-savez veut que Dumbledore déclenche la… enfin l'attaque,mais il sait bien qu'il n'en fera rien donc il kidnappe Hermione. Cependant, Dumbledore n'a pas l'air de vouloir qu'elle ait lieu pour le moment… »

« Si on ne fait rien Hermione va mourir ! Dumbledore le sait ! » S'insurgea Lavande

Le serpentard éclata d'un rire sans joie qui glaça les élèves présents.

« Ce vieux sénile ne bougera pas d'un pouce le Seigneur des Ténèbres le sait, il s'attend d'ailleurs à ce qu'il ne fasse rien… »

« Mais tu as dit qu'il voulait que la… » Commença Ron avant d'être coupé par Harry :

« Bien sûr, en enlevant Hermione ce n'est pas Dumbledore qu'il veut faire venir à lui, mais… »

« …Toi. » Dit Drago en le fixant de ses deux billes bleues qui ne vacillaient jamais. « Ca a toujours été toi qu'Il a voulu. »

Toute la journée ils restèrent dans la salle à discuter, sans pour autant aborder de nouveau le sujet brûlant. Le serpentard se mura dans son silence et retourna dans sa chambre. Le soir venu, ils quittèrent la salle.

Il avait retourné le problème dans sa tête tout au long de la journée et la seule idée qui lui venait était celle qui était bien entendu celle qui comportait le plus de risque, cependant avait-il le choix ? Si Drago allait chercher Hermione, il ne pourrait pas compter sur la supériorité numérique, mais peut être passerait-il inaperçu. Son plan était insensé et impossible, mais c'était son seul plan : il la localiserait à l'aide d'un sort, ensuite il se désillusionnerai et partirait de Poudlard sur son Nimbus 2001 et une fois là-bas, il… improviserait.

Drago soupira longuement avant de se lever et d'attraper son balai. Il se rendit en haut de la tour d'astronomie et sortit sa baguette de sa poche pour se désillusionner, quand il entendit un bruit et se retourna pour voir qu'Harry et Ron étaient là.

« Pourquoi vous m'avez suivi ? Barrez-vous. Retournez dans la barbe de votre vieux sénile ! »

« La ferme Malefoy, on t'a pas suivi. »

« Et elle ? » Demanda le blond en désignant une petite rousse derrière les deux gryffondors.

« Ginny, tu nous as suivi ? » Eructa Ron en voyant sa petite sœur.

« Et alors, vous avez bien suivi Malefoy. » Cette réplique coupa l'élan de son frère qui resta muet, alors qu'elle reprenait. « Bon, on a pas de temps à perdre, Russard est dans le coin. Si on ne part pas maintenant, on est grillé. »

Harry sortit sa baguette.

« Attend Harry, tu crois pas qu'on joue le jeu de Tu-sais-qui en y allant ? Et puis Dumbledore n'est même pas au courant… Et merde » Fit Ron en voyant disparaître son ami, qui répondait ainsi à sa question. Ils se désillusionnèrent tout les quatre et enfourchèrent leurs balais. Drago prononça le sort qui marchait pratiquement sur le même principe que le sort de la boussole et sa baguette s'orienta dans la direction où Hermione devait se trouver. Tous prirent cette direction.

Quand Hermione se réveilla, elle se trouvait dans une pièce sombre et sale. Le sol était en terre battue et les murs en pierre. La seule lumière qui éclairait la pièce était celle provenant de deux petites ouvertures en hauteur. Elle était probablement dans une cave… Au bout de quelques minutes, ses yeux s'habituèrent à l'obscurité et elle remarqua que dans un coin se trouvait un semblant de lit ainsi qu'un drap. Elle se leva pour aller s'y asseoir et mit sa tête dans ses mains. Qu'allait-il lui arriver à présent ?

Une semaine. Cela faisait une semaine qu'ils survolaient la campagne anglaise. Ils volaient le plus haut possible et de nuit, car leurs balais n'étaient pas invisibles et ils ne voulaient pas se faire repérer ni par les mangemorts, ni par l'Ordre du Phénix, qui étaient sans doute sur leurs traces. Le serpentard semblait murer dans sa réflexion et ne parlait que rarement. Harry, Ginny et Ron discutait un peu à voix basse quand ils s'arrêtaient, mais ne parlaient jamais de leur recherche.

La porte se referma et la jeune fille commença à se détendre lentement. Elle rouvrit les yeux et essuya ses joues humides de larmes. Elle sentait la douleur la quitter peu à peu et dans son ventre, le bébé bougeait. Elle se recroquevilla, et posa doucement sa main sur son ventre comme pour le calmer. Avait-il mal lui aussi ? Cette question revenait en permanence à son esprit, et cela ne voulait pas dire qu'elle ne se doutait pas la réponse… La façon dont elle le sentait bouger à l'intérieur d'elle dans ces moments là ne laissait pas de place au doute… Lorsqu'elle souffrait, le bébé également avait mal.

Ravalant ses larmes de douleurs et de tristesse, elle glissa lentement vers son 'lit' et mit le drap sur elle pour se réchauffer un peu. Il était inutile de compter sur le sommeil, car les bras de Morphée se refusaient à elle depuis déjà plusieurs jours. Elle resta donc en boule dans le noir, les yeux grands ouverts. Le bébé se retourna encore. Oubliant pour un temps sa situation, elle se mit à chuchoter une petite comptine pour enfant. Il lui sembla au bout d'un moment que le bébé se calmait. Hermione laissa échapper un soupir et s'appuya un peu plus contre le mur. Elle était fatiguée, plus qu'elle n'aurait jamais cru pouvoir l'être.

Une chanson lui revient en mémoire, elle se rappelait avoir entendu sa grand-mère la chanter quand elle était petite et passait des étés chez elle. Hermione ne la connaissait pas parfaitement, mais elle commença à chanter à voix basse.

Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce

Il n'y a pas d'amour heureux

Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes

Il n'y a pas d'amour heureux

Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent

Il n'y a pas d'amour heureux

Des larmes roulèrent sur ces joues alors qu'elle refermait ses bras autour de son ventre. Qu'allait-elle devenir ? Son enfant allait-il voir le jour dans cette cave obscure ?... Finalement Morphée daigna lui offrir le sommeil et elle pu fermer ses yeux encore humides.

Le soleil se couchait lentement derrière une colline. Drago le regarda disparaître en silence, puis se retourna et vit que Ron Harry et Ginny se préparaient à partir. Il les rejoignit et se désillusionna avant d'enfourcher son balai. Le paysage défilait de nouveau sous eux. Ils ne voyaient que rarement des habitations et tombaient parfois sur des villages. Soudain, Drago sentit sa baguette obliquer légèrement vers le bas alors qu'il essayait de localiser Hermione… Ils y étaient donc presque ! Plus que quelques temps et il la retrouverait… Mais allait-elle bien ? Le serpentard connaissant les méthodes des mangemorts commença à en douter.

Un homme petit et rond s'approcha d'un grand fauteuil qui se tenait devant l'âtre. Il ne voyait que le dos du fauteuil et s'arrêta à deux bons mètres de distance. Ses traits étaient tirés et il semblait être révulsé d'être si près du fauteuil.

« Maître, on vient de nous signaler que Potter et trois autres gamins ont été repérés à quelques kilomètres. » Sa voix étaient emprunte de respect et de peur.

« Bien. Préviens les autres, ils ne devraient plus tarder. »

A quelques mètres de là, Hermione se tortillait sur son matelas. Elle avait été arrachée au sommeil par une douleur étrange, qui la reprenait parfois. La jeune fille avait essayé de changer de position, mais rien n'y faisait… Elle sentit soudain un long frisson lui parcourir la colonne verticale. Ces douleurs répétées ne pouvaient signifier qu'une chose et le nier de toutes ses forces ne ferait que rendre plus dure encore la réalité. Elle arrivait presque à son huitième mois, comment était ce possible ? C'était bien trop tôt ! Des sanglots montaient le long de sa gorge qu'elle ravala avec peine… Non, ce n'était pas le moment de pleurer. Son enfant allait naître avant terme, mais ça c'était déjà vu, elle avait déjà entendu parler de prématurés qui s'en étaient très bien sortis. Il fallait à tout pris qu'elle se reprenne et ne se laisse pas submerger. C'était le moment où il faudrait qu'elle soit forte, forte pour deux.

Hermione s'assit contre le mur et entrouvrit ses jambes en maintenant le drap sur elle. Elle voulait cacher le plus possible ce qui se passait, tout en sachant que ce n'était qu'un sursis et qu'ils s'en apercevraient bientôt.

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Pour la chanson, c'est la première et la dernière fois que j'en mets une dans une fic. Je ne suis pas très fan d'ordinaire, mais quand j'ai réfléchi à ce chapitre mon père a mis Barbara et cette chanson… Et ça m'a bien aidé pour me mettre dans l'ambiance glauque de la fin du chapitre… Pauvre Hermy, je m'en veux un peu de l'avoir mise à la cave, mais je ne savais pas où la mettre autrement !

Le prochain chapitre portera plus sur Drago & co, comme vous vous en doutez !