MCE : la suite ! Tin tin tin !
'Tite Mione : comment va se passer l'accouchement ? Bah, euh, c'est-à-dire… Je sais pas moaaaaah…. sifflote en s'éloignant ()… Bonne lecture !
Arwenajane : je suis contente que tu continues à me lire, j'espère que ça te plaira !
Momiji64 : Héhé, Hermy est vraiment dans la merde comme tu dis, je dirais même que c'est carrément la cata pour elle ! Mais t'inquiètes, Draki-chou devrait pas tarder ! Aha, pour une fois que mes trèèèès minces et trèèèèès superficielles connaissances me servent ! mdr !
Estelle01 : Merci merci ! Je te souhaite une bonne lecture pour ce chapitre ci ! (je sais, ça se souhaite pas une bonne lecture, mais bon… !)
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Hermione sentait le sommeil lui venir. Elle avait eu si peu l'occasion de dormir qu'elle était à bout. Qui plus est, les douleurs répétées à intervalles réguliers la fatiguaient encore plus. Elle essaya de relever un peu la tête, mais celle ci dodelina sans force. Cela faisait quelques heures que cela durait et les douleurs se rapprochaient… Tout à coup, la douleur se fit plus violente et elle hoqueta de douleur avant de laisser échapper un gémissement plaintif. La jeune fille serra aussitôt les dents pour réprimer au maximum les plaintes qui venaient malgré elle.
Une porte s'ouvrit et laissa filtrer une pâle lumière. Peut être était-ce le matin où alors bientôt la nuit ? La gryffondor ne préféra pas se torturer la tête sur cette question fortuite et se concentra pour ne rien laisser paraître de ce qui lui arrivait… Cependant, vu son état justement, ça allait être difficile.
Un homme habillé tout en noir s'approcha d'elle. Il baissa les yeux vers la captive et remarqua que le drap semblait inhabituellement tâché. Il y avait du sang bien sûr et vu le traitement qu'elle subissait, c'était normal, mais il avait l'impression que… Il se pencha et toucha du bout des doigts le tissu. Le drap était humide. L'homme l'attrapa vivement et le jeta plus loin, un regard sur la jeune fille lui confirma ce dont il se doutait et sur son visage apparu un rictus indéchiffrable. Hermione fermait les yeux en contenant les sanglots qui lui brûlaient la gorge. Elle essaya de bouger les jambes pour les ramener contre elle, mais celles-ci refusèrent d'esquisser le moindre mouvement. Ses yeux étaient toujours clos, mais son ouïe était plus aiguisée encore par la peur. Elle entendait toujours le souffle de l'homme et sentait son regard sur elle. Serrant les dents, la jeune fille attendait que son sort ce décide. Finalement contre toute attente, l'homme se pencha vers elle.
« … Miss » Elle frissonna en reconnaissant la voix de l'inconnu et ouvrit difficilement les yeux pour s'en assurer.
« Pro… Professeur ? » Demanda-t-elle avant de laisser échapper une plainte en sentant la douleur revenir subitement. Elle scella ses lèvres et ferma fortement les yeux avant de les rouvrir une fois la douleur passée.
« Je vais devoir les prévenir. »
Elle eut l'impression qu'une petite main froide entourait son cœur. Il ne pouvait pas faire autrement, pour eux il était un mangemort et agissait comme tel. Elle laissa retomber sa tête en signe d'assentiment et il la laissa seule.
« Maître, Severus vient de revenir. Elle accouche en ce moment. »
Une main pâle aux longs doigts fins tapotait avec une lenteur mesurée sur l'accoudoir du fauteuil. La main s'arrêta et enfonça ses ongles pointus dans le velours.
« Laissez la, elle ne survivra pas, de plus nous avons plus urgent à nous préoccuper, n'est ce pas ? Tu t'es bien arrangé pour qu'il arrive ici sans être suivis de trop près ? »
« Oui Maître. »
« Bien, alors assure toi qu'ils ne voient personne. »
« Bien Maître. »
Le petit homme vêtu de noir quitta la pièce en prenant garde de ne pas se retourner trop longtemps et quand il eut fermé la porte un soupire de soulagement lui échappa.
Les trois gryffondors et le serpentard avançaient maintenant au sol, les airs étant trop risqués. Leur progression était lente, mais il le fallait. Un soir, ils aperçurent enfin une bâtisse. C'était un cottage anglais des plus banal. Il semblait quasiment en ruine, mais ils étaient trop loin pour en juger clairement.
Tout les quatre s'arrêtèrent à l'abri d'une grosse haie sauvage et s'installèrent pour y dormir un peu. Le roux semblait nerveux et plusieurs ouvrit la bouche pour parler mais se ravisa. Finalement, il se décida.
« Ca ne vous semble pas bizarre que nous n'ayons vu personne ? »
« Ron, si tu crois qu'ils vont mettre le nez à la fenêtre et se balader dans la campagne comme se de rien n'était, c'est que tu es vraiment déb… »
« Ce n'est pas de ça que je te parle. » La coupa-t-il. « Je me doute qu'on ne va pas voir de mangemorts avant d'y être, mais je parlais de l'Ordre… Ca m'étonne qu'ils ne nous aient pas rattrapés, ils n'étaient pourtant plus bien loin. » Fit il en se remémorant comment quelques jours auparavant ils avaient été contraint de voler la nuit et continuer à pied le jour après avoir s'être aperçu que ceux qui les traquaient les avaient presque rejoint.
Drago eut un sourire mauvais qui ne reflétait aucune joie.
« Qu'est ce que tu crois Weasley ? Qu'ils ne nous ont pas remarqué ? Tu es d'une naïveté surprenante… Ils savent et surtout Lui sait que nous ne sommes plus très loin. Quand à vos amis, ils ont du être également repéré… »
« Mais si ils ont réussi à ralentir ou retenir ou… enfin attaquer… les membres de l'ordre... Alors comment ce fait-il qu'ils ne nous aient pas attaqués nous ? »
« Pourquoi ils feraient ça ? Nous venons de notre plein gré, ils n'ont aucun besoin de venir nous chercher puisque nous venons à eux. »
Drago laissa glisser son regard vers le brun qui fixait le sol, en pleine réflexion. Le serpentard savait parfaitement que ce n'était pas eux qu'y était attendu mais son pire ennemi. Le jeune garçon avait peur cela se voyait, mais le blond éprouvait seulement un peu de pitié. La compassion, il la gardait pour lui et pour elle. Le destin des autres ne lui importait que peu, seul le sien comptait. Ce qui découlerait de la rencontre entre le Seigneur des ténèbres et du Survivant n'avait qu'une importance réduite. Si le Seigneur Noir l'emportait, il ferait en sorte de protéger les personnes qu'il aimait, et si c'était l'autre camp qui remportait cette bataille finale, alors il n'y aurait plus de menaces… Cependant, Drago craignait une chose, c'est que le brun ne se défile au dernier moment ou bien meurt avant qu'il ait pu mettre Hermione en sécurité. Il préférait ne pas penser à ces deux possibilités pour rester fixé sur son objectif qui était des plus simples : localiser la jeune fille, écarter toute personne s'interposant entre elle et lui, et enfin la ramener saine et sauve dans un endroit sécurisé.
Dans la nuit, ils repartirent en direction du cottage et quand ils furent à quelques mètres de celui-ci, ils se tapirent dans l'herbe, toujours désillusionnés. De la lumière filtrait à travers les minces planches des volets toujours fermés de l'habitation. Plus aucun ne parlaient. C'était un piège et ils se jetaient dans la gueule du loup, mais peut importait. C'était une chose immuable… Quand Harry prit la parole, il avait une voix indéfinissable.
« Je pense qu'il vaut mieux qu'on se sépare. »
« Moi je vais chercher Hermione. Vous vous faites ce que vous voulez. »
« Malefoy, tu… »
« Laisse-le Ron. » Le coupa Harry. « Si nous sommes tous ici c'est pour Hermione. »
Aucun ne répondit bien que ça phrase ne convainquit personne et encore moins lui-même.
« Pendant que Malefoy ira la chercher, nous on les occupera. » Lâcha-t-il.
Le serpentard entendit un soupir, qu'il identifia comme celui de la petite rousse.
Tous se mirent en marche vers la porte de bois délabrée à l'arrière de la bâtisse. Derrière celle-ci se trouvait leur dernier combat…
Drago vit la poignée de la porte tournée et celle-ci s'entrouvrit sur une petite pièce sombre contenant des vieilleries. Harry apparut et tous se dé-désillusionnèrent comprenant que maintenant leur attaque ne serait plus cachée. Ils pénétrèrent tous dans la pièce laissant la porte derrière eux en vue de leur possible retour.
Le brun tendit la main vers la porte suivante et le serpentard la vit trembler. Il la repoussa vivement alors qu'elle allait atteindre la poignée et Harry le regarda surprit tout comme les deux rouquins. Le regard que leur renvoya Drago était dur et déterminé, leur faisant ainsi comprendre de mettre leurs regrets à plus tard. Ils avaient choisi de venir et c'était maintenant qu'il fallait faire preuve de courage. Le blond sentit à travers les yeux de son ennemi que celui-ci avait comprit, et quand celui-ci tendit une nouvelle fois sa main vers la porte, il n'avait plus d'hésitation.
La porte s'ouvrit sur un couloir éclairé faiblement. Leurs seuls atouts étaient la surprise et la rapidité, ils serrèrent donc fermement leurs baguettes dans leurs mains et se mirent à avancer.
Hermione n'avait plus mal, non, elle avait dépassé le simple stade de la douleur. Le rayonnement de souffrance qu'elle ressentait dans tout son corps semblait ne plus avoir grande importance. Elle était devenue sourde aux bruits extérieurs et ses yeux fermés lui faisaient oublier l'obscurité ambiante. Elle ne sentait même plus le sol sous elle, la seule chose dont elle avait conscience c'est ce balancement irrégulier que provoquait son cœur en battant à un rythme désordonné… Peut être n'était ce en réalité qu'un rêve, comme ceux qu'elle faisait, sauf que cette fois elle ne c'était pas réveillée assez tôt et il s'était transformé en cauchemar ?… Oui, peut être un rêve… La jeune fille sentit son esprit se rebeller un peu à cette pensée. Finalement peut être ne rêvait elle pas, peut être mourait-elle ?... Mourir ? C'était une idée amusante, comment n'y avait elle pas pensé plus tôt ! Oui bien sûr elle mourrait, mais étrangement elle ne ressentait ni peur, ni regret. Sa vie se finissait maintenant, et alors ? Mourir serait moins douloureux… Elle sentit son corps approuver cette pensée, et rejeta au loin la révolte de son esprit.
Drago sauta rapidement sur le côté, esquivant ainsi une lumière violette. Il entendit Harry crier quelque chose et vit un mangemort être propulsé quelques mètres en arrière. Ginny était à terre et Ron avait sauté sur le dos de l'homme en noir qui se tenait devant sa sœur alors que le blond lançait un sort sur le mangemort qui s'effondra. Le roux alla relever sa soeur et ils coururent vers la porte face à eux qui les mena à une salle spacieuse où on les attendait.
Les sorts recommencèrent à fuser en tout sens et le blond rassembla toute son attention pour parfaire ses réflexes. Il se précipita vers le premier ennemi qu'il vit et lança un sort de stupéfixion qui malheureusement échoua. Un sort de bouclier apparu devant lui et le protégea d'une attaque sur sa droite. Il n'eut pas le temps de voir qui l'avait sauvé car il bondit vers son adversaire, bien décidé à en découdre.
Un sort le jeta violemment à terre et il roula sur sa gauche pour éviter le second sort qui suivait juste après. Le serpentard se releva vivement et lança une contre-attaque qui réussie. Il remarqua qu'Harry se trouvait à quelques mètres de lui et vint lui prêter main forte. Le bas de la robe de sorcier du brun semblait avoir partiellement brûlé. Le Survivant le repéra du coin de l'œil.
« Drago, vas y maintenant ! » Lui lança-t-il en s'accroupissant pour éviter un jet de lumière bleuâtre sorti de la baguette de l'homme à quelques pas d'eux.
Drago ne prit pas le temps de juger de la situation des trois gryffondors et fila aussi vite qu'il pu vers la première porte qu'il trouva. Il courut, trébuchant parfois à cause du sol inégal. Il arriva face à un rideau tenant lieu de porte et l'écarta violement, surprenant ainsi deux mangemorts. Le premier fut jeté contre le mur et retomba assommé. Le second tourna sa baguette vers le blond qui esquiva de justesse un sort. Au bout d'une minute, Drago comprit qu'il avait devant lui un duelliste fortement expérimenté. L'homme avait comme tous les autres une capuche qui ne laissait pas voir son visage. C'était clair, si il ne réagissait pas, si il ne faisait rien, cet homme le tuerait. Drago dû courir encore et encore, et sauter ça-et-là pour éviter les sorts.
« Et bien petit, tu vas te décider à rester en place ? » Demanda son adversaire.
Le serpentard trouva enfin un moment favorable quelques secondes plus tard. Il lança un sort sur une poutre pourrie se trouvant juste au-dessus du mangemort qui éclata aussitôt sous le choc. Malheureusement, d'autres poutres cédèrent à la suite de la première et une partie du plafond s'effondra, enfouissant les deux combattants sous les décombres.
Une planche de bois brisée rentra de quelques centimètres dans le creux de l'épaule gauche du blond. Sous le coup de la douleur, il lâcha sa baguette qui disparue dans les décombres. Il dégagea avec force la planche hors de son épaule. Un liquide sombre s'échappa de la blessure, mais il n'avait pas le temps de s'en soucier. Il se releva comme il pu sur les gravas et repéra la robe noire du sorcier. L'homme devait avoir perdu conscience car il ne bougeait plus. Drago remarqua qu'il tenait toujours sa baguette dans sa main. Avançant prudemment sur les décombres, il tendit sa main vers la baguette pour l'attraper. Ces doigts étaient à quelques centimètres de la baguette quand celle-ci bougea. Son propriétaire semblait se réveiller et le serpentard avança brusquement la main vers le morceau de bois pour l'arracher au mangemort avant qu'il ne se réveille. Il saisit la baguette et la tira vers lui, mais l'autre main qui la tenait la retint et le sorcier se réveilla totalement. Ce n'était plus le moment de faire dans le détail et Drago se jeta sur l'homme pour lui arracher ce qu'il convoitait. Une lutte au corps à corps s'engagea. Le sorcier encore en partie prisonnier des gravas ne disposait que de ses deux bras, mais la lutte n'en fut pas moins rude. Le blond avait attrapé la baguette de son adversaire à deux mains et tentait de lui faire lâcher, alors que l'homme lui avait saisi le cou de sa main libre.
Drago sentait sa trachée se rétrécir et l'air commençait à avoir du mal à se frayer un passage jusqu'à ses poumons. Gardant sa prise sur la baguette de sa main droite, il frappa l'homme de son autre main. Quand il sentit le visage de son adversaire, il ouvrit sa main pour le griffer et lui faire mal autant que possible. Il entendit un cri et la prise sur son cou se desserra assez pour qu'il s'en arrache. Il ne perdit pas de temps et plongea sa main libre vers le cou du mangemort pour le serrer avec le plus de force possible. La main libre de l'homme chercha à reprendre sa prise, mais c'était inutile car le serpentard posa sans délicatesse son genou sur le bras du sorcier pour lui empêcher tout mouvement.
Au bout de quelques instants, le mangemort qui se débattait avant avec insistance ne bougea plus. Le blond resta encore une minute à serrer de sa main le cou sans vie avant de le lâcher. Il attrapa la baguette maintenant offerte et se releva. Il fit quelques pas en arrière, les yeux toujours fixés sur le corps. Les yeux du mangemort semblaient presque sortis de leurs orbites. Une langue anormalement volumineuse semblait couler le long de sa bouche et son cou portait des traces de mains qui commençaient à bleuir. Il n'avait pas l'air serein, il n'avait pas l'air de dormir… Il avait l'air de ce qu'il était : le cadavre d'un homme que l'on vient d'étrangler et cette pensée remplie Drago d'horreur et de dégoût. Il se revoyait comme extérieur à lui-même étrangler le mangemort, mais c'était pourtant bien lui, c'était avec sa main qu'il l'avait tué. Cette pensée fut trop forte et Drago dû se détourner pour vomir abondamment. Il frotta ensuite longuement sa main contre sa cuisse pour en retirer le moindre souvenir de sensations.
Il mit quelques minutes avant de retrouver un peu de clarté d'esprit. Il enjamba le corps et passa la porte se trouvant derrière. Ses mains tremblaient malgré lui et il fit de son mieux pour fixer ses pensées sur Hermione pendant qu'il avançait.
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… Qu'est ce que je peux rajouter après ça moi ? A part peut être une question carrément existentielle : suis-je vraiment saine d'esprit, ou est ce que je viens réellement de détailler un meurtre ?
Je suis désolée d'avoir écrit un truc aussi horrible, mais j'avoue que c'est tout à fait ce que je voulais faire pour ce chapitre…
(Au rayon des trucs horribles, si vous aimez les raviolis, n'allez pas voir le film « Nouvelle cuisine », si vous n'aimez pas les raviolis, dans ce cas c'est no problem.)