RAR
Estelle01 : Je ne suis pas sûre que ce chapitre réponde vraiment bien à ta review, mais bon, c'est pas grave ! Bonne lecture !
Amélie : A ça oui, un pur produit Malefoyen ! Je ne sais pas pourquoi j'ai écrit ça, mais je trouvais que c'était tout à fait le terme ! J'aime beaucoup aussi "Milles strangulots cornus à moustaches", je dois avouer que les insultes de Ron me plaisent beaucoup et j'adore en « construire » moi-même. Mon top personnel est malgré tout « Mille boute-feu des bois à gros sourcils ! », qui fais toujours mouche je trouve !
Momiji64 : Oui, c'est vrai qu'il était un peu triste ce chapitre 12, mais je ne suis pas sûre de faire mieux avec celui là… En fait je trouve que ces deux chapitres ont une atmosphère calme et triste, comme un hôpital tout vide… Je suis assez contente du rendu !
MaykaDarkness : Et oui, c'est une fille ! En fait ça c'est un peu joué à pile ou face cette histoire ! Et aussi on m'a demandé de mettre un prénom féminin pour le bébé, donc j'ai choisi une fille. En plus, Draco je ne le voie qu'avec une fille… En Papa-gâteau, complètement fondu de sa petite princesse… Oh trop chou Draco !
Coffecathy : Ahahahahahahahah ! (rire super sadique) Qui vivra verra ! Ahahahahahaha !
Kiara : Ouais ! Tout a fait d'accord avec toi !
Prunelle2005 : Ma pauvre je te prépare encore des frayeurs, j'en suis désolée par avance !
'tite mione : Que de toutes, que de doutes ! Verras-tu les réponses à tes doutes et tes suppositions dans ce chapitre ? Pour le savoir, je te dis : bonne lecture !
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Il ferma et ouvrit plusieurs fois les yeux avant de les laisser ouvert pour de bon. Il fixa le plafond… Encore… Mais cette fois c'était différent, il se souvenait.
« Est-ce que tout ce dont je me souviens est vrai ? » Demanda-t-il après quelques minutes en tournant son visage vers sa mère.
« Il me semble. J'en suis désolée Drago. »
Il détourna son visage pour ne plus la voir et surtout pour ne plus qu'elle le voit.
« Comment suis-je arrivé ici ? Qui m'a amené ? »
« Un auror je crois. On ne m'a pas précisé son nom. »
« Je vais vivre… Pourquoi m'a-t-on amené ici… C'est tellement injuste de m'avoir sauvé, alors que je n'ai rien pu faire pour elle. » Dit il d'une voix rauque à peine audible.
« Mais Drago, elle n'est pas morte. Hermione est ici aussi. »
Il se tourna à nouveau vers sa mère et elle vit que des larmes coulaient sur ses joues.
« Elle vit ? » Demanda-t-il d'une voix méconnaissable.
« Elle n'est pas tirée d'affaire, mais elle vit. Les médicomages ne veulent rien dire. »
Drago eut l'air de réfléchir quelques secondes, puis commença à bouger dans son lit comme si il essayait de se relever, mais la douleur et d'importants vertiges le firent rapidement renoncer.
Mrs Malefoy n'avait pas esquissé un seul geste pour le retenir, sachant bien que son état aurait raison de lui bien mieux que tout ce qu'elle dirait. Quand il fut de nouveau calmement allongé, elle reprit.
« Il n'y a pas que ça Drago. »
Elle se leva et sortit l'enfant du berceau pour aller la déposer sur son fils qui l'encercla d'un bras malhabile, ne disposant pas de ses deux bras. Le nouveau-né leva des yeux sombres vers le visage de son père surpris et hébété.
« C'est… »
« C'est une fille. Elle est née il y a trois jours. » Répondit Narcissa.
« … Déborah… Debbie… Si seulement Hermione voyait ça. » Dit-il. Des larmes coulaient sur ses joues qu'il ne pu essuyer, son seul bras valide étant occupé à tenir l'enfant contre lui.
Quelques heures passèrent et Déborah s'endormit dans ses bras. Narcissa l'a remis dans le berceau et revint s'asseoir près de son fils.
« Mère, est ce que… La dernière bataille a eu lieu n'est ce pas ? »
« Oui »
« Vous m'avez dit qu'un auror m'a ramené ici, c'est donc que le Seigneur des Ténèbres a été vaincu ? »
« En réalité, l'auror t'a conduit ici toi ainsi que tes deux amis Weasley pendant que la bataille avait lieu. Quand je suis arrivée ici, elle se déroulait encore. »
« Et… Qui… »
« Personne ne sait vraiment comment ça c'est passé, exceptés ceux qui y étaient, car Harry n'est pas encore sorti de Ste Mangouste. »
« Oh, alors il l'a tué. »
« Oui, Harry Potter a tué Voldemort. D'ailleurs il n'a plus de cicatrice sur le front. Tout les sorciers font la fête à l'extérieur.»
« Tu as vu Potter ? »
« Il a été content d'apprendre que tu n'étais pas mort. C'est un garçon charmant, tout comme ces deux jeunes Weasley. Sans eux, tu serais mort en allant chercher Hermione, tu devrais les remercier quand tu les verras. » Dit elle avec son immuable sourire qui arrangeait tout.
Des médicomages passèrent plusieurs fois vérifier l'état de Drago qui semblait bien s'améliorer. Il ne devait pouvoir se lever qu'après encore deux jours, mais dès le lendemain, il se leva. Il vacillait un peu et son bras en écharpe le lançait, mais il fit en sorte de ne rien laisser voir. Il s'habilla, voulant quitter au plus vite le pyjama de l'hôpital et accompagné de sa mère qui tenait dans ses bras la petite Debbie, ils se dirigèrent vers les soins intensifs.
L'infirmière examina avec intérêt le couple qui lui faisait face. Une femme au trait aristocratique tenait emmitouflé dans ses bras un bébé. Cette femme était accompagnée d'un jeune homme tout aussi blond qu'elle, n'ayant pas l'air bien en point. L'infirmière les jaugea du regard alors que le sorcier lui demandait où se trouvaient les soins intensifs.
« Les visiteurs ne sont pas admis dans ce service. Si vous cherchez des rens… »
« On ne veut pas de renseignements, on veut savoir où se trouvent les soins intensifs ! » Eructa le sorcier en se retenant un peu au mur de sa main valide pour ne pas vaciller.
« Drago, du calme… »
« Non, je ne me clamerai pas ! Je VEUX voir Hermione maintenant ! »
Il retint le tremblement de ses mains avec peine. Il n'était pas tout à fait rétabli et ses forces le trahissaient déjà. Si il ne trouvait pas Hermione rapidement, ses forces s'épuiseraient et il lui faudrait attendre encore d'avoir récupéré... Et il ne pourrait le supporter.
L'infirmière avait entendu le nom de cette jeune femme dont les médicomages parlaient beaucoup dans le service. C'était une sorcière dont on savait peu de chose, à part qu'elle était enceinte et qu'elle avait certainement dû subir des doloris à répétitions qui avaient déclenché son accouchement prématuré. Seul le nom de la jeune fille était connu et cette triste histoire avait fait le tour de tous les services. En ces instants de bonheur, alors que Voldemort avait été détruit, ses actions perduraient encore maintenant à travers le destin de cette jeune sorcière…
« Vous la connaissez ? » Interrogea l'infirmière.
Drago planta sur la sorcière ses deux parfaites billes bleu azur.
« J'aimerais lui présenter sa fille. » Dit il en se tournant vers le bébé que tenait dans ses bras Mrs Malefoy.
« Mais qui êtes vous ? » Demanda la sorcière les sourcils froncés. « Vous êtes de la famille ? »
« Je suis le père de l'enfant. J'ai été amené ici en même temps qu'Hermione. Maintenant que je vais mieux j'aimerais la voir. » Dit il d'un ton dur en la foudroyant des yeux.
La sorcière leur demanda de l'attendre et partit en quête d'un médicomage. Elle expliqua rapidement la situation au praticien qui revint avec elle pour parler avec Drago. Il s'assura de l'identité de Drago et de sa mère avant de les emmener. Les jambes de Drago se faisaient de moins en moins sûres au fur et à mesure qu'ils progressaient dans les longs couloirs de Ste Mangouste. Le médicomage les laissa plusieurs fois pour aller parler à ses collègues qui n'étaient apparemment pas d'accord pour voir arriver des visiteurs dans une section qui n'en admettait pas. Après un énième arrêt, le médicomage les rejoignit pour les conduire face à une porte portant l'inscription 304-G. Drago tourna un regard interrogateur vers le médicomage qui lui sourit.
« Nous y voilà, votre amie est ici. Je vais chercher la personne qui s'occupe d'elle et je vous l'envoie. »
Drago ouvrit la porte avec le plus de douceur possible comme si il avait peur de réveillée la sorcière qui dormait à l'intérieur. Il s'approcha lentement vers le lit et s'arrêta au pied de celui-ci comme foudroyé, ne pouvant détacher ses yeux de ce visage aimé. Mrs Malefoy fit apparaître un berceau comme précédemment et y déposa l'enfant. Elle effleura l'épaule de son fils qui sembla se réveiller à se contact.
« Drago, je vais m'en aller. Il faut que j'aille mettre de l'ordre au manoir… Si tu as besoin de moi, je viendrais. »
Mrs Malefoy prit doucement son fils dans ses bras, chose qu'elle ne s'était plus permise depuis de nombreuses années, puis sortit le laissant seul avec Hermione et le bébé. Drago resta un instant figé au pied du lit avant de s'approcher timidement. Il prit une chaise et s'assit au plus près du lit. Il resta un temps sans oser bouger, puis tendit sa main valide vers le visage de la jeune fille. Il arrêta sa main juste assez près pour sentir au bout de ses doigts la chaleur qui émanait d'elle et il retira sa main, soudain interdit. Cette chaleur était la preuve qu'Hermione était toujours en vie. Il avait tellement douté que ce fut le cas et même quand sa mère le lui avait dit… Il n'y croyait vraiment cru que maintenant, alors qu'il la voyait devant lui.
Il examina attentivement la sorcière, vérifiant que chaque grain de beauté était bien à sa place. Quand il osa enfin la toucher, ce fut pour écarter une mèche de cheveux sur sa joue. Au bout de quelques minutes, il se releva un peu pour approcher son visage de celui de la belle endormie. Les narines d'Hermione se dilataient légèrement alors qu'elle respirait et ses lèvres faisaient une petite moue presque boudeuse. Sans s'en rendre compte il se pencha un peu plus jusqu'à sentir le souffle de la jeune fille sur sa peau. Doucement il se pencha et l'embrassa. Inconsciemment il avait fermé les yeux et inconsciemment, il s'attendait à ce qu'elle réponde à ce baiser. Hermione répondait toujours à ses baiser, entrouvrant ses lèvres pour laisser passer la langue chaude du serpentard, mais cette fois ses lèvres restèrent inertes et quand Drago rouvrit les yeux, ce fut pour laisser échapper des larmes. Pleurer était une faiblesse selon son père et depuis tout jeune il avait appris à contrôler ses larmes. Il ne fallait pas montrer de faiblesse, ne pas montrer ce qu'on éprouvait… Ne rien éprouver… Il y était presque parvenu, mais avec elle tout avait changé.
Harry frappa à la porte qu'on lui avait indiquée. Une voix qu'il connaissait bien lui répondit de l'intérieur et il entra. Son amie de toujours était allongée dans un lit et le blond était à ses côtés.
« C'est toi. » Dit le jeune homme en se détournant de moitié pour essuyer rageusement son visage humide.
« Oui. » Répondit l'autre en fermant la porte derrière lui.
« Je croyais que c'était un médicomage… » Lança-t-il sans le regarder.
Ne voyant pas quoi dire, le gryffondor préféra rester muet et s'assit sur une chaise. Il ne savait pas trop ou regarder et quelle attitude avoir avec le serpentard, tout les deux se détestaient cordialement depuis leur première rencontre et chacun avait toujours mis des bâtons dans les roues de l'autre… Cependant la donne avait changé à partir du moment ou Hermione et le blond s'étaient rapprochés et lui comme Ron et les autres avaient dû s'habituer. Harry avait longtemps cru que le serpentard mentait à sa meilleure amie, mais il avait dû se rendre à l'évidence que ce dernier éprouvait réellement des sentiments pour la gryffondor… Et encore aujourd'hui, il le remarquait… En effet, quand il leva les yeux vers le blond, il vit qu'il avait les yeux rouges et bouffis d'avoir pleurer. Les larges cernes et son teint plus pâle que de coutume, montrait bien qu'il aurait normalement dû être lui aussi au lit au lieu de se trouver au chevet d'Hermione, et à son visage crispé Harry comprit que Drago ne fonctionnait plus que sur les nerfs.
« Alors tu l'as tué. » Dit le serpentard en tournant son regard vide vers le brun.
« Oui. »
« Hermione en sera heureuse. »
« Certainement. »
Devant le ton peu enthousiaste du gryffondor, Drago appuya son regard.
« Tu regrettes? »
«… Je ne sais pas… Non bien sûr, mais…» Harry baissa les yeux pour fixer le sol blanchâtre.
La bouche du serpentard s'étira dans un sourire qui ressemblait plus à une grimace et qui ne reflétait aucune joie.
« On t'a toujours dit que tuer était mal et donc tu te dis que tu es un vilain garçon ? Quelque soit la personne, tuer reste tuer, Potter. Evidement ils se sont tous bien garder de te dire ça avant de t'envoyer face à la tête de serpent. Il va falloir que tu l'acceptes Potter, tu as tué quelqu'un.»
Harry avait l'impression de comprendre enfin. Toutes ses personnes qui le félicitaient le dégoûtaient. Venir le féliciter d'avoir tuer. Même si Lord Voldemort était détestable, répugnant, vil, un vrai danger constant pour le monde sorcier, il n'empêchait qu'il avait tué … C'était contre les valeurs qu'on lui avait apprises, contre ses propres valeurs et ça le révulsait malgré lui.
« Je me dégoûte. »
« Moi aussi. » Avait répondu Drago en le fixant toujours avec intensité.
Le brun le regarda avec incompréhension. Lui aussi ? Mais pourquoi ? Drago n'était en rien responsable de l'état d'Hermione et de plus celle-ci était encore vivante ! Le serpentard vit d'après les sourcils froncés de son interlocuteur qu'il ne comprenait pas et préféra ne pas lui expliquer.
« Ne t'inquiètes pas Potter, tu surmontera ça aussi. Tu es doué pour survivre. »
Harry soupira et le silence tomba pendant plusieurs minutes sur la pièce avant qu'il ne prenne la parole.
« C'est un garçon ou une fille ? »
Le visage de Drago maintenant tourné sur Hermione sembla se décrisper un peu et c'est un regard avec une fierté toute malefoyenne qu'il porta vers le gryffondor.
« Une fille. Elle va beaucoup lui ressembler. » Dit il en se tournant vers le berceau près de lui pour apercevoir un petit poing vigoureusement fermé. « J'espère qu'elle pourra bientôt la voir. »
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Wouah ! C'est un chapitre super long !
Je vois que pour la plupart, vous voyiez Narcissa Malefoy comme moi, ce qui me rassure !
Pour moi, Narcissa Malefoy, c'est une grande dame mince et pâle, très douce qui aime la nature, les choses simples… et aussi son mari. Elle sait ce que son mari fait, mais elle l'aime et est trop fragile pour faire quoique ce soit. Je le vois très bien avec de longs cheveux blonds presque blancs ramenés en chignon et avec des grandes robes sombres… Peut être verte sombre d'ailleurs. Selon moi c'est l'image de la douceur incarnée et de la fragilité, car c'est une femme brisée car elle a perdu ses illusions et aime son mari, bien qu'elle ne partage pas ses idées.
Enfin bon j'arrête là mon délire, mais c'est injuste que j'aimerais beaucoup la voir en personnage tragique, dont la seule force réside en son fils.
Sinon, si ce chapitre est super long, c'est parce que je ne posterai rien pendant les vacances. A cause d'une incapacité technique dirais-je…
Donc je suis désolée et je vous dis à la prochaine !
(Vous remarquerez qu'on ne sait toujours rien sur Hermy !)
