Review :

La Shinegami : Ah merci pour le compliment… Je suis super contente ! (Sautille partout) Moi aussi je contente pour Siri et Moony (Regarde les tourtereaux s'embrasser et bave abondamment). Quant aux autres, ils vont aller de surprises en surprises.

Hannange : Kikou ! Mais pourquoi tout le monde veut voir le Vieux Fou mourir ? Pfff ! Ca va arriver, patience ! Merci pour la review.

Severafan : Mais qu'ai-je encore fait de mal ? Je suis pas méchante ! (Soupire bruyamment) Ouf ! Je suis rassurée que tu aimes toujours. L'entretient arrive à grand pas en fait… OUAIS TU DEVRAIS AVOIR HONTE DE FAIRE DES REVIEW DE PLUS EN PLUS PETITE

Severus (qui est sorti de la cave) : tu devrais être heureuse qu'elle t'en envoie quand même une !

Lilician : ben ouais je sais ! Mais j'aime bien recevoir des review de Severafan surtout quand elle déconne grave ! Nif !

Crystal d'Avalon : Pour la suite, je fais aussi vite que possible ! Qui était le mec avec Siri ? Mouhahahaha ! Surprise ! Surprise ! Bisoux ! Bisoux !

Onarluca : Voilà la suite et merci pour les encouragements. J'avais un peu peur que le chapitre 9 soit un peu trop guimauve mais en relisant, je trouve ce chapitre assez logique avec le reste… Ca colle bien donc ça va ! Pis j'ai reçu aucune remarque négative donc tout beigne.

Rosiel : Mouhahahahaha ! Encore une personne qui se demande qui est l'amant mystérieux de Remus ! J'adore… Pour Rosier… Ben il a la rage ! Sevy est à lui et personne ne peut le toucher sans permission ! Na ! Ravie de voir que ça t'a plu ! Merci pour la review

Vif d'or : merci ! Merci ! Merci ! (Pleure abondamment) Nif ! Merci ! Ben de toute façon, Slash n'avait qu'à être là ! Na !

Miss Kourai Shinigami Maxwell : merci beaucoup pour la review et j'espère que la suite te plaira.

Mini pouce 06 : Merci pour le compliment. Alors pour les sondages : oui, il va encore y en avoir parce que j'ai des couples sur le feu et le couple principal : Ryry/Voldy qui surchauffent sur ma poile. Quant au mystérieux inconnu, il n'est pas si mystérieux que ça ! On peut même déduire de qui il s'agit en lisant bien le reste du chapitre précédent. Avec moi, aucun de mes chouchous ne finira seuls. JAMAIS ! Je suis pour la bonheur parce que je trouve qu'il y a assez de malheur dans la réalité…Même si je suis une sadique avec eux.

Sahada : (Cherche après Remus et Siri dans un coin de sa maison) NAAAAN ! Z'ai pô de Remus ni de Sirius chez moâaaa ! Nif ! Pas mal ? Le chapitre est pas mal (menace Sahada d'une voix glacial piquée à Rogue) MON CHAPITRE EST TRES BIEN ! Parfait !

Chapitre 10

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Charlie ouvrit ses yeux doucement pour tomber sur une figure d'ange encore endormi. Il sourit tendrement en caressant du bout du doigt les courbes du visage pâle lequel ouvrit ses beaux yeux gris puis sourit.

« 'Jour ! » Salua-t-il en déposant un léger baiser sur les lèvres fines de Charlie.

« Bien dormi ? »

Draco hocha la tête positivement et se blottit un peu plus près du corps chaud de son amant…. Non ! Son Amour.

« Merveilleusement bien ! Même si…. » S'arrêta Draco en rougissant légèrement et prenant une mine soucieuse.

« Je crois que je vais quand même demander à ton père d'appeler un Médicomage… Juste pour s'assurer que tout va bien pour le moment. » Murmura Charlie en souriant et en s'asseyant face à Draco qui le regarda légèrement intrigué. « Et puis ta mère a décidé de commencer les modifications du Manoir dès aujourd'hui. Elle m'a même proposé de nous faire emménager dans l'aile ouest. Bien sûr, c'est poussiéreux et il faudrait réparer quelques pièces mais rien de bien grave… »

« Charlie… Tu… Tu n'as rien contre cette… enfin… » Bégaya Draco, inquiet.

« Ne penses même pas à finir ta phrase Dray ! » Le coupa Charlie. « Comment peux-tu croire un seul instant que je t'en voudrais ? Après tout je suis aussi responsable que toi de cette grossesse. Et puis je t'aime, Dray. N'oublie jamais ça. »

Le roux se pencha vers le blond, l'embrassa longuement avant de descendre le long de sa gorge, de son torse en déposant de multitudes de baisers légers. Il s'arrêta sur le ventre où il commença à lécher la peau, la mordiller légèrement, la suçoter ce qui arrachèrent des gémissements de bien être chez le blond qui se tortillait sous lui. Charlie se redressa pour le regarder dans les yeux.

« J'ai pas mal réfléchi ces derniers jours. Je… j'aimerais te poser une question. »

Le blond l'encouragea en caressant sa joue, tendrement.

« Veux-tu m'épouser ? »

Ca y est, il l'avait demandé. Une boule dans sa gorge l'empêcha de déglutir. Puis il paniqua en voyant Draco pleurer comme une madeleine. Et enfin, fut soulager en sentant le blond se serrer contre lui en répétant des « oui » hystériques.

Bien… Maintenant il ne restait plus qu'à l'annoncer aux beaux-parents Malfoy…

Charlie se sentit soudain très stressé. Abominablement mal. Lucius allait le tuer.

Quoique…

S'il s'évanouissait avant, il aurait peut-être le temps de partir se cacher au Pôle Nord, voir le Pôle Sud ou alors le Sahara… Enfin dans un endroit désert pour échapper au courroux de Malfoy Senior.

Comment ça il avait été admis à Gryffondor ? Ouais et alors ? Il était peut-être courageux mais pas suicidaire le pauvre.

En y réfléchissant bien, il n'y avait pas que Lucius qui aurait des envies de meurtres, ses parents, aussi, allaient vouloir le tuer. De un, il ne les avait pas mis au courant de son changement de camp. De deux, ils ne savaient pas qu'il sortait avec Draco depuis pas mal de temps. De trois, il devait leur annoncer qu'il allait se marier avec le fils de la famille qu'ils haïssaient le plus –au moins pour son père- et que comble du comble, ils allaient être grands-parents.

Une île perdue au milieu d'un océan, ça pourrait faire l'affaire, nan ?

Et pourquoi pensait-il à ça maintenant alors que son ange sautillait partout et sortait pour annoncer la bonne nouvelle à ses parents.

Bien…

Il allait mourir plus vite que prévu ce qui ne serait pas plus mal tout compte fait.

HPLVHPLV

Bon d'accord ! La nouvelle était étonnante mais vu le sourire qu'arborait Malefoy junior, i se devait d'être heureux pour et avec lui.

Un homme pouvait tomber enceint ?

Nan, il n'arrivait pas à saisir ce fait comme réel. Ca lui échappait. Ca ne pouvait pas être vrai. Il se dirigea vers le petit salon du Manoir Malefoy.

« Miss Malefoy ? »

La sorcière leva les yeux de son bouquin pour fixer le jeune homme qui entrait. Il était tellement adorable : des cheveux bruns en bataille, de fines lunettes rondes –nouvelles montures qu'elle lui avait offertes-, une chemise bleue presque transparente, un pantalon noir moulant, des chaussures noires avec des boucles en argent et un magnifique phénix bleu avec des plumes argentés. (Lilician : je suis sûre que vous l'aviez oublié celui-là !)

« Que se passe-t-il Harry ? » Demanda-t-elle, le regard curieux alors que le jeune homme s'asseyait en face d'elle.

« Votre fils est enceint ! » Déclara-t-il, les sourcils froncés signe de sa concentration.

« Tu ne savais pas que certains hommes pouvaient tomber enceint, n'est-ce pas ? »

Il hocha la tête positivement.

Ca pour l'ignorer, il l'ignorait.

Il poussa un long soupire, puis planta ses émeraudes dans les deux lacs clairs de la sorcière.

« Il y a des moyens de contraceptions ? »

« Il y en a mais ils ne sont pas sûrs. »

« Et il ne m'a rien dit ! » Ragea Harry. « Il me l'a caché. »

Il se leva, en colère et décida de partir pour se calmer les nerfs car il venait de faire exploser tous les vases et miroirs du salon.

« Harry ! » Le rappela Narcissa alors qu'il s'apprêtait à sortir. « Tu devrais peut-être attendre la fin de mes explications avant de sauter sur les conclusions qui pourraient te mener sur un chemins très dangereux. »

Le jeune homme se tourne vers Narcissa et attendit.

« Les moyens de contraception mâle ne sont pas sûrs. Ils sont même très dangereux. »

Harry la fixa interloquer.

« Comment cela ? »

« Assis-toi veux-tu ! » Le pria-t-elle.

Il se rassit sur sa chaise, mal à l'aise à l'idée d'avoir fait éclater sa colère sur la sorcière.

« Les hommes peuvent avoir des enfants mais c'est un fait très rares… même trop rares. »

« Pourquoi ? »

« Pour la simple raison qu'il faut que les deux hommes soient de même puissances magiques, soient âme sœur autant dans l'aura magique que dans les sentiments l'un pour l'autre et qu'enfin, l'homme soumis soit réceptif. C'est pour cette raison que les moyens de contraception pour hommes n'ont vue le jour qu'il y a quelques années d'ici. »

« Mais il y en a quand même. Pourquoi Tom ne m'en a pas parlé ? »

« Harry, il faut t'enlever de suite le fonctionnement des moyens de contraception moldu de la tête. Ca ne fonctionne pas de la même manière pour les sorciers. Pour nous, ils agissent directement sur notre magie. »

« Je ne comprends pas ! » Murmura Harry, intrigué.

« Chaque sorcière possède une pilule, une formule qui lui est propre pour empêcher une grossesse pour la simple et bonne raison que nos auras magiques sont différentes. Si maintenant je venais à prendre un moyen de contraception différent de celui prescrit par mon médicomage, ma magie intérieure en serait chamboulée et je pourrais en mourir ou devenir stérile. »

Maintenant il comprenait mieux.

« Mais pourquoi ne pas m'avoir emmener chez un médicomage ? »

« Il n'existe qu'un seul médicomage qui soit spécialisé dans la contraception mâle et il est… du côté de Dumbledore sans aucun doute ! »

« Comment le savez-vous ? »

« Je me suis renseignée pour Dray. » Murmura-t-elle d'une petite voix.

Oui… Oui… Elle s'était mêlée d'une chose qui ne la regardait pas mais le bien être de son enfant unique était tout pour elle. Elle s'était donc renseignée.

« Et il n'y a personne d'autre ? »

Elle secoua la tête négativement.

« Il existe d'autres médicomages, Harry mais ils ne sont pas spécialisés dans la contraception pour hommes. Et ils pourraient faire des erreurs qui pourraient être fatales. »

Harry garda le silence, réfléchissait. D'accord ! Il comprenait mais quand même il ne l'avait même prévenu qu'il pourrait tomber enceint. Le phénix se mit à chanter un doux trémolo qui apaisa les pensés de Harry.

« Merci Bealor (1) »

« Je ne tente de pas de discréditer notre Lord mais je pense qu'il voulait bien faire et surtout qu'il ne s'imaginait pas que tu ne puisses pas être au courant. »

Harry sourit un peu calmé et rassuré sur les intentions de Tom.

« Sans doute avez-vous raison ! » Souffla-t-il. « Les gens autour de moi, on tellement de mal à s'imaginer que le grand Harry Potter puisse tout ignorer du monde magique. »

Et ils continuèrent à parler du monde magique sous l'œil bienveillant du nouveau compagnon de Harry qui les coupait de temps à autres pour chanter une douce mélodie.

DMCWDMCW

« C'est une blague n'est-ce pas ? »

« Malheureusement non ! » Soupira Charlie assis sur le grand divan en face de Draco qui parcourrait des yeux le journal du jour.

« Mais c'est inhumain comme procédé. »

« Parce que tu penses vraiment qu'ils s'en soucient ? Ils considèrent ces gens comme des animaux purs et durs. Rien de plus. »

Draco se releva et commença à faire les cents pas dans la pièce.

« Quand Harry va l'apprendre, je n'ose imaginer sa réaction. Elle va être détonante. Mère m'a toujours dit de faire attention aux personnes timides parce qu'elles cachent généralement des psychopathes en puissance quand elles pètent une case» Se moqua Draco.

Charlie hocha la tête en ricanant. Bien sûr qu'il le savait, c'était pour cette raison que le rendez-vous, entre le Lord et les deux derniers des Maraudeurs, avait lieu aujourd'hui même.

« Et qu'a dit notre Maître quand tu lui as montré le journal ? » S'enquit Draco.

« Que Harry ne devait pas l'apprendre avant la fin de l'entretien. Rien de plus ! » Répondit Charlie. « Et que ce soir serait un grand soir pour moi vu que je participerais à une attaque contre le ministère. »

Draco se retint de sourire en entendant l'ironie dans la voix de son fiancé.

« Tu crois que Black et Lupin vont être admis parmi nous ? » Demanda Charlie, le visage soucieux.

« Je n'en ai aucune idée. Mais si c'est le cas, les forces de Dumbledore vont s'en ressentir considérablement. » Répondit Draco. « Déjà maintenant avec Harry dans notre camp, le Vieux Fou a perdu le quart des gens le soutenant. »

« Ce qui est déjà pas mal. »

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Lucius, en parfait maître de maison, servit un verre de vin à tous ses invités puis s'assit à la droite de son Maître. Lord Voldemort but une gorgée du liquide légèrement sucré et darda son regard sur les « invités » assis en face de lui.

« Où est Harry ? » S'enquit Sirius, nerveux.

« Il nous retrouvera plus tard si notre petit entretien se passe bien. » Ironisa le Lord avec un sourire affecté. « Mais tout d'abord, Lucius doit vous montrer quelque chose… »

Malefoy se leva et tendit un petit paquet de feuilles à Lupin qui les prit et les lus silencieusement. Un silence pesant s'abattit dans la pièce.

« C'est une blague ? » Murmura Sirius, les yeux écarquillés par la stupeur.

« Malheureusement non ! » Répondit simplement Lucius. « Fudge a pris cette décision hier soir avec l'accord du Grand Conseil et un petit… Minuscule coup de pouce de votre cher et tendre ami et protecteur Albus Dumbledore ! »

« C'est pour cette raison que j'ai reçu un hibou ce matin me sommant de me rendre au Ministère ce soir à dix neuf heure. » Marmonna Lupin dont la magie fit éclater les vases présents dans la pièce.

Voldemort plaça un charme autour de lui pour se protéger des effluves magiques qui sortaient du loup-garou. Il nota même que la magie de Remus était de la même pureté que celle de Harry.

« Et si vous vous calmiez ! » Proposa Lucius d'une voix étonnamment calme. « Nous pourrions ainsi envisager certaines solutions à ce problème. »

Sirius prit la main de Remus et la serra en signe de réconfort et de soutient. Lupin se calma en soufflant légèrement.

« Et vous, que proposez-vous à ce problème ? » Demanda Sirius le regard déterminé. « Vous nous montrez combien nous nous sommes trompés de voie mais vous ne nous prouvez pas que votre camp est mieux que l'autre… »

Lord Voldemort eut un sourire en coin en pensant que cette recrue ferait vraiment un bon Mangemort.

« J'ai toujours été contre les idées de Dumbledore. Il ne veut qu'une chose : gouverné le monde sorcier en prenant soin de le cacher aux yeux des moldus et en éliminant tous ceux qui ne sont pas de son avis… en commençant par les créatures magiques qui peuplent les deux mondes. Je ne suis pas pour cette solution. Je veux que les moldus sachent que nous existons, qu'ils sachent qu'ils ont bien raison de nous craindre… »

« Pourquoi ? Pour quelles raisons devrions-nous faire peur aux moldus ? Ils ne nous ont rien fait. »S'opposa Sirius alors que Remus, lui, comprenait un peu mieux la situation.

« La première fois et dernière fois que notre gouvernement a décidé de se joindre aux moldus, ceux-ci ont pris peur face à notre puissance, ils ont commencé à nous pourchasser, à nous éliminer… Est-ce suffisant comme raisons ? » Expliqua Lucius toujours aussi calme.

« C'était il y a longtemps. »

« Pitiez Black, ouvrez vos yeux ! « Ordonna le blond. « Votre filleul même a subi cette discrimination avec sa soi-disant famille. Votre ami Lupin peut même vous donner comme exemple sa propre existence. »

Sirius se ferma complètement et réfléchit. Il était au courant de la vie qu'avait eu son ami avec sa mère moldu et son père sorcier. Il avait eu des échos de la vie de Harry aussi.

« Pour le reste, les moldus détruisent nos espaces verts, notre nature, les animaux magiques n'ont même plus de lieux où ils peuvent laisser leur natures profondes s'exprimer. »

« C'est pour cette raison que la plupart des créatures ont rejoint votre cause ! » Souffla Lupin.

Voldemort hocha simplement la tête en signe affirmatif.

« Je ne fais pas de simples promesses comme Fudge, je les réalise. J'admets que vu de l'extérieur les moyens employés doivent paraître honteux, dégoûtants, ainsi de suite mais ne dit-on pas que pour faire une omelette, il faut casser des œufs ? »

Sirius devait admettre que cette explication se tenait bien qu'elle lui paraisse barbare.

« Mais que deviendront les moldus ? »

Voldemort soupira.

« Rien. Ceux qui tenteront des rébellions mourront. Ce qui est normal. Quant aux autres, nous aviserons. Ce ne sont pas des animaux mais ils restent inférieurs à nous, ils devront donc obéir à nos lois. Le reste se fera au fur et à mesure. »

« Et en ce qui nous concerne ? » S'enquit Remus en fronçant les sourcils.

« Que souhaitez-vous ? »

Remus se tu quelques instants puis plongea son regard dorés dans celui de Lord Voldemort.

« Je veux d'abord voir Harry. »

Le Seigneur Noir fit un geste de la main pour ouvrir une porte sur le côté. Une silhouette de taille moyenne, mince mais noble se dirigea entre Lucius et Voldemort. Harry fixa son parrain et son ancien professeur de DCFM. Ses yeux émeraude brillaient très forts alors qu'un sourire ravi se dessinait sur ses lèvres fines.

« Harry ! » S'exclama Sirius en se relevant et en allant le prendre dans ses bras. « Je suis heureux de te voir en bonne santé. »

« Moi aussi Siri ! Moi aussi. »

Il se tourna vers son ancien professeur.

« Remus ! » Salua-t-il avant de le serrer contre lui. « Je suis heureux de vous revoir. »

« Nous aussi Harry. Nous nous sommes inquiétez pour toi, tu sais. »

Le jeune sorcier hocha la tête tristement. Il n'avait pas voulu faire de mal aux gens qui l'aimaient vraiment mais il n'avait pas eu le choix et puis les évènements s'étaient un peu précipités.

« Maintenant que vous l'avez vu et que vous voyez que je n'ai pas abusé de lui, jetez un sort pour le contrôler ou autre chose, je peux répondre à votre question Lupin. » Les coupa Voldemort. « Je veux faire de vous mes espions auprès de Voldemort… Ou du moins que Lupin le soit. Vous êtes aussi innocents que Harry, Dumbledore ne pensera jamais à vérifier que vous êtes toujours de son côté. »

Remus devait admettre que ce raisonnement était correct bien qu'il mette en doute son côté « aussi innocent que Harry » parce que personne ne pouvait être aussi innocent que cet enfant.

« Si tu ne penses pas pouvoir le faire, ne le fais pas Remus. » Murmura Harry à son oreille.

Remus sourit. Oui, cet enfant était la bonté même et pourtant, il côtoyait les Ténèbres depuis des jours maintenant…

« Bien sûr que je vais le faire. Dumbledore doit payer et si je peux contribuer à sa déchéance, alors je suis partant… »

« Bien ! » S'exclama Voldemort ravi de la tournure des évènements. « Quant à vous Black, nous commencerons par vous libérez du Ministère en envoyant ce cher Pettigrew directement à Fudge. Lucius se chargera du bon déroulement des opérations. »

Malefoy Senior s'inclina légèrement, un sourire ravi sur ses lèvres pâles. Bien sûr qu'il se chargerait de cette mission et avec plaisir en prime. Il détestait ce lâche de Pettigrew depuis qu'il en avait fait la connaissance lors de sa dernière année à Poudlard. Ce gros nain lui avait tout de suite inspiré de la méfiance et un dégoût profond. Quel bonheur que de voir ce rat hurler sous le baiser d'un Détraqueurs.

Pour finir un Draco pour le moins énervé entra dans la pièce et hurla sur son père :

« Je refuse catégoriquement de vivre dans un appartement tout rose avec des ours en peluche partout aussi mignonnes soient-elles. Et puis je n'arrive pas à croire que je doive porter ces robes monstrueuses pour femmes enceintes. J'ai l'air d'une femme ? J'ai même pas de seins. Je ne porterai pas ces affreuses choses. Et parlons de la nourriture. Tu crois que c'est sein de manger de la purée de carottes pendant neuf mois ? Je vais vous la faire avaler mais pas par le bon trou si vous me forcer à ingurgiter cette mélasse répugnante… »

« Draco, calmes-toi voyons ! Qui a bien pu te dire toutes ces bêtises ? » S'exclama Lucius quelque peu dérouté de l'esclandre de son fils surtout devant leur Maître.

Ce dernier souriait très amusé par la situation. Mais une pensée lui fit perdre sa bonne humeur : si Harry est aussi émotif que lui –ce qui n'est pas à douter une seule seconde-, il allait le sentir passer. Cette simple constatation le refroidit immédiatement. Il jeta un regard en biais vers le brun qui tentait de réprimer un fou rire.

« Non, nous ne te ferons pas porter ces robes de baleines. Non, tu ne mangeras pas de la purée de carotte pendant neuf mois ! » Soupirait Lucius très lasse tout à coup.

Lui qui avait pensé vivre l'enfer quand son épouse avait été enceinte, il venait de trouver pire qu'elle. Et en plus, c'était son propre fils qui lui faisait vivre ce calvaire.

« Quand je pense que je voulais que Cissa ait un autre enfant. Je n'aurai pas survécu ! » Pensa-t-il lamentablement.

Le jeune homme continua à se plaindre même quand Lucius l'emmena rejoindre sa mère.

Sirius était, pour ainsi dire, moitié explosé de rire, moitié mort sous le choc de la nouvelle. Draco Malefoy, petite teigne de Poudlard, le Prince des Serpentards, droit, fier, arrogant, était enceint.

Remus, lui, était plus réservée mais souriait d'une manière affectée quand même. Puis il fronça les sourcils en sentant une drôle d'odeurs lui piquer le nez. Il baissa son visage vers la tignasse de cheveux bruns en batailles. Cette odeur spéciale venait de Harry. Il respira plus profondément et reconnu la senteur. Il jeta un regard curieux vers Voldemort qui se contenta de le dévisager. Oh que oui, il reconnaissait l'odeur. Les prochains mois seraient à mourir… Littéralement.

Voldemort fixait le loup-garou dont les lèvres s'étaient étirées en un sourire mi ironique mi sadique. Qu'avait bien pu découvrir Lupin ? Rien de bien plaisant à son avis.

« Bien ! Il serait temps pour vous de retourner à Poudlard, je pense. Le Vieux Fou risquerait de se poser des questions sur vos absences prolongées et injustifiées. » Lança Tom en leur tendant un médaillon. « Gardez le sur vous ! Il pourrait vous servir en cas d'urgence. »

Les deux hommes prirent le bijou et disparurent après avoir promis à leur petit protégé de revenir le voir rapidement.

Tom s'approcha de Harry et l'embrassa possessivement tout en transplanant pour atterrir dans leurs appartements privés. Ils se dévorèrent littéralement.

RERERERERERE

Evan se promenait dans la Forêt Noire depuis une bonne heure maintenant. Il se devait de ramener l'Epée Eternelle à son peuple. Il pensa de suite à son amant toujours endormi au Manoir de leur Maître. Il n'était au courant de rien sur cette mission. Severus allait le tuer quand il rentrerait. C'était certain mais il n'avait pas le choix. Soit il ramenait cette épée, signe de son aptitude à guider les siens vers la grandeur, soit sa lignée serait à jamais bafouée et il ne pouvait pas se permettre cela.

Jamais.

Il entra dans une grotte, marcha longuement et finit par déboucher dans une immense caverne dont les parois donnaient des reflets bleutés sur les marches qui amenaient à un superbe palais gardé par deux immenses dragons aux ailes ouvertes vers le plafond.

Rosier gravit les marches sentant l'appel de la magie autour de lui. Il entra dans une pièce somptueuse et à son bout se tenait une immense ombre tenant dans ses mains l'Arme éternelle.

Il s'avança jusqu'à l'homme en armure et se tint quelques instants en face de lui. La pièce était plongée dans un silence quasi religieux. Seul les bruits de ses pas sur le carrelage blanc le coupait et encore, son pas était extrêmement léger.

« Qui veut l'Epée Eternelle devra d'abord passer par moi ! » S'éleva une voix d'homme grave et pleine de puissance. « Toi qui ose souiller ce lieux de paix par ta présence, tu devras te mesurer à moi sans appel possible. Ta mort sera le prix de ton insolence. »

L'armure se mit à bouger puis disparut. Evan, loin de s'être préparé à cette situation, fut projeté sur le mur devant lui. Il le percuta de plein fouet. L'armure était apparue derrière lui très rapidement. Au point qu'il ne l'avait même pas senti venir. Il se releva très vite malgré le choc qu'il avait pris et tenta de se battre contre l'armure. Cette dernière esquivait chacun de ses coups avec une facilité déconcertante. Il n'allait pas y arriver de cette manière. Evan leva son regard alors qu'il évitait un énième coup et vit un gros rocher qui ne tenait qu'à un petit centimètre sur un pilier en marbre. Il s'élança vers le rocher en passant entre les jambes de l'armure qui abattit son épée sur le dallage qui se brisa en morceaux. Evan se tint en face du pilier et attendit son ennemi. Avec un peu de chance, elle déstabiliserait le rocher et il tomberait sur elle. Bien qu'il ne soit pas un fan des jeux de hasards, cette fois allait être la bonne pour voir s'il était chanceux ou non. Il aurait bien dit cocu mais ce n'était peut-être pas une bonne solution connaissant son amant.

Son ennemi leva l'épée et l'abattit à sur son épaule et sur la colonne de marbre qui trembla sous la collision. Le rocher au-dessus de leur tête bougea puis tomba.

Tout compte fait, il devrait peut-être jouer à des jeux de hasards de temps à autres parce que là, il se trouvait verni. Le rocher écrasa l'armure en un bruit sourd. Heureusement qu'il possédait de bon réflexe sinon il se serait retrouver à tenir compagnie à sa Némésis du moment.

« Tu as réussi l'épreuve jeune homme mais sache que ce ne sera pas la dernière. L'Epée Eternelle te demandera de faire souvent tes preuves pour prouver que tu es digne d'elle. »

Un socle avec des marques celtiques anciennes apparut à la place où se tenait le chevalier. Evan s'approcha et prit l'épée qui reposait dessus. Elle était magnifique : une lame double très belle, un manche fait de rubis et représentant une tête de corbeau, un message fait dans la langue des vampires indiquaient une loi absolu : « Mène ton peuple vers la Lumière. »

Rosier remarqua enfin que son épaule droite saignait abondamment, que sa jambe gauche présentait des ecchymoses assez moches et que son visage était légèrement tuméfié. Severus allait le massacrer. Il repartit vers le Manoir des Ténèbres tout en priant n'importe quel dieu que son amant soit toujours au fond de son lit entrain de dormir.

Un Rogue en colère était pire qu'une armure psychopathe.

Il rentra dans leurs appartements en douceur… Prêt à fuir à la moindre embrouille.

Le soir même au Ministère de la Magie

Charlie était très excité par la confusion qui régnait parmi les membres du Ministère, cela lui permit de voler des documents pour le Lord avec une facilité déconcertante. Les autres Mangemorts, quant à eux, prenaient plaisir à montrer leur remonter en puissance à tous ces fous aveuglés par leur peur. Les créatures magiques que Fudge avait tenté de tatouer s'étaient rebellées contre le Ministre qui avait trouvé refuge dans les robes du Vieux Fou de service. Voldemort se tenait face à lui, entouré de ses partisans tous encapuchonnés et masqués.

« Comment va-tu depuis la dernière fois Dumbledore ? » S'enquit le Lord en un sourire froid. « Pas trop de mal à mentir ? »

Dumbledore le fusilla juste du regard et lui envoya un sort qui ricocha simplement sur le bouclier qui entourait le Lord.

« Mes chers disciples, il serait temps de mettre un terme à cette petit fête. Vous savez ce qu'il vous reste à faire ! »

Chaque Mangemort pointa sa baguette sur un membre du conseil, murmura un sort de magie noire et le lança sur sa victime. Les membres du conseil hurlèrent sous les images que le sort leur envoya. En fait, il s'agissait d'un ancien procédé qui faisait en sorte de faire revivre à leur victime les moments les plus atroces de leur vie, les moments où ils avaient été injustes, mauvais ou triste. La personne touchée par ce sort finissait soit folle soit morte après s'être suicidée. Certaines personnes se jetèrent par les fenêtres, d'autres se griffaient la peau en hurlant, pleurant. Ce spectacle était des plus pathétiques.

« Vous vous êtes dit pour la Justice tous autant que vous êtes mais si tel avait été le cas, le sort n'aurait rien du vous montrer, juste de petite blessure du passé, sans aucune gravité. Mais voyez comme cela n'est pas le cas. Vous êtes des menteurs imbus d'eux-mêmes qui ont trompés le monde pour leur propre cause… »

Alors que Lord Voldemort prononçait ses mots chaque sorcier du monde entier assistait à la scène qu'il soit dans son lit entrain de dormi ou au travail. Partout et où qu'ils soient, les sorciers et sorcières recevaient ce message.

Dumbledore disparut subitement laissant le ministère et ses gens en pleine pagaille.

« Dumbledore, votre héros, votre chef, ne veut même pas vous sauver. Il préfère s'enfuir lâchement en abandonnant ces gens sous la torture. »

Voldemort arrêta tous les sorts. Les cris se stoppèrent et furent remplacés par des pleurs de détresse.

« Cette nuit ne sera pas un bain de sang, je vous laisse une chance de choisir votre camp. Je viens de vous prouver que personne ne pourra vous sauver. Je ne vos tuerez pas, je veux juste instaurer l'ère de la magie sur cette planète. Le sang a déjà trop coulé sur notre peuple et sur les autres à cause de votre entêtement à croire un vieil imbécile. Décidez-vous vite mais bien ! »

Et il coupa la transmission laissant des milliers de sorciers indécis, furieux, heureux, tristes… Tous étaient partagés, tous avaient interprétés le message à sa façon, tous prendraient leur décision. Les temps changeront d'une manière ou d'une autre mais la guerre ne faisait que commencer.

Charlie de son côté était assez satisfait de cette nuit même si voir des gens se tuer ou être tué était assez perturbant d'une certaine manière. Mais il n'avait pas le choix, leur cause en valait la peine. Il rentra au manoir Malefoy après avoir déposé les papiers sur le bureau de son Lord et se coucha aux côtés de son fiancé qui le câlina longuement pour lui changer les idées.

Draco savait que cette nuit avait été difficile. Il savait que tuer pour la première fois n'était pas simple surtout quand on possédait son cœur sur la main comme Charlie

Harry, quant à lui, accueillit son Lord comme il le devait, ravi de le voir revenir en un seul morceau. Voldemort renvoya ses disciples chez eux sans préavis. Ils avaient mené à bien leur mission et s'étaient bien démenés. Ils pouvaient donc retourner à leur foyer, à leurs amis, à leur cocon.

Tom serra le brun contre lui et l'embrassa tendrement.

« J'ai senti beaucoup de haine envers Dumbledore après sa fuite. » Murmura Harry en penchant la tête sur le côté pour permettre à Tom de mordiller la peau de son cou.

« Cette scène a fait un effet dévastateur, j'en convient très bien mais parlons de ça demain. Là, j'ai juste une envie. »Marmonna Tom en mordant le lobe de l'oreille droite de son amant qui gémit légèrement.

« Oh ! Et quelle est cette envie ? » Bégaya Harry en enlevant les vêtements de Tom.

« Toi… Toi… Toi… et encore toi…. » S'écria-t-il en le plaquant contre un mur et en lui léchant un téton qui durcit sous le traitement.

Harry sentait la magie de Voldemort se mêler à la sienne.

C'était… aphrodisiaque.

Un concert de gémissement se fit entendre dans la grande salle ce qui fit ricaner certains mangemorts qui passaient par là pour partir.

A suivre…

Alors ? Votre avis ? Comment trouvez-vous ce chapitre ?

1 : Bealor : Dieu de la lumière, beauté, bonté, sagesse, paix et larmes. Il est le plus beau des dieux et il est décrit comme rayonnant et intelligent.