Luna 051 : MA CHERIIIIEUH ! De rien pour la pub ! Tu as fait pareil pour moi et pis t'es ma copineuh chérieuh ! Ouais ce chapitre est plus court que les autres mais comme j'ai expliqué, je tournais un peu en rond… (Grand sourire gêné). Pour la leçon d'histoire : merci ! Je savais que les Médicis étaient Italien mais sur le coup, dans mon esprit, ils habitent en France alors à une heure du matin, j'ai mélangé la réalité et la fiction ! (S'en va se cacher dans un trou !) Honte à moi ! Ben pour l'histoire de Catherine, je savais pas. Tu m'en apprends une bonne…

Satya : On te pardonne ma grande, t'inquiètes pas… De toute manière, je ne prends pas en compte l'Histoire de ces deux familles (toutes deux Italiennes ceci dit #clin d'œil à Luna#) C'était juste pour expliquer d'où je prenais ces deux noms de famille. Merci pour la review.

Crystal d'Avalon : Quelle review… ÔO wouaou !

Il me plait beaucoup bien que j'ai eu envie de jeter mon

Pauvre ordi par la fenêtre en voyant ce que faisait dumbo à Dray chéri :Pose cet ordinateur Crystal… pose-le doucement. Faut pas t'en faire Dumbo va morfler dans… un certain temps. Faut patienter mais si tu casses ton pc, tu pourras plus me lire, ni déposer de review superbe comme celle-ci. (Grand soupire de soulagement en voyant Crystal reposer son ordi)

C'est un crime passible du baiser des détraqueurs de faire autant de mal À Drago, j'en suis sûre! t'es encore gentille toi ! Moi, je vois autre chose comme vengeance. (Grand sourire sadique) Pourquoi je n'y ai pas pensé ? J'aurais du savoir que c'était Drake le 'Petit' frère : t'es pas la seule dans ce cas. Pourtant je n'ai pas été sadique sur ce coup-là. Y avait plein d'indices super gros… Comme des éléphants… Immenses. Parc contre faudra expliquer la séance pour devenir Frères de sang qu'ils ont faite. : Faudrait peut-être en effet (Sourire entendu) Je sais que je reviens un chap en arrière mais, honte à moi, j'ai pas Saisi l'allusion de l'usine à médicament (je dois être malade, je le Savais ! - Je peux rater les cours ?) : Comment t'expliquer… Les médicaments peuvent être très mortels en résumé. T'as compris ? Et vu que Ryry est assez naïf, il pense médicament aide alors que c'est pas tout à fait ça pour la famille Malefoy. En ce qui concerne les enfants de Dray, tu as peut-être raison sur le fait que Ryry sera complètement gaga. Tu verras bien ! Pour la fin de ta review, c'est pas grave ! Accro à cette fic ? Je suis ravie de l'apprendre mais qui te dis que je veux te désintoxiquer ? Jamais ! Tu restes avec moâaaaa ! Gniahahahahahahahahahaha ! Hanna : Dumbledore morflera mais pas maintenant…T'inquiètes pas pour Dray, je suis pas méchante. Sadique mais pas méchante ! Onarluca : Merci pour le compliment. Je fais mon possible pour vous satisfaire. Vilà la suite. Mini pouce06 : Les scènes entre Tom et Harry vont arriver mais pour le moment, vu le mariage, l'enlèvement, la grossesse, ils ont pas trop eu le temps d'être seul à seul. Harry n'est pas enceint. Pas encore. Voilà pourquoi il a pas l'air de se soucier de lui-même. Et voilà la suite…Sahada : Ouais je le sais que tu aimes mais ça ne t'empêche pas de m'envoyer des reviews, plein de reviews ! Gros bisoux Chaya : Mais nan, c'est pas tristounet. Juste un peu plus noir que les autres… Bon… Ta review m'a convaincu… Tu seras… un bébé… une petite fille. Contente ? La Shinegami : Bah, je le dis t'es pas la seule à pas avoir fait le lien entre Dray et le frère de Ryry. T'es pas bête… Bisoux à toi aussi et merci pour la review. Arty : Je préfère ce genre de fin ouverte ça laisse plus de place à l'imagination qu'une fin abrupte qui ne laisse à penser qu'aux événements qui viennent de se passer. : Ben on fait ce que l'on peut…Petite remarque n°1 : "ria" n'existe pas en français (en général on emploie "rit") : Je ne relèverait pas cette première remarque comme j'ai l'habitude de la faire… donc sarcastiquement mais plutôt dans la bonne humeur : je sais bien que l'on emploie « rit » mais j'étais crevée (il était 1h15 du matin à peu près) donc je n'ai pas fait attention aux fautes… Petite remarque n°2 : La famille Médicis n'est-elle pas une famille Italienne (de Florence)? Dixit Luna 051 (Copine à moi) « les Médicis sont Italiens en fait! Le Château des Médicis se trouve d'ailleurs à Florence et est absolument magnifique. C'est Catherine qui a épousé un roi Français quelconque dont je ne me souviens plus du nom qui avait ordonné sa construction tout en prenant exemple sur les châteaux français et ses jardins. » Tu as la réponse à ta question…mais en fait, je m'en fous un peu parce que je ne prends pas ça en compte. Je prends seulement les noms et les pays concernés… Mais je dois le préciser… Petite remarque n°3 (non mais c'est pas fini!) : qui n'a rien à voir mais serai il possible que l'expression "Tomber dans la päme" soit employée dans un prochain chapitre, svp?
C'est la formule d'origine de "Tomber dans les pommes". La formule a été déformée. "Pâme" vient de "spasme" ; les spasmes qui sont ressentis avant un arrêt cardiaque.
C'est assez difficile de répondre positif ou négatif à cette demande… Je le ferai peut-être mais je ne sais pas absolument pas quand et comment je pourrais utiliser cette formule….Dernière remarque (la plus importante) : la fic est tjs super, j'attend la suite avec impatience.Merci ! La voilà la suite… J'espère que ça te plaira toujours autant… Zaika : Mais que fais-tu ? C'est quoi ce boom ! Voilà la suite… Vif d'Or : mais je te traite pas de vieille… (Se taire derrière son divan) tu n'es pas vieille… pas du tout… Juste que tu es notre aînée nan ? T'inquiètes pour la suite, elle arrive à grands pas mais j'y vais à mon aise… Ca doit rester logique ! Bisoux… Note : pour les deux familles que j'ai cité, je ne reprendrai pas leur véritable histoire ni les véritables membres. Pour ces derniers, je les crée moi-même… et pour leurs histoires familiales aussi… Vilà ! Chapitre 13Deux jours plus tard.

Poudlard.« Votre état est presque stable Monsieur Malefoy ! » Déclara l'infirmière à son patient qui ne lui adressa pas un seul regard de remerciement. Depuis qu'il s'était réveillé, Draco était d'une humeur exécrable. Dumbledore lui-même en avait fait les frais en se retrouvant avec la barbe rose fluorescente (fait vérifier par Sirius Black lui-même et certifier très efficace pour le repérage de Vieux Fou la nuit dans les couloirs de Poudlard), une robe de vieille femme assortie avec des fleurs immondes brodées dessus, des nœuds roses dans les cheveux et pour finir le maquillage très, très, prononcer que Draco lui avait fait. Et tout cela sans baguette. Il y avait quand même un bien à être enceint. Sa magie s'était considérablement augmentée… Ses sautes d'humeur aussi. Il avait même fini par fondre en larme dans les bras réconfortants d'un Remus Lupin plus que dépassé par les crises du jeune homme.

Manoir Malefoy

De son côté, Lucius n'en menait pas large avec son épouse après la lecture d'une lettre envoyée par le jeune Potter.

« Si jamais il touche à un seul cheveux de mon fils…. »Commença Narcissa la voix étrangement basse, les yeux brillant d'une folie pure et une aura plus que meurtrière se dégageant d'elle. « Je les tuerai tous ! »

Florien de Médicis se demanda durant quelques instants s'il ne s'était pas trompé de Manoir. Mais non… En regardant les propriétaires des lieux, il n'y avait aucun doute mais c'était tellement stupéfiant de voir cette femme, habituellement si froide, brûlée d'une rage folle et meurtrière. Lucius semblait légèrement se ratatiner sur lui-même en regardant sa femme exploser les bibelots dans le salon.

« Que regardez-vous comme ça ? » Questionna Narcissa en leur jetant un regard mauvais.

« Nous ? Rien du tout ! Mais tu sais, le vase que tu tiens entre tes mains ma chérie coûte assez cher et il n'y en a que trois au monde ! » Ri Lucius très mal à l'aise en voyant le sourire mauvais de son épouse s'agrandir.

« Sans blague ? Et bien maintenant il n'y en aura plus que deux au monde ! » Ricana-t-elle en lâchant le vase qui se brisa au sol en petits morceaux. "ALORS MAINTENANT SI TU NE VEUX PAS QUE JE BRISE TA COLLECTION D'OBJETS DE MAGIE NOIRE CACHEE DANS LES CACHOTS: VA ME CHERCHER MON FILS!"

Lucius poussa un soupir avant que sa femme ne quitte la pièce toujours folle de rage.

« Et si tu n'y vas pas. Je t'y conduirai moi-même en te bottant le cul jusque chez le Vieux Fou ! » Hurla-t-elle avant que la porte ne se referme.

Une fois, seul, Lucius se laissa tomber dans son fauteuil, fit apparaître un verre de cognac et le but d'une traite avant de le remplir une nouvelle fois. Florien prit place en face de lui et le regarda longuement descendre ses verres les uns après les autres.

« Peux-tu m'expliquer ce qu'il se passe ici Lucius ? » S'enquit-il brisant ainsi le silence qui s'était installé dans la pièce.

« Je résume en vachement court alors ! » déclara Lucius d'une voix pâteuse et en souriant bizarrement.

L'alcool était mauvais pour lui.

« Notre Lord s'envoie en l'air avec Potter, le Sauveur du Monde… Enfin l'ex sauveur du monde ! Charlie Weasley… Ouais le Charlie Weasley » Ajouta-t-il en ricanant alors que le visage de Florien avait perdu toute couleur. « Est mon beau-fils depuis vingt-huit heures quarante cinq minutes et six secondes… Ah non, neuf maintenant… Mais il sera bientôt veuf si l'on ne récupère pas mon fils qui s'est fait capturé par le Vieux Fou qui s'est marié dans mon manoir… »

Florien s'étrangla avec son vin quand il entendit cette phrase. Il regarda Lucius et soupira quand il remarqua que ce dernier en était déjà à son quinzième verre de cognac. Le blond tenait bien l'alcool mais pas à ce point-là et certainement pas en les descendant tous à cette vitesse là ! Il fit appel à un elfe qui lui apporta dans la seconde une potion pour le dessoûler. Il s'approcha du maître des lieux pour la lui faire boire mais ce dernier l'empoigna pour lui rouler une pelle magistrale. Un peu décontenancé, il ne réagit pas de suite puis il se débattit mais rien ne faisait lâcher prise à Malefoy.

Il fallait avouer qu'il ne se débattait plus, non plus, avec autant d'entrain que les premières secondes mais comment s'y prendre quand le type qui vous a attrapé embrasse comme un dieu ?

Rapidement il reprit contenance surtout quand il se mit à sentir des mains lui enlever sa ceinture de pantalon. Il réprima un gémissement quand une main très audacieuse s'infiltra dans son boxer.

« Lucius… »Gémit-il. « Ce n'est… Oh putain ! C'est… pas… une très… hmmm ! Bonne idée… »

Lucius ne prit pas attention à la phrase hachée par les gémissements et le souffle haletant. Il mordillait la peau du cou bronzé et caressait le sexe de plus en plus dure de Florien qui se tortillait pour lui échapper. Florien finit par se répandre dans la main du blond qui se tortillait sur lui.

Il était mort de honte.

Il murmura une formule qui fit disparaître le « méfait » puis…Au grands maux, les grands remèdes. Florien attrapa Lucius par les poignets et le coinça sous le lui avant de lui enfoncer la petite bouteille de potion dans la bouche et ne le force à boire son contenu.

Lucius recracha le flacon vide et regarda Florien à moitié débraillé à califourchon sur son estomac.

« Puis-je savoir ce que tu fous à moitié vautré sur moi et à moitié à poils ? » S'exclama-t-il avant de se souvenir de tout ce qui venait de se passer.

Pour la première de sa vie, Florien vit Lucius rougir et paraître très gêné.

« N'en faisons pas tout un plat, tu n'étais pas dans ton assiette ! » Soupira-t-il en se rhabillant décemment et en reprenant place dans son fauteuil.

Il regarda Malefoy faire de même avant de faire disparaître les boissons alcoolisées de la pièce.

« Bien ! Maintenant que le petit… malentendu est passé. Si tu m'expliquais avec… logique… pourquoi cette histoire entre ton fils et ce Weasley et ce que Dumby L'Aliéné a encore foutu comme merde ? »

Lucius sourit en entendant le surnom du Vieux Fou. Il n'y avait que Florien pour avoir le cran d'appeler Dumbledore, Dumby l'Aliéné. Et ce, depuis qu'ils étaient en deuxième année à Poudlard. Il se souvenait encore de la tête du Vieux quand Florien l'avait affublé de ce surnom stupide en face de toute l'école. Les Serpentards avaient tous failli mourir de rire ; Les Gryffondors avaient été outré au plus haut point lançant des menaces de morts à l'encontre du brun aux cheveux longs ; les Serdaigles avaient été partagé entre outrage et amusement ; et les Poufsouffle s'étaient rangés du point de vue des Serpentards et s'étaient vautrés sur les bancs en s'esclaffant durant de très longues minutes.

« Pour l'histoire entre mon fils et Charlie Weasley, je te dirais simplement qu'ils se sont mariés pas plus tard qu'avant-hier. » Soupira Lucius qui avait toujours du mal à s'y faire.

« Mais je pensais que Draco refusait de se laisser approcher par un homme… depuis… Enfin depuis l'histoire d'Oliver. » Fit remarquer Florian, surpris.

« Je le pensais aussi mais il semblerait que Charlie ait su trouver les mots juste pour lui redonner confiance ! Mais ce n'est pas vraiment le mariage entre ces deux-là qui nous préoccupe mais plutôt mes petits enfants à venir. »

Lucius planta ses yeux gris dans les améthystes de Médicis.

« Draco est enceint d'un mois à peu près. Il est entre les griffes de Dumbledore et tu connais aussi bien que moi les risques qu'il encoure en restant dans les parages du Vieux Fou. »

Florien hocha gravement la tête. Bien sûr qu'il les connaissait les risques. Notamment avec cette potion des anges… Et savoir que le jeune homme attendait des enfants le rendait encore plus inquiet pour lui. Il tenait tellement à ce gosse.

« En effet, avec cette potion entre ses mains et ton fils en prime, il n'hésitera pas. »

Lucius se leva et commença à faire les cents pas dans la pièce.

« Notre Lord aimerait que ta famille rejoigne sa cause. Avec vous à nos côtés, Dumbledore osera moins s'attaquer à ma famille et à notre Lord lui-même » Pensa tout haut Malefoy.

Florien devait bien avouer que cela était très juste. Sa famille était l'une des plus puissantes de France, si pas la plus puissante. Chacun des membres de son clan étaient à des postes hauts placés autant dans le gouvernement sorcier que celui des moldus. Ils étaient craints mais aussi respectés.

« Je suppose qu'il a aussi fait appel aux Nobili. » S'enquit-il.

« C'est exact. Plus des familles comme des autres nous rejoindrons, plus Dumbledore commencera à nous craindre ou du moins se méfier un peu plus que maintenant. »

Ils continuèrent de discuter longuement jusqu'à ce que Malefoy amène Florien chez son maître.

Manoir des Nobili en Italie.

« Tiens donc… Severus Rogue ! Que me vaut l'honneur de t'accueillir dans mon humble demeure ? » S'exclama Dorian Nobili, grand, cheveux roux parfaitement gominés, yeux vert eau superbe, teint blanc crayeux, des vêtements parfaitement ajustés à son corps.

Dorian aurait facilement pu tenir la distance avec Lucius Malefoy côté noblesse et fierté. Severus s'inclina rapidement en face du maître des lieux (loin d'être une humble demeure mais plutôt un immense château très éclairé) qui lui fit signe de s'asseoir sur le grand divan rouge en face de lui.

« Je suis ici sous les ordres de mon Maître. »

« Oui ! Le Seigneur des Ténèbres. » Souffla Dorian tout en faisant apparaître des verres avec un liquide rouge à l'intérieur.

Il en tendit un à Severus qui le huma légèrement avant de le porter à ses lèvres. Le sang était exquis. De premier choix. Il passa sa langue sur ses lèvres comme pour n'en laisser aucune goutte hors de sa bouche.

Ils se regardèrent tranquillement avec de se sourire, l'atmosphère devenant plus serein, plus calme.

« Alors… Dis-moi que me veut donc ton cher maître ? » S'enquit Nobili très curieux de connaître les raisons de la présence de Rogue chez lui.

« C'est très simple : Dumbledore ! »

« Ce Vieux Dingue ? Qu'a-t-il encore fait cette fois ? » S'exclama Dorian légèrement surpris.

« Il a capturé Draco et possède la potion des anges. »

« Je vois ! »

Leurs phrases et réponses étaient très courtes mais aucun mot de plus n'était nécessaire. Ils se comprenaient parfaitement. Un seul regard, une seule phrase, une réponse courte… Tout fut clarifié. Tout fut décidé.

« Je crois que tes bagages ne te serviront à rien ici, Severus ! » Déclara Dorian en se levant sensuellement.

« Je le pensais bien mais l'on n'est jamais trop prudent. » Souffla-t-il.

Un sourire entendu…

Un souffle éteint….

Dorian disparut de la pièce pour revenir avec un elfe et deux sacs.

« Allons-y. Il est hors de question que le jeune Malefoy fasse face aux Dingos de service sans que je n'y fasse rien ! »

Severus sourit en voyant la mine déterminée du chef de famille Nobili. Il savait qu'en parlant des problèmes de Draco, Dorien lui donnerait raison pour toutes ses questions et tous ses choix. Dorien était complètement accros du jeune blond. Depuis que ce dernier était venu passer ses vacances avec lui, Dorien ne jurait que par lui. Il l'emmenait partout, le couvrait de cadeaux. Même alors qu'il était devenu un vampire, il n'avait eu de cesse de lui envoyer des bijoux, des animaux, des livres, des conseils en tout genre. Et lorsqu'il avait appris pour ce salopard d'Oliver, sa colère avait été telle qu'il en avait pulvériser l'aile ouest de sa demeure et tuer une dizaine d'elfes qui avaient eu le malheur de se trouver dans les parages lors de sa crise de nerfs. Ne parlons même pas d'Oliver qui avait fini dans un caniveau dans une rue malfamée de Londres. Personne n'avait jamais su comment il s'était retrouvé à l'autre de bout de la ville, la gorge tranchée en un joli sourire net et sans une seule goutte de sang dans son corps.

Mystère.

Pourtant si les enquêteurs moldus et sorciers s'étaient un peu plus penché sur les corps, ils auraient reconnu les marques des Médicis et des Nobili. Cependant tel ne fut pas le cas.

Rogue s'était d'ailleurs étonné de ce fait mais il était vite venu à la conclusion que Lucius avait fait jouer ses connaissances et sa bourse.

Ils se mirent en route vers la demeure de Voldemort en passant par les cheminées. Etant vampires, le transplanage magique était à exclure.

Manoir Jedusor.

Harry était épuisé. Il avait passé ces deux derniers jours à explorer tous les sorts de magie blanche au peigne fin, n'omettant aucun sort de sa plus basse utilisation à sa plus haute fréquence.

« C'est étrange de voir combien de sorts dit inoffensifs peuvent causer comme dégâts sur un être humains quand ils sont lancés à pleine puissance. » Remarqua Harry en jetant un sort de découpe puissance maximum sur un mannequin qui finit en petits morceaux sur le sol.

Salazard ne répondit rien, regardant son élève s'entraîner avec toute sa détermination et sa rage.

Depuis qu'ils s'étaient rencontrés, Sal remarquait chaque jour une nette amélioration de puissance autant sur le point magique que sur le point caractériel de Harry. Il semblait plus puissant…

En fait, le gamin était plus puissant qu'à son arrivée. Pas encore au même stade que son héritier direct mais presque.

Mais aussi, il était plus sûr de lui. Il se dressait bien plus contre lui quand il avait le malheur de lui faire des remarques désobligeantes, il se supportait plus l'échec…

Tout un tas de petites choses qui faisaient de ce gamin, un futur sorcier très puissant qui donnerait du fil à retordre à Dumbledore et aux autres.

« Essaye de transplaner maintenant ! » Ordonna-t-il au jeune sorcier qui se concentra pour lui obéir.

Harry commença à disparaître et à apparaître d'un coin à l'autre de la pièce puis il disparu quelques minutes pour revenir avec des roses noires qu'il donna à Salazard.

« Que veux-tu que je fasse avec ça ? » S'indigna-t-il.

Harry pouffa avant de lancer un charme sur un cube qui traînait au sol qui se transforma en vase vert transparent. Il conjura un autre sort pour le remplir d'eau et plaça les roses dedans avant de la poser sur un petit gourdin en dessous du tableau du Fondateur.

« J'ai une question… »

« Je t'écoute Harry ! »

Salazard fit apparaître un divan noir sur lequel ils s'assirent pour discuter.

« Dumbledore… Quelle magie utilise-t-il ? Tu dois le savoir vu que tu as passé énormément de temps dans le tableau à Poudlard. »

Le sorcier réfléchit quelques secondes avant de répondre.

« Dumbledore ne s'est jamais servi de magie noire, si c'est ce que tu veux savoir mais il connaît la magie ancienne ce qui fait de lui, un ennemi à ne pas sous estimé. A aucun moment. »

Harry hocha gravement la tête.

« Je ne pourrais pas le battre avec mes simples pouvoirs actuels, n'est-ce pas ? »

Salazard planta ses yeux rouges dans les émeraudes de son petit protégé.

« Tu es loin de pouvoir faire le poids Harry. Très loin. Mais tu auras plus de chance quand tu auras appris à maîtriser la magie noire et celle des anciens ainsi que des éléments que tu commences seulement à étudier. »

Harry se releva, s'étira puis fit apparaître des flammes noires et mauves. Il les fit s'intensifier.

« Garde bien le contrôle Harry. Fais les grandir au fur et à mesure. »

Les flammes prirent de plus en plus d'ampleur.

« Maintenant imagine qu'il s'agisse d'une boule de feu. Une simple boule. »

Harry se concentra, de la sueur perlait le long de son visage, piquait ses yeux mais il n'y prit pas attention. Il imagina deux boules très grosses de flammes noires et mauves.

Il écarta ses mains des flammes qui se roulèrent en deux boules distinctes. Dire que Salazard était étonné aurait été un doux euphémisme. C'était plus que ça. Harry faisait preuve d'une grande force magique pour créer deux boules de flammes surtout des flammes noires…

Flammes de magie noire pure.

Les plus destructrices.

Le gamin se rendait-il seulement compte qu'il faisait de la magie noire primaire ? La plus ancienne et la plus puissante de tout ? Certainement pas. Et pourtant c'était bien le cas.

Salazard fit apparaître des ennemis dans la pièce qui se ruèrent sur le Survivant qui les intercepta du regard. Il sourit machiavéliquement avant de lancer ses boules de feu sur ses ennemis qui hurlèrent avant de se consumer dans d'atroces souffrances.

Il avait réussit.

Harry tomba à genoux sur le sol, reprenant sa respiration. Il avait l'impression d'avoir sprinté un quatre cent mètres à toute vitesse.

« C'était splendide Harry ! » Le félicita Serpentard en lui tendant un verre d'eau.

Harry ne répondit rien. Il était omnubilé par une seule pensée : sauvez son frère de sang.

Il avait les moyens de mettre Dumbledore hors d'état de nuire quelques instants. Certainement assez pour aller chercher son frère.

Décider d'en finir avec ce petit jeu, il sortit du manoir de son amant avant de transplaner jusqu'à l'entrée de Poudlard.

Il émit un petit sifflement. Son phénix arriva et se percha sur son épaule.

« Bealor ! J'ai besoin de ton aide pour aller le chercher ! » Souffla-t-il au Phénix qui émit un doux chant avant de laisser une de ses plumes retomber dans les mains de son maître et ami. « Merci mon ami ! »

Harry prononça une formule ancienne sur la plume qui brilla et le recouvrit d'un halot blanc. Il savait que dorénavant personne ne pourrait le voir, il ferait partie du décor.

Harry avait étudié toutes les propriétés de son phénix quelques jours avant l'incident du manoir Malefoy. Il avait ainsi découvert que son phénix était très spéciale : phénix lié à la lumière, il pouvait donné à son maître la possibilité de devenir invisible pour qui que ce soit grâce à une ancienne formule et à une plume du phénix.

Il était devenu la lumière.

En fait, Bealor, son phénix et ami, provenait d'une espèce de phénix très ancienne. Plus ancienne encore que Fumseck. Ils étaient souvent craints par les sorciers car ils ne s'alliaient qu'avec les sorciers utilisant la magie noire et leur permettant ainsi de ne faire plus qu'un avec la lumière. Ces phénix avaient été pourchassé par les soi disant sorciers du bien et emprisonnés par ceux du mal. C'était pour cette raison que l'espèce de Bealor s'était réfugié dans un lieux inconnu de tous et inaccessible.

Harry se dirigea vers l'infirmerie en vitesse. Il était peut-être invisible mais pas complètement fou pour rester trop longtemps dans cette école sous la surveillance de ce minable de Dumbledore.

« Et moi, je te dis Malefoy que tu vas enfin recevoir ce que tu mérites… Avale cette potion ! »

« RECULE TOI IMMEDIATEMENT WEASMOCHE SINON…. » Hurla Draco.

« Sinon quoi ? Tu vas appeler ton petit papa à la rescousse ? » Ricana Ron sur un ton cruel.

Harry sentit son sang ne faire qu'un tour et bouillir à l'intérieur de lui. Il entra dans l'infirmerie et s'arrêta net en voyant la scène.

Ron était agenouillé sur l'estomac de Draco. Ce dernier avait le visage en sang, les mains maintenues aux pieds du lit défait et tâché de rouge. Hermione voulait arrêter Ron en le tirant par le col de sa chemise mais ne réussit qu'une seule chose se faire envoyer valdinguer contre un mur derrière elle.

« Avale ça ! » S'écria Ron en voulant mettre une fiole dans la bouche de Draco qui se débattait et gardait sa bouche fermée.

Harry s'approcha, leva sa main et lança un sort sur Ron qui percuta le même mur que Hermione.

« Qui a fait ça ? » Hurla-t-il, rouge de fureur.

Harry passa la plume sur son visage ce qui le fit redevenir visible. Il lança un regard froid à son ancien ami.

« Harry ? » S'étonna le roux.

« C'est Potter pour toi Weasley. » Déclara-t-il d'une voix froide et claquante comme un fouet.

Il aida Draco à se remettre debout.

« Comment te sens-tu ? » S'enquit-il en posant une main sur le ventre légèrement renflé de son frère.

« Bien. Mais que fais-tu ici ? Tu es seul ? » S'inquiéta Draco en regardant autour de lui dans l'espoir de voir quelqu'un d'autre apparaître.

Harry baissa les yeux, un peu honteux mais reprit vite son masque haineux quand il vit Ron lever sa baguette. Il fit un geste de la main qui écrasa le roux contre le mur, lui coupant le souffle.

« Ne t'avise même plus de faire un seul geste sinon je tuerai. ET je le ferai… »

« Je suis ton ami Harry ! » Articula difficilement Weasley.

« Tu l'étais mais tu m'as bien eu… Toi et tes mensonges… Tu as du bien te marrer en me voyant si naïf, t'aider, te soutenir… » Gronda Harry en resserrant son sort d'étau sur le corps du roux qui poussait des petits cris de douleur.

Il fit claquer la tête de Ron contre le mur. Il y eut un bruit de craquement puis Ron retomba inerte au sol.

« Harry, je… » Tenta d'articuler Hermione, un peu effrayée par les pouvoirs du brun.

« La ferme ! » Grogna-t-il en se retournant vers Draco qu'il prit par la main. « Tente quelque chose pour nous empêcher de partir et je te tue ! »

Hermione sourit piteusement avant de s'avancer vers son ancien ami. Elle lui tendit un parchemin.

« Tu vas en avoir besoin ! Partez maintenant ! »

Harry ne répondit rien, prit le parchemin, récita la formule avant de toucher sa peau et celle de son frère de la plume pour les maintenir sous le sort tous les deux. Il sentit immédiatement les effets de ce double sort… Il fallait se dépêcher de foutre le camp de cette école de malheur.

Ils coururent presque à travers les couloirs, heureusement vides, de l'école. Ils parcoururent l'espace qui les séparaient de la porte de sortie puis transplanèrent ensemble jusqu'au manoir Jedusor.

Ca n'avait pas été si dur que ça finalement, nota Harry en s'écroulant sur le sol froid d'une salle. Juste très épuisant.

Ce que Harry avait oublié de prendre en compte, c'était que le sort ancien prenait énormément de magie vitale pour se mettre en route et donc, il n'avait pas fait attention à se ménager lors des cours avec Salazard.

Autant dire que ce dernier était fort mécontent de revoir son élève évanouit au sol aux côtés de Draco Malefoy qui était aussi en piteux état. Mais heureusement, il ne s'agissait que de fatigue pas de blessure mortelle.

« Ton Chaton a une chance du tonnerre. » Marmonna-t-il à l'encontre de son héritier qui paraissait de fort méchante humeur en ramassant son amant.

Ne parlons même pas de Lucius Malefoy et Severus Rogue présent dans la pièce.

Harry allait le sentir passer à son réveil…

A suivre…

Alors ? L 'attente n'a pas été trop longue ?