.Satya : Je fais ce que je peux pour l'attente… En fait, j'ai décidé d'alterner les uptades des deux fics. Une fois l'une et l'autre fois l'autre ainsi de suite. Voilà la suite.
Zaika : Ben merci pour le compliment… Et voilà le chapitre suivant.
Crystal d'Avalon : Ryry est vachement valeureux…. En fait, je n'arrive pas à lui enlever son côté Gryffondor tête brûlée, c'est impossible. Cette chose est incrustée en lui avec de la super glue 4000… Pas possible autrement. Pour la potion, je n'ai pas encore expliqué ce qu'elle ferait sur Dray et les enfants mais son nom la décrit un peu quand même. Tout ce que l'on sait sur cette potion, c'est qu'elle est instable, pas finie et qu'elle pourrait tuer Dray et rendre les enfants de ce dernier étranges ainsi Dumby pourrait les contrôler sans problème. Et à ce moment-là, adieux vaches, veaux et cochons… Pour tes doses, tu les auras assez vite en fait… Etant donné la vitesse à laquelle j'uptade. En tout cas, j'essaye d'avoir un rythme d'uptade normal (pas tous les 5mois comme pour la fic sur les Shiverins (Milles excuses à la traductrice mais tu avoueras que 3-4 mois, c'est vachement long quand même). Voilà te dose ma chérie… J'espère qu'elle te satisfera quand même un peu en attendant le reste.
Onarluca : Bien sûr que Ryry a sauvé Dray. Il allait pas laisser le beau blond entre les mains du Vieux pervers quand même. Comme dirait Dray : « Gryffondor un jour, gryffondor toujours même dans la mort ! » (Grand sourire) Tu vas pouvoir le plaindre… Crois-moi ! Voilà la suite et merci pour l'encouragement.
Fliflou : ben merci ! Ca fait vraiment chaud au cœur de savoir que tu aimes autant cette fic ! Je donne tout ce que je peux pour ne pas qu'elle tombe en couille donc… C'est rassurant !
La Shinegami : Tu sauras à l'avenir que je ne fais jamais attendre mes lecteurs. En tous les cas, je fais mon possible pour les satisfaire et jusqu'ici, il me semble que je réussis plutôt bien mon coup. Pour tes questions : voilà des réponses dans ce chapitre… Qui j'espère te plaira autant que le précédent.
Sahada : comment ça atroce ! Nif ! Enfin tu aimes donc c'est le principal. Et pour une fois je n'ai pas coupé le chapitre au moment critique… C'est déjà ça nan ?
Loriane : Comme tu le sais déjà, je suis super ravie de savoir que notre fic (à Slashman et moi) sera sur ton site (un super site d'ailleurs !) Merci pour le compliment, je fais ce que je peux…
Chaya : (essaye de calmer Chaya qui sautille partout) Oui ! Oui ! Une des filles de Dray aura ton surnom… Mais casse pas tout autour de toi en sautant comme ça. Pour les parents de Dray, je ne les imagine pas autrement. Pour moi, même s'ils ont choisi une voix sombre (à nos yeux de gentils tout plein… Comment ça, ça me concerne pas alors ? Maieuh !) , ce n'est pas pour ça qu'ils n'aiment pas leur fils.
Gally-Chan : J'essaye d'être régulière en tous les cas. Je sais que certains auteurs ont du boulot mais alors qu'ils essayent de voir un week-end ou un jour pour écrire et poster… y a toujours moyen ! Regarde moi par exemple… Je boulotte aussi faut pas croire mais je me dis que c'est pas cool pour les gens qui me lisent de les faire patienter 4 mois (comme une certaine fic.. nan, ça me revient toujours pas qu'il ait fallu 4 mois pour uptader…) sans un mot d'excuse ou un truc pour dire que ça aura du retard… C'est juste une question de politesse envers ceux qui lisent… Ai-je tord ? Moi, j'ai écrit une fic (Ce que je suis, ce que je mérite) basée sur des loups-garous, vampires et autres, la première que j'ai faite quand je me suis rendue compte que j'étais plutôt lente à l'écrire, c'est de prévenir les lecteurs que vu sa complexité, j'uptaderai pas rapidement… Que je préférais prendre mon temps pour le faire et ainsi éviter de partir dans du n'importe nouak ! Enfin… Tout est une question de point de vue mais moi, je pense que c'est la moindre des politesses…
Marie-Eve dagenais : Que vois-je ? Des demandes express ? Hmmm ! Je réfléchis… Toi seule connaîtras la réponse. S'il y a des fuites, je saurai te trouver ! Mouhahahahaha !
Vif d'or : Mais si, ils doivent être fâché… Ils en ont pris pour leur grade… Ben ouais, le mamour de Voldy avait disparu, sur qui veux-tu qu'il passe ses nerfs ? Ben les Mangemorts bien sûr ! Merci pour le compliment et voilà la suite… Kiss.
Lyly : merci ! Voilà la suite.
Miss Kourai Shinigami Maxwell : Pas de problème…Je comprends… Tant que je sais que tu lis toujours… C'est le principal nan ? Merci de m'avoir prévenu et d'avoir laissé un message. Kiss.
Yumi44 : Coucou ! Voilà la suite ! Euh… Ne cris pas tout de suite victoire sur Voldy ! Vaut mieux pas. (Sifflote innocemment avant de courir à toutes jambes.)
Note1 : je vais expliquer le Lien du Sang ici : en fait, le Lien du Sang est un ancien rituel qui mélange le sang des personnes touchées par le sort. Ainsi ces personnes sont liées à jamais entre elles par un lien invincible et invisible. Par exemple, comme vous avez pu le remarquer quand Dray a été capturé par un Auror, Harry l'a tout de suite senti. Il a su que quelque chose était arrivé à son « frère » mais comme le lien est encore jeune et pas souvent utilisé, Harry et Draco ne savent pas encore de quoi ils sont capables grâce aux pouvoirs de l'autre.
J'espère que c'est assez clair mais vous aurez plus d'exemples dans la fic au fur et à mesure.
Note 2 : Dans ma fic, les vampires peuvent percevoir les auras des sorciers et des moldus. Ils sont aussi doués de la seconde vue.
Chapitre 14.
Poudlard.
« Comment est-ce possible ? » Hurla Dumbledore, seul dans son bureau. « Saleté de gosse ! »
Il fit exploser différents objets dans la pièce en laissant sa colère le submerger.
Non loin de là, deux personnes se souriant tandis qu'une autre éclatait d'un rire silencieux mais jubilatoire.
Manoir Jedusor.
« MAIS ES-TU INCONSCIENT ? » Hurla Voldemort. « TU AURAIS PU ETRE CAPTURE ! TUER ! OÙ QUE SAIS-JE ENCORE ! »
Harry poussa un énième soupire en regardant son amant faire les cents pas devant le lit en hurlant depuis une petite heure déjà.
« D'accord, j'ai mal agi mais c'est le résultat qui compte, non ? » Murmura Harry en regardant son amant qui devint plus pâle tout à coup.
Il aurait dû se taire…
Vraiment…
Draco avait raison en disant que les Gryffondors étaient des imbéciles heureux qui avaient la langue trop pendue.
Là, il avait la preuve de ces dires.
Voldemort inspira puis expira doucement.
« Mal agi… mal agi… » Murmurait-il en affichant un sourire qui paniqua Harry. « TU NE TE RENDS MEME PAS COMPTE DE CE QUE TU AS ENCOURU COMME DANGER ! TOUT LE MONDE SE CASSE LE CUL POUR TE PROTEGER ET TOI, TU DECIDES DE TOUS NOUS ENVOYER NOUS FAIRE CHIER AILLEURS ! »
Mauvais signe…
Tom était grossier. Les seules fois où il avait entendu Tom utiliser des gros mots, ce fut….Jamais !
Oups !
« Mais je suppose que Monsieur Potter a autre chose à faire que de prendre en compte les sacrifices des autres…N'EST-CE PAS ? »
Harry en avait marre. Une petite voix au fond de lui hurler à l'injustice.
« Et toi alors ? Tu ne croyais quand même pas que j'allais laisser mon frère avec ce taré, sachant qu'il possédait une potion qui aurait pu le tuer… ET TU LE SAVAIS ! MAIS TU N'AS PAS BOUGE LE PETIT POUCE… Rien. Que dalle. Nada… Et après ça, tu viens m'emmerder avec tes leçons stupides sur ce que j'aurais du faire ou pas… » S'écria Harry sans reprendre une seule fois son souffle.
« Sais-tu qui sont les Nobili, Harry ? » Demanda Voldemort surprenant le jeune homme.
« Euh… Non ! » Répondit-il un peu perdu par la question.
« Les Nobili est une immense famille italienne qui est divisée en deux grandes branches : les vampires et les Empoisonneurs. »
« Les empoisonneurs ? » S'étonna Harry.
« Tu ne sais pas ce qu'est un poison, Chaton ? » Se moqua Voldemort.
« Va te faire foutre, Tom ! » Marmonna Harry en lui lançant son regard des plus noirs.
« Quoiqu'il en soit… Si tu m'avais demandé mon avis, tu aurais su que Dorian Nobili voulait envoyer les siens à Poudlard pour y sortir Draco et que tout ce serait bien passer ! » Grogna le Lord d'une voix aussi froide que le vent au Pôle Nord.
« Tu ne me dis rien non plus ! » Rétorqua Harry.
« Tu ne demandes jamais rien. »
Les deux sorciers se mesurèrent du regard.
« Depuis que je suis arrivé ici par un moyen que je passerai au silence… » Commença le brun avec un sourire mauvais. « Tu ne me parles de rien, tu te contentes de me faire valoir tien et le reste est passé sous silence. Comment veux-tu que je sache qui travaille autour de toi, ce qu'ils sont capables de faire, ce que, TOI, tu es capable de faire ? Je le suce de mon pouce ? »
« J'admets avoir fait une erreur en te mettant sur le côté mais comment puis-je, moi aussi, avoir confiance en toi ? Tu as passé toute ta petite vie à lécher les bottes de Dumbledore… Qui me dit que tu n'es pas un espion à son compte ? » Lâcha Tom.
« Alors c'est ça ! Je ne suis qu'un cul sur deux jambes que Monsieur s'enfile quand il le souhaite… TU AS LE SURVIVANT DANS TON PIEU ALORS TU DOIS LE MONTRER A TOUS COMME UN TROPHEE DE CHASSE ! C'EST CA ? MAIS LE RESTE … IL N'EST PAS ASSEZ BIEN…EN FAIT, T'AS JUSTE BESOIN D'UN TROU POUR TE SOULAGER….» Hurla Harry dont les larmes coulaient sur ses joues et dont le teint s'était rougi.
Tom le gifla très fortement sur la joue droite prenant par surprise Harry, qui le regarda, apeuré.
Il l'avait giflé…
Il venait de se faire frapper…
« Tu n'es qu'un gosse, voilà ce que tu es. Tu n'es même pas fichu de comprendre que je me suis inquiété pour toi… Que je sacrifie ce que je suis pour toi… »
« Je ne… te demande rien ! » Bégaya-t-il tout en continuant de pleurer.
Voldemort sortit sans un regard pour son compagnon qui se laissa tomber sur le lit et pleura longuement.
D'accord, il avait joué son stupide Gryffondor mais il ne méritait pas ça.
Sa tête lui tournait, il avait chaud, sa respiration était courte.
« Petit ! » Souffla quelqu'un qui était entré une demi heure après le départ de Tom. « Petit ? »
Il ouvrit difficilement les yeux pour se perdre dans deux yeux vert eau.
« Qui êtes-vous ? » Souffla-t-il en essayant de se relever.
Sa tête lui faisait mal comme si quelque chose tapait dans son crâne.
« Restez coucher, jeune Prince. » Lui conseilla l'inconnu. « Je suis Dorian Nobili, chef de la famille Nobili. »
« Ah oui ! Je connais…maintenant ! » Grimaça-t-il en portant une main à son front qui était moite.
Son souffle était court, haletant. Son cœur cognait dans sa poitrine à toute vitesse, son sang pulsait dans ses veines.
Dorian se pencha sur le jeune homme, prit son pouls, sa température et soupira avec un fin sourire aux lèvres en voyant quelle couleur avait pris son aura magique.
« Repose-toi, Petit. Je veille sur toi. »
Il regarda Harry se rendormir doucement en fronçant les sourcils. Il était méfiant. Dorian passa une main dans les cheveux en bataille du « Petit » doucement.
Il était venu à son chevet dès qu'il avait senti la magie de Voldemort et celle d'Harry changer. Elle était passée du rouge colère à un gris brumeux, signe de désespoir, d'une tristesse profonde. Puis était venue cette satanée vision…
Cette gifle…
Ce coup qui a tout fait balancer…
Tom avait fait une grave erreur… Indigne de lui, de son rang, de son sang.
Le « Petit » n'était vraiment pas bien. Il avait de la fièvre. Il s'approcha de la cheminée, jeta de la poudre de cheminette et appela Narcissa Malefoy. Cette dernière apparut dans la chambre, un immense sourire collé aux lèvres.
« Que puis-je pour vous, Dorian ? »
Son sourire disparut très rapidement quand elle vit le jeune homme couché dans le lit. Elle courut jusqu'au bord du lit et se pencha pour poser sa main sur le front du garçon. Il était bouillant.
« Que s'est-il passé ? »
« Le fait d'utiliser la magie ancienne pour deux personnes… Le fait de se faire gifler par le Lord… Le stresse du kidnapping de son frère de sang… Et j'en passe. Je suppose qu'il nous fait une crise. » Déclara Dorian en soupirant.
Narcissa était estomaquée.
« Il l'a frappé ? » S'écria-t-elle écoeurée. « Il a frappé Harry ? Pauvre petit…»
Narcissa fit apparaître un bac d'eau, une serviette et la trempa dedans pour ensuite la poser sur le front chaud du garçon endormi.
Elle renouvela ces gestes plusieurs fois vérifiant que la température de Harry baisse bien. Lorsqu'elle fut soulagée –c'est-à-dire deux heures plus tard- que la santé du Prince n'était plus en danger, elle poussa un soupir de soulagement.
« Maintenant il faut qu'il dorme jusqu'à ce qu'il soit complètement rétablie. »
« Vous êtes une véritable perle, Narcissa ! » S'amusa Dorian qui tenait la main de Harry dans la sienne.
« Ce n'est rien voyons ! Draco m'a souvent fait ce genre de crise quand il était plus jeune… Il suffisait qu'il ait fait une bêtise et que Lucius le punisse pour que dans l'heure, il soit malade. »
Elle se souvenait parfaitement de l'angoisse qu'elle avait ressenti en voyant son fils dans un état aussi lamentable. Lucius avait alors fait appel à plusieurs médicomages pour qu'ils soignent son fils mais tous étaient repartis du manoir à coup de sortilèges divers. Et puis, ils avaient veillé sur leur fils deux jours et deux nuits entières, morts d'inquiétudes. Mais à la fin, ils avaient compris qu'il s'agissait en fait d'un rejet du corps de leur enfant vis-à-vis des évènements produits durant la journée. Le stress avait été tellement intense que le corps de Draco n'avait pas tenu le choc et avait développé une maladie subite : une fièvre intense, un mal de tête épouvantable, des sueurs froides qui arrivaient par vagues chez le malade, et parfois même des plaques rouges douloureuses sur toute la peau.
Un bruit dans la cheminée les tira de leur pensée. Lucius apparu dans la chambre accompagné de Draco.
« Ton fils vient juste de rentrer et la première chose que tu fais, c'est… » Commença Lucius avant de s'arrêter pour froncer les sourcils. « Que se passe-t-il ici ? »
Draco s'approcha du lit pour toucher Harry.
« Mais il est brûlant. » S'écria-t-il avant de s'asseoir à côté du corps allongé pour le prendre dans ses bras.
« Il a fait une crise, Draco. La fièvre vient juste de tomber. » Expliqua Dorian en souriant au jeune homme qui semblait très soucieux.
Quand Harry se retourna dans le giron de Draco, il montra aux yeux de tous une marque légèrement violacée sur la joue.
« Qu'est-ce que c'est ça ? » Demanda le blond qui s'empêchait de hurler au meurtre, au viol, à l'ignominie.
Narcissa et Dorian se regardèrent avant que le vampire ne réponde :
« Nos souverains ont eu une dispute qui a mal tournée. »
« Il l'a frappé ? » S'exclama Lucius, les yeux écarquillés de stupeur.
Narcissa hocha la tête gravement. Draco raffermit sa prise sur le brun qui dormait profondément.
« Draco… » Commença sa mère mais il la coupa.
« Non ! Je reste ici. »
Les adultes ne le contrarièrent pas et partirent l'un à la suite de l'autre. Draco se coucha aux côtés de Harry. Il passait ses doigts dans les cheveux en épis, massant le cuir chevelu de son frère de sang.
Il finit par s'endormir.
Draco se réveilla en sursaut en entendant des bruits étranges provenant de la salle de bain.
Il entra dans la petite salle d'eau et vit Harry agenouillé devant les toilettes et entrain de vomir tripes et boyaux. Il prit un linge et le mouilla pour le poser sur le front de son frère comme sa mère lui avait fait lorsqu'il avait été malade un mois plus tôt.
« Est-ce que ça va ? » Questionna-t-il quand Harry eut fini.
Ce dernier avait le teint grisâtre, les yeux rougis, les lèvres légèrement bleutées.
« Tu poses vraiment des questions ridicules quand tu viens à peine de te lever, Dray. » Marmonna Harry en prenant appuie sur le blond pour se recoucher dans le grand lit.
Il se mit à pleurer. Il voulait être avec Tom mais il savait que ce n'était pas possible.
« Harry… » L'appela tendrement Draco.
Il se jeta dans les bras du blond en pleurant.
« C'est fini… Fini… J'ai tout gâché… » Sanglota-t-il.
Draco comprit rapidement de quoi parlait son frère. Il le réconforta du mieux qu'il put.
L'était de santé de Harry se dégradait de jours en jours. Parfois même, il hallucinait complètement. Draco était de plus en plus furieux et inquiet. Il restait au chevet de son ami depuis trois jours, en dormant par intermittence pour vérifier que la fièvre ne remontait plus.
Narcissa en avait plus qu'assez de voir Lord Voldemort plonger dans son plan macabre tête baissée sans se préoccuper de la soi disant personne qu'il aimait plus que tout. Cette dernière plongeant un peu plus chaque jour vers une mort certaine. Charlie, quant à lui, épauler son époux du mieux qu'il le pouvait mais son travail lui prenait énormément de temps. Il voyait bien que l'état de Harry s'empirait de jour en jour mais il ignorait complètement ce qu'il pourrait faire.
« Je suis désolé Maître mais je pense qu'il faudrait faire venir un Médicomage de toute urgence. »
« Et pourquoi devrais-je en faire venir un dans mon manoir ? » Demanda-t-il en commençant à perdre patience.
« Notre Prince va au plus mal depuis bientôt une semaine, Maître. Sa fièvre vient de remonter et m'alarme beaucoup, Maître. » Répondit Kyan, agenouillé en face du trône.
« Qu'a-t-il ? » S'enquit Lord Voldemort en cachant son inquiétude derrière un masque de froideur.
« Il… » Kyan hésita en repensant aux menaces de Miss Malefoy mais il savait aussi que son Maître sentirait ses mensonges.
« Il est tombé malade le soir même de la rentrée de Monsieur Draco Malefoy parmi nous. Son état semblait stable le lendemain mais il a repris d'une crise qui a aggravé son état de santé. Pour le moment, j'ai pu bloqué la fièvre mais il se pourrait qu'elle monte encore d'ici quelques heures si un Médicomage ne l'ausculte pas au plus vite. »
Tom semblait réfléchir mais ce n'était pas ça qu'il faisait ; il tentait juste de garder son masque froid en place, de ne pas foncer dans la chambre de Harry ou encore de tomber en sanglot devant ses Mangemorts.
« Connais-tu un médicomage qui pourrait nous aider ? »
« Bien entendu maître. Il est très sûr. » Répondit Kyan en vitesse.
« Va le chercher mais s'il y a le moindre fuite sur l'état du Prince dans les journaux demain, je saurai où trouver mon coupable. » Menaça-t-il avant de chasser Kyan hors de la salle de réunion. « Lucius. Quelles sont les nouvelles de Russie ? »
Et là, débuta toutes les explications sur le déroulement des opérations Renouveau dans le monde moldus et sorcier. Tout cela se mettait bien en place.
Mais une partie de Tom n'était pas dans la salle avec ses Mangemorts mais bien au chevet d'un garçon aux cheveux en bataille qui était pris d'une crise de vomissements.
« Mon Prince, si cela continue ainsi, vous allez perdre le bébé. » Gronda Kyan en lui faisant boire une potion anti vomissement.
« Rien… Rien à battre ! » Soupira Harry, la gorge sèche, les yeux éclatés et devenus écarlates, les lèvres bleus mauves, le teint des plus blancs.
« Vous ne devriez pas dire ça, monsieur Potter ! » Le réprimanda Severus qui était présent depuis quelques jours auprès du jeune homme.
Harry poussa un petit ricanement qui se transforma en grimace de douleur.
Il avait mal à la tête quelque chose de grave, des crampes à l'estomac qui le faisaient se tordre de douleur, ses membres qui tremblaient de froids alors qu'il avait extrêmement chaud, sa respiration très difficile à prendre parce qu'un poids comprimait ses poumons.
La joie en résumé…
Il ne le disait pas tout haut mais il voulait mourir.
Rien ne le retenait ici. Rien du tout. Ni personne d'ailleurs.
Il voulait juste partir et retrouver ses parents.
Peut-être lui pardonneraient-ils ses erreurs ?
Il ferma les yeux doucement. Il était fatigué.
« Harry ? » L'appela la voix inquiète de Draco.
« Je suis juste fatigué ! » Murmura-t-il.
Enfin… Tenta de le faire avant de sombrer dans un sommeil léger.
Il voulait voir Tom. Et seuls ses rêves le permettaient.
Une bulle doré le recouvrit doucement, le faisant sourire dans son sommeil. Une boîte en bois noire s'ouvrit sur la table de chevet et diffusa une légère brise envoûtante et colorée dans la chambre. Il s'agissait de la boîte que Voldemort avait utilisée contre Dumbledore.
Elle entoura Harry d'une légère brume blanche qui se posa ensuite sur son ventre. Bealor se mit chanter un doux trémolo quand Tom entra dans la pièce et congédia tout le petit monde qui était agglutiné autour du lit du malade. Draco le gratifia d'un magnifique regard noir haineux qui aurait pu le surprendre s'il n'était pas occupé à fixer Harry étendu dans le lit en position fœtal, ses bras enserrant son estomac. Il avait entendu ce qu'avait dit Kyan : Harry était enceint. Mais ce n'était pas cela qui l'inquiétait mais plutôt son amant lui-même. Il semblait aller très mal.
Il se pencha vers Harry et remit quelques mèches de cheveux derrière l'oreille de Harry. Son front était moite, ses traits tirés par la douleur.
Tom jeta un sort sur ses habits qui le quittèrent et se plaça sous les couvertures puis serra le corps tremblotant de son amant dans ses bras. Ce dernier se tendit quelques instants, ouvrit ses yeux brumeux, les posa sur le visage de Tom et murmura :
« Je fais encore une hallucination. »
« Non, Chaton. C'est bien moi ! » Répondit Tom doucement en frottant les muscles crispés du jeune sorcier.
« Pourquoi es-tu ici ? »
La voix du brun était enrouée, pas plus haute qu'un murmure.
« Harry… Je suis désolé. Je ne voulais pas te faire du mal… » Déclara-t-il d'une voix triste et pas plus haute que celle de Harry.
« Pourquoi n'es-tu pas venu plus tôt ? Tu m'as laissé tout seul… Je ne suis pas bien… J'ai mal, Tom. » Sanglota Harry. « Je veux pas que tu me laisses… T'en va pas… Je voulais mourir. Je voulais voir maman et papa… Je comprends pas pourquoi j'ai si mal… »
Harry commença à sangloter des phrases entre coupées de pleures, de larmes. Tom compris son erreur.
« J'avais honte, Chaton. J'ai porté la main sur ton visage… Sur toi. » S'excusa Tom d'une voix éteinte alors que ses yeux brillaient de larmes contenues.
« C'est pas grave ! » Bailla Harry en se serrant contre lui. « T'es là maintenant. »
Et il s'endormit sur le coup ne lâchant pas Tom d'un centimètre qui lui baisa la front puis se cala contre lui pour s'endormir.
Bealor était heureux. Il avait accompli sa mission. Il prit son envol, survola les deux amoureux en laissant tomber une fine poudre scintillante puis s'éclipsa par la fenêtre pour se percher sur le bras d'un homme qui affichait un immense sourire.
« Nous avons rempli notre fiche d'acte de bonté pour au moins un an, vu ce que nous venons de faire. » S'amusa-t-il.
Bealor émit un faible son.
« Oh ça va ! D'accord je n'ai pas fait grand-chose mais je t'ai prévenu. »
Le phénix émit un autre son.
« N'importe quoi ! Tu ne l'aurais jamais su sans moi ! »
Le phénix le fixa un instant de ses beaux yeux puis s'envola.
« Cesse de râler. Nous avons fait ce que nous devions faire, c'est le principale et arrête de toujours me mettre des bâtons dans les roues avec la Rose Noire… Sinon tu finiras déplumé et cuit pour mon prochain bal à Florence. Est-ce clair ? »
Le phénix se contenta d'émettre un dernier son avant de retourner dans la chambre de son maître. L'inconnu sauta du toit et atterrit devant une grande baie vitrée. Là, il fixa un superbe corps pâle en sueur qui était possédé par un autre que lui…
Il les fixa se mêler, partager leur sang, leur souffle. Il les regarda s'aimer. Depuis le temps qu'il les observait. Il connaissait chacun de leur point sensible, chaque mouvement, chaque gémissement poussé à cause de telles ou telles caresses plus poussées ou non.
Il étendit son ouïe à la chambre. Leurs cris étaient bestiaux mais tellement sensuels. Leurs halètements étaient sensationnels. Les bruits de sucions étaient tout ce qu'il y avait de plus électrisants.
Mais le moment n'était pas encore venu.
Ni pour lui…
Ni pour eux…
Il sauta du balcon pour ensuite se diriger vers le monde moldu…
Il avait faim.
A suivre…
Alors ? Qu'en pensez-vous ?
