Bon retour parmi les aventures anti-canoniques de notre fratrie favorite !

J'ai écrit avec autant de zèle que j'évite les accidents à vélo, donc me revoici, avec ce nouveau chapitre !

POUR RÉPONDRE AUX REVIEWS :

Rose-Eliade : Merci pour ton retour ! Non, il n'a pas reconnu Sabo, mais on peut aisément le comprendre, notre beau blond porte une cape ( pensons à Dragon à Loguetown ou Sabo quand il apparaît à Dressrosa, it's not easy xp)

Eylin : J'espère que la suite sera à hauteur de ta patience ^^

Aurysadik : Merci pour ta réaction ^^

Nissa: j'ai moins de retard que Ryanair, non xD

Bonne lecture,

Sofia


Luffy ne pleurait pas. Il faisait de son mieux pour ne pas pleurer. Il était assis sur ce lit, ses genoux ramenés contre sa poitrine, sa lèvre inférieure tremblotante, fixant l'inconnu face à lui qui tentait de le rassurer. Il avait battu en retraite au fond du lit, collé au mur, le plus loin possible de cet inconnu à l'étrange tête et au maquillage effrayant. Quand s'était-il endormi ? Où était le Sabo qui n'était pas Sabo qui l'avait aidé ? Pourquoi finissait-il toujours seul ?

- Luffy-boy, voyons, petit chat, ne fais pas cette tête, roucoula l'homme-femme dont l'immense tête qui l'effrayait.

- Chui pas un chat… Et je veux mon grand frère ! répliqua Luffy, sourcils froncés, les yeux brillants.

- Il arrive, mon compagnon est allé le chercher. N'aies pas peur, je ne te ferais pas de mal…

- T'es bizarre. Et tu m'fais peur, renifla Luffy, se serrant plus encore contre le mur, tentant de contenir ses larmes du mieux qu'il pouvait.

- Arrêtez de l'embêter, Iva-chan, vous allez finir par le faire pleurer, intervint un autre inconnu, moins bizarre qui semblait lassé du comportement de son camarade.

- Mais…

- Je refuse de faire face au courroux du chef de staff lorsqu'il reviendra, soupira un autre, dans un rire nerveux.

- Faut dire, il s'est attaché à ce môme, remarqua un autre.

- De là à tous nous menacer s'il lui arrivait malheur, soupira dramatiquement un tiers.

- Le faire pleurer c'est considéré comme un malheur? demanda une voix inquiète.

- Il ne pleure pas, si, tenta de se rassurer un révolutionnaire lambda en scrutant le visage de l'enfant.

Tous les regards se posèrent sur le garçon qui avait battu en retraite dans un coin de la pièce, ayant quitté son lit à un moment donné durant leur discussion, son visage caché dans ses genoux, ses jambes ramenées contre sa poitrine. Ses épaules étaient secouées de tremblements et de légers hoquets lui échappaient…. Ok… Il pleurait… Ok... Ils étaient peut être foutus...

- Mince, on est mort, se lamenta un malheureux.

- Iva-chan l'a effrayé, se complaignit un autre.

Des bruits de pas précipités les firent tous se taire. Ils brandirent leurs armes, prêts à défendre leur planque, prêts à défendre le gamin qui était cher au chef de staff… Et dont la survie éviterait qu'une guerre n'éclate entre les Révolutionnaires et l'équipage de l'homme le plus fort du monde...

- LUFFY ! hurla une voix qui les fit tressaillir d'horreur alors qu'une flammèche trop vive passait entre eux pour atteindre l'enfant à terre, bras ouverts comme pour l'engloutir dans un câlin plus que nécessaire.

Ledit enfant leva les yeux à l'entente de cette voix qu'il reconnaissait. Il plongea dans les bras ouverts qui l'invitaient silencieusement, pleurant sans plus de retenue:

- Aceuuhhh ! J'ai eu si peur ! Et Grosse Tête est trop bizarreee !

- Hey ! s'indigna Ivankov, outrée.

- Laisses-les se retrouver toi, grogna Thatch qui arrivait, agacé que leur petit Luffy pleure.

- Appliques tes conseils, yoi : ne menaces pas les révolutionnaires, soupira, las, Marco, soulagé malgré tout de voir Luffy.

- Lu , tu vas bien ? Tu es blessé ? demandait Ace, mort d'inquiétude, examinant son frère sous toutes ses coutures, le regard soucieux et soulage à la fois.

- Le gentil m'a soigné. Mais j'ai rien, répondit dans un hoquet l'enfant. Ace effleura son bras bandé, soulagé. Il avait craint le pire. Ils avaient évité le pire, une fois encore...

- J'ai cru t'avoir perdu… Pardon Lu… souffla Ace en serrant contre lui la frêle carrure de son cadet dont les hoquets se calmaient doucement.

- Chui désolé de m'être perdu… J'voulais pas…

- -Oh Lu… Ce n'est pas ta faute, tu n'as rien à te faire pardonner… répétait Ace, gardant contre lui son frère tremblant. Tout va bien. Tu vas bien. Calmes toi maintenant...

Marco, Izou et Thatch ne pouvaient que sourire alors que leur frère berçait le garçon dans ses bras. Il aurait réduit l'île en cendres pour le retrouver, et personne n'aurait pu l'arrêter. En tout cas, personne à bord n'aurait voulu essayer de faire face à la folie de Ace... Car ils étaient certains d'une chose : perdre Luffy c'était perdre Ace. Perdre le Ace qu'ils connaissaient. Rencontrer la noirceur qu'un enfant souriant avait réussi à bannir un jour dans une forêt à East Blue...

- Visiblement les pirates ne l'avaient pas kidnappé, soupira avec soulagement un révolutionnaire.

- Sinon le garçon n'aurait pas eu cette réaction, acquiesça un autre avec logique.

- Après le reconditionnement comportemental peut faire faire de terribles choses…

- Mais bon il ne s'agit pas là de Kaido mais de Newgate, notifia son camarade.

- Ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué, rien ne prouve que Newgaate est resté fidèle à sa réputation, grogna un autre.

Marco, Izou et Thatch fixaient avec suspicion les révolutionnaires. Qu'ils parlent de Luffy comme d'un enfant malmené et victime de leurs sévices ne leur plaisait pas. Ils ne laisseraient pas leurs spéculations séparer les deux frères. Ils devraient les tuer pour séparer Ace et Luffy. Et Marco étant un Phénix, il était littéralement impossible de le tuer…

Sans plus de cérémonie, les deux groupes se séparèrent. Ils n'avaient pas besoin que la Marine s'inquiète de leur rencontre et vienne mettre son nez dans cette fâcheuse histoire.

Luffy fut sujet à encore plus de vigilance de la part des commandants qui craignaient qu'à chaque débarquement, ils doivent faire face à une situation de crise…

Ils n'étaient clairement pas prêts à ce que cet aimant à problème pouvait attirer... (nda: ni à la folie de l'auteure que je suis ahahah).